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Elle dealait avec la lutte de classe, la relation de l'État avec la division de classe de la société et utilisait des arguments anarchistes classiques contre l'arguments des bolcheviques en faveur de la dictature du parti dans la supposé "période de transition" entre le renversement du pouvoir capitaliste et l'arrivée à maturité de la société sans classes. Elle pointait aussi la faiblesse politique du syndicalisme révolutionnaire et argumentait pour une lutte dans tous les syndicats «pour la domination des idées libertaires». Comme elle le disait «il est nécessaire de ne jamais oublier que si le syndicalisme ne trouve pas dans la théorie anarchiste un support en temps opportun il se tournera, que nous le voulions ou non, vers l'idéologie d'un parti politique étatiste». On a vu cela arriver en France dans la C.G.T., en Argentine ou la FORA a perdu son support en faveur du péronisme et en Espagne ou le gros du membership de masse de la CNT n'a pas rompu avec «les militants responsables» qui sont entré dans le gouvernement du front populaire.
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