cub – -Translation – Keybot Dictionary

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  TWO CANADIAN STORIES OF...  
Colebourn’s son, Fred, explained, “my father was such a kind, gentle man. He used to say you can tell a lot about someone by the way they treat their anmials.”14 The unique bear cub was allowed to accompany Colebourn overseas on October 3 aboard the SS
Au camp de Valcartier, Winnie ne tarde pas à devenir la préférée des soldats. Ils aiment nourrir l’ourson et la photographier. Winnie est exceptionnellement bien dressée pour une ourse sauvage. Le fils de Colebourn explique que son père « était un homme extrêmement gentil et doux. Il disait que la façon dont les gens traitent leurs animaux nous en dit long sur leur personnalité14. » On accorde à cet ourson le droit d’accompagner Colebourn de l’autre côté de l’Atlantique et, le 3 octobre, il monte à bord du
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Today, plaques and life size sculptures by artist William Epp stand in the London Zoo and Winnipeg’s Assiniboine Park, commemorating the veterinarian and his bear (fig. 8). A sculpture of the bear cub by artist Lorne McKean was also installed in the zoo.
Aujourd’hui, des plaques et des sculptures grandeur nature créées par William Epp ont été installées au zoo de Londres et dans le parc Assiniboine de Winnipeg à la mémoire du vétérinaire et de son ourse. (fig. 8). Une autre sculpture de l’ourson par Lorne McKean figure aussi dans le zoo.
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His was assigned to the Canadian Army Veterinarian Corps to ensure the care of the thousands of horses that would be brought to the front to haul wagons, transport the wounded and bring ammunition to the front lines.11 On his journey, the train stopped at White River, a small town in Ontario. There, Colebourn saw a hunter with a female black bear cub, about 7 months old.12 Her mother had been killed.
En août 1914, Colebourn se rend à Valcartier, au Québec, où les nouvelles recrues canadiennes sont regroupées avant de devenir le premier contingent envoyé outremer. Colebourn est assigné au Corps vétérinaire royal canadien qui s’occupe de soigner les milliers de chevaux qu’on envoyait au front pour tirer les wagons, transporter les blessés et amener les munitions aux premières lignes11. En route vers Valcartier, le train fait escale à White River, une petite ville de l’Ontario. C’est à cet endroit que Colebourn voit un chasseur avec une petite ourse noire âgée d’environ sept mois12 dont la mère a été tuée. Dans son journal, Colebourn écrit en date du 24 août qu’il a « acheté une ourse pour 20 $ », ce qui équivaudrait à environ 300 $ actuellement13. Le vétérinaire de Winnipeg baptise sa nouvelle amie Winnie.
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Sending her teddy bear to war was Aileen’s only way to offer her father a small piece of home. Winnie the bear grew from an orphaned cub in Ontario, to become a beloved bear at the zoo for thousands of London families.
Malgré les horreurs et la dévastation semées par la Première Guerre mondiale, ces ours n’ont pas été abandonnés par les soldats canadiens. Le petit ourson jouet et la remarquable ourse noire ont été des sources de réconfort pour ces hommes, qui, l’espace d’un instant, se reconnectaient à leur vie au Canada, loin du front. Ces ours furent des symboles d’un espoir, celui que ces hommes finiraient par survivre et connaître des jours meilleurs. En envoyant son ourson à son père, Aileen avait réussi à lui envoyer un petit morceau de chez lui. La petite ourse Winnie est passée du statut d’ourson orphelin en Ontario à celui de l’ourse chérie d’un zoo pour des milliers de familles londoniennes. Ces ours continuent de raconter les histoires fortes de ceux que la guerre a séparés et soustraits. Ils témoignent de l’espoir que gardent les hommes dans les moments les plus sombres.
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In his journals, Colebourn noted many visits to England to see Winnie whenever he was on leave. By 1918, the bear cub had become one of the star attractions of the London Zoo.18 She was the tamest, most trustworthy bear any of the zoo keepers had ever seen, welcoming visits to her cage where children could touch her and feed her condensed milk with honey, known as ‘Winnie’s cocktails’.19
Dans son journal, Colebourn raconte les nombreuses visites qu’il a rendues à Winnie en Angleterre lorsqu’il avait un congé. En 1918, la petite ourse est devenue l’une des principales attractions du zoo de Londres18. Elle est la plus docile et la plus fidèle ourse que les gardiens du zoo n’aient jamais vue. Elle invite les gens à la voir dans sa cage et se laisse toucher par les enfants qui la nourrissent avec un mélange de lait condensé et de miel qu’on appelle le « cocktail de Winnie »19. Dans un pays qui a beaucoup souffert de la guerre, l’ourse noire était un objet de fascination pour les enfants et leurs parents. C’est pour cette raison que, lorsque Colebourn est prêt à repartir pour le Canada en 1919, il fait officiellement don de Winnie au zoo de Londres en guise de remerciement pour les soins que l’ourse a reçus et pour sa façon de se comporter avec les gardiens et les visiteurs20.