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However, the sustainability of the GP project of redirecting scientists into these organizations is a grave concern. Funding for these centres by GP donor states has been reduced by 40 percent, or $39 million since 2002, a contraction that means current financial support cannot meet new research proposal demands, and that new grants can only redirect scientists for short-term, or two-to-three-year periods.
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Le silence des Russes à ce chapitre peut s'expliquer de diverses façons. Étant donné que l'Union soviétique a violé les conditions de la Convention sur les armes biologiques (BWC) de 1972 en poursuivant illégalement ses programmes militaires d'armes biologiques offensives, il se peut que la Russie ait encore des projets en cours dans ce domaine, ou bien qu'elle n'ait pas détruit les laboratoires et les installations d'essais à grande échelle tel que promis quand Boris Eltsine a officiellement mis fin au programme en 1992. Cependant, compte tenu du chaos qui régnait dans les processus de prise de décisions en Russie durant les années 1990 et du manque de coordination interinstitutions à cette époque, ainsi que des priorités politiques russes aussi multiples que divergentes depuis l'an 2000, il se peut également que Moscou ne soit pas en mesure de fournir des données exactes ou que le gouvernement ne soit pas prêt à faire face à l'éventuelles tempête politique que déclencherait la découverte de réalités dérangeantes par des étrangers à qui il aurait permis d'inspecter ses installations biologiques.62 D'autres motifs possibles de ce manque de transparence de la part des Russes pourraient être de nature économique, comme la volonté de préserver des emplois dans l'industrie de la défense, les profits et la balance des paiements entre l'État et l'industrie, et le désir d'économiser les coûts de destruction de ces armes.63 On pourrait aussi invoquer des raisons psychologiques comme le désir d'exercer une certaine pression ou d'acquérir de l'influence sur une région ou un pays en particulier, et la nécessité de conserver de puissants moyens de défense dans certains domaines alors que les autres sont démantelés.64 Il paraît évident que seules des solutions politiques à ces incertitudes pourraient permettre aux membres du partenariat mondial d'obtenir l'accès et les renseignements dont ils ont besoin pour remplir leur mission de mettre en sûreté les armes biologiques, un effort qui n'a fait qu'« à peine effleurer le problème jusqu'ici».65
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