|
These incentives have duly fulfilled their purpose in Mali, where production, even if it does not reach the targeted 500,000 tonnes, will nevertheless record a substantial increase. In Burkina Faso, on the other hand, discontent on the part of cotton farmers in some areas calling for a higher price for their produce led to some 100,000 ha of the crop being destroyed.
|
|
La culture pluviale du coton en Afrique rappelle qu’elle est sujette aux aléas climatiques. Et effectivement, en 2011/12, la production de coton en Afrique de l’Ouest a été moins forte qu’anticipé en raison de pluies insuffisantes. Cependant, suivant les pays, ce facteur climatique n’a pas été le seul élément en jeu. Avec la hausse des cours au premier trimestre 2011, les sociétés cotonnières ont fortement augmenté les prix aux producteurs pour la campagne 2011/12, qui au-dessus de 245 FCFA le kilo (à l’exception du Tchad, à 215 FCFA le kilo) sont historiquement élevés, n’ayant jamais atteint un tel niveau. Et ces cours incitatifs ont pleinement joué leur rôle au Mali où la production, si elle n’atteint pas l’objectif fixé de 500 000 tonnes, est tout de même en forte hausse. En revanche, au Burkina Faso, le mécontentement des cotonculteurs, réclamant dans certaines zones un prix au producteur plus élevé, a entraîné la destruction d’environ 100 000 hectares. Au Sénégal, en dépit de la hausse du prix au producteur, la production a stagné car les cotonculteurs ne se sont pas mobilisés autant qu’attendu, la question des arriérés n’ayant pas été résolue, contrairement au Mali, par exemple.
|