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Par ailleurs, bien que certaines délégations reprochent un manque de clarté de la définition et des conséquences de la mise en œuvre de mesures de souveraineté alimentaire, la définition donnée dans le Projet de Déclaration est celle qui est la plus largement acceptée : celle qui a été adoptée en 2007 lors du Forum sur la Souveraineté Alimentaire de Nyélini au Mali[29]. Cette définition est : « le droit des peuples à une alimentation saine, dans le respect des cultures, produite à l’aide de méthodes durables et respectueuses de l’environnement, ainsi leur droit à définir leurs propres systèmes alimentaires et agricoles »[30]. Ce droit a déjà été reconnu par des constitutions et des législations de certains Etats[31], ainsi qu’à des niveaux régionaux[32] ; et certains Etats qui ont déjà mis en œuvre des mesures dans ce sens ont encouragé leurs pairs à en faire de même[33].
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