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Un procès s’est tenu au cours de l’été 2004, au terme duquel le responsable iranien accusé de la mort de Mme Kazemi a été acquitté. Selon les juges iraniens, sa mort était accidentelle. Le Canada a rappelé à nouveau son ambassadeur pour protester contre la décision de l’Iran d’interdire à des Canadiens d’assister au procès. En avril 2005, le pouvoir judiciaire iranien a rejeté les demandes canadiennes en vue du rapatriement de la dépouille de Mme Kazemi et de la réalisation d’une autopsie indépendante. Selon le pouvoir judiciaire, comme Mme Kazemi était Iranienne, seuls les tribunaux iraniens étaient compétents pour juger cette affaire. Le mois suivant, le Canada a durci sa politique d’engagement contrôlé à l’égard de l’Iran, en limitant le dialogue avec de hauts responsables iraniens à quatre questions : l’affaire Zahra Kazemi, la situation des droits de la personne en Iran, le programme nucléaire iranien et le rôle de l’Iran dans la région.
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