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Yet instead of reforming a failing economic and financial system by investing in sustainable quality jobs that provide young workers with a perspective, Europe’s governments have placed pressure on wages and working conditions in search for a quick fix.
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En effet, au lieu de réformer un système économique et financier défaillant en investissant dans des emplois durables et de qualité qui offrent une perspective aux jeunes, les gouvernements européens ont mis la pression sur les salaires et les conditions de travail en voulant apporter une solution miracle. L’unique réponse de l’Union européenne jusqu’à présent a été la création de la « Garantie européenne pour la jeunesse » – une assurance selon laquelle chaque travailleur en dessous de 25 ans qui arrive sur le marché de l’emploi recevra une offre concrète d’emploi ou de formation dans les 4 mois. Le concept paraît intéressant sur papier mais est désespérément sous-financé et doit encore faire ses preuves. A peine 6 milliards d’euros ont été provisionnés au cours d’une période de sept ans, alors que l’Organisation internationale du travail (OIT) estime que le coût de la mise en place d’une Garantie européenne pour la jeunesse efficace devrait atteindre 21 milliards par an. La perte économique actuelle au sein de l’UE d’avoir 7,5 millions de jeunes sans emploi ou sans formation ou éducation est estimée à plus de 150 milliards par la Fondation européenne pour l’amélioration des conditions de vie et de travail. Jusqu’à aujourd’hui, les banques ont reçu plus de 160 milliards d’euros. Les victimes de la crise ne perçoivent que de la petite monnaie alors que les contrevenants reçoivent quant à eux les clés du coffre.
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Die europäischen Regierungen hätten an dem angeschlagenen Wirtschafts- und Finanzsystem Reformen vornehmen können und zwar in Form von Investitionen in nachhaltige qualitativ hochwertige Arbeitsstellen, die jungen ArbeitnehmerInnen eine Perspektive bieten. Stattdessen haben sie, um eine kurzfristige Lösung zu finden, Druck auf Löhne und Arbeitsbedingungen ausgeübt. Bisher hat die EU deshalb lediglich mit der Schaffung einer sogenannten Jugendgarantie reagiert. Hierbei handelt es sich um ein Versprechen, dass jeder Neuankömmling auf dem Arbeitsmarkt unter 25 Jahren, ein konkretes Arbeitsangebot bekommen wird oder innerhalb von vier Monaten eine Schulung erhält. Das Konzept sieht zwar auf dem Papier gut aus, ist aber leider hoffnungslos unterfinanziert und hat bisher noch keine Ergebnisse geliefert. Lediglich 6 Milliarden Euro sind in den sieben Jahren zur Verfügung gestellt worden, wobei das Internationale Arbeitsamt (IAA) die Kosten für die Errichtung einer wirksamen Jugendgarantie auf 21 Milliarden Euro jährlich schätzt. Die Europäische Stiftung zur Verbesserung der Lebens- und Arbeitsbedingungen schätzt den gegenwärtigen wirtschaftlichen Verlust in der EU, bei dem 7,5 Millionen Menschen entweder beschäftigungslos sind, oder in keinem Ausbildungs- oder Weiterbildungsverhältnis stehen, auf mehr als 150 Milliarden Euro. Angeschlagene Banken haben bis dato mehr als 160 Milliarden Euro erhalten. Die Opfer der Krise erhalten Krümel, während die Schuldigen Freibriefe ausgestellt bekommen.
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