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Les recherches menées par le CIRAF et d'autres partenaires grâce à un financement du FIDA ont débouché sur la mise au point et la diffusion de systèmes d'aménagement de clôtures vivantes qui, outre qu'elles jouent le même rôle que des clôtures mortes ou synthétiques, ont également pour effet d'encourager une interaction positive entre les arbres et les cultures qui peut améliorer la productivité de l'ensemble de l'exploitation. Des recherches ont été menées avec la participation des exploitants pour identifier les espèces les mieux appropriées pour les petits exploitants de différentes zones agroécologiques du Sahel. Les clôtures vivantes ont donné une occasion de réduire le coût des enclos tout en produisant simultanément du bois d'uvre et d'autres produits ligneux qui peuvent être utilisés pour la consommation des ménages ou vendus sur les marchés locaux. Sur une période de six ans, la protection des cultures de légumes au moyen de clôtures vivantes d'espèces appropriées s'est traduite pour les horticulteurs par un gain supplémentaire dépassant parfois 245 USD par rapport aux clôtures mortes. En outre, les ménages ont pu, grâce aux cultures vivantes, utiliser différents sous-produits comme bois de feu, fourrage et fruits. Des activités de démonstration organisées dans différentes exploitations et le recours à des techniques novatrices comme l'organisation de réunions de village avec les agriculteurs et les partenaires de développement dans le Sahel ont conduit plus de 2 200 exploitants du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Sénégal à adopter cette méthode.
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