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L’entreprise qui fait l’objet d’une plainte de la part de BSA n’est pas pour autant dépourvue d’options. Tout d'abord, pour maximiser les chances qu’un règlement amiable intervienne, il importe de disposer d’un portrait rigoureusement exact de la situation relativement aux logiciels en cause en date de la mise en demeure, et ce, pour éviter les risques de contradictions subséquentes. Ensuite, il faut s’informer plus précisément de la teneur des informations dont BSA déclare disposer pour justifier son intervention. S’il existe un écart entre la situation réelle et celle perçue par BSA, cela pourrait contribuer à faire diminuer le montant réclamé par BSA. Il importe également de vérifier chacune des allégations de BSA et de s’assurer que les faits reprochés visent de l’équipement détenu par l’entreprise, par opposition à de l’équipement personnel d’employés ou d’administrateurs. Par ailleurs, si les logiciels installés l’ont été non seulement à l’insu des dirigeants de l’entreprise, mais qu’ils ont été installés et utilisés en dehors du cadre de l’exécution des fonctions des employés concernés, il pourrait s’agir d’un moyen potentiel d’exonération à faire valoir.
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