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Je vais me concentrer sur le premier critère parce que c’est le critère le plus conservateur et le plus prudent. Cela garantissait que beaucoup de produits chimiques seraient soumis à une évaluation complète des risques. Lorsque la catégorisation est achevée, un peu moins de 4000 produits chimiques ont été capturés, soit un peu moins d’un sixième de la liste au complet. À l’époque, les gens étaient étonnés que la liste était aussi longue. Santé Canada a élaboré une couple de mesures pour rendre opérationnel le potentiel d’exposition, dont deux étaient des mesures numériques de la quantité de chaque substance distribuée (c.-à-d. le nombre d’entreprises qui le fabriquent et une estimation du montant en circulation). Mais immédiatement, la liste a posé problème à santé Canada parce que le critère du GPE à lui seul englobait tout, du carbone, du silicium, du zinc et du fer aux gélatines, à l’amidon, à l’huile d’olive et même à l’eau. C’était sur la DSL et il y a certainement un grand potentiel d’exposition. Très rapidement, tout le monde s’est rendu compte que ce qui compte pour la gestion du risque, ce n’est pas le potentiel d’exposition, mais l’exposition réelle et que le gouvernement était sur le point de dépenser beaucoup d’argent et de temps pour un rendement très faible.
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