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Les arpenteurs qui les premiers signalèrent l'existence de campements indiens à la pointe Pelée dans les années 1790, dirent aussi avoir vu sur le rivage nord-ouest du lac Érié des forêts offrant du bois propre à la construction de mâts et espars pour la flotte britannique. Pour éviter que les colons n'endommagent ces beaux grands pins et chênes, les Britanniques créèrent des zones soumises à un régime spécial, les réserves maritimes.
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The same early surveyors who noted the presence of Native camps at Point Pelee in the 1790s, also reported forests along the northwest shore of Lake Erie, containing timber suitable for the masts and spars of the British fleet. In order to protect these tall, straight pines and oaks from damage by settlers, the British set aside certain areas as naval reserves.
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