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L'immigration diminua au cours de la Première Guerre mondiale et de la période d'ajustement qui suivit, mais augmenta à nouveau au cours des années de prospérité au milieu et à la fin des années 20. L'attitude du Canada à l'égard de l'immigration après la guerre fut décrite par le Globe de Toronto comme « une porte ouverte, avec une main ferme sur la poignée ». Le gouvernement de William Lyon Mackenzie King, élu en 1921, favorisa l'entrée de travailleurs agricoles et d'employés de maison, de préférence d'origine britannique. Mais on rouvrit quand même le bureau d'immigration à Paris, et on en créa de nouveaux en Europe de l'Est. Certains groupes choisis se virent offrir des tarifs réduits sur les lignes transocéaniques. De plus, le Canadien Pacifique prêtait de l'argent à des conditions favorables aux gens intéressés à s'établir dans l'ouest. La politique du gouvernement King au cours de cette période était d'amener « les gens sans terre aux terres sans gens ». Au cours des années 20, près de 1 250 000 immigrants furent admis au Canada. En même temps, d'autres mesures restrictives furent imposées contre l'arrivée des immigrants asiatiques, et particulièrement ceux d'origine chinoise. La Loi de l'immigration chinoise de 1923, très rigoureuse, mit fin presque complètement à l'immigration chinoise au Canada, comme elle avait été conçue pour le faire.
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