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Le coût du traitement initial par les AAD est relativement abordable. Mais que se passe-t-il lorsque le nouveau régime ne guérit pas le patient? Étant donné la puissance des nouveaux AAD, on pourrait arguer que les cas d’échec ne devraient pas être nombreux, particulièrement parmi les patients qui n’ont jamais été traités auparavant. Cependant, si un cas d’échec thérapeutique devait se produire, l’état serait-il prêt à payer une deuxième thérapie fondée sur un AAD aussi dispendieux? Les compagnies d’assurances seraient-elles prêtes à payer un deuxième traitement si le régime initial d’AAD échouait? Rappelons que des cas de réinfection pourraient se produire si des personnes traitées avec succès étaient exposées de nouveau au VHC; comment l’état réglerait-il ce problème face au coût élevé de la thérapie? Voilà seulement quelques-uns des enjeux qui pourraient causer des controverses à cette époque d’austérité imposée.
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