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Although Burkina Faso has three times more cows than Belgium, it is not always easy to find local milk in the capital Ouagadougou. The average Burkina cow provides 2 to 3 litres of milk per day (compared to 25 litres at most for a Belgian cow). A few causes of this low production are the lack of feed and water and the limited veterinary services. However, production is not the only problem. Both transport and conservation are problematic. Refrigerators or refrigerated vehicles are not available everywhere and even if they are available, power failures often cause problems. Fortunately, solar energy is becoming increasingly popular in Burkina Faso. Moreover the small-scale dairies supported by Veterinarians Without Borders in Dori, in the north of Burkina Faso, are equipped with solar panels.
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Bien qu’il y ait trois fois plus des vaches au Burkina Faso qu’en Belgique, il n’est pas facile de trouver du lait local à Ouagadougou, la capitale. Une vache burkinabé ne donne, dans le meilleur cas, que deux à trois litres de lait par jour, alors qu’une vache belge produit en moyenne 25 à 35 litres de lait. Plusieurs facteurs limitent la production et l’accès de la population aux produits laitiers. À commencer par le très faible potentiel génétique des animaux. Les capacités réduites d’abreuvement et d’alimentation des animaux sont aussi en cause : le manque d’eau est la règle et, même lorsqu’il y en a, elle est difficilement accessible. Dans les campagnes, les services vétérinaires sont rares. Le pays souffre également d’un manque cruel d’infrastructures : pas de frigos ni de camions frigorifiques. Et dans les mini-laiteries équipées de frigos, les coupures d’électricité causent fréquemment la perte de la production. Heureusement, l’énergie scolaire s’impose petite à petit au Burkina Faso, notamment dans les mini-laiteries.
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