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La résistance de la plante hôte (HPR) aux aleurodes (mouches blanches) est rare chez les plantes cultivées. Une recherche bibliographique a montré que la recherche HPR sur les aleurodes Bemisia tabaci et Bemisia argentifolii s’est largement développée ces dernières années, mais rarement avec un criblage systématique d’un large échantillon de génotypes. Au Centre international d’agriculture tropicale (CIAT), en Colombie, plus de 5 000 clones de manioc ont été testés pour évaluer leur résistance à Aleurotrachelus socialis. Plusieurs cultivars particulièrement résistants ont été identifiés. La mortalité des nymphes la plus élevée a été trouvée sur le clone de manioc résistant M Ecu 72 (72,5%) et la plus faible sur les clones sensibles CMC 40 (33%) et M Bra 12 (25%). Quand il s’alimentait sur des génotypes résistants, A. socialis avait une moindre ponte, des périodes de développement plus longues, une taille réduite et une plus grande mortalité que quand il s’alimentait sur des génotypes sensibles. La mortalité est à son maximum durant les phases de la vie nymphéale. Plusieurs hybrides résistants ont été obtenus en utilisant M Ecu 72 comme parent femelle résistant. Trois hybrides sont en phase d’évaluation par le ministère colombien de l’Agriculture et du Développement rural avant leur mise sur le marché. (D’après le résumé du Elsevier Science Journal.)
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