at four – Traduction – Dictionnaire Keybot

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  Determining the minimum...  
The efficacy of two herbicides (glyphosate and glufosinate), each applied at four rates (0X, ½ X, ¾ X and 1X) relative to respective label rates (1X), was tested in two crops of corn and soybean cultivars resistant to glyphosate (Roundup Ready® [RR]) and glufosinate (Liberty Link® [LL]).
L’expérience a été réalisée dans les parcelles de la Station Agronomique de l’Université Laval à Québec durant trois années, en 2006, 2007 et 2008. L’efficacité des deux herbicides (glyphosate et glufosinate), chacun appliqué à quatre doses (0X, ½ X, ¾ X et 1X) à partir de la dose de l’étiquette (1X), était testée dans le maïs et le soya tolérants au glyphosate (Roundup Ready® [RR]) et au glufosinate (Liberty Link® [LL]). Un total des 32 traitements (combinaisons de huit séquences culturales des deux cultures en rotation et quatre doses d’application) ont été établis au même site pour les trois années de l’étude. Les séquences culturales étaient : 1) Maïs RR-Maïs RR-Maïs RR ; 2) Maïs RR-Maïs LL-Maïs LL ; 3) Maïs RR-Soya RR-Maïs RR ; 4) Maïs LL-Maïs LL-Maïs LL ; 5) Maïs LL-Maïs RR-Maïs LL ; 6) Maïs LL-Soya RR-Maïs LL ; 7) Soya RR-Maïs RR-Maïs RR ; 8) Soya RR-Maïs LL-Maïs LL.
  Covered Grains in Naked...  
The objectives of this study were to evaluate the effects of environment, herbicide, and genotype on the proportion of covered grains, to study the relation between the presence of awns and the proportion of covered grains, and to determine the location of covered grains on the plant (tiller) and on the panicle. Eight oat lines were evaluated over 2 yr at four experimental sites.
L’avoine nue (Avena sativa L.) cultivée au Québec (Canada), produit en moyenne 10 % de grains vêtus. Dans l’étude présentée ici, nous visions à évaluer les effets de l’environnement, de divers herbicides et du génotype sur la proportion de grains vêtus afin d’étudier la relation entre la présence d’arêtes et la proportion de grains vêtus et pour déterminer la position des grains vêtus sur la plante (talle) et sur la panicule. Pour ce faire, nous avons évalué 8 lignées d’avoine pendant une période de 2 ans dans 4 sites expérimentaux. Nous avons traité chaque lignée au bromoxynil/MCPA, au dicamba/MCPA ou au thifensulfuron-méthyle/tribénuron-méthyle aux stades 12-13 selon l’échelle Zadoks et nous avons comparé les cultures traitées avec une culture témoin désherbée à la main. Les plus fortes proportions de grains vêtus, soit 5,5 et 6,9 %, ont été observées dans différents sites en 2006 et 2007. Le traitement au dicamba/MCPA a fait augmenter la proportion de grains vêtus chez les lignées en produisant normalement une proportion plus élevée, mais les lignées en produisant peu ont été moins touchées. Nous avons constaté des différences mineures entre les autres traitements désherbants. Aucune relation n’a été mise en évidence entre la présence d’arêtes et la proportion de grains nus. Les grains vêtus étaient surtout produits sur la tige maîtresse, et leur position sur la panicule dépendait du génotype et du traitement désherbant.
  A finer screening of wh...  
Between 2007 and 2009, 160 wheat samples were harvested at four growing locations in Québec (Eastern Canada) and evaluated individually for their performance in whole-grain bread (all grain fractions) and white bread prepared with a long-fermentation process (3 h).
De 2007 à 2009, nous avons récolté 160 échantillons de blé dans quatre localités du Québec (est du Canada) et évalué leur efficacité respective pour la préparation de pain de grains entiers (toutes les fractions du grain) et de pain blanc par un processus de fermentation longue (3 h). Pour chaque échantillon, nous avons combiné les résultats des deux essais de cuisson afin d’obtenir une évaluation complète de la capacité de rétention des gaz. Comparativement au cultivar et à l’année de récolte, la localité n’a eu qu’un effet mineur sur le potentiel global des échantillons pour la fabrication de pain. Les 4 lignées de blé d’hiver ont donné de moins bons résultats que les 21 cultivars de blé de printemps pour la fabrication de pain de grains entiers. De plus, nous avons observé peu de corrélation entre la stabilité de la pâte au pétrissage et les propriétés de rétention des gaz. La teneur en gluten fort (gluten sec × indice de gluten) pourrait s’avérer un indicateur utile pour la sélection précoce des cultivars de blé.
  Residual effects of top...  
A 1997–2000 study looked at four (0, 50, 100 and 150%) topsoil replacement depths (TRD) and five amendments [compost, manure, alfalfa (Medicago sativa L.) hay, wheat (Triticum aestivum L.) straw, check] in the reclamation of three natural gas wellsites in Alberta.
Restaurer les puits abandonnés dépend de la capacité du site à retrouver et à maintenir un sol d’une qualité semblable à celle du sol qui existait avant la perturbation. Dans le cadre d’une étude qui a duré de 1997 à 2000, les auteurs ont examiné l’incidence de quatre couches de remplacement du sol de surface (0, 50, 100 et 150 %) (CRS) et de cinq amendements [compost, fumier, luzerne (Medicago sativa L.), foin, paille de blé (Triticum aestivum L.), témoin] sur la restauration de trois puits de gaz naturel en Alberta. En 2007 (10 an après l’aménagement), ils ont prélevé de nouveaux échantillons pour établir l’effet résiduel des traitements sur les propriétés du sol. En 2007, la concentration de carbone organique dans le sol était identique pour les traitements de 50, 100 et 150% CRS, ce qui était significativement plus élevé que la concentration relevée avec le traitement 0% CRS (18% en moyenne). Par conséquent, ajouter la moitié du sol de surface (50 %) 10 ans plus tôt permet d’améliorer la concentration de carbone organique à long terme (comparativement à 0 % CRS), mais il n’y a aucune amélioration supplémentaire quand on augmente l’épaisseur de la couche de sol de surface davantage (100 ou 150 %). La quantité de sol organique (profondeur de 0 à 15 cm) s’accroît significativement (+8%) avec l’addition de compost et de fumier (tous les sites et tous les traitements CRS), comparativement à ce qui se produit avec l’addition de paille ou de luzerne, ou avec le traitement témoin, après 10 ans. Ces résultats indiquent que bonifier d’emblée le sol des sites à restaurer avec un amendement organique peut avoir des effets résiduels sur la qualité du sol.
  ‘Diva’ Apple. - Agricul...  
After extensive testing, it was planted in replicated trials under the name SJC7123-1 at four locations, including Cidrerie du Minot, a commercial cider producer in Hemmingford (lat. 45.05° N, long. 73.60° N), Québec.
‘Diva’ est le tout premier pommier résistant à la tavelure et convenant spécifiquement aux climats nordiques à être mis en circulation pour la production de cidre et de cidre de glace ainsi que pour le marché du frais. Ce pommier est très rustique, car il résiste aux températures aussi basses que - 20 à - 35 °C et convient aux zones 4 et 5. La pomme possède une durée de conservation excellente par rapport à ‘Macspur McIntosh’ et donne un cidre de haute qualité. Aux fins de la présente étude, nous avons choisi la ‘Macspur McIntosh’ comme pomme témoin, parce qu’elle est utilisée au Québec à des fins de transformation de manière similaire à la ‘McIntosh’. Le pommier ‘Diva’, mis à l’essai sous le code SJC7123-1, est issu d’un croisement entre ‘McIntosh’ et 9AR5T17 (code expérimental PRI 674), réalisé en 1971 par Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC). À partir de 1974, un des semis ainsi obtenus (14179) a été soumis par AAC à des essais extensifs visant à évaluer sa rusticité, sa résistance aux maladies ainsi que la qualité de ses fruits, leur composition chimique et leur durée de conservation après entreposage à 2 °C. Par la suite, le pommier a fait l’objet d’essais avec répétitions sous le code SJC7123-1 dans quatre localités, dont un verger de la Cidrerie du Minot, producteur commercial de cidre établi à Hemmingford (45.05° N, 73.60° O), au Québec.
  Short-term effects of t...  
A 5-year tillage experiment consisting of no till (NT), moldboard plow (MP) and ridge tillage (RT), was used to study soil water-stable aggregate size distribution, aggregate stability and aggregate-associated soil organic carbon (SOC) at four soil depths (0-5, 5-10, 10-20 and 20-30 cm) of a clay loam soil in northeast China.
On se sert de la granulométrie et de la stabilité des agrégats de sol pour caractériser la structure des sols. La quantification des changements dans la stabilité structurelle du sol est un élément important de l’évaluation des sols et des pratiques culturale. Nous avons mené une expérience de cinq ans comparant les effets de la culture sans labour, du labour à la charrue à versoirs et du labour sur billon sur la granulométrie des agrégats stables à l’eau, la stabilité des agrégats et la teneur du sol en carbone organique (TSCO) associé aux agrégats dans quatre couches (0 5, 5 10, 10 20 et 20 30 cm) d’un loam argileux du nord est de la Chine. Nous avons mesuré la dimension fractale non linéaire (Dm) pour caractériser la stabilité des agrégats de sol. La culture sans labour a résulté en une agrégation significativement plus élevée des agrégats > 1 mm et en des changements significatifs dans la teneur en carbone organique de cette fraction dans la couche 0-5 cm. Il y avait des relations positives significatives entre la TSCO et les agrégats > 1 mm et les TSCO dans chaque fraction d’agrégats, mais aucune relation entre les paramètres d’agrégats du sol (proportion d’agrégats, TSCO associé aux agrégats et stabilité du sol) et la densité apparente du sol. Au bout de cinq ans, la Dm de la granulométrie des agrégats n’a pas varié entre les traitements de labour, ce qui porte à croire qu’on ne peut pas se servir de la Dm comme indicateur pour évaluer les effets à court terme des pratiques de labour sur l’agrégation du sol. À court terme, les agrégats > 1 mm constituent un meilleur indicateur pour caractériser les effets des pratiques de labour sur la qualité d’un mollisol du nord-est de la Chine, particulièrement dans la couche de sol près de la surface.
  The effect of residual ...  
Nine field studies were conducted over a 3-yr period (2005 to 2007) at four locations in Ontario, Canada, to determine the minimum interval for re-seeding to soybean following the application of residual corn herbicides.
Dans de rares cas, il arrive qu’on supprime de piè tres peuplements de maïs pour ressemer du soja, plus tard au printemps, bien que des herbicides résiduels aient déjà été appliqués. En l’espace de trois ans (de 2005 à 2007), les auteurs ont procédé à neuf études sur le terrain à quatre endroits de l’Ontario (Canada) en vue d’établir l’intervalle minimum entre l’application d’herbicides résiduels au maïs et les semis de soja. Ils ont utilisé pour cela cinq prémélanges ou mélanges extemporanés courants d’herbicides résiduels qu’ils ont appliqués 6, 4, 2 ou 0 semaines avant de semer du soja. En général, les dommages s’aggravent quand l’intervalle entre l’application des herbicides et les semis diminue. L’isoxaflutole additionné d’atrazine entraîne jusqu’à 28 % de dommages et réduit les peuplements, la biomasse ainsi que le rendement de jusqu’à 7, 49 et 42 %, respectivement. Le s-métolachlore/atrazine et le s-métolachlore additionné de mésotrione et d’atrazine engendrent des dommages de 0 à 17 %, sans incidence sur le peuplement, la biomasse et le rendement, hormis une diminution de 18% de la biomasse lorsque le s-métolachlore additionné de mésotrione et d’atrazine est appliqué la même semaine que les semis. Le rimsulfuron additionné de s-métolachlore et de dicamba cause jusqu’a` 68 % de dommages et réduit le peuplement, la biomasse et le rendement de jusqu’à 18, 56 et 26 %, respectivement. Le diméthenamide additionné de dicamba/atrazine engendre jusqu’à 90 %de dommages et réduit le peuplement, la biomasse et le rendement de jusqu’à 43, 77 et 54 %, respectivement. Compte tenu de ces résultats, on conseille aux producteurs de maïs de choisir des herbicides moins dommageables pour le soja à mesure qu’avance la période printanière des semis. De cette manière, ils pourront ressemer du soja advenant le cas où la saison serait trop avancée pour que la culture du maïs ne devienne plus rentable.
  Role of plant phenology...  
The role of spotted knapweed phenology on the attack rate of two seed-head insects Urophora affinis and Larinus minutus was assessed in a series of field studies at four study sites in south-eastern British Columbia, Canada.
Le rôle de la phénologie de la centaurée maculée dans les taux d’attaque de deux insectes infestant les capitules fructifères, l’Urophora affinis et le Larinus minutus, a été évalué dans le cadre d’une série d’études réalisées sur le terrain à quatre endroits différents du sud-est de la Colombie-Britannique, au Canada. Les sujets à croissance lente ou plus tardive comportaient un plus grand nombre de capitules contenant seulement une ou plusieurs larves d’U. affinis, tandis que les sujets à croissance hâtive ou plus rapide comptaient un plus grand nombre de capitules abritant uniquement des larves de L. minutus ou des larves des deux espèces. Au moment de la ponte, les L. minutus femelles n’ont pas fait de distinction entre les capitules contenant des larves d’U. affinis et ceux qui n’en contenaient pas. Toutefois, les capitules abritant plusieurs larves d’U. affinis ont produit moins de L. minutus que prévu. La probabilité qu’une ou plusieurs galles d’U. affinis soi(en)t présente(s) augmentait en fonction du diamètre du capitule mais non en fonction de sa hauteur. Le taux d’attaque par le L. minutus augmentait en fonction du diamètre des capitules mesurant plus de 5 mm et atteignait sa valeur minimale dans les capitules formés à plus de 50 cm de hauteur. Deux mécanismes semblent donc favoriser la coexistence des deux espèces sur la plante hôte : réactions différentes des deux espèces à la phénologie du développement des capitules fructifères et augmentation de la survie de l’U. affinis dans les capitules comportant plusieurs galles d’U. affinis par compétition par interférence pour la niche. Ces mécanismes fournissent une explication possible à la persistance de populations d’U. affinis sur la centaurée maculée en dépit des taux de mortalité élevés observés dans les capitules fortement infestés par le L. minutus.
  Acute but not chronic e...  
Exposure of plants to an acute single dose of UVC, UVB or X-ray radiation resulted in a decrease of the transgene expression level, whereas exposure to high temperature increased it. In most of the cases, the expression changed at one to two hours post exposure and returned to normal at four hours.
La performance d’une plante transgénique repose sur l’expression stable du transgène intégré. Dans le présent article, nous avons analysé la stabilité du promoteur constitutif le plus souvent utilisé, le promoteur 35S du virus de la mosaïque du chou fleur (CaMV). Nous avons utilisé plusieurs lignées transgéniques indépendantes de Nicotiana tabacum exprimant le gène de la luciférase (LUC) ou des gènes encodant la protéine fluorescente verte (GFP) commandés par le même promoteur 35S. Comme indication du niveau d’expression, nous avons mesuré le taux d’ARN, la teneur en protéines et l’activité des protéines à l’équilibre. L’exposition des plantes à une dose unique aiguë d’UVC, d’UVB ou de rayons X se traduisait par une réduction du niveau d’expression du transgène, alors qu’une exposition à une température élevée l’augmentait. Dans la plupart des cas, l’expression était modifiée une à deux heures après l’exposition et était revenue à la normale quatre heures après. Par contre, les plantes mises à germer et cultivées en présence d’une faible dose de rayons UVB ou de CuSO4 pendant deux semaines ne présentaient aucune modification du niveau d’expression. Nous concluons qu’une exposition aiguë peut modifier transitoirement le niveau d’expression des transgènes commandés par le promoteur 35S, mais qu’une faible exposition constante n’entraîne aucune modification importante.
  Effect of fertilizer ni...  
No-till (NT) requires all fertilizer nutrients to be applied during planting, but high rates of fertilizer nitrogen (N) in close proximity to the seed can negatively affect seedling development; therefore, different placement technologies have been developed to place seed and N in a single operation while maintaining an adequate separation between them. We conducted a 3-yr field study (2000 to 2002) at four sites in Saskatchewan.
Le non-travail du sol exige que tous les éléments nutritifs soient appliqués à la plantation, mais l’application d’une grande quantité d’engrais azoté (N) près des graines peut nuire au développement de la plantule. Il a donc fallu élaborer d’autres technologies pour déposer engrais et semences en une seule opération tout en les séparant suffisamment les uns des autres. Les auteurs ont procédé à une étude sur le terrain de trois ans (de 2000 à 2002) à quatre sites de la Saskatchewan. L’objectif était d’établir les effets du type d’engrais N (urée ou ammoniac), de la méthode d’application (à la volée, en bande latérale ou en bande médiane), du moment de l’application (automne c. printemps), du taux d’application (0 à 90 ou 120 kg de N par hectare) et de l’application d’engrais P sur le rendement, la teneur en protéines du grain et l’absorption du N du canola. Les méthodes d’application des engrais N n’ont pas d’incidence sensible sur la levée. Le rendement, la teneur en protéines des graines et l’absorption du N augmentent avec le taux d’application des engrais N. La teneur en protéines des graines est sensiblement plus élevée avec l’application en bande latérale qu’avec l’application en bande médiane et avec l’urée qu’avec l’ammoniac. Le rendement grainier ainsi que l’absorption du N par la graine et la paille sont plus élevés quand l’urée est appliquée en bande latérale plutôt qu’à la volée. La densité du peuplement est plus élevée quand les engrais P sont appliqués en bande latérale plutôt qu’avec les semences, mais l’inverse est vrai pour le rendement grainier et l’absorption du N par la graine.
  Feasibility of Seed Pro...  
Our objective was to quantify seed production on nonflowering orchardgrass clones selected in cold-winter climates, but grown for seed in mild-winter climates. We evaluated 98 orchardgrass clones for seed production traits at four locations.
L’utilisation de dactyle pelotonné (Dactylis glomerata L.) à floraison nulle ou clairsemée pourrait grandement simplifier la gestion des systèmes de pâturage intensif en rotation. Nous avons voulu quantifier la production de graines chez des clones à floraison nulle qui avaient été sélectionnés sous des climats à hivers froids, mais étaient cultivés pour leurs graines sous des climats à hivers doux. Nous avons ainsi évalué 98 clones de dactyle quant à divers caractères déterminant la production de graines, dans quatre localités. La plupart des sujets ( 92 %) ont fleuri dans les trois localités nordiques, mais seulement 38 % ont fleuri à Parlier, en Californie, où les hivers étaient peut-être trop doux pour permettre une bonne induction florale et une bonne vernalisation. Le nombre moyen de panicules par plante était le plus faible (11) chez les sujets sélectionnés dans la localité ayant les hivers les plus doux, et il était le plus élevé (37) chez ceux sélectionnés dans la localité ayant les hivers les plus froids. Ces résultats confirment que, comme nous nous y attendions, les sujets ayant les caractères les plus souhaitables (floraison nulle sous climat à hivers froids et floraison normale sous climat à hivers doux) devraient résulter d’une sélection sous climat à hivers froids. Si la sélection de sujets à floraison nulle est effectuée sous climat à hivers doux, elle ne fait que produire des sujets dont la floraison est nulle sous tout climat. Nos résultats montrent que chaque génotype de dactyle pelotonné peut avoir un phénotype double, en fleurissant sous les climats à hivers doux et en ne fleurissant pas sous les climats à hivers froids, et que l’expression de ce caractère dépend à la fois de la localité de sélection et de la localité d’évaluation.
  A sustainable managemen...  
Field experiments were initiated in 2010 and conducted for 2 yr at four sites in central and southern Alberta to compare the impact of cultivar selection, seeding date, and seeding rate on grain yield, grain quality, and other agronomic traits.
Le triticale (× Triticosecale Wittmack), qui constitue une culture céréalière de moindre importance en Alberta, a récemment suscité un intérêt particulier comme matière première pour la production de biocarburant. On manque de données agronomiques de base sur les cultivars de triticale mis en circulation depuis 1990. En 2010, nous avons entrepris des expériences au champ d’une durée de deux ans à quatre sites du centre et du sud de l’Alberta dans le but de comparer les effets de la sélection des cultivars, de la date d’ensemencement et du taux d’ensemencement sur le rendement grainier, la qualité des grains et d’autres caractères agronomiques. Six cultivars de triticale mis en circulation entre 1996 et 2011 ainsi qu’un cultivar de blé tendre blanc de printemps (Triticum aestivum L.) ont été évalués selon deux dates d’ensemencement, respectivement antérieure et postérieure à la date où 15 % des degrés-jours de croissance (DJC; base = 0 °C) de la saison étaient écoulés. Les taux d’ensemencement employés pour l’évaluation des cultivars ont été de 250, 375 et 500 semences m-2. Les cultivars de triticale plus anciens ont affiché des rendements grainiers supérieurs, mais une qualité des grains plus faible que les cultivars mis en circulation après 2000. Les cultivars de triticale ont produit plus de grains que le cultivar de blé tendre blanc de printemps dans cinq des sept environnements étudiés; le cultivar de blé tendre blanc de printemps a cependant fourni des grains de meilleure qualité que les cultivars de triticale. Le rendement a généralement augmenté de façon linéaire avec le taux d’ensemencement, mais le meilleur rendement du capital investi a été obtenu avec un taux de 375 semences m-2. En l’absence de gelée précoce, le triticale semé après le moment où 15 % des DJC saisonniers étaient écoulés a produit un rendement grainier similaire au triticale semé plus tôt. Pour assurer une gestion durable des récoltes de triticale, il faut des cultivars modernes, une date d’ensemencement permettant d’accumuler 1 750 DJC avant la gelée et une densité d’ensemencement d’au moins 375 semences m-2.
  Integrating cropping sy...  
A study was conducted from 2001 to 2005 at four Canadian Prairie locations to determine the influence of repeated cultural and herbicidal management practices on wild oat population density, biomass, and seed production, and on barley biomass and seed yield.
La folle avoine (Avena fatua) occasionne davantage de pertes de rendement et de dépenses en herbicides que toute autre mauvaise herbe des Prairies canadiennes. De 2001 à 2005, nous avons mené dans quatre localités des Prairies une étude visant à déterminer l’effet de pratiques répétées de lutte culturale et chimique sur la densité, la biomasse et la production grainière des populations de folle avoine ainsi que sur la biomasse et le rendement grainier de l’orge. Nous avons utilisé deux types de cultivars d’orge (plante courte ou plante haute), deux taux d’ensemencement de l’orge (normal ou double), deux régimes de culture (culture d’orge continue ou rotation orge-canola-orge-pois) ainsi que trois doses d’herbicide, chaque dose étant appliquée d’une année à l’autre aux mêmes parcelles de toutes les cultures. Dans le cas de l’orge, nous avons également utilisé dans chaque parcelle le même type de cultivar et le même taux d’ensemencement d’une année à l’autre. Les pratiques culturales optimales (plante haute, taux d’ensemencement double et rotation des cultures) ont permis de réduire le taux de levée, la biomasse et la production grainière de la folle avoine et d’accroître la biomasse et le rendement grainier de l’orge, particulièrement dans le cas des faibles doses d’herbicide. Avec l’utilisation du quart de la dose normale d’herbicide, la production grainière de la folle avoine a été réduite de 91 % en 2001, de 95 % en 2003 et de 97 % en 2005, dans le cas des pratiques optimales par rapport aux moins bonnes pratiques (plante courte, taux normal d’ensemencement et culture d’orge continue). L’effet synergique des pratiques culturales optimales a permis de réduire le taux de levée, la biomasse et la production grainière de la folle avoine et d’accroître le rendement de l’orge. À titre d’exemple, avec le quart de la dose normale d’herbicide, l’utilisation d’une seule des pratiques optimales a réduit la biomasse de folle avoine de 2 à 3 fois, l’utilisation de deux des pratiques l’a réduite de 6 à 7 fois, tandis que l’utilisation des trois l’a réduite de 19 fois. Les pertes de rendement de l’orge associées aux moins bonnes pratiques culturales ont été partiellement compensées par l’utilisation de doses complètes d’herbicide. Cependant, les pratiques optimales combinées à la plus faible dose d’herbicide ont souvent donné un meilleur rendement en orge que les moins bonnes pratiques combinées à une dose plus élevée d’herbicide.
  Regional differences in...  
To evaluate their commercial potential in several major production regions of Canada, 10 Canadian breeding selections and two standard cultivars of apple (Malus x domestica Borkh.) were planted at four locations: one in British Columbia, two in Ontario and one in Nova Scotia.
Les auteurs ont planté dix sélections canadiennes et deux cultivars ordinaires de pommier (Malus x domestica Borkh.) à quatre endroits (1 en Colombie-Britannique, 2 en Ontario et 1 en Nouvelle-Écosse) en vue d’en évaluer le potentiel commercial dans plusieurs grandes régions productrices du Canada. Les objectifs secondaires étaient d’établir s’il vaudrait la peine d’élargir les essais sur les sélections prometteuses et de glaner plus d’informations afin d’aider les améliorateurs à choisir des pommiers qui s’acclimateront mieux. Les arbres ont été plantés en blocs totalement aléatoires à chaque endroit, avec huit répétitions. Un pommier constituait l’unité de réplication. Les données ont été recueillies pendant 7 ans (5 saisons culturales). Pour déterminer le rendement du verger, les auteurs ont mesuré le taux de survie des arbres, la surface transversale du tronc, la hauteur finale de l’arbre et l’envergure de la frondaison, la précocité, le moment de la floraison et de la récolte, le rendement, l’efficacité du rendement et le calibre moyen des fruits. Les effets de l’emplacement, du génotype et de l’interaction génotype x emplacement sont statistiquement significatifs pour toutes les variables-réactions. Les deux cultivars ordinaires, Royal Gala et Summerland McIntosh, se caractérisent par une précocité, une vigueur et un rendement intermédiaires à élevés, comme c’est le cas du calibre des fruits. Aucun cultivar n’a dépassé les autres à tous les endroits pour ces caractéristiques. Parmi les sélections, S23-06-153 et 8S-27-43 ont toujours donné une bonne performance eu égard au taux de survie des arbres, à la vigueur des arbres, au rendement, à l’efficience du rendement, à la chute prématurée des fruits et au calibre des fruits. Les sélections 8S6923 (Aurora Golden Gala MC) et Silken ont également donné de bons résultats, si ce n’est que leurs fruits étaient plus petits dans l’est du Canada. Beaucoup de sélections sont parvenues plus rapidement à maturité en Nouvelle-Écosse et en Ontario qu’en Colombie-Britannique. Ces résultats laissent croire qu’il serait bon d’effectuer des essais régionaux pour vérifier les caractères, tels la survie des arbres, le rendement, la chute prématurée des fruits et la convenance du climat (à savoir les dates de floraison et de récolte), qui affectent considérablement la valeur commerciale du cultivar. Si l’on peut généraliser les résultats de l’étude, l’amélioration et la sélection de nouveaux génotypes à un seul endroit co
  Assessment of changes i...  
The use of extended rotations to maintain soil health and overall sustainable agricultural practices were evaluated under commercial organic potato (Solanum tuberosum L.) production systems in Atlantic Canada. A 2-year study quantified the changes in soil health for each phase of 5-year potato/grain/forage rotations at four organic potato production sites.
Nous avons évalué l’utilité de rotations longues pour maintenir la santé des sols et la durabilité globale des pratiques agricoles dans les systèmes de production commerciale de pommes de terre (Solanum tuberosum L.) biologiques employés au Canada atlantique. Nous avons mené une étude de 2 années pour quantifier les changements survenant dans la santé des sols durant chacune des 5 années d’une rotation pomme de terre - céréales - plantes fourragères, dans quatre exploitations produisant des pommes de terre biologiques. Nous avons suivi l’évolution, dans la couche superficielle du sol (0 à 15 cm), de diverses propriétés physico-chimiques (densité apparente, fraction légère de la matière organique, pH, C organique total (COT), N organique total) et biologiques (C de la biomasse microbienne (CBM), quotient CBM/COT, C minéralisable, quotient métabolique (qCO2), abondance et biomasse des vers de terre). Nous avons mesuré les niveaux témoins de ces paramètres dans des champs longtemps utilisés comme pâturages permanents dans les quatre localités. Au sein de la rotation, nous n’avons constaté aucun effet significatif de la culture d’une année donnée sur les propriétés physico-chimiques du sol; la culture de pomme de terre a eu un effet négatif sur les propriétés biologiques du sol, mais celles-ci, selon les observations des deux années, revenaient à leurs niveaux témoins au cours de la rotation. En 2006 et 2007, la culture de pomme de terre a entraîné une réduction significative du CBM (297,4 et 217,9 μg C g-1 de sol), du quotient CBM/COT (1,48 et 1,28 %), de l’abondance des vers de terre (73,5 et 31,2 m-2) ainsi que de leur biomasse (32,15 et 12,15 g m-2). Selon les observations de 2006, le CBM revenait au niveau témoin (780,7 μg C g-1 de sol) au bout de 3 années (627,0 μg C g-1 de sol); selon celles de 2007, il ne revenait pas au niveau témoin (621,6 μg C g-1 de sol) au cours de la rotation. Selon les observations de 2006, le quotient CBM/COT revenait au niveau témoin (3,69 %) en 3 années (2,85 %); selon celles de 2007, il revenait au niveau témoin (2,80 %) en 4 années (2,79 %). La culture de l’année a eu un effet significatif sur le C minéralisable une des années, mais cela n’a eu aucun effet sur le quotient métabolique. Selon les observations de 2006, la biomasse de vers se rétablissait au niveau témoin (215,44 g m2) en 3 années (152,00 g m2); selon celles de 2007, elle se rétablissait au niveau témoin (158,21 g m2) en 4 années (156,93 g m2). L’abondance des
  The effect of foliar fu...  
A study carried out in 2005 and 2006 at Exeter, ON, and at Morden, MB, determined that a sequential application of fungicide at the correct time is crucial for the effective management of the disease. The effect of the fungicides azoxystrobin and pyraclostrobin at four single foliar application timings at 5th trifoliolate
L’anthracnose causée par Colletotrichum lindemuthianum est une importante maladie du haricot (Phaseolus vulgaris L.), car elle réduit la qualité des graines et le rendement. Une étude effectuée en 2005 et en 2006 à Exeter (Ontario) et à Morden (Manitoba) a établi que l’application séquentielle de fongicides au moment adéquat s’avère crucial si l’on veut combattre efficacement la maladie. Les auteurs ont évalué l’incidence des fongicides azoxystrobin et pyraclostrobin appliqués aux feuilles une fois à quatre moments, soit à la 5e trifoliole (A), à la 1re fleur (B), à la floraison complète (C) et dix jours après la floraison complète (D), et selon trois séquences (A+C, B+C et B+D) quand le taux d’infection était faible ou élevé. Les données recueillies incluaient le taux d’infection des nervures des feuilles et des gousses, la maturité du plant, les impuretés, la cueillette, le poids des graines, le rendement et le rendement du capital investi. Les résultats ont été analysés par analyse de la variance (ANOVA) et par comparaison des valeurs contrastantes pour les diverses combinaisons de traitement. Quand le taux d’infection est peu élevé, les deux fongicides ne présentent aucune différence au niveau des symptômes foliaires, mais lorsque à plus fort taux d’infection, ces différences apparaissent rapidement. Les parcelles traitées au pyraclostrobin donnent un meilleur rendement quand le taux d’infection est élevé et des graines de meilleure qualité, peu importe la gravité du taux d’infection. Une seule application de fongicide au moment A engendre un meilleur rendement quand le taux d’infection est peu élevé, alors qu’une application aux moments B et C débouche sur un rendement supérieur au taux d’infection plus élevé. L’application séquentielle permet souvent de mieux lutter contre l’anthracnose et rehausse le rendement ainsi que la qualité des graines, comparativement à une application unique. En ce qui concerne les applications séquentielles, le meilleur rendement a été relevé aux moments A+C, quand le taux d’infection est faible, et aux moments A+C ou B+C quand le taux d’infection est élevé.
  Evaluating greenhouse g...  
The objective of the current study was to compare the effects of selected management practices on net whole-farm emissions, expressed in CO2 equivalents (CO2e) from a beef production system, as estimated for hypothetical farms at four disparate locations in western Canada.
Comme l’agriculture est responsable d’environ 8 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) du Canada, le fait de réduire les émissions d’origine agricole ferait grandement diminuer les émissions totales de GES du Canada. L’évaluation des pratiques d’atténuation n’est pas toujours facile, en raison de la complexité des systèmes d’agriculture, dans lesquels un changement peut avoir à lui seul une incidence sur de multiples processus et sur les émissions qui y sont associées. L’objectif de l’étude a été de comparer les effets de certaines pratiques de gestion sur les émissions totales d’une ferme donnée, exprimées en équivalents CO2 (éq. CO2) provenant d’un système de production de bovins de boucherie, estimées pour des fermes hypothétiques situées à quatre endroits différents de l’Ouest canadien. Les émissions totales d’une ferme (en tonnes d’éq. CO2) par unité de protéines (en tonnes) de 11 systèmes de gestion (tableau 2) ont été comparées, pour chaque ferme, au moyen d’un modèle basé en partie sur les équations du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Par rapport au scénario de gestion de référence, c’est le fait de garder les bovins dans des pâturages de luzerne qui s’est traduit par la plus grande diminution des émissions (de 0,53 à 1,08 tonnes d’éq. CO2/tonnes de protéines) et ce, à tous les sites. Donner de la nourriture de moins bonne qualité aux bovins pendant l’hiver a entraîné la plus grande augmentation des émissions par unité de protéines pour les fermes du sud et du Nord de l’Alberta, c. à-d. des augmentations de 1,36 et 2,22 tonnes d’éq. CO2/tonnes de protéines, respectivement. Le fait d’éliminer la fertilisation des pâturages a mené à la plus grande augmentation (4,20 tonnes d’éq. CO2/tonnes de protéines) des émissions par unité de protéines pour la ferme de la Saskatchewan, tandis que le fait de réduire de moitié l’apport d’engrais pour toutes les cultures s’est traduit par la plus grande augmentation (11,40 tonnes d’éq. CO2/tonnes de protéines) pour la ferme du Manitoba. Les résultats, bien qu’approximatifs, illustrent l’importance de tenir compte de tous les gaz à effet de serre simultanément, et montrent que les pratiques les plus efficaces pour réduire les émissions peuvent varier en fonction du site. Les résultats suggèrent également qu’il serait préférable de comparer les émissions en se basant sur les tonnes d’éq. CO2 par unité de protéines exportées à l’extérieur de la ferme, plutôt qu’en se basant
  Long-term no-till manag...  
The objective of this study was to assess the impact of long-term NT vs. CT management on soil microbial community structure at four different sites on the Canadian prairies using phospholipid fatty acid analysis (PLFA) and DNA fingerprinting.
Les systèmes de culture sans travail du sol (ST) réduisent de beaucoup les perturbations physiques du sol et peuvent entraîner une stratification des éléments nutritifs et de la matière organique. Par conséquent, la dynamique des interactions microbiennes dans les sols peut être modifiée par le fait que les résidus de culture restent à la surface. L’abondance et la diversité microbienne sont de bons indicateurs de l’impact relatif du type d’exploitation du sol quant à la durabilité des systèmes de culture à long terme. Notre étude vise à comparer l’impact à long terme de l’exploitation ST et de celle avec travail du sol classique (TC) sur la structure de la communauté microbienne du sol dans quatre localités des Prairies canadiennes en utilisant l’analyse des acides gras phospholipidiques (AGP) et l’empreinte génétique. L’analyse de l’ADNr 16S et 18S à l’aide d’électrophorèse en gel de gradient dénaturant a révélé une variabilité inhérente élevée des communautés bactériennes et fongiques parmi les répétitions. Les différences de filiation bactérienne et fongique étaient liées à la profondeur dans le profil pédologique plutôt qu’à la méthode de travail du sol. On a trouvé plus de biomarqueurs AGP individuels (7 à 86 p. 100) dans le sol ST près de la surface (profondeur 0 à 5 cm), sauf à Ellison en 2005, où la biomasse était plus grande dans le sol TC. Les résultats étaient plus variés pour les profondeurs 5 à 10 cm et 10 à 15 cm, et dans certains cas, la biomasse était plus importante dans le sol CT que dans le sol ST. L’analyse ordinale des profils AGP a montré une séparation claire des communautés selon la profondeur, mais pas selon le travail du sol. Les biomarqueurs de stress physiologique ont été corrélés avec des mesures simples de concentration de nutriments et indiquaient que la présence des ressources était probablement le déterminant principal de la structure de la communauté. Nous en avons conclu qu’à long terme, les perturbations physiques dues au labour ne constituaient pas un facteur prépondérant dans la composition de la communauté microbienne des sols ST et CT étudiés. Il faudrait un examen plus poussé de l’interaction entre la fréquence de mise en culture et le travail du sol pour mieux comprendre les effets des perturbations dues au travail du sol sur la décomposition microbienne des résidus végétaux.
  Grain N and P relations...  
Maize grain yield, and N and P concentrations were determined at harvest. Increasing N fertilization increased grain N concentration at most site-years but decreased grain P concentration and increased the N to P ratio at four of the 10 site-years.
Nous avons caractérisé chez le maïs (Zea mays. L.) les relations entre les concentrations de P et de N dans la biomasse des pousses et de la feuille à gaine la plus haute en vue d’utiliser la stœchiométrie N/P pour mettre au point une méthode de diagnostic, d’après la plante, de la carence en P durant la saison de végétation. Nos connaissances sont beaucoup moins étendues sur la relation du N et du P du grain et sur son utilité possible pour l’évaluation a posteriori de l’état nutritionnel du maïs. Cette étude visait les objectifs suivants : 1) déterminer l’effet de la fertilisation azotée sur les concentrations de P et de N dans le grain, 2) étudier la relation entre les concentrations de P et de N dans le grain produit dans des localités où la teneur du sol en P est adéquate et 3) déterminer les valeurs déterminantes de concentrations de P et de N dans le grain et de rapport N/P pouvant servir à diagnostiquer a posteriori les carences en P et en N. Nous avons réalisé une expérience au champ portant sur 10 combinaisons de localité et d’année (2004‑2009) au Québec (Canada) où ont été utilisés de trois à six taux de fertilisation azotée (0–250 kg ha-1). Le rendement grainier de maïs ainsi que les concentrations de P et de N dans le grain ont été déterminés à la récolte. L’augmentation de la fertilisation azotée a entraîné une augmentation de la concentration de N dans le grain pour la plupart des combinaisons de localité et d’année, mais, dans quatre cas, la concentration de P dans le grain a diminué, et le rapport N/P a augmenté. En général, la concentration de P dans le grain a légèrement baissé avec l’augmentation de la concentration de N dans le grain (P = 1,32 + 0,38 N −0,02 N2, R2 = 0,32; P < 0,001). Vu que cette relation est faible et que le changement de la concentration de P n’est pas important lorsque la concentration de N augmente, ces paramètres sont d’une utilité limitée pour le diagnostic a posteriori d’une carence en P du maïs. Le risque que le rendement grainier relatif soit faible était généralement plus élevé lorsque le rapport N/P était inférieur à 4,0. Nous en avons conclu que, contrairement à ce qui a été constaté dans le cas des tissus végétatifs, il n’y a pas de rapport stœchiométrique entre le N et le P des grains de maïs, ce qui limite les possibilités d’utilisation à des fins diagnostiques de la relation entre les concentrations de ces deux éléments dans le grain.
  Effects of Planting Pat...  
Area under disease progress curve (AUDPC) averaged 1580 units for the susceptible cultivar CDC Xena, and significantly greater than 573 for the partially resistant cultivar Amit. The AUPDC value reduced from 750 at one fungicide application to 400 at four applications for Amit, and from 1907 to 1250 for CDC Xena.
L’amélioration des pratiques culturales est un moyen de protéger les cultures de pois chiche (Cicer arietinum L.) contre l’ascochytose, maladie causée par Ascochyta rabiei (Pass.) Labrousse. Nous avons examiné les effets du mode de semis, de la densité de semis et du régime d’application de fongicides sur la gravité de l’ascochytose dans les cultures de pois chiche et sur le rendement des cultures, dans une étude menée de 2004 à 2005 à Swift Current (50°25' N, 107° 44' O), en Saskatchewan, au Canada. Nous avons ensemencé des parcelles en lignes uniformément espacées (25 cm) et en lignes jumelées (25 cm entre lignes jumelées et 75 cm entre couples), à une densité de 44 et de 31 graines/m2, et avons appliqué un fongicide à raison de 1 fois ou de 0,67 fois la dose recommandée. La surface sous la courbe d'évolution de la maladie (CEM) était en moyenne de 1 580 unités pour le cultivar sensible CDC Xena et dépassait de façon significative 573 unités pour le cultivar partiellement résistant Amit. Elle a diminué avec le nombre d’applications de fongicide, passant de 750 unités avec une seule application à 400 unités avec quatre applications chez le cultivar Amit, et de 1 907 unités avec une seule application à 1 250 unités avec quatre applications chez le cultivar CDC Xena. Chez Amit, le rendement grainier est passé de 1,73 Mg/ha avec une seule application de fongicide à 2,24 Mg/ha avec quatre applications, tandis que chez CDC Xena il est passé de 0,18 Mg/ha avec une seule application à 1,04 Mg/ha avec quatre applications. Par rapport au semis en lignes uniformément espacées, le semis en lignes jumelées a donc réduit la surface sous la CEM de 12 % chez Amit et de 14 % chez CDC Xena. Dans les parcelles ensemencées en lignes jumelées, la dose de fongicide (1x et 0,67x la dose recommandée) et la densité de semis (44 et 31 graines/m2) n’ont eu aucune incidence sur la gravité de la maladie. Ainsi, en modifiant le mode de semis et en améliorant le régime d’application de fongicides, les producteurs de pois chiche du nord des grandes plaines pourraient réduire de 30 % les quantités de fongicide employées sans amoindrir l’efficacité de leurs mesures de lutte contre l’ascochytose ni le rendement grainier de leurs cultures.
  Yields in mixtures of r...  
The objective of this study was to evaluate if such cultivar mixtures could cause significant yield losses and to identify the proper ratio of resistant and susceptible cultivars in a mixture. Three powdery mildew resistant cultivars were mixed with 0, 10, 20, or 30% of a susceptible cultivar, and gown in replicated trials at four locations over 2 yr in western Canada.
La résistance des cultivars de pois (Pisum sativum L.) au blanc (causé par Erysiphe pisi var. pisi DC.) est codée par le gène dominant er1. La monoculture de varié tés portant ce gène pourrait aboutir à l’évolution de l’agent pathogène par l’apparition de races plus virulentes qui surmonteraient cette résistance. Les auteurs préconisent l’usage de mélanges contenant des cultivars résistants et sensibles afin de ralentir l’évolution de l’agent pathogène et de préserver la résistance des variétés existantes. L’étude devait établir si de tels mélanges réduisent sensiblement le rendement et préciser la proportion adéquate de cultivars résistants et sensibles dans le mélange. Trois cultivars résistant au blanc ont é té mélangés à 0, 10, 20 ou 30 pour cent de variétés sensibles, puis cultivés pendant deux ans sur des doubles parcelles expérimentales à quatre endroits, dans l’ouest du Canada. Les résultats indiquent qu’une forte infection par le blanc entraîne des pertes de rendement de 21 à 24 %. La concentration maximale de cultivars sensibles dans le mélange dépend du rendement potentiel et de la performance des cultivars, de la gravité de l’infection par le blanc et des conditions dans lesquelles le mélange est cultivé. Quand la maladie est très présente et que le cultivar résistant donne un bon rendement, on pourrait mélanger 10 à 30 % de cultivar sensible au cultivar résistant sans diminution importante du rendement, comparativement à la culture pure de la variété résistante. L’étude laisse croire que de tels mélanges pourraient être utilisés pour la culture du pois de plein champ, de manière à laisser de la place à l’agent pathogène et à retarder la victoire de ce dernier sur le gène de résistance er1.
  Colonization and establ...  
Two braconid parasitoids (Hymenoptera) of European origin, Peristenus relictus and Peristenus digoneutis, were released into non-crop vegetation at four locations in the Monterey Bay region of coastal Central California for their permanent establishment and control of Lygus spp.
Deux parasitoïdes originaires d’Europe, le Peristenus relictus et le Peristenus digoneutis (Hymenoptera : Braconidae), ont été relâchés dans des zones de végétation sauvage à quatre endroits distincts de la région de la baie de Monterey, le long de la côte du centre de la Californie. Ces lâchers avaient pour but de permettre aux deux parasitoïdes de s’établir en permanence à titre d’agents de lutte contre les punaises du genre Lygus (Hemiptera: Miridae) dans les fraisières. À deux sites, les parasitoïdes ont été relâchés parmi des plantes sauvages abritant des populations de Lygus spp., à proximité de fraisières faisant l’objet de mesures de lutte classique. Les parasitoïdes ont également été relâchés dans des cultures-appâts intercalaires de luzerne (Medicago sativa) ciblant les Lygus spp. dans deux fraisières biologiques. Le P. relictus a persisté pendant plus de 4 ans au site de lâcher original de végétation sauvage et pendant 2 ans au premier site de lâcher dans une fraisière biologique. Une corrélation significative a été relevée entre les effectifs du P. relictus et le nombre de Lygus spp. recueillis dans les cultures-appâts de luzerne de 2005 à 2007 (r2 = 0,60; p < 0,005). À cette fraisière biologique, les densités moyennes de Lygus spp. parmi les plants de fraise ont chuté de façon significative (p < 0,05), passant d’un sommet saisonnier de 2,7 larves par 50 succions (aspirateur à punaises ou « bug vac ») avant le lâcher en 2003 à 0,8 larves en 2007. La végétation sauvage adjacente composée d’annuelles d’hiver et de printemps à trois sites différents abritait des Lygus spp. indigènes et le Closterotomus (=Calocoris) norvegicus, un Miridae exotique en Californie qui est attaqué par le P. relictus en Europe. Le C. norvegicus était l’espèce dominante dans les échantillons de végétation prélevés au printemps et au début de l’été, alors que les Lygus spp. étaient presque absents. La présence de cette espèce a permis au P. relictus de persister et de proliférer rapidement en périphérie de l’agroécosystème de fraisière, et aucun dommage appréciable n’a été décelé dans les fraisières. Aucune population hivernante de P. digoneutis n’a été observée aux quatre sites de lâcher.
  Comparison of organic a...  
Yield, protein content and kernel weight (KWT) of seven populations of wheat (Triticum aestivum L.) selected in both organic and conventional growing conditions (termed selection environments) were compared at four organically and four conventionally managed sites (termed management environments).
Un objectif de recherche important est de déterminer si les cultivars de blé destinés à la production biologique doivent être sélectionnés dans des champs à régime de culture biologique. Dans 4 champs à régime de culture biologique et dans 4 champs à régime de culture non biologique (environnements de culture), nous avons cultivé 7 populations de blé (Triticum aestivum L.) qui avaient été sélectionnées dans des conditions de culture soit biologiques, soit non biologiques (environnements de sélection), puis nous avons comparé leur rendement ainsi que la teneur en protéines et le poids de leur grain. Nous avons ainsi observé que l’environnement de sélection influait sur ces trois paramètres, dans les deux environnements de culture. Dans la plupart des champs à régime de culture biologique, les populations sélectionnées en environnement biologique ont donné un meilleur rendement que celles sélectionnées en environnement non biologique. Si on combine toutes les années et localités à régime de culture biologique, les populations sélectionnées en environnement biologique ont donné un rendement significativement supérieur à celui des populations sélectionnées en environnement non biologique. Dans les deux environnements de culture, les populations sélectionnées en environnement biologique ont donné un grain plus lourd et plus riche en protéines que celles sélectionnées en environnement non biologique. La sélection directe en environnement biologique des génotypes destinés à l’agriculture biologique comporte donc plusieurs avantages par rapport à leur sélection indirecte en environnement non biologique.
  Pyramided QTL underlyin...  
The percentage of seedling death was measured over 2 years (2007 and 2008) in the field at four naturally infested locations in Canada and China following additional soil infestation and in the greenhouse following inoculation with Phytophthora sojae isolate.
En Amérique du Nord, la pourriture phytophthoréenne (PP) du soja (Glycine max (L.) Merr.) est la deuxième cause de perte de rendement attribuable à la maladie, le nématode à kystes étant la première (Wrather et al. in Can J Plant Pathol 23:115-121, 2001). La tolérance est un moyen de lutte contre la maladie qui peut être utile, sur le plan économique, le soja tolérant étant partiellement résistant à la PP. Dans les travaux présentés ici, nous avons cherché à identifier de nouveaux locus de caractères quantitatifs (QTL) associés à la tolérance à la PP et nous avons évalué les effets de locus empilés, ou en pyramide, sur le degré de tolérance. Pour ce faire, nous avons croisé un cultivar nord américain, ‘Conrad’, tolérant à la PP, avec un cultivar du nord est de la Chine, ‘Hefeng 25’, tolérant à la PP. Par filiation unipare, nous avons produit 140 lignées pures recombinantes F2:5 et 2:6. En tout, nous avons utilisé 164 microsatellites marqueurs pour élaborer une carte de liaisons génétiques. Pendant 2 ans (2007 et 2008), nous avons mesuré la mortalité des plantules au champ dans quatre lieux naturellement infectés, au Canada et en Chine, après une nouvelle infection du sol, et, en serre, après inoculation d’un isolat de Phytophthora sojae. En tout, nous avons trouvé huit QTL de tolérance à la PP, dans cinq groupes de liaison (F, D1b+w, A2, B1 et C2). La variation phénotypique attribuable aux locus allait de 4,24 à 27,98 %. ‘Conrad’ a fourni l’allèle bénéfique de QPRR 1 (situé dans l’intervalle borné par les microsatellites marqueurs Satt325 et Satt343 du groupe de liaison F), de QPRR 2 (situé dans l’intervalle borné par les marqueurs Satt005 et Satt600 du groupe de liaison D1b+w) et de QPRR 3 (situé dans l’intervalle borné par les marqueurs Satt579 et Sat_089 du groupe de liaison D1b+w). Ils se trouvaient à des emplacements chromosomiques associés à la tolérance à la PP dans du matériel génétique de différentes origines. Nous avons trouvé cinq QTL dont les allèles bénéfiques provenaient de ‘Hefeng 25’. Les QTL (QPRR 1 à QPRR 7) que nous avons trouvés dans au moins trois des milieux étudiés ont été retenus pour l’empilement de locus ainsi que pour l’analyse de la relation entre le nombre de locus de tolérance et les pertes causées par la maladie. L’accumulation de locus de tolérance s’est révélée être en corrélation positive avec la baisse des pertes dues à la maladie. La pyramide de locus associés à la tolérance à la PP a permis de fournir du matériel génét