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Keybot 528 Résultats  www.biographi.ca  Page 10
  Biography – GRENFELL, S...  
. Once it had been refitted for ice conditions, he got under way on 15 June.
Celui-ci fut remis en état en prévision des glaces et se mit en route le 15 juin.
  Biography – BENNETT, RI...  
Bennett, tall, lean, and 26 years old, got off the train at Calgary in late January 1897. It was not an inviting place, -40 F with a hard wind, a skiff of snow holding down the dust of unpaved streets.
Bennett, grand, maigre et âgé de 26 ans, descendit du train à Calgary à la fin du mois de janvier 1897. Ce n'était pas un endroit invitant : il faisait -40 º F avec un fort vent, une couche de neige retenait au sol la poussière des rues non pavées. Il n'y avait pas de fiacre à la gare. Bennett traîna ses bagages jusqu'à l'Alberta Hotel situé un ou deux pâtés de maisons plus loin. Il fut un peu comme un étranger dès le début. Il n'avait jamais été de ceux qui suivent la majorité ; il ne fumait ni ne buvait et il ne se vêtait jamais de manière décontractée. Il pouvait travailler comme un forcené, de longues heures sans se distraire. Lorsque, quelques années plus tard, un ami lui souhaita, en plus des vœux de bonne année, d'avoir « l'esprit en paix », Bennett lui répondit : « Je ne peux comprendre la raison pour laquelle vous envisageriez un tel désastre. » Bennett n'avait pas l'esprit en paix : s'il avait une mémoire incroyable, son esprit était également extrêmement agité ; sa pensée se transformait en action mue par une énergie formidable grâce à sa rapidité de décision.
  Biography – POWLIS, GEO...  
At one a ring was found. Sleigh tracks led to these locations. Witnesses established that Doxater, an old woman who “occasionally got drunk,” had been sober and one witness thought she had been “ravished.”
En 1817, un jury d’accusation du district de Gore condamna l’établissement des Six-Nations de la rivière Grand, le qualifiant de « scène d’émeutes et de troubles fréquents [...] qui échapp[aient] à la loi ». Le jury s’inquiétait vivement de l’effet d’une telle situation sur le peuplement et l’essor de la colonie. Un an plus tard, Peter Lossing* et d’autres adressèrent une pétition au Conseil législatif au sujet des « fréquentes déprédations » des Indiens des Six-Nations contre leurs congénères et leurs voisins blancs, et des « exemples répétés de meurtres affreux [... commis] entre eux ». Les pétitionnaires demandèrent « bruyamment » une « certaine forme d’intervention législative supplémentaire [...] afin d’établir l’autorité civile », blâmant le « laxisme des anciennes méthodes [des Indiens] visant à réglementer et à punir les coupables », « les effets pernicieux de l’ivresse » et les relations de longue date avec « les Blancs ». En 1822, le juge William Campbell* mit en doute l’immunité juridique des Indiens dans la cause de Shawanakiskie* qui avait tué une Indienne à Amherstburg. Trois ans plus tard, il fut finalement établi que le code pénal pouvait s’appliquer aux Indiens dans toute sa rigueur.
  Biography – GENDRON, PH...  
Although the bishop resigned himself to having the building go up at the spot chosen by the superior, he got his way on other issues: postponement of the installation of running water, no more than 11 beds in the hospital area, and stairways without turns.
Une telle situation de gêne ne peut durer et la construction d'un immeuble plus approprié devient prioritaire. Il faut cependant l'approbation de l'évêque, Mgr James Rogers*, qui doit aussi décider du lieu et du plan du bâtiment. Or, ses vues ne concordent pas toujours avec celles de sœur Gendron. Si l'évêque se résigne à ce que la construction s'élève là où la supérieure le désire, il obtient qu'on remette à plus tard l'installation de l'eau courante, qu'il n'y ait pas plus de 11 lits dans la partie de l'hôpital, et que les escaliers soient tout d'un trait. Les travaux de construction se poursuivent de juillet à décembre 1890. Grâce à cet édifice de trois étages, qui mesure 140 pieds sur 200, les religieuses peuvent accueillir 11 malades, 90 élèves (dont des pensionnaires), ainsi que des postulantes.
  Biography – POPE, JOHN ...  
In addition, the investigator named by the province was Richard William Heneken, a fellow director of Pope’s in several Eastern Townships businesses. That Pope knew he had done well is probable. He always was to wear a massive gold chain and used to say, “I worked a good many years to get this chain – and got it at wholesale figures, too.”
À la fin des années 1850, Pope avait commencé à s’intéresser à l’exploitation des mines de cuivre dans le canton d’Ascot, comté de Compton ; au cours des années 1860, il acquit, dans le canton de Ditton, situé dans le même comté, des terres dont on tira de l’or jusqu’à leur épuisement presque complet au début des années 1890. Au cours des années 1870, on accusa Pope d’avoir obtenu 4 200 acres, dans le canton de Ditton, sous de fausses représentations, sinon d’une manière frauduleuse. Toutefois, une enquête menée par le gouvernement provincial, en 1877, blanchit Pope en concluant qu’il avait acheté ces terres d’un homme qui les avait lui-même acquises sans payer les droits habituels d’établissement et sans que fussent réservés les droits coutumiers de la couronne sur les mines d’or. Il existe des indices qui permettent de croire que la forme des lettres patentes fut modifiée pour la circonstance et que Pope avait probablement acquis ces terres légalement, bien qu’à la limite de la légalité, sans compter que l’enquêteur nommé par la province fut Richard William Heneken, un collègue de Pope au sein de plusieurs conseils d’administration de compagnies des Cantons de l’Est. On peut présumer que Pope était conscient de s’en être tiré à bon compte. Il allait constamment porter une grosse chaîne en or, et aurait l’habitude de dire : « J’ai travaillé bien des années pour acquérir cette chaîne – et encore l’ai-je obtenue au prix de gros. »
  Biography – McBRIDE, Si...  
McBride’s approach to Indian peoples, whom he had known from his boyhood and legal practice and with whom he could converse in Chinook Jargon, was paternalistic. As a young lawyer he got a charge of murder reduced to manslaughter because his drunken client “was an Indian.”
Les différends sur les terres autochtones et sur l’immigration asiatique alimentaient les campagnes contre Ottawa et, comme les revendications en faveur de meilleures conditions, ils transcendaient les rivalités entre les habitants de la Colombie-Britannique. Ces différends révèlent d’ailleurs que McBride partageait les conceptions raciales des électeurs de sa province. Il se montra paternaliste à l’égard des Amérindiens, qu’il connaissait depuis son enfance et les débuts de sa carrière d’avocat et avec qui il pouvait converser en jargon chinook. Jeune avocat, il avait obtenu qu’une accusation de meurtre soit réduite à une accusation d’homicide involontaire parce que son client, ivre, était « un Indien ». Selon lui, les autochtones avaient « été traités équitablement » et devaient « apporter une contribution très importante au progrès et au bien-être matériels de la collectivité ».
  Biography – BENNETT, RI...  
Bennett took office with action on his mind. Action he had promised and action Canada got. A special session of parliament was called for 8 September. He believed that tariffs were necessary not only to keep Canada independent of the United States but to create markets for Canadian producers, so tariff revision, steeply upward on a range of manufactured goods, was instituted.
Bennett retrouva une situation économique qui était de loin plus insoluble qu'il ne l'avait cru. Le prix du blé n'avait cessé de chuter et les Prairies connaissaient leur troisième année de sécheresse. Une nouvelle série d'augmentations des tarifs fut imposée en 1931 et la Loi remédiant au chômage et aidant à l'agriculture fut adoptée pour financer davantage de travaux publics et pour fournir des secours directs (plus de 28 millions de dollars seraient dépensés et des lois semblables seraient adoptées en 1932, 1933, 1934 et 1935). Bennett commença également à chercher des façons d'aider la vente des récoltes de blé, efforts qui culmineraient par la création de la Commission canadienne du blé en 1935.
  Biography – PIPES, WILL...  
Although Pipes had got through the session of 1884 comfortably, his financial, family, and personal problems remained. Lieutenant Governor Matthew Henry Richey found him highly reticent, even with his own ministers with portfolio.
La session de 1884 avait beau s’être bien passée pour Pipes, ses difficultés financières, familiales et personnelles persistaient. Le lieutenant-gouverneur Matthew Henry Richey le trouvait bien réservé, même avec ses ministres à portefeuille. Ceux-ci avaient soulevé des objections quand il avait nommé Fielding au Conseil exécutif sans les consulter, et ils avaient résisté aux tentatives visant à doter Fielding ou lui-même d’un poste ministériel rémunéré. En mai 1884, Pipes soumit, à titre hypothétique, plusieurs questions à Richey. Sa démission entraînerait-elle la dissolution du ministère ? Le lieutenant-gouverneur répondit par l’affirmative. S’il recommandait un successeur, Richey l’accepterait-il ? Oui, si le ministère paraissait agir de concert et avait la majorité à l’Assemblée.
  Biography – SPROAT, GIL...  
The province was slow to approve the selection of the joint commissioner and took the position that, because Indian affairs were exclusively within federal jurisdiction, British Columbia should not have to contribute to the commission’s costs. It eventually relented, but negotiations over just how much Victoria should pay took so long that the commissioners’ work got off to a late and inauspicious start in the fall of 1876.
Après une courte visite en Colombie-Britannique au moment de l’entrée de cette colonie dans la Confédération en 1871, Sproat devint de son propre chef le premier agent général de la province à Londres. Il se dépensa sans compter comme conseiller et publiciste en émigration, et produisit entre autres un guide pour les émigrants en 1873. Toutefois, il allait jouer un rôle important seulement après son retour en Colombie-Britannique, probablement en 1876. La province et Ottawa, dans l’espoir de résoudre leurs différends sur les titres fonciers et les réserves autochtones, avaient convenu de mettre sur pied une commission des réserves indiennes qui allouerait des terres aux diverses nations autochtones. Au début de 1876, chacun des deux gouvernements nomma un représentant. Alexander Caulfield Anderson* fut mandaté par le gouvernement fédéral et Archibald McKinlay, par la province. Sproat serait le commissaire nommé par les deux gouvernements.
  Biography – WILSON, MAR...  
A son told a neighbour, “Old John had a second marriage to a woman, the Rattler we called her, but it didn’t last long.” A great-grandson said, “We know Johnny Beare had got tangled up with some woman in Prince Albert who took him for all he had.”
Toutefois, le dossier contient un autre élément : le transfert des hypothèques détenues par John Beare sur les propriétés qu’il avait vendues à ses cinq fils. Des membres de la belle-famille des fils ou d’autres de leurs proches reprirent ces hypothèques, et Beare fut remboursé en totalité. Il se trouva ainsi avec 10 505 $ comptant, plus tout ce qu’il avait pu mettre de côté pour sa retraite. La question suivante se pose donc : ses fils exigèrent-ils le transfert des hypothèques pour protester contre son remariage, ou est-ce que ce fut lui qui, sous la pression de sa nouvelle femme, voulut se faire rembourser ? Quoi qu’il en soit, tout son argent disparut dans les quatre années où il vécut avec Mary Ann. Il finit ses jours sans le sou, quémandant un porc ou un poulet à l’un ou l’autre de ses fils, dont aucun n’avait de l’affection pour lui.
  Biography – PERREY, SYL...  
In 1818 Abbé Joseph-Étienne Cécile, the parish priest of Rustico, recognized his talents and recommended him to Joseph-Octave Plessis*, the bishop of Quebec. Plessis got him accepted as a student at the Séminaire de Nicolet, and during the next eight years Perrey prepared for the priesthood.
PERREY, SYLVAIN-ÉPHREM (souvent écrit Perry ou Poirier, mais il signait toujours S. E. Perrey), prêtre catholique, né le 15 juillet 1800 ou 1802 à Tignish, Île-du-Prince-Édouard, septième des neuf enfants de Pierre Poirier et de Marie Chiasson, décédé le 3 août 1887 à Egmont Bay, Île-du-Prince-Édouard.
  Biography – SHAUGHNESSY...  
That situation got progressively worse as construction costs mounted and fund-raising efforts by syndicate members, among them George Stephen, James Jerome Hill*, and Donald Alexander Smith*, faltered.
Van Horne quitta le Milwaukee Road pour prendre, le 2 janvier 1882, la direction générale d’une entreprise encore jeune, la Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique (CP). Il offrit le poste d’agent principal des achats à Shaughnessy, qui commença par le refuser puis l’accepta –devant un verre de bière brassée à Milwaukee, dit-on – lorsque Van Horne retourna le voir à l’automne de 1882. Dès le mois de novembre, Shaughnessy entra en fonction à Montréal. Le CP connaissait alors de sérieuses difficultés financières. Elles allaient s’aggraver en raison de la hausse des coûts de construction et de l’échec des efforts de financement déployés par les membres du consortium composé entre autres de George Stephen, James Jerome Hill* et Donald Alexander Smith*.
  Biography – CURRAN, WIL...  
According to a local historian who got her information from a descendant, “Schooling was intermittent for the young Currans.” “In their home they had but a few books and these were read over and over again.”
Selon une historienne locale, qui a obtenu l’information de l’un des descendants de Curran, « les jeunes Curran fréquentaient l’école de façon sporadique ». « La maison renfermait quelques livres seulement, ajoutait-elle, mais ceux-ci étaient sans cesse relus. » Les enfants allèrent à la première école ouverte dans l’île Lasqueti en 1913, mais cette dernière ferma en 1917 après l’ouverture d’une deuxième école située trop loin pour que les Curran puissent la fréquenter. C’est en partie pour cette raison que les membres de la deuxième famille de Curran, à l’instar de leurs prédécesseurs, menèrent pour la plupart une existence modeste.
  Biography – DAVIDSON, A...  
He complained to Hillier in July 1828 that, “unless some proper elementary books be got into general circulation, common school education will continue to be little better than a mere farce, and an useless expenditure of public money.”
et ce fut le premier livre protégé par des droits d’auteur qui parut dans le Haut-Canada. Le syllabaire comportait des exemples tirés de la réalité canadienne et respectait l’indispensable lien qui unissait la religion et l’éducation, car chaque leçon était de nature à « favoriser les intérêts de la religion et de la morale ». Il était d’usage à cette époque, en effet, que les syllabaires fournissent un enseignement moral. Lorsqu’en 1844 Egerton Ryerson* fut nommé surintendant des écoles du Haut-Canada, Davidson chercha à le convaincre d’adopter
  Biography – CAIRNS, HUG...  
The brothers had been inseparable, and one of Hugh’s comrades recalled that “Hughie said he’d get fifty Germans for that” and added, “I don’t think he ever planned to come back after Abbie got killed.”
La mort d’Albert, survenue le 10 septembre 1918 des suites de blessures subies pendant la prise de la ligne Drocourt-Quéant, affecta profondément Hugh. Les deux frères avaient été inséparables. Un des camarades de Hugh rappela que « Hughie disait qu’il aurait cinquante Allemands pour ça » et ajoutait : « Je ne pense pas qu’il ait jamais eu l’intention de revenir [de la guerre] après qu’Abbie se fut fait tuer. » Seul un désir presque fanatique de vengeance peut expliquer ce que Cairns fit huit semaines plus tard.
  Biography – GOWAN, Sir ...  
(1893), a book on the deficiencies of the grand jury. The lawyer got the credit and Gowan had his ideas put before the public in a way that allowed him to promote them with apparently disinterested zeal.
Thomas, Ontario, 1893) de John Alexander Kains. Les avocats récoltaient le mérite et Gowan diffusait ses idées de telle façon qu’il pouvait les promouvoir ensuite avec un zèle apparemment désintéressé. Du même coup, ces jeunes gens en pleine ascension contractaient envers lui une dette dont il pourrait réclamer le paiement au moment opportun.
  Biography – LIVINGSTON,...  
The management of the hospital recognized Livingston’s competence. In 1903 she even got them to agree that only its own graduates could work in its private wards, unless there were exceptional circumstances.
La direction de l’hôpital reconnaît la compétence de Mlle Livingston. En 1903, la surintendante obtient même que, à moins de circonstances exceptionnelles, seules les diplômées du Montreal General Hospital puissent travailler dans les dortoirs privés de l’établissement. Les règlements des employés de l'hôpital datés de 1910, qui donnent tout le pouvoir à la surintendante, en témoignent également.
  Biography – BROKE, Sir ...  
apparently ready for sea. He sent a written challenge to Captain James Lawrence, but before it could be delivered the American ship got under way and came up on the
, qui avait l’air prête à prendre la mer. Il lança un défi au capitaine James Lawrence, mais avant que le message ne parvienne à son destinataire le navire américain appareilla et se présenta à la hanche tribord du
  Biography – KELLY, WILL...  
It was alleged that Brown gave Kelly $13,000 and relinquished certain claims against Kelloung, and the Chatham Branch Railway in return for promises that he would receive the construction contract for the Kent Northern line and that he would be paid a balance owing him of more than $16,000. Brown, who got the contract but not the $16,000, revealed the details of the deal.
, critiqua publiquement ce dernier pour avoir fait circuler une pétition engageant les signataires à soutenir la levée d’impôts directs pour le maintien des écoles publiques. Quelques semaines plus tard, la presse de Chatham blâma Kelly qui avait appuyé des demandes de subventions pour la construction de lignes de chemin de fer dans les comtés de l’ouest plutôt que des demandes semblables pour des lignes de chemin de fer dans sa propre région de Miramichi. Afin de se soustraire aux critiques, Kelly omit à plusieurs reprises de se présenter à des assemblées publiques convoquées dans les mois qui suivirent pour discuter des travaux publics et d’autres entreprises gouvernementales.
  Biography – SHAUGHNESSY...  
Whereas Van Horne ordered mountains moved if they got in the way of his construction program, Shaughnessy was more likely to berate employees about a speck on the dining car cutlery, imperfectly washed passenger cars, a spelling error on a CPR hotel menu, and, of course, even minute irregularities in any invoice.
Shaughnessy était un perfectionniste. Obsédé par la propreté, il se lavait les mains à de multiples reprises dans une journée. Alors que Van Horne exigeait que l’on déplace des montagnes pour réaliser son programme de construction, Shaughnessy était plutôt du genre à réprimander les employés pour une tache sur un ustensile du wagon-restaurant, pour des wagons de passagers qui ne brillaient pas comme un sou neuf, pour une faute d’orthographe sur le menu d’un hôtel du CP et, bien sûr, pour une minuscule irrégularité sur une facture. Au cours de la phase la plus difficile des travaux de construction, soit de 1882 à 1885, sa détermination à retarder les paiements était telle que ses assistants et lui-même révisaient les factures avec une méticulosité qui, de l’avis de certains, confinait à la paranoïa. Ils scrutaient le prix, la quantité et la qualité des matériaux livrés ou des travaux accomplis, à l’affût du moindre écart susceptible de justifier un report ou une bonne réduction des paiements. Shaughnessy recourait (souvent en les perfectionnant) aux tactiques utilisées par les entreprises menacées de faillite, ne payant que le minimum requis pour éviter de coûteuses batailles judiciaires. Par la suite, il aimerait à se vanter d’avoir retardé le versement de millions de dollars et d’en avoir biffé autant sur des factures que lui-même et ses assistants ne trouvaient pas justes.
  Biography – TRAVIS, JER...  
“wondered what that man got out of life” since he was “busy from morning till night raising his rents and engaging in altercations with the assessor. The paralytic seizure which carried him off occurred in a real estate office where he was fixing up a deal.”
passait ses hivers en Suisse et ses étés à Calgary. Son activité dans la ville culmina par la mise en chantier du Travis Block au 138 de la 7e avenue Est ; c’était le plus gros édifice à bureaux de Calgary, et il était en construction au moment de son décès. Selon le
  Biography – LUXTON, WIL...  
Luxton’s opponents got their revenge. In a deal arranged in September 1888 by the president of the CPR, William Cornelius Van Horne*, after Winnipeg’s boom had collapsed, Luxton had accepted a loan, perhaps unwisely, from financier Donald Alexander Smith*.
Les adversaires de Luxton eurent leur revanche. Dans le cadre d’une entente arrangée par le président de la Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique, William Cornelius Van Horne*, en septembre 1888, après la fin brusque du boom de Winnipeg, Luxton avait accepté – ce qui n’était peut-être pas judicieux – un prêt du financier Donald Alexander Smith*. Il devait absolument rembourser le prêt en septembre 1893, mais il n’y parvint pas. Alors, Smith et ses associés de la Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique mirent la main sur ce trouble-fête qu’était le
  Biography – SHAUGHNESSY...  
The CPR, which had received federal cash and land subsidies, had a decisive advantage over its rivals, which had obtained only government guarantees for their bonds. Both new transcontinental systems got into serious financial difficulty during World War I.
Le Canada n’avait pas besoin de trois transcontinentaux, mais il les avait. Tous trois se livraient une concurrence féroce. La Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique, qui avait reçu du gouvernement fédéral des subventions en espèces et sous forme de concessions foncières, avait un net avantage sur ses concurrentes, qui avaient obtenu seulement des garanties gouvernementales sur leurs obligations. Les deux nouveaux réseaux transcontinentaux connurent de graves difficultés financières pendant la Première Guerre mondiale. Le CP avait les moyens de prendre en charge des parties ou la totalité de ces nouveaux réseaux, mais le gouvernement du Canada jugeait cette solution politiquement inacceptable. Il choisit plutôt de les nationaliser par étapes. L’idée de concurrencer un réseau étatisé faisait horreur aux administrateurs du CP, dont Shaughnessy, qui avait quitté la présidence de l’entreprise en 1918, mais resterait président du conseil d’administration jusqu’à son décès. Un tel réseau serait sujet à des pressions politiques ; on l’inciterait à offrir des tarifs déraisonnablement bas, puis il demanderait au gouvernement de combler son déficit. Dans un ultime effort pour empêcher l’instauration d’une concurrence aussi déloyale, Shaughnessy proposa en août 1921 de vendre l’actif du CP au gouvernement, qui en retour garantirait le rendement du capital et de l’intérêt à verser aux actionnaires. Ensuite, l’administration du CP – la meilleure au monde, selon Shaughnessy – signerait un contrat en vertu duquel elle gérerait tout le réseau au nom du gouvernement. Ottawa rejeta aussi cette proposition. Le CP dut donc se résoudre à s’administrer avec le plus d’efficacité possible. Sa rentabilité était très limitée parce qu’il devait rivaliser avec la Canadian National Railway Company (issue en 1918 de la fusion du Canadian Northern Railway, des Chemins de fer de l'État et d’autres lignes), qui étaient en mesure d’offrir des services ferroviaires politiquement souhaitables, mais pas nécessairement viables du point de vue économique. Dans les dernières années de la présidence de Shaughnessy, le CP put conserver sa rentabilité globale seulement grâce à la très grande diversité de ses activités et aux bénéfices de ses filiales.
  Biography – GIBSONE, SI...  
He came to England in 1688 with the invasion forces of William of Orange and obtained an English commission as lieutenant-colonel in February 1689. He got his first regimental command in 1694 and was lieutenant-governor of Portsmouth from May 1689 until his death.
En 1697, Gibsone fut nommé commandant d’une armée de 2 000 hommes, dirigée sur Terre-Neuve et escortée de forces navales sous les ordres de Sir John Norris*. Cette expédition de forces mixtes avait pour objet de reprendre les établissements anglais capturés pour le compte des Français, en 1696, par Pierre Le Moyne d’Iberville et Monbeton de Brouillan, de déloger les Français de Plaisance (Placentia) et d’assurer une garnison permanente à Saint-Jean. Au début de 1697, les colons et les pêcheurs de Saint-Jean avaient mis le
  Biography – BRESSANI, F...  
The captive could not be the slightest use to the old woman, who got rid of him by turning him over to the Dutch for a trifling ransom. The religious was well treated, and was able to return to France: he reached the port of La Rochelle 15 Nov. 1644.
Le captif ne pouvait être utile en aucune façon à la vieille femme, qui s’en débarrassa en le cédant aux Hollandais contre une rançon minime. Bien traité le religieux put retourner en France ; il toucha le port de La Rochelle le 15 novembre 1644. Il demanda de retourner en Nouvelle-France. En juillet 1645, on le retrouve à Trois-Rivières où il participe aux palabres de paix d’une délégation iroquoise. Il fraternise avec ses anciens bourreaux. À l’automne de la même année, il remonte vers le pays des Hurons.
  Biography – MARTIN, JOS...  
Within days of arriving in Britain, Martin had secured the Liberal nomination for a by-election in Warwickshire, Stratford-on-Avon Division, where he called for abolition of the House of Lords, votes for women, a land tax, and free trade. He did not win but made such an impression that he got the Liberal nomination in St Pancras, East Division, for the general election of 1910.
Quelques jours après son arrivée en Grande-Bretagne, Martin obtint l'investiture libérale pour une élection partielle dans le Warwickshire, circonscription de Stratford-on-Avon. Il prôna l'abolition de la Chambre des lords, le suffrage féminin, une taxe foncière et le libre-échange. Il ne fut pas élu, mais il fit si grande impression qu'il fut choisi comme candidat libéral dans St Pancras, division de l'Est, pour les élections générales de 1910. Cette fois, il remporta la victoire. Aux Communes britanniques, il montra, semble-t-il, bon nombre des mêmes traits caractéristiques qu'au Canada. Il resterait tout de même député jusqu'en 1918, c'est-à-dire jusqu'à la dissolution du Parlement, qui fut retardée à cause de la guerre.
  Biography – BEEMER, SAR...  
The two sides met on 6 Jan. 1909. In the end Calder got what she wanted on the understanding that the men’s monument would be erected first and that the women would assist them in raising $1,500 towards its cost.
Cette nouvelle ayant ravivé l’antagonisme entre les sociétés historiques masculine et féminine, Borden décida de ne pas libérer les crédits tant que les deux parties ne seraient pas parvenues à s’entendre. Les hommes, qui projetaient toujours de construire un monument sur la butte Smith, étaient prêts à collaborer, mais Mme Calder leur opposa une fin de non-recevoir jusqu’à ce que le sous-ministre Eugène Fiset* l’oblige à s’asseoir à la table de négociation. Les deux parties se rencontrèrent le 6 janvier 1909. En définitive, Mme Calder obtint ce qu’elle voulait. Cependant, il fut convenu que le monument des hommes serait construit en premier et que les femmes les aideraient à le financer en recueillant 1 500 $.
  Biography – MILLER, ÉMI...  
Soured by life and not really interested in teaching at the elementary level, he got to know Abbé Adélard Desrosiers, the school's vice-principal, who introduced him to the study of geography, a discipline then not much in demand.
Après avoir vécu des moments difficiles, Miller revient à Montréal, où il se remet aux études à l'école normale Jacques-Cartier. Aigri par la vie et sans vraiment d'intérêt pour l'enseignement primaire, il fait la connaissance de l'abbé Adélard Desrosiers, vice-principal de l'école, qui l'initie à la géographie, discipline très peu recherchée à l'époque. En 1906, ses études terminées, Miller se trouve un emploi à l'hôtel de ville du village de Lorimier (Montréal) ; il travaillera ensuite au bureau des archives de la ville de Montréal. Toujours intéressé par la géographie, il publie à Montréal en 1912 son premier volume intitulé
  Biography – PORLIER, PI...  
Abbé Porlier had to cope with many other difficulties in his 29 years as parish priest of Sainte-Anne-de-la-Pocatière. On 13 Oct. 1766 a careless workman set some wood chips alight, and the resulting fire got out of control, destroying the parish church.
Outre ces événements douloureux, le curé Porlier eut à faire face à de nombreuses difficultés au cours de ses 29 années de cure à Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Ainsi, le 13 octobre 1766, un ouvrier négligent mit le feu à des copeaux de bois ; il en résulta un incendie désastreux qui ravagea l’église paroissiale. Toutefois, les murs restèrent intacts et, grâce à une quête dans les paroisses environnantes et au travail bénévole d’une dizaine de menuisiers, l’église fut reconstruite avant les grands froids de l’hiver. Abattu par le désastre, l’abbé Porlier aurait demandé une nouvelle cure dès cette époque.
  Biography – OLIVER, JOH...  
"Thinking over these problems in the night," wrote his biographer, "an idea occurred to him. He got out of bed, and sitting in his nightshirt . . . he drew up the 'Land Settlement [and Development] Act.'" This landmark legislation, passed in 1917, would be dubbed the "nightshirt" act.
Le 29 novembre, Oliver reçut du nouveau premier ministre Brewster deux nominations au cabinet, l'Agriculture et les Chemins de fer. Animé par l'élan réformateur que la victoire avait donné aux libéraux, il s'attela à sa double tâche. Le poste de ministre de l'Agriculture lui convenait on ne peut mieux. Il se vantait de comprendre les difficultés des fermiers et avait la conviction qu'un secteur agricole fort était vital pour l'avenir de la province. Le sort des soldats qui reviendraient de la guerre le préoccupait aussi : il voulait s'assurer qu'ils auraient la possibilité d'acquérir et d'exploiter des fermes dans les régions rurales de la province. « Une nuit où il réfléchissait à ces problèmes, raconte son biographe, une idée lui vint. Il sortit du lit et, assis en chemise de nuit […] il rédigea le "Land Settlement [and Development] Act". » Adoptée en 1917, cette mesure familièrement appelée « loi de la chemise de nuit » fit date. En plus, Oliver convainquit le gouvernement fédéral de mettre en œuvre une politique nationale d'aide à l'établissement des soldats.
  Biography – HUAULT DE M...  
In September 1636, in order to find out for himself what the state of the settlers was, he made a tour of the colony which took him from Cap Tourmente to the Île Montmagny (Jésus). He was struck by the population’s insecurity, and as soon as he got back to Quebec he gave his attention to the reorganization of the military defences.
Les Iroquois, en effet, menaçaient le pays. Durant l’occupation de Québec par les Anglais, ils avaient rompu la paix conclue par Champlain, vers 1622, et recommencé leurs incursions dans la colonie en 1634. Tout aurait pu s’arranger n’eût été l’intervention des Hollandais d’Orange (Albany, N.Y.) qui commencèrent, en 1639, à troquer aux Iroquois des arquebuses contre du castor. Les armes à feu donnaient aux Iroquois, rivaux des Hurons dans le commerce des fourrures, une incontestable supériorité militaire, car Montmagny, continuant la politique de Champlain, défendait aux Français d’en vendre aux Indiens. Forts de l’appui des Hollandais, les Iroquois déclarèrent officiellement la guerre aux Français en 1641. Montmagny parlementa vainement avec eux à Trois-Rivières en juin. Les négociations dégénérèrent en un bref combat dont le gouverneur sortit victorieux.
  Biography – JONES, JONA...  
Politically, Jones got on well with Head, who later described him as “the most calm fearless man it had ever been my fortune to be acquainted with,” but his influence on the administration was negligible, even though reform-oriented men such as James Buchanan, the British consul in New York, considered him one of the major figures in the “family compact.”
anglicans établis peu de temps auparavant par Colborne. Mais ce fut surtout à la présidence du comité des finances de l’Assemblée qu’il se distingua. Ce comité examinait la dette provinciale qui, surtout à cause des travaux publics et principalement des canaux du Saint-Laurent et du canal Welland, frôlait les £600 000. Une crise financière s’annonçait donc [V. John Henry Dunn*] ais Jones demeurait confiant que ces ouvrages seraient « une bonne source de revenus ». De plus, disait-il, ils étaient essentiels à « un pays neuf comme le Canada, doté de revenus limités », et ne pouvaient « être construits qu’avec des crédits de la province ».
  Biography – YOUNG, Sir ...  
During the session his two Catholic colleagues on the Executive Council, James W. McLeod and Michael Tobin, his wife’s cousin, resigned because they felt the government’s bestowal of preferment on themselves and their co-religionists was not adequate. Although Young got a Catholic to fill one vacancy, Lieutenant Governor Sir John Gaspard Le Marchant* told him he had not “by any means brought [his] ship into smooth water.”
George Renny Young mourut en 1853 et, bien que les deux frères aient été très liés, William en éprouva du soulagement, car son frère avait eu des accès de folie depuis 1851. À partir de ce moment, la roue de la Fortune tourna carrément en faveur de Young. En avril 1854, comme Uniacke se trouvait « passablement épuisé et tout à fait inapte à s’occuper des affaires publiques », et que Howe était sur le point de devenir commissaire en chef du chemin de fer, Young assuma presque par défaut la direction du gouvernement et le poste de procureur général. En moins de quelques jours, il constatait : « Mes nouvelles fonctions ne sont pas une sinécure. Chaque jour et presque chaque nuit comport[e] sa propre occupation. »
  Biography – DUMARESQ, P...  
His name and that of Robert Ferguson* headed the petition which he got Peter Stewart to present in the assembly, and on 1 March 1837 the house passed the bill creating Restigouche County, with Dalhousie as its county town.
Ici encore, Dumaresq ne pouvait supporter de se référer à un chef-lieu distant de quelque 50 milles. Il se joignit donc à ceux qui demandaient un nouveau comté dans le nord de la province et, le 5 décembre 1836, il présida une assemblée publique convoquée dans le but de faire valoir cette proposition. Son nom et celui de Robert Ferguson* figuraient en tête d’une requête qu’il fit présenter à l’Assemblée par le député Peter Stewart ; le 1er mars 1837, la chambre adopta un projet de loi qui créait le comté de Restigouche avec chef-lieu à Dalhousie. L’année suivante, après qu’on eut érigé ce comté officiellement, Dumaresq y devint juge de paix et juge de la Cour inférieure des plaids communs. Mais sa santé se détériorait et, le 13 mars 1839, il mourait à Dalhousie. Par testament, il laissait tous ses biens à sa femme.
  Biography – ROBIE, SIMO...  
The academy got its usual annual grant in 1826, but not in subsequent years: three of the four moderate councillors (James Stewart, Brenton Halliburton, and Charles Morris*) deserted it after the Church of Scotland came out in opposition to the academy and to McCulloch, a Secessionist minister, and after the latter engaged in open wrangling with Bishop John Inglis* of the Church of England.
se plaignait de « l’abominable et désolant système de vol à la tire » qui florissait à la Cour de la chancellerie et, en 1833, l’Assemblée se joignit à ceux qui réclamaient une réforme. Enfin, 22 nouvelles règles proposées par Robie entrèrent en vigueur en décembre 1833, mais elles contribuèrent peu à réparer les torts les plus sérieux. Plus tard, un juge en chef à la retraite, sir Charles James Townshend*, dirait que, ces changements mis à part, « rien de particulier » ne s’était produit à la Cour de la chancellerie pendant le mandat de Robie. Il semble qu’il exerça ses fonctions avec compétence dans un cadre qu’il hésitait à modifier.
  Biography – MOONEY, HEL...  
She also enjoyed the travelling entertainers who brightened life before radio and film. With Wesley, she "got into every attraction that, in the early nineties, ever took to the road." On one occasion she met Canada's leading native performer, critic, and writer, Emily Pauline Johnson*, who would become a devoted friend.
L'auteure partageait avec son héroïne un très grand sens du devoir chrétien dans sa façon d'être une femme au foyer responsable et une bénévole engagée dans la communauté. Elle était active au sein de divers organismes : la WCTU de Manitou, la Ladies' Aid de l'Église méthodiste, la Home Economics Association, l'Epworth League (association vouée à la jeunesse méthodiste), le Band of Hope (groupe de la WCTU destiné aux enfants) et l'école méthodiste du dimanche. Elle aimait également les prestations des artistes itinérants, qui égayaient la vie des gens avant l'arrivée de la radio et du cinéma. Avec son mari, elle « assistait à tout spectacle qui, au début des années 1890, était en tournée ». À l'une de ces occasions, elle rencontra Emily Pauline Johnson*, artiste autochtone de premier plan au Canada, également critique et écrivaine, qui deviendrait une amie fidèle.
  Biography – McBRIDE, Si...  
Soon after returning to Victoria, McBride got a reluctant Lieutenant Governor Dunsmuir to give him a dissolution but he did not announce it until Christmas Eve, the day after his close personal friend Robert Francis Green left the cabinet under a lingering shadow.
En outre, à l’instar de ses devanciers, le gouvernement provincial demanda au gouvernement fédéral d’augmenter son aide financière. En octobre 1906, quand McBride se rendit à la conférence interprovinciale d’Ottawa, il savait que l’obtention de meilleures conditions était une cause populaire en Colombie-Britannique. Le chef libéral James Alexander Macdonald* avait même appuyé une résolution disant que la province avait droit à une « aide distincte et particulière ». Cependant, les autres provinces refusèrent l’étude indépendante réclamée par McBride et proposèrent une subvention spéciale de 100 000 $ par an durant dix ans. McBride quitta la conférence. Les libéraux l’accusèrent de susciter l’animosité contre Ottawa et de chercher un prétexte pour déclencher des élections ; les conservateurs l’accueillirent en héros.
  Biography – EWART, DAVI...  
The office produced a steady string of well-designed public buildings – almost every municipality of any consequence got one – and the standardized plans that emerged in this period resulted in a recognizable federal design vocabulary across the country.
Fuller prit sa retraite en 1896. La nomination d'Ewart au poste d'architecte en chef fut finalement approuvée le 2 novembre 1897. Pendant son mandat, qui fut l'une des périodes les plus productives de l'histoire du bureau, au delà de 340 chantiers – construction de nouveaux immeubles ou rénovations d'envergure – seraient lancés. Bon an mal an, le bureau de l'architecte en chef produisit une série d'édifices publics bien conçus. À peu près toutes les municipalités de quelque importance en eurent un. Grâce à l'utilisation de plans uniformisés, on vit émerger, d'un bout à l'autre du pays, un genre architectural propre aux constructions du gouvernement fédéral. À l'occasion, Ewart et son équipe égalèrent ce que leurs collègues de la pratique privée faisaient de mieux ; leur plan de style baroque édouardien pour le bureau de poste de Vancouver, construit de 1905 à 1910, en est un exemple. Les ouvrages conçus par Ewart lui-même se signalent par leur sobriété : il choisit le gothique tudor pour l'édifice des Archives du dominion (1904–1906), le Musée commémoratif Victoria (1905–1908), la Monnaie royale (1905–1908) et l'édifice Connaught (1913–1916), tous à Ottawa.
  Biography – NELLES, ROB...  
During the 1750s and 1760s Hendrick Nelles’s cousin George Klock was surrounded in controversy because of his method of obtaining land from the Mohawks at Canajoharie (near Little Falls, N.Y.). Klock apparently got the Indians drunk, bartered their clothes off their backs, and then tricked them into signing deeds to vast tracts of land for a pittance.
L’amitié des Indiens avait aidé les Nelles à retrouver la prospérité dans la colonie de New York, comme elle le ferait par la suite dans le Haut-Canada. Abandonnés par leurs protecteurs britanniques et privés de titres sur leurs terres, les immigrants palatins avaient pris dans les années 1720 le chemin de l’arrière-pays afin de s’établir parmi les Indiens de la vallée de la Mohawk. Entre 1750 et 1770 environ, le cousin de Hendrick William Nelles, George Klock, suscita des controverses répétées par sa façon d’obtenir des terres des Agniers à Canajoharie (près de Little Falls, New York). On racontait qu’après les avoir enivrés, il faisait du troc avec eux jusqu’à les dépouiller de leurs vêtements ; il les amenait ensuite astucieusement à lui céder par écrit de vastes terres en échange de presque rien. Bien que Nelles, semble-t-il, n’ait pas été mêlé à des tractations de ce genre, il devint sans aucun doute un gros propriétaire foncier. Quand, en 1777, sous l’influence d’anciennes relations (ou des tensions révolutionnaires), il réintégra le département des Affaires indiennes, il laissait des propriétés qu’il estima plus tard à £3 760, équipement et bétail mis à part.
  Biography – YOUNG, Sir ...  
He got along splendidly with Governor James Douglas and by the summer of 1858 was informally assisting Douglas, whose niece he had just married, with the mushrooming clerical duties brought on by the influx of people in the Fraser River gold-rush.
Dès 1863, Young s’était construit une grande maison non loin de celle de Douglas, dans la baie James, près des nouveaux édifices du Conseil législatif à Victoria. En 1861, le ministère des Colonies, faisant suite aux plaintes formulées par les citoyens de la colonie continentale, avait ordonné aux fonctionnaires de la Colombie-Britannique d’avoir leur résidence dans cette colonie, et seuls Young et Douglas avaient obtenu la permission de demeurer à Victoria. Young comptait au nombre de ses propriétés 25 lots dans la ville de Victoria, un à Nanaimo et 247 acres de terrain à Esquimalt. En conséquence, il investit énormément dans les entreprises de l’île. Young, comme Douglas, fut de plus en plus identifié aux intérêts de Victoria et devint également un membre éminent de ce qu’Amor De Cosmos* appela le «
  Biography – MURRAY, ALE...  
of 1847–48 he had early been in the swamps of Lake Pontchartrain (near New Orleans, La.) and along the Red River in Texas. It is difficult to determine exactly how or when he got there and nothing much is known about his life until he became an employee of the American Fur Company working out of St Louis, Mo.
de 1847–1848, il était allé auparavant dans la région marécageuse du lac Pontchartrain (près de la Nouvelle-Orléans, Louisiane), ainsi que sur les bords de la rivière Rouge, au Texas. Il est difficile de préciser exactement de quelle manière ou à quelle époque il se rendit dans ces lieux ; on sait également peu de chose sur sa vie, avant son entrée au service de l’American Fur Company qui avait son siège à St Louis, Missouri. En 1844 et 1845, il vécut sur les bords du haut Missouri où il dessina quelques croquis des postes de traite de la région : les forts Union, Pierre, Mortimer et George.
  Biography – McBRIDE, Si...  
Since 1911, when he represented the province at the coronation of George V, he had spent at least several weeks each year in London ostensibly on provincial government business, notably seeking investment, but also enjoying the companionship of imperially minded British politicians, country weekends, and dinner parties. In 1915 he was ill part of the time but he visited Canadian troops, promoted sales of lumber and fish, and got a “cool reception” from financiers.
Le gouvernement était de plus en plus vulnérable. Peu après avoir annulé les élections, McBride partit passer trois mois à Ottawa, à New York et à Londres. Depuis 1911, où il avait représenté la province au couronnement de George V, il séjournait chaque année au moins quelques semaines à Londres, officiellement pour s’occuper des affaires de la province, et notamment pour chercher des investissements. Il en profitait cependant pour fréquenter des hommes politiques britanniques qui partageaient son attachement à l’Empire, pour passer des fins de semaine à la campagne et pour aller à des réceptions. En 1915, il fut malade pendant une partie de son séjour, mais il rendit visite aux soldats canadiens, promut la vente de bois et de poisson et rencontra des financiers, qui lui réservèrent un « accueil tiède ». Depuis plus d’un an, on murmurait qu’il quitterait son poste de premier ministre pour s’établir à Londres, soit comme haut commissaire du Canada, soit comme représentant général de la Colombie-Britannique. Au début de novembre, dans une note manuscrite, McBride informa Borden de son intention d’assumer la fonction de représentant général à Londres pour « suivre les affaires [...] de près » et se faire soigner. Si sa santé s’améliorait, il espérait être candidat conservateur aux prochaines élections fédérales. Cette perspective plut à Borden, même s’il offrit à McBride un siège au Sénat.
  Biography – SILVY, ANTO...  
: “It has not been without many risks and fatigues that, with God’s help, we have achieved our ends. The route from Mataoüan [Mattawa] on is extremely difficult; it is nothing but very violent rapids which are dangerous either to go up or to come down; several times I was in danger of being lost, with all those accompanying me; the carpenter Noël Le Blanc, one of our best men and whom we most needed, was swallowed up all at once, without coming to the surface again; M. d’Iberville [Pierre Le Moyne], who had him with him, escaped only through his skill and presence of mind, which he never lost. Others, who escaped by swimming, got off with losing their canoe, their belongings, and their supplies.”
: « Ce n’a pas este sans bien des risques et des fatigues qu’avec l’aide de Dieu nous sommes venus à bout de nos desseins. La route depuis Mataoüan est extrêmement difficile ; ce ne sont que des rapides très-violents et très-périlleux à monter et à descendre ; je fus plusieurs fois en danger de me perdre avec tous ceux qui m’accompagnoient, le Charpentier Noel le Blanc, un de nos meilleurs hommes et dont nous avions le plus besoin, fut englouti tout d’un coup sans reparoître sur l’eau, M. d’Iberville [Pierre Le Moyne], qui le menoit avec lui, ne se sauva que par son adresse, et par sa présence d’esprit qu’il conserva toûjours toute entière. D’autres s’étans sauvez à la nage en furent quittes pour la perte de leur canot, de leur bagage, et de leurs vivres ». Après le récit des brillantes opérations militaires de la petite troupe, le père conclut : « Voilà, Monseigneur, les coups d’essai de nos Canadiens, sous la sage conduite du brave M. de Troyes, et de messieurs de Sainte-Hélène [Jacques Le Moyne*] et d’Iberville, ses Lieutenants. Ces deux généreux frères se sont merveilleusement signaléz et les Sauvages, qui ont vû ce qu’on a fait en si peu de temps et avec si peu de carnage, en sont si frappés d’étonnement qu’ils ne cesseront jamais d’en parler partout où ils se trouveront ». Le père ajoute, au sujet des indigènes à évangéliser : « Je n’en ay vû qu’un très-petit nombre de diverses Nations, dont les uns m’entendoient, et les autres ne m’entendoient pas : comme on ne leur parle qu’en passant, parce qu’ils courent toûjours ; il n’y a guères d’apparence qu’on puisse si tôt les faire Chrétiens : il faut esperer néanmoins que Dieu par sa bonté toute puissante leur donnera les moyens de se convertir, s’ils veulent concourir avec nous à cet important ouvrage ». Il s’applique avec plus de loisir à ce travail apostolique au cours de l’hiver au fort Monsoni (fort Moose) pris le 21 juin 1686.
  Biography – McBRIDE, ED...  
It was the issue of the Welland Canal that got McBride into difficulty with Andrew Heron, publisher of the
La question du canal Welland mit McBride aux prises avec Andrew Heron, l’éditeur du
  Biography – McGEE, FRAN...  
reported: “It was McGee’s first appearance as a senior hockeyist and he showed that he was qualified to stay with the finest in the land and finish strong. Frank was at centre and he invariably got the better of the face off. He followed up fast and was always in the vicinity of the puck.”
: « C’était la première fois que McGee jouait dans une équipe professionnelle de hockey ; il a montré qu’il était qualifié pour rester avec les meilleurs du pays et obtenir de très bons résultats. Frank était au centre et a tiré parti de chaque mise au jeu. Il se déplaçait vite et était toujours près de la rondelle. »
  Biography – JOLLIET, LO...  
The Indians were numerous in this region, and were as hospitable as the Peorias. When they got to the mouth of the Ohio the French had covered some 1,200 miles from Michilimackinac. Once again, as they got farther away from the Ohio, the landscape and climate changed rapidly; the Indians also became more distrustful, if not hostile; Marquette, although he spoke six native tongues, no longer managed to make himself understood.
Poussant leur trouée sur le Mississipi, les Français s’émerveillaient des paysages nouveaux, si différents de ceux qu’ils avaient jusqu’alors connus ; bientôt apparurent des oiseaux étranges, des plantes exotiques et de formidables bisons, dont certains troupeaux comptaient plus de 400 têtes. D’Indiens, cependant, on n’en voyait point. Pendant huit où dix jours les rives restèrent obstinément désertes, jusqu’à l’embouchure de l’Iowa où, finalement, les découvreurs aperçurent un premier village d’Illinois, celui des Péorias. Ils y furent accueillis avec force gestes d’amitié et de bienvenue. Reprenant l’aviron, Jolliet et ses hommes poursuivirent leur voyage, que marquèrent encore deux étapes importantes : la rencontre du Missouri et de l’Ouabouskigou (Ohio), deux fleuves imposants qui se perdent dans le Mississipi. Nombreux dans cette région, les Indiens se montraient aussi hospitaliers que les Péorias. Parvenus à l’embouchure de l’Ohio, les Français avaient parcouru, depuis Michillimakinac, quelque 1 200 milles. De nouveau, à mesure que l’on s’éloignait de l’Ohio, la nature et le climat se métamorphosaient rapidement ; de même les Indiens devenaient-ils plus méfiants, sinon hostiles ; Marquette, bien qu’il parlât six langues indigènes, ne réussissait plus à se faire entendre. La petite troupe s’arrêta enfin au village des Kappas (Quapaws), à 450 milles environ de l’Ohio.
  Biography – GORMAN, LAW...  
I have got many’s the foe
Et j’ai déterré la tombe de son enfant.
  Biography – JEWITT, JOH...  
A pamphlet of 48 pages, it seems to have attracted little attention until Richard Alsop, a merchant and author of Hartford, became aware of its existence about 1814 and got in touch with Jewitt, then living in Middletown, Conn.
[...], cette brochure de 48 pages souleva apparemment peu d’intérêt jusque vers 1814. À ce moment-là, un marchand et écrivain de Hartford, Richard Alsop, en entendit parler et communiqua avec Jewitt, qui vivait alors à Middletown, dans le Connecticut. De leurs conversations et de l’expérience littéraire d’Alsop naquit
  Biography – McGEE, FRAN...  
It is a mystery how McGee got into the army with sight in only one eye. In his certificate of examination the medical officer wrote that McGee could “see the required distance with either eye.” According to McGee’s nephew, Frank Charles McGee, his uncle tricked the doctor.
On ignore comment McGee s’était fait admettre dans l’armée malgré sa cécité partielle. Le médecin militaire avait noté sur son certificat d’examen qu’il pouvait « voir à la distance réglementaire avec chaque œil ». Selon son neveu, Frank Charles McGee, il avait trompé le médecin. Au lieu de couvrir successivement ses deux yeux pour lire le tableau, il avait couvert son œil aveugle d’une main, puis de l’autre.
  Biography – FRENCH, Sir...  
As the first permanent commissioner of the NWMP, he organized it and got it firmly established in the west, but the difficulties involved and the lack of political support from the Mackenzie government led to his early resignation and departure from Canada.
Militaire assez distingué, sir George Arthur French joua un rôle bref mais important dans l’histoire du Canada. Il fut l’un de ceux qui facilitèrent la création d’une armée régulière de défense. En tant que premier commissaire permanent de la Police à cheval du Nord-Ouest, il organisa celle-ci et lui donna de solides assises dans l’Ouest. Cependant, les difficultés de sa mission et l’absence de soutien politique de la part du gouvernement Mackenzie l’amenèrent à démissionner avant terme et à quitter le Canada.
  Biography – WILMOT, LEM...  
He served on the commission to settle the Prince Edward Island land claims, and he was appointed arbitrator in the western Ontario boundary dispute. Before the commission got underway, he died of a heart attack on 20 May 1878.
À la même époque, Wilmot prononçait de nombreuses conférences publiques, toujours très populaires. À Saint-Jean, en 1858, 2 000 personnes se rendirent écouter « la conférence la plus éloquente, [selon un témoin], qu’il ait entendu ». La gamme des sujets qu’il traitait offrait une grande variété. Il parlait tantôt de « Havelock’s March to Lucknow », tantôt du système des écoles publiques, de la perfidie de Darwin, ou encore des dangers de l’alcool ; il ne semble pas toutefois avoir été partisan de la prohibition.
  Biography – TROTTIER DU...  
After the conquest Dufy Desauniers had got along well with the British authorities in Montreal. In 1775, at the time of the American invasion and the re-establishment of the Canadian militia by Governor Guy Carleton*, he was appointed colonel of the Montreal militia units.
Depuis la Conquête, Dufy Desauniers s’entend très bien avec les autorités anglaises de Montréal. En 1775, lors de l’invasion américaine et du rétablissement de la milice canadienne par le gouverneur Guy Carleton*,-il est nommé colonel des milices de Montréal. En 1777, le gouverneur décide de l’appeler au Conseil législatif mais Dufy Desauniers décède en mars.
  Biography – MILLER, ÉMI...  
Soured by life and not really interested in teaching at the elementary level, he got to know Abbé Adélard Desrosiers, the school's vice-principal, who introduced him to the study of geography, a discipline then not much in demand.
Après avoir vécu des moments difficiles, Miller revient à Montréal, où il se remet aux études à l'école normale Jacques-Cartier. Aigri par la vie et sans vraiment d'intérêt pour l'enseignement primaire, il fait la connaissance de l'abbé Adélard Desrosiers, vice-principal de l'école, qui l'initie à la géographie, discipline très peu recherchée à l'époque. En 1906, ses études terminées, Miller se trouve un emploi à l'hôtel de ville du village de Lorimier (Montréal) ; il travaillera ensuite au bureau des archives de la ville de Montréal. Toujours intéressé par la géographie, il publie à Montréal en 1912 son premier volume intitulé
  Biography – PUGSLEY, WI...  
In late February 1925 Pugsley and his wife set out by train for western Canada where he was to continue his work for the reparations commission. They got as far as Toronto, where he was stricken with pneumonia while staying at the King Edward Hotel.
Tard en février 1925, Pugsley partit en train avec sa femme pour l’Ouest canadien, où il devait continuer son travail pour la commission d’enquête. Ils se rendirent jusqu’à Toronto où, pendant qu’ils logeaient au King Edward Hotel, Pugsley fut atteint d’une pneumonie. On fit venir son fils John Archer du Nouveau-Brunswick, mais il repartit à la fin de février car Pugsley semblait en voie de se rétablir. Gertrude était à ses côtés lorsque subitement, à onze heures dans la soirée du 3 mars 1925, Pugsley mourut. Ses funérailles eurent lieu à Saint-Jean le 7 mars en l’église anglicane St John (Stone), après quoi il fut inhumé au cimetière Fernhill, dans la même municipalité.
  Biography – BELANEY, AR...  
His articles had led to his appointment in the spring of 1931 as a conservation officer, or caretaker of park animals, with the Department of the Interior’s national parks branch at Riding Mountain National Park in Manitoba; after six months he was transferred to Prince Albert National Park in Saskatchewan. During the Great Depression, a time when thousands of Canadians were thrown out of work, Archie got a job.
et sous la signature de « Grey Owl ». Le choix de ce nom lui était venu aisément, car il avait imité le hululement du hibou depuis son enfance. L’éditeur expliqua les origines de son auteur dans une note insérée dans le livre : « Son père était un Écossais, sa mère, une Apache du Nouveau-Mexique, et il naquit quelque part près du Rio Grande il y a une quarantaine d’années. » Belaney était si convaincant que même Anahareo le croyait Amérindien.
  Biography – BETHUNE, AL...  
The Reverend John Langtry* commented: “no two men could be more unlike than they. Bishop Strachan was a man of war from his youth . . . . The ideal of Bishop Bethune’s life, whether consciously or not, was that of one who was trying above all things to live peaceably with all men. He was a man of high intellectual gifts, and of extensive reading, of gentle and refined disposition, but of a reserved and unemotional character . . . . Bishop Bethune seldom or never got angry. He was distressed by the waywardness and rough tempers of others; but as the result of it all, he lived an unruffled life.”
En 1845, Strachan avait nommé Bethune commissaire ecclésiastique pour l’archidiaconat de York, avec le titre de « Reverend Official ». Strachan, écrasé par les responsabilités, n’avait jamais pu se démettre des fonctions d’archidiacre de York pour des raisons d’argent, et cet arrangement lui permettait de consacrer tout son temps à ses devoirs épiscopaux. Plus tard, en 1847, quand il démissionna de ses fonctions d’archidiacre de York, il transféra à Bethune les responsabilités de cette charge. Bethune abandonna la direction du
  Biography – VINCENT, JO...  
Vincent, however, had not been in the battle. He had been thrown from his horse en route alone to the fight, got lost in the darkness, and found his way to the British lines only after the engagement was over, early on the morning of the 6th.
jusque dans le port de Kingston. Vincent savait que la ville était sur le point d’être attaquée, sans doute averti par les volontaires qui y avaient afflué pour se battre et qu’il ne put armer, faute de munitions. Heureusement l’attaque tourna court, car l’artillerie de terre réussit à tenir Chauncey à distance jusqu’à ce que le vent l’oblige à gagner le large. Vincent reçut les éloges du lieutenant général sir George Prevost* pour avoir été l’inspirateur de la défense de la ville.
  Biography – KIRWAN, Mis...  
In 1848 they were offering instruction in spelling, reading, writing, English grammar, history (both sacred and profane), geography, arithmetic, natural history (taught from a book of the Irish National Schools), spinning, and needlework. As “lace mistress,” Sister Mary Bernard had requested from her convent in 1833 “all the patterns of lace got since we parted and directions necessary for taking them off.”
La « méthode d’enseignement » utilisée par les religieuses était, au début en tout cas, semblable à celle qui était employée dans les couvents en Irlande. En 1848, elles dispensaient l’enseignement de l’orthographe, de la lecture, de l’écriture, de la grammaire anglaise, de l’histoire (sacrée et profane), de la géographie, de l’arithmétique, de l’histoire naturelle (enseignée à partir d’un manuel des écoles nationales irlandaises), du filage et des travaux d’aiguille. À titre de « maîtresse de dentelle », sœur Mary Bernard avait demandé en 1833 que son couvent lui envoie « tous les patrons de dentelle acquis depuis [leur] départ et les instructions nécessaires pour les fabriquer ». Fleming remarqua en 1837 que les religieuses avaient préparé 800 femmes de tous lés âges à leur confirmation, célébrée le 25 avril 1836. Par la suite, les religieuses formèrent aussi des enseignantes.
  Biography – BELANEY, AR...  
By chance, he spent some time at a military hospital in Hastings. He got in touch with his two aunts. They in turn contacted Ivy Holmes, the daughter of a good friend of theirs and a boyhood acquaintance of Archie’s.
Le Canada était entré dans la Première Guerre mondiale au début d’août 1914. Belaney s’était enrôlé, mais pas immédiatement et pas au nord-est de l’Ontario ; il l’avait plutôt fait au mois de mai suivant, à Digby, en Nouvelle-Écosse. Le premier ordre militaire auquel il dut se conformer fut de se faire couper les cheveux, qui lui descendaient jusqu’aux épaules. Au moment de l’enrôlement, quand on lui demanda s’il avait quelque expérience militaire, il répondit oui, dans les « Mexican Scouts, 28th Dragoons ». Excellent au tir, il servit au front comme tireur d’élite jusqu’à ce qu’une blessure grave au pied droit le force à quitter la guerre en avril 1916. Il fut hospitalisé en Angleterre.
  Biography – BELL, ALEXA...  
Until his death Bell saw himself above all else as a teacher of the deaf. He regarded this work to be his greatest contribution to humanity, yet seldom got public recognition or sympathy for it. He was a leading proponent of the so-called oralist school, which held that the deaf could be taught to speak without the use of manual sign language, then the more widely used method.
En avril 1871, Bell quitta ses parents pour enseigner à l'école de Sarah Fuller, à Boston. L'idée qu'on puisse apprendre à des enfants sourds à parler était nouvelle en Amérique du Nord. On estimait généralement, à l'époque, que les personnes sourdes étaient nécessairement muettes et n'avaient pas de place dans la société. Les Bell n'étaient pas d'accord avec ce point de vue et Alexander Graham réussit à démontrer, à Boston, comment utiliser les techniques du langage visible pour former les professeurs. En quelques semaines, il parvint à enseigner aux enfants à prononcer plus de 400 syllabes. Ce progrès l'amena à faire des démonstrations à la Clarke Institution for Deaf-Mutes de Northampton ainsi qu'à l'American Asylum for the Education and Instruction of the Deaf and Dumb à Hartford, au Connecticut. La demande devint telle que, en octobre 1872, Bell ouvrit sa propre école à Boston. Il exigeait de ses professeurs qu'ils aient « une bonne éducation à l'anglaise, [...] une oreille juste, une connaissance pratique de l'enseignement et [soient] aimables envers les enfants ».
  Biography – KENNEDY, WI...  
A fighter to the end, he died on 25 Jan. 1890. In his eulogy of Kennedy, Canon Samuel Pritchard Matheson* said “he was a man who never got his due. While other men far less deserving received honour and emolument, he was passed over.”
En 1853, on mit sur pied une deuxième expédition dirigée par Kennedy et patronnée par lady Franklin, en vue d’effectuer des recherches dans l’Arctique occidental et l’Arctique russe en passant par le détroit de Béring. Cette mission avorta quand les membres d’équipage se mutinèrent à Valparaíso, au Chili, et que Kennedy les fit emprisonner. Il fut impossible de les remplacer à cause de l’imminence de la guerre de Crimée, et Kennedy retourna en Grande-Bretagne. Comme une troisième expédition ne put s’organiser, il revint au Canada en 1856 et demeura quelque temps à Toronto.
  Biography – ALDERSON, S...  
At Givenchy-lez-La Bassée a month later, Alderson applied the lessons, but a heavy barrage warned the Germans, a mine destined for a German strong point did more damage to attackers than defenders, and, despite 366 casualties, no one got close to the clearly marked objective.
Quelques jours plus tôt, au plus fort de la bataille de Festubert, sir Douglas Haig, commandant de la 1re armée, avait créé un corps temporaire (l'« Alderson's Force ») à partir de deux divisions, la 51st Highland et la 1re division canadienne, et avait ordonné à Alderson d'avancer de 600 à 1 000 verges vers des points situés à presque deux milles de distance l'un de l'autre. À cause d'un bombardement inadéquat, des mitrailleuses allemandes et du fait que les objectifs n'étaient guère plus que des points sur une carte, l'opération fit 2 468 pertes parmi les Canadiens et ne donna presque aucun résultat positif. À Givenchy-lez-La Bassée un mois plus tard, Alderson appliqua les leçons tirées de cet échec, mais un lourd barrage d'artillerie prévint les Allemands, une mine destinée à un de leurs points forts causa plus de dommages chez les attaquants que chez les défenseurs et, malgré 366 pertes, personne n'arriva près de l'objectif, pourtant clairement identifié. La réputation d'Alderson au quartier général n'en souffrit pas. Quand le Canada proposa d'envoyer un deuxième contingent afin de former un nouveau corps de deux divisions, le commandant en chef de l'armée britannique, sir John Denton Pinkstone French, accepta à la condition qu'Alderson en soit le commandant. Borden lui-même accueillit bien cette décision : en cet été de 1915, ce général soigné de sa personne, à la moustache touffue, lui paraissait honnête, capable et populaire auprès de ses hommes. En septembre, le nouveau commandant du corps ouvrit son quartier général à Bailleul.
  Biography – GILLMOR, AR...  
The education of their family was a constant concern to them both. As the children got older, they too wrote frequently to their father, with details of school life. The eldest son, Daniel, grew in his late teens and early adulthood to assume responsibility for the family business.
Gillmor abandonna la politique provinciale pour se consacrer aux affaires de son père décédé et à sa vie personnelle. Cette dernière s’articulait autour de sa famille et de son foyer de la rue principale de St George, où se trouvait le jardin qu’il aimait tant. La spacieuse résidence de style géorgien, construite l’année de son mariage, fut la scène de nombreuses réunions d’amis, politiques ou autres. Très heureux en ménage, les époux s’écrivaient des lettres presque quotidiennes quand ils étaient séparés. « Oh cher ! écrivait Hannah en 1865, je ne sais vraiment pas pourquoi je souhaite ton élection si elle doit t’éloigner ainsi de la maison. J’aimerais mieux que tu sois simplement M. Gillmor et t’avoir bien tranquille ici avec moi. » Outre qu’elle prêtait au « très cher Hill » une oreille attentive, elle le tenait informé de ce qui se passait dans la collectivité et, par-dessus tout, des détails de la vie de leurs enfants. Baptiste convaincue, tout comme lui, elle lui racontait les revivals auxquels elle assistait et lui exprimait son souhait de voir ses enfants connaître la conversion. L’éducation de ces derniers était au centre des préoccupations des Gillmor. En grandissant, les enfants aussi écrivirent souvent à leur père, lui donnant des détails de leur vie à l’école. Le fils aîné, Daniel, assuma graduellement la responsabilité des affaires familiales dès la fin de son adolescence.
  Biography – STUART, WIL...  
The Montreal Wanderers Hockey Club, which had approached Hod earlier, offered him a very good contract for that season, and he became one of the best-paid players in the Eastern Canada Amateur Hockey Association (the successor to the Canadian Amateur Hockey League). Indeed, through the Wanderers professional hockey got its start in Canada.
Pendant la saison 1902–1903, une nouvelle ligue, professionnelle cette fois, l’International Hockey League, commença ses activités aux États-Unis. Les services des Stuart furent sollicités par l’équipe de Calumet, au Michigan, où Hod joua à partir de la saison 1902–1903 jusqu’à la fin de la saison 1904–1905. Il en devint le capitaine et le directeur dès sa première saison. Sa réputation d’excellent défenseur avait franchi les frontières. Il resta dans cette ligue jusqu’en décembre 1906 après avoir aussi joué avec l’équipe de Houghton, au Michigan, pendant la saison 1905–1906. Il commença la saison 1906–1907 à Pittsburgh, en Pennsylvanie, mais à la suite d’un conflit, quitta cette équipe.
  Biography – PONTIAC – V...  
Three days later, 40 to 60 Indians got into Fort Detroit on the pretext of wanting to “dance the Calumet” for the occupants, and they took advantage of their visit to observe the state of the garrison and locate the magazines.
Comme ses alliés des parages, l’avivent peut-être les propos de Neolin, un Abénaquis ou Loup (Delaware) qui se dit inspiré et proclame à grands cris la nécessité d’un retour aux valeurs reconnues avant l’arrivée des Européens. Le prédicant incite ses auditeurs à s’abstenir de tout contact avec les Blancs. Il exalte « toutes les nations du Nord », particulièrement leurs guerriers, selon Jean-Jacques-Blaise d’Abbadie, le commissaire général et ordonnateur en Louisiane, qui en parle ainsi : « Chez les abénakis un homme de Cette Nation n’a pas Eu de peine a Convincre tous les Siens et Successivement tous les hommes Rouges que Dieu lui estoit apparu Et lui avoit dit « [...] je vous avertis que Si vous souffrée Langlais Chez vous vous Estes morts, Les maladies, La picotte Et leur poison vous Detruiront totallement, Il faut me prier, Et ne Rien Faire qui n’aie Rapport a moy ». » Pondiac aurait écouté le voyant et, sans cesser d’être fidèle à la France, il aurait compris l’utilité du prêche pour justifier l’anéantissement des Anglais. Son discours à la rivière à l’Écorce (à quelques milles au sud de Détroit) l’indiquera en 1763.
  Biography – BENNETT, RI...  
He was a wizard with legal precedents and uncanny with errors in a balance sheet. At the same time he was a sublime egotist, clever, irascible, unsparing of himself or others. Forgiveness was one of the Christian virtues he found difficult to practise.
À la même époque, Meighen pressait Bennett de revenir en politique. À l'approche des élections de 1925, Meighen lui dit qu'il aurait le portefeuille de la Justice s'il devenait premier ministre. Bennett se lança dans la campagne. Il remporta la circonscription de Calgary-West par une confortable majorité et, en Alberta, son parti s'assura trois sièges et 32 % des voix. (Il n'avait obtenu aucun siège et avait recueilli 20 % des voix seulement aux élections de 1921.) Dans tout le Canada, les conservateurs remportèrent 116 sièges et les libéraux, 99. King lui-même fut battu dans York-North. Cela apparut comme une défaite des libéraux, mais King ne démissionna pas ; il croyait qu'il pouvait continuer avec 24 députés fédéraux progressistes. C'était risqué. Puis survint le scandale des Douanes, mélange louche de rhum, d'argent et de corruption qui commença à déséquilibrer la coalition précaire de King.
  Biography – AMIOT (Amyo...  
The travellers camped there until 2 June, went upstream for a whole day, and made a portage that brought them to the river Manikouaganistikou (Manicouagan). They got to Lake Saint-Barnabé (Manicouagan) on 9 June.
Le 21 avril 1664, le père Nouvel traversait sur la rive nord. Il attendit près de Tadoussac le père Druillettes qui n’arriva que le 3 mai. Celui-ci décida d’aller s’occuper des Indiens du Saguenay. De leur côté, le père Nouvel et Charles Amiot, seul Français à l’accompagner, laissèrent Tadoussac le même jour (3 mai) et se dirigèrent par terre avec une bande de Papinachois jusqu’à la rivière Peritibistokou (des Outardes) qu’ils atteignirent le 14 mai. Les voyageurs y campèrent jusqu’au 2 juin, remontèrent la rivière une journée durant et firent un portage qui les conduisit sur la rivière Manikouaganistikou (Manicouagan). Ils atteignirent le lac Saint-Barnabé (Manicouagan) le 9 juin. Là, les attendait une bande de Papinachois qui n’avait jamais rencontré de Blancs. Le missionnaire évangélisa et les traiteurs troquèrent des fourrures. Le père Nouvel nomma l’endroit mission Saint-Barnabé. L’expédition revint à Québec le 30 juin 1664.
  Biography – HUBERT, LOU...  
Incensed at learning that these lots had been granted to the Martignys in spite of his efforts, he accused that family of collusion with the surveyor general. He pressed his claims until 1837 and was offered land in various townships, but got no concrete results.
Hubert devint rapidement un notable dans son milieu. Il acquit des propriétés et dirigea un important commerce dans sa paroisse réputée pour sa production de blé. Le 5 juillet 1800, on l’élut député de Richelieu à la chambre d’Assemblée du Bas-Canada où il siégea, avec assez peu d’assiduité, jusqu’en 1804, année où il ne sollicita pas de renouvellement de mandat. Pourtant, à l’ouverture de la première session de la troisième législature, il avait accepté de faire partie du comité chargé de l’établissement des écoles gratuites, mais il était déjà absent au moment de la présentation de ce projet de loi. Dans le cours de tout son mandat, il ne vota que huit fois, pour appuyer autant le Parti canadien que celui des bureaucrates. Par ailleurs, Hubert se ressentait du fléchissement de l’économie et ses affaires prenaient une mauvaise tournure ; en juin 1804, plusieurs créanciers obtenaient une saisie contre un certain nombre de ses propriétés. Cependant, il put rétablir sa situation et, à l’occasion de la visite de sir James Henry Craig* à Saint-Denis, sur le Richelieu, en 1810, il était en mesure de loger aisément dans ses écuries les chevaux du gouverneur et de sa suite.
  Biography – TUPPER, Sir...  
A dedicated conservationist, within a year he had offended two interest groups: the lumbermen over his enforcement of rules about sawdust in salmon rivers and east-coast fishermen, who objected to his insistence that lobsters taken be a minimum length of nine and a half inches. “Charly,” said Macdonald in a note to Thompson, now minister of justice, “has got the bumptiousness of his father, and should be kept in his place from the start.”
Tupper aborda l’administration de son département – où il aurait des assistants compétents, surtout en la personne du sous-ministre William Smith* – avec la plus grande énergie et le plus grand sérieux. En moins d’un an, ce farouche partisan de la préservation des richesses naturelles se mit à dos deux groupes d’intérêts : les entrepreneurs forestiers, en réglementant les déversements de sciure dans les rivières à saumon, et les pêcheurs de la côte Est, en exigeant qu’ils ne prennent pas de homards d’une taille inférieure à neuf pouces et demi. « Charly, dit Macdonald dans une note à Thompson, alors ministre de la Justice, a l’outrecuidance de son père, et il faut le mettre à sa place sans attendre. » Thompson répondit à Macdonald que Tupper serait très bien : « Il est de bonne trempe, et le meilleur du nom. »
  Biography – ROBICHAUX, ...  
For some reason, the marriage was the cause of dissension between Otho and his siblings. “My difficulties and my sorrows began when you got married,” his sister Vénérande* once wrote. “You have around you people who overwhelm you,” she commented on another occasion; “I thought that when you married you were taking only a wife, but it happens that you have married an entire family.”
Le 18 août 1789, Robichaux, jusque-là célibataire, épousa Marie-Louise Thibodeau (Thibaudeau) devant l’abbé Antoine Girouard. Fille d’Alexis Thibodeau et de Marguerite Dupuis, de Bay du Vin, la mariée avait alors 15 ans. Le couple devait par la suite avoir 12 enfants, soit 8 filles et 4 garçons. Pour une raison quelconque, ce mariage créa des dissensions entre Robichaux et sa propre famille. « Mes peines et mes chagrins ont commencé quand vous vous êtes marié », lui écrivait un jour sa sœur Vénérande*. « Vous avez des gens autour de vous qui vous accable, notait-elle en une autre occasion. Je croyais que quand vous vous êtes marié que vous n’aviez pris qu’une femme mais il se trouve que vous avez épousé toute une famille. » Robichaux maintenait néanmoins des relations assez amicales avec ses sœurs de Québec, Vénérande surtout, avec qui il correspondait régulièrement. Agissant souvent comme mandataire de son frère, elle réglait des factures, poursuivait des débiteurs et lui faisait suivre des marchandises.
  Biography – LARKIN, JOH...  
Because of Larkin’s sympathies, Quiblier got the bishop of Quebec and the superior of the Séminaire de Saint-Sulpice in Paris, Antoine Garnier, to put pressure on him, and the advice of these men as well as the condemnations of La Mennais by Pope Gregory XVI in 1832 and 1834 proved stronger than Larkin’s liberal tendencies.
À l’été de 1839, le coadjuteur de l’évêque de Montréal, Mgr Ignace Bourget*, invita le jésuite Jean-Pierre Chazelle*, recteur du St Mary’s College, près de Bardstown, au Kentucky, à venir prêcher une retraite sacerdotale à ses prêtres. Larkin se sentit dès lors attiré par la Compagnie de Jésus et s’en ouvrit à ses supérieurs de Montréal et de Paris. Ayant renoncé à son agrégation au séminaire de Saint-Sulpice à Montréal, le 23 juillet 1840, il entrait le 23 octobre suivant au noviciat des jésuites de Louisville, au Kentucky. Puis il enseigna au St Mary’s College, donna des conférences et prêcha dans la région de Bardstown. Il commença même la construction d’un nouveau collège en 1845.
  Biography – BELL, ALEXA...  
Bell and Baldwin got out of the sky. By 1912 they were focusing their efforts on the development of full-sized hydrofoils that would travel over the water. Their first craft, HD-1, attained a speed of 45 miles per hour in July 1912.
L’Aerial Experiment Association fut dissoute à la fin de mars 1909, mais, encouragés par ses exploits, Bell, Baldwin et McCurdy fondèrent bientôt, à Baddeck, la Canadian Aerodrome Company. Leur but était de fabriquer des aéroplanes pour les forces armées. Bien que le gouvernement de sir Wilfrid Laurier* ait refusé de les subventionner, l’armée canadienne soutint des vols d’essai à Petawawa, en Ontario, où le Silver Dart fut irrémédiablement endommagé en août 1909. Pendant encore cinq ans, le groupe tenta sans relâche d’intéresser les militaires à des aéronefs de fabrication canadienne, mais, dit Parkin, il ne rencontra que « mesquinerie, ignorance et futilité en haut lieu ». En décembre 1914, malgré la Première Guerre mondiale, le ministre de la Milice et de la Défense, le major-général Samuel Hughes, rejeta tout financement et tout projet liés à l’aviation.
  Biography – LIPSETT, LO...  
In a war in which generals had little personal influence, ordinary soldiers often remembered Lipsett. William Richard Bird*, no respecter of superiors, never forgot that Lipsett had appeared beside him at a lonely front-line sentry post.
Grâce à Lipsett, le 8th Battalion devint l’un des meilleurs bataillons de la 2e brigade d’infanterie de l’Ouest canadien, qui était commandée par Currie. À la deuxième bataille d’Ypres (Ieper, Belgique), son bataillon servit de point d’appui à la défense canadienne contre l’assaut lancé par les Allemands le 24 avril 1915 ; Lipsett fut cité parce qu’il avait ordonné à ses hommes d’uriner sur leurs mouchoirs et leurs bandoulières de coton pour s’assurer une protection minimale contre le chlore utilisé par les Allemands. On le laissa au commandement de la brigade pendant que Currie, retourné à l’amère, cherchait vainement des renforts. Après la bataille, il reconstitua son unité. En septembre, lorsque Currie fut promu commandant de la 1re division canadienne, Lipsett lui succéda à la tête de la 2e brigade. En novembre, il planifia et surveilla le premier raid d’envergure contre les tranchées allemandes.
  Biography – JOLLIET, LO...  
The Indians were numerous in this region, and were as hospitable as the Peorias. When they got to the mouth of the Ohio the French had covered some 1,200 miles from Michilimackinac. Once again, as they got farther away from the Ohio, the landscape and climate changed rapidly; the Indians also became more distrustful, if not hostile; Marquette, although he spoke six native tongues, no longer managed to make himself understood.
Poussant leur trouée sur le Mississipi, les Français s’émerveillaient des paysages nouveaux, si différents de ceux qu’ils avaient jusqu’alors connus ; bientôt apparurent des oiseaux étranges, des plantes exotiques et de formidables bisons, dont certains troupeaux comptaient plus de 400 têtes. D’Indiens, cependant, on n’en voyait point. Pendant huit où dix jours les rives restèrent obstinément désertes, jusqu’à l’embouchure de l’Iowa où, finalement, les découvreurs aperçurent un premier village d’Illinois, celui des Péorias. Ils y furent accueillis avec force gestes d’amitié et de bienvenue. Reprenant l’aviron, Jolliet et ses hommes poursuivirent leur voyage, que marquèrent encore deux étapes importantes : la rencontre du Missouri et de l’Ouabouskigou (Ohio), deux fleuves imposants qui se perdent dans le Mississipi. Nombreux dans cette région, les Indiens se montraient aussi hospitaliers que les Péorias. Parvenus à l’embouchure de l’Ohio, les Français avaient parcouru, depuis Michillimakinac, quelque 1 200 milles. De nouveau, à mesure que l’on s’éloignait de l’Ohio, la nature et le climat se métamorphosaient rapidement ; de même les Indiens devenaient-ils plus méfiants, sinon hostiles ; Marquette, bien qu’il parlât six langues indigènes, ne réussissait plus à se faire entendre. La petite troupe s’arrêta enfin au village des Kappas (Quapaws), à 450 milles environ de l’Ohio.
  Biography – GRANT, GEOR...  
"I just remember going off to work one morning and I remember walking through a gate; I got off my bicycle and walked through a gate, and I believed in God. I can't tell you more, I just knew that was it for me. And that came to me very suddenly."
Grant conserva ses convictions pacifistes au cours des deux premières années de la Deuxième Guerre mondiale, malgré les attentes de sa famille qui souhaitait qu'il s'enrôle. Il se rendit en Grande-Bretagne en octobre 1939, un mois après le déclenchement du conflit, pour commencer ses études au Balliol College, mais ne put faire qu'une année de droit avant qu'Oxford ne cesse en grande partie ses activités. Il fit la connaissance d'un groupe de pacifistes britanniques qu'il admirait profondément et, pendant l'été de 1940, reçut, avec plusieurs d'entre eux, une formation en secourisme afin de travailler dans un corps d'ambulanciers, service militaire de rechange accessible aux objecteurs de conscience. Pendant le bombardement intense de Londres entre le mois de septembre de cette année-là et le printemps d'après, Grant fut garde civil pour l'organisation Air Raid Precautions à Bermondsey, dur quartier ouvrier de la rive sud de la Tamise qui se trouvait à proximité de cibles principales. En février 1941, un viaduc qui servait d'abri fut frappé de plein fouet au moment où il en était absent et fut « réduit en miettes », faisant de nombreuses victimes et tuant plusieurs personnes dont Grant était devenu proche.
  Biography – DULONGPRÉ, ...  
, with glittering buckles on his shoes and his hair powdered. A man of great urbanity, he was popular with everyone and got along famously with musicians and artists. Those well acquainted with him said he was an accomplished musician who played several stringed and wind instruments.
Beau, grand, courtois, affable, élégamment vêtu à la mode de l’Ancien Régime, souliers à boucles en brillants, cheveux poudrés, tel apparut Dulongpré aux Montréalais. D’une grande urbanité, il plaisait à tout le monde et s’entendait parfaitement avec les musiciens et les artistes. Au dire de personnes qui l’ont bien connu, il était un musicien accompli qui jouait de plusieurs instruments à cordes et à vent. Il donna même des leçons de clavecin et de danse. De 1787 à 1792, il annonça régulièrement dans
  Biography – DÉLÉAGE, JE...  
He also visited the missions on the Saint-Maurice River and those in the lumber camps, particularly on the Gatineau. Through this work he got to know Alonzo Wright*, the king of the Gatineau River region, who called him “my old friend.”
En plus de son travail de curé, le père Déléage desservit plusieurs années les missions du Témiscamingue et devint, avec le père Jean-Marie Pian, un des premiers prêtres catholiques à hiverner au fort Albany (Fort Albany, Ontario), sur la baie de James, en 1859–1860. On le retrouve aussi dans les missions du Saint-Maurice et dans celles des « chantiers », surtout celui de la Gatineau. Grâce à ce travail, il devint l’ami d’Alonzo Wright*, le roi de la Gatineau, qui l’appelait « my old friend ». Le curé fut l’ami de tous, Blancs et Indiens. On dit qu’il maîtrisait huit dialectes.
  Biography – BRUNEAU, FR...  
Bruneau always had great respect for Provencher and his successor, Taché, although he did not always share their attitudes in civil matters; he disapproved, for example, of Taché’s stand in council for a duty on alcoholic beverages to curb their importation. Bruneau, who knew how to conciliate the more powerful, proposed and got accepted an amendment to exempt imports from Britain.
Entre temps, Bruneau avait été nommé magistrat de l’un des districts judiciaires d’Assiniboia à l’automne de 1850 et il en devint président ou juge en 1851. Le 29 mars 1853, il prêta enfin le serment de membre du Conseil d’Assiniboia ; après Cuthbert James Grant*, il fut le deuxième laïque de langue française à siéger au conseil. On lui confia bientôt divers postes qui lui rapportaient des salaires annuels de £12 à £25, et entre autres celui de juge de plusieurs districts. Il assista régulièrement aux réunions du conseil mais ses interventions furent peu nombreuses.
  Biography – HARRIS, WIL...  
Absorbed in making his buildings functional as well as beautiful, he sometimes failed to detect the inner drives of his patrons, as for example in the case of the Halifax cathedral, where the bishop was more interested in having an Anglican status symbol than a building which would work well. From the evidence of his letters he got along well with children, for like them he was without guile.
Contrairement à son frère portraitiste, Robert, qui était aussi son meilleur ami, Harris était un piètre observateur de la nature humaine. Occupé à rendre ses bâtiments aussi fonctionnels que beaux, il ne décelait pas toujours les mobiles cachés de ses clients. Ainsi, dans le cas de la cathédrale de Halifax, il ne comprit pas que l’évêque tenait plus à avoir un prestigieux monument anglican qu’une église adaptée à sa fonction. On sent, d’après ses lettres, que Harris s’entendait bien avec les enfants ; comme eux, il ne recourait pas à la ruse. Pour les adultes, il n’était qu’un ermite ébouriffé, un solitaire vivant en pension dans une chambre où s’entassaient des livres – et un piano à queue !
  Biography – WHITWORTH-A...  
(London, 1837). Once in England, he attempted without success to obtain approval of his conduct by refusing appointment as commander of the forces in Ireland unless he got it. However, he did coerce the government into awarding him a gcb, on 10 Sept. 1836, and on 23 Nov. 1841 he became a general, but he never obtained an English peerage, to which he felt entitled, or another administrative post.
paru à Londres en 1837, ne fut pas de nature à le rasséréner. Une fois en Angleterre, il exigea, pour accepter le commandement des troupes d’Irlande, que les autorités approuvent d’abord sa conduite, mais en vain. Au moins parvint-il à forcer le gouvernement à lui décerner la grand-croix de l’ordre du Bain le 10 septembre 1836 ; le 23 novembre 1841, il devint général. Cependant, il n’obtint jamais une pairie anglaise, même s’il estimait y avoir droit, ni un autre poste administratif. Le 23 février 1850, il mourut d’un anévrisme cardiaque dans sa maison de Londres.
  Biography – CHAPPELL, E...  
He described briefly in his journal the trading operations of the HBC, referring the reader, for the western portions of the company’s vast domains, to the journals of Alexander Mackenzie*. Chappell believed the Indians would become more industrious if the company’s monopoly were ended, and if they got a better deal for their furs.
, et il obtint, par le troc, des vêtements en peaux de phoque ainsi que des gants de plumes blanches. Il connaissait quelques mots usuels de la langue des Inuit, mais il était incapable de converser véritablement avec eux. Chappell défendit plus tard son ouvrage contre un critique dans la
  Biography – ISBISTER, W...  
The loneliness of the site and the fear of an Indian or French attack on the little garrison may have contributed to William’s attack of delirium tremens in the fall of 1745. Joseph reported that his brother was “taken ill with light-headedness and a sort of frenzy . . . got a fright.”
, à l’automne de 1745. Joseph signala que son frère « était tombé malade, frappé de délire et d’une sorte de folie [...] et saisi de frayeur ». En réalité, William, par suite de l’abus continuel de l’alcool, avait perdu la raison et menacé de faire sauter Henley avec de la poudre à canon. Ses hommes le maîtrisèrent et l’amenèrent, menottes aux mains, à Albany, où il divagua toute la nuit. Lorsqu’il recouvra ses esprits, Joseph le renvoya à Henley.
  Biography – LABELLE, LU...  
The club had some success in politics. It ensured the defeat by a merchant-grocer of young Chapleau in the elections for the municipal council, and it got Labelle re-elected. The son of a workman, Labelle had remained close to his roots.
Le club remporta quelques succès en politique. Il fit battre par un marchand épicier le jeune Chapleau qui se présentait comme conseiller municipal et fit réélire Labelle. Fils d’ouvrier, ce dernier était resté proche de son milieu. Petit, gringalet même, il avait gardé de ses racines populaires la démarche gauche, le geste spontané. Affable et courtois, il connaissait, dit David, « les noms de la plupart des ouvriers de la division Est de Montréal ainsi que de leurs femmes et de leurs enfants ». Labelle entretenait avec ses électeurs de Sainte-Marie des types de relations politiques qui avaient cours dans les milieux ruraux.
  Biography – FITZGERALD,...  
Jones started, and won, a bidding war with Fleming, who also wanted to sign Lalonde. At a time when $1,000 was a good annual salary, Lalonde received $6,500 to play 16 games with the VLC; Fitzgerald got $5,000.
À la suite de cette victoire, Fitzgerald retourna à St Catharines. Fleming lui promit d'ajouter 500 $ à la meilleure offre de Jones pour 1912, et Fitz signa un contrat de 4 000 $ avec le Toronto Lacrosse Club. Charpentier qualifié, il commença aussi à bâtir des maisons à St Catharines. En 1913, Jones voulut le ravoir et offrit 1 000 $ au club de Toronto pour avoir le droit de l'engager. Toutefois, les maisons étaient tellement en demande que, cette année-là, Fitzgerald préféra s'occuper de ses affaires au lieu de jouer.
  Biography – DUPUIS, NAZ...  
Full of initiative, Nazaire Dupuis crossed the Atlantic no less than five times for his business affairs, and established profitable contacts with European industrialists, particularly with those of Lancashire, England. He had gradually got his numerous brothers interested in his firm, which, despite the economic crisis that struck the continent after 1872, continued to prosper.
À la mort de son père en 1864, Nazaire Dupuis vint à Montréal avec sa famille afin d’y tenter fortune et de subvenir aux besoins des siens. Après un apprentissage du commerce comme employé pendant quatre années, il lançait, dès 1868, un magasin de nouveautés rues Sainte-Catherine et Montcalm, dans l’est de la ville. L’entreprise, modeste, occupait un immeuble de 25 pieds par 50. Deux années plus tard, le succès l’obligeait à agrandir son commerce qu’il installait rues Sainte-Catherine et Amherst.
  Biography – NORWEST, HE...  
On 18 August a German marksman shot him through the head as he was searching for snipers who were threatening the Canadian advance posts. On his temporary grave marker his comrades inscribed, “It must have been a damned good sniper that got Norwest.”
À la veille de la dernière offensive sur Amiens en août 1918, Norwest fut envoyé derrière les lignes. Cependant, il fut autorisé à se joindre à l’attaque et joua un rôle inestimable en éliminant des tireurs d’élite et en mettant hors de service des postes de mitrailleuses. Moins de trois mois avant la fin de la guerre, sa chance l’abandonna. Le 18 août, pendant qu’il cherchait des tireurs embusqués qui menaçaient les avant-postes canadiens, un Allemand l’atteignit à la tête. « Celui qui a eu Norwest devait être un sacré bon tireur », inscrivirent ses camarades sur le repère temporaire qui marquait sa tombe. En raison de sa « bravoure sur le champ de bataille », on lui attribua à titre posthume une agrafe pour sa Médaille militaire.
  Biography – BURNS, PATR...  
This distrust was a consequence of his meteoric rise as a businessman. He got rich trading in cattle and beef and, under frontier conditions, he faced very little competition. His early specialty was purchasing cattle that gave coarser meat and marketing them to railway-construction crews and mining-town labourers.
Burns fut soupçonné de transactions déloyales pendant une bonne partie de sa carrière, ce qui était pour lui une source de consternation. Son ascension fulgurante dans les affaires était à l'origine de ces soupçons. Burns s'enrichissait en faisant le commerce du bétail et de la viande de bœuf et, compte tenu du contexte des régions pionnières, il avait très peu de concurrents. Sa première spécialité consistait à acheter des bovins qui donnaient de la viande de qualité inférieure et à les vendre à des équipes d'ouvriers de chantiers ferroviaires et de localités minières. Ce type de bovins était répandu, pour deux raisons. D'abord, les premiers troupeaux de l'Ouest canadien, surtout originaires des États-Unis, présentaient les caractéristiques des bovins longhorns du Texas : ils étaient grands, minces et peu susceptibles de devenir bien en chair. Ensuite, la plupart des éleveurs et des fermiers qui peuplèrent l'Ouest canadien tentaient d'engraisser leur bétail à l'herbe, ce qui était une méthode très aléatoire. Sans hivers courts et doux, sans fortes pluies et sans riches herbages, les bêtes avaient tendance à ne pas prendre de poids. Souvent, leur viande était peu persillée et, par conséquent, elle était filandreuse et plutôt coriace. Grâce aux relations d'affaires de William Mackenzie et à son soutien financier, Burns pouvait aisément acheter des animaux de piètre qualité au prix qui lui convenait. Cela amenait naturellement certains éleveurs à croire qu'il profitait très souvent d'eux.
  Biography – PĪTIKWAHANA...  
“Everything I could do was done to stop bloodshed,” Poundmaker protested in court. “Had I wanted war, I would not be here now. I should be on the prairie. You did not catch me. I gave myself up. You have got me because I wanted justice.”
Poundmaker passa en jugement pour trahison, à Regina, en juillet 1885. « Tout ce qui était en mon pouvoir pour arrêter l’effusion de sang, je l’ai fait », protesta Poundmaker en cour. « Si j’avais souhaité la guerre, je ne serais pas ici en ce moment. Je serais dans la Prairie. Vous ne m’avez pas capturé. Je me suis rendu. [Si] vous m’avez, [c’est] parce que je voulais la justice. » Il fut reconnu coupable et condamné à trois ans de prison. Après avoir purgé une année de peine à la prison de Stony Mountain, au Manitoba, Poundmaker, abattu et malade, fut libéré. Quatre mois plus tard, au cours d’une visite à Pied de Corbeau, son père adoptif, dans la réserve des Pieds-Noirs, il fit une hémorragie pulmonaire et mourut. Il fallut attendre la fin de l’agitation entourant la rébellion pour qu’on reconnût, trop tard, en Poundmaker celui qui n’avait jamais abandonné son rôle de pacificateur et n’avait combattu que pour se défendre.
  Biography – ABBADIE DE ...  
Guerilla warfare was immediately intensified, and the English seized the baron by trickery. The captain of an English vessel invited Saint-Castin aboard to take some refreshment, then suddenly got under way and headed for Boston, Massachusetts.
Les Abénaquis ne se sentaient aucunement engagés par le traité d’Utrecht que la France avait signé en 1713 et qui avait abandonné l’Acadie à l’Angleterre. Le gouverneur de la Nouvelle-France, Philippe de Rigaud* de Vaudreuil, soutenait les Abénaquis en sous-main. Dès le 10 novembre 1720, il demandait au Conseil de Marine de reporter la paye de lieutenant du défunt Bernard-Anselme sur les deux frères Saint-Castin « qui entretiennent les sauvages de cette nation dans les intérêts des Français ». La petite guerre s’intensifia aussitôt, tant et si bien que les Anglais s’emparèrent par ruse du baron. Le capitaine d’un vaisseau anglais, ayant invité Saint-Castin à venir se rafraîchir à son bord, appareilla brusquement et mit le cap sur Boston. Saint-Castin fut gardé en prison à Boston de novembre 1721 à mai 1722 et ne fut relâché que dans l’espoir d’apaiser les Indiens.
  Biography – FIRTH, WILL...  
His office had been vacant since the appointment (22 Jan. 1806) of his predecessor, Thomas Scott*, to the chief justiceship of the province. He got on well with Scott and also – in spite of a dispute over back salary and fees – with D’Arcy Boulton*, the solicitor general, who had been performing his duties.
C’est en novembre 1807 que Firth commença à travailler à York (Toronto), et il mettait de grands espoirs dans ce qui n’allait être finalement qu’une brève et triste carrière coloniale. Son poste avait été vacant à compter du 22 janvier 1806, date de la nomination de son prédécesseur Thomas Scott* au siège de juge en chef de la province. Il s’entendit bien avec Scott comme avec celui qui avait assuré l’intérim, le solliciteur général D’Arcy Boulton*, et ce en dépit d’un différend sur les arriérés de rémunération et d’honoraires. Bientôt cependant, il s’irrita de tout : de la plupart de ses collègues, de son rang, de son revenu, de ses perspectives d’avenir, de sa vie à York. En avril 1808, il demanda à être muté au poste de juge en chef du Bas-Canada. Il avait eu le tact, ce qui n’était pas son genre, de s’assurer d’abord que Scott ne désirait pas ce poste, mais on ne retint pas sa candidature. Dès lors, il alla grossir les rangs des fonctionnaires insatisfaits qui assombrirent le premier mandat du lieutenant-gouverneur Francis Gore*.
  Biography – DOW, JEAN I...  
Governed by an all-male presbytery, the North Honan mission considered separate wards "useless and unnecessary." Dow got around the opposition unobtrusively; in 1904 and again in 1913, when a new men's hospital was constructed, she adapted the old buildings as women's wards.
De retour en Chine en avril 1902, Jean Isabelle Dow « habita au milieu des ruines » à Chuwang tout en faisant de longues tournées d'évangélisation. À la fermeture du poste de Chuwang, elle s'installa dans la grande ville de Changte, où elle ouvrit un hôpital pour femmes. Unique femme médecin qui travailla dans le nord du Henan durant 20 ans – les autres, mariées, n'exerçaient pas –, elle fut au centre d'une controverse au sujet des installations séparées pour femmes. Les membres du consistoire qui gouvernait la mission du nord du Henan, tous des hommes, jugeaient de telles installations « inutiles et superflues ». Au lieu d'affronter leur opposition, elle la contourna. En 1904 puis en 1913, au moment de la construction d'un nouvel hôpital pour hommes, elle réaménagea les anciens bâtiments pour les femmes.
  Biography – KELSEY, HEN...  
Though shots were exchanged on 16 September it was not until 3 October that the French got their mortar into position and were ready, if the English refused to give up the fort, to “reduce it to ashes & give us no quarter.”
, du 18 septembre 1696 au 3 septembre 1697. On trouve très peu de notes personnelles dans ces comptes rendus des affaires courantes de l’année, qui ressemblent aux nombreuses annales de poste contenues dans les archives de la compagnie et datant d’une époque ultérieure. Il est possible en effet que ce soit le journal du poste, un brouillon ou une copie d’un journal plutôt qu’un document personnel ; Kelsey y est parfois mentionné comme « Monsieur Kelsey », au lieu de « Je », et des notes sur les événements survenus à York furent consignées dans le journal, même pendant l’absence de Kelsey. Le journal se termine par une répétition, presque mot pour mot, des événements survenus trois ans plus tôt. Le 19 août 1697, les Indiens aperçurent des Français qui, le 31 août, débarquèrent près du fort. Le bombardement commença et la demande de reddition arriva le 2 septembre. Le gouverneur Henry Baley était partisan de la résistance et « vint sur la plateforme, porteur d’un document promettant aux hommes une récompense d’un an de salaire s’ils signaient le document et si on parvenait à garder le fort ». Certains signèrent, d’autres refusèrent. Le journal de Kelsey rapporte l’incident, mais sans le commenter ni indiquer ses préférences personnelles. La reddition fut décidée ; avec deux autres compagnons, Kelsey négocia de nouveau les conditions de la capitulation avec Iberville. La décision de Baley se trouva justifiée. En effet, Iberville, sur le
  Biography – LE SAGE, SI...  
However, his department was under Pierre Garneau, one of the leaders of the National Conservatives with whom he had already worked. The two got along well together, and Garneau protected him from the scheming of more orthodox Liberals.
À partir de 1905, Siméon Le Sage met de l’ordre dans ses affaires. Il rend compte de son administration de la succession de sa femme qui s’élève, avec les intérêts accumulés, à 57 350 $, dont 45 300 $ dus aux quatre enfants et plus de 7 000 $ en créances à recouvrer qu’ils devront aussi se partager. En réalité, cette fortune n’est pas disponible puisqu’elle a servi à l’entretien et au logement de la famille. Le Sage fait donc donation à ses enfants, en pleine propriété, de l’actif de la succession de sa femme, à l’exception de la maison familiale. Finalement, son testament permet aux enfants de récupérer ce qu’il ne leur a pas déjà versé en faisant d’eux des créanciers privilégiés de sa propre succession, composée notamment de polices d’assurance-vie totalisant 25 000 $ plus les intérêts accumulés. Dans l’ensemble, ses affaires sont en règle. Sa mort subite, le 9 novembre 1909, suit de quelques mois à peine le début de sa retraite.
  Biography – SEDGEWICK, ...  
Lawyers found that government work was a necessity in the 1870s, which were lean years for the Nova Scotian economy. However, as a strong Conservative, Sedgewick got no commissions from the Liberals provincially or federally.
. Tournant le dos aux traditions moribondes de la Grande-Bretagne, elle s’inspirait des écoles de droit de la Nouvelle-Angleterre, qui étaient alors en pleine effervescence. Sedgewick et John Sparrow David Thompson* visitèrent d’ailleurs la Columbia University et la Harvard University en avril 1883 pour recueillir des idées. Cependant, le programme de Dalhousie n’était pas calqué sur celui de ces établissements ; il comprenait le traditionnel droit privé, mais il mettait aussi l’accent sur le droit public et le droit international. Comme l’école eut, durant de nombreuses années, un seul professeur à plein temps, le doyen Richard Chapman Weldon*, c’étaient des membres du barreau de Halifax qui donnaient la plupart des cours. Sedgewick donna l’exemple en offrant gratuitement, durant 15 ans, des cours d’
  Biography – DAVIN, NICH...  
Henri Bourassa* called him “Almighty Voice.” But in the cut and thrust of the commons Davin gave as good or better than he got. Told by a heckler that “you make such a fool of yourself,” he riposted that “I will not go to that length in the sincerest form of flattery to the hon. gentleman.”
critiquaient davantage le « langage violent et offensant » de McCarthy qu’ils ne défendaient les droits du français. Davin était prêt à accepter l’abolition du bilinguisme « si l’on décidait que les deux langues n’[étaient] pas nécessaires dans une partie quelconque du dominion », mais il réclamait que cela se fasse « sans susciter de clameurs ni de dithyrambes ». Au Parlement, il proposa de laisser la question linguistique à la discrétion de l’Assemblée territoriale qui, il le savait, penchait en faveur de l’unilinguisme. Sa position sur la question scolaire du Manitoba et des Territoires du Nord-Ouest était tout aussi ambiguë. Favorable à « un système d’enseignement étatique qui ne privilégie[rait] pas une forme ou une autre de dogmatisme », il faisait pourtant valoir qu’« une bonne éducation comport[ait] nécessairement de la formation religieuse ». Il commença par s’opposer à la loi réparatrice que proposait son parti, puis finit par l’appuyer, de sorte que l’ordre d’Orange et l’archevêque Alexandre-Antonin Taché* le condamnèrent. Fort tièdes, ses prises de position en faveur des catholiques francophones n’étaient guère héroïques. Cependant, contrairement à tant de ses contemporains, il rejetait les appels à la race, sources de division. Tout en disant que la hargne des anglophones de l’Ouest contre les Franco-catholiques venait « peut-être de préjugés stupides » et en soulignant que lui, « bien sûr, n’a[vait] pas de préjugés », il concédait en privé : « [nous sommes] une collectivité de langue anglaise ; anglo-saxonne, comme on dit communément ».
  Biography – COLE, JOHN ...  
Describing the pattern of Canadian trade, Cole easily persuaded Graham that “nothing will do but the establishment of a Settlement Inland.” He declared that he would engage to conduct large loaded canoes up the Saskatchewan River in 40 days, and he got from Graham a contract for £12 per annum, twice the usual starting rate.
Graham s’était toujours opposé à ce que la Hudson’s Bay Company établisse des postes à l’intérieur des terres, mais le poste de Corry, au lac des Cèdres, avait fait baisser considérablement le volume des fourrures recueillies à York. En une occasion, Corry avait détourné 125 des 160 canots que Louis Primeau et Isaac Batt conduisaient à York. Cole expliqua à Graham quelles étaient les méthodes utilisées par les trafiquants de Montréal et il n’eut pas de mal à le persuader que « la seule chose à faire était d’ouvrir un établissement à l’intérieur des terres ». Il affirma vouloir s’engager à remonter la rivière Saskatchewan en 40 jours avec de grands canots chargés et il obtint de Graham un contrat de £12 par année, soit deux fois le salaire de base habituel. On l’envoya alors à l’intérieur avec mission d’embaucher Bove et de ramener à York deux grands canots en écorce de bouleau ; ces canots, selon Cole, étaient indispensables à qui voulait s’établir dans l’arrière-pays, mais il n’y avait pas de bouleaux à la hauteur de la baie d’Hudson.
  Biography – HUGHES, Sir...  
In the winter of 1915–16 he had been in hospital for some weeks; in March 1916 he advised Borden he was suffering from insomnia and had been told by his doctor that he had some marked irregularity in the action of his heart. In 1917, after his dismissal from cabinet, he began building an impressive summer home, Glen Eagle, in Guilford Township in the Haliburton highlands, but whatever rest he got there did not help.
Ce discours honteux était peut-être l’acte le plus scandaleux commis par sir Samuel Hughes au cours de sa longue carrière publique, où les gestes fantasques et irresponsables n’avaient pourtant pas manqué. Le 6 octobre 1919, aux Communes, il se leva pour proclamer que, par ses initiatives ou ses pressions, il avait assuré la mise en place d'une grande partie de l’attirail de guerre du Canada, y compris les tranchées défensives et de nombreux types d’armement. Âgé de 66 ans, il était plein d’amertume, et sa condition physique laissait à désirer. La guerre avait ruiné à la fois sa carrière et sa santé. Pendant l’hiver de 1915–1916, il avait passé quelques semaines à l’hôpital. En mars 1916, il informa Borden qu’il souffrait d’insomnie et que, d’après son médecin, son cœur fonctionnait avec une irrégularité marquée. En 1917, après son congédiement du cabinet, il se fit bâtir une imposante maison d’été, Glen Eagle, dans le canton de Guilford, sur les hautes terres de Haliburton. S’il put s’y reposer, son état ne s’améliora pas. À l’automne de 1920, il était à Ottawa et devait garder le lit. On avait diagnostiqué une maladie fatale à cette époque, l’anémie pernicieuse. Sir Samuel Hughes, major-général, mourut le 24 août 1921 dans sa maison de Lindsay et fut inhumé avec tous les honneurs militaires.
  Biography – STANLEY, FR...  
After his famous father resigned as prime minister in February 1868, and Benjamin Disraeli succeeded as leader of the party, Stanley got his first official appointment, as civil lord of the Admiralty.
Contrairement à son père, Stanley manquait d’éloquence et ne se sentait pas à l’aise aux Communes. Il possédait cependant le sens des affaires et de bons talents administratifs, qualités que Disraeli sut mettre à profit en le nommant secrétaire financier au ministère de la Guerre. En avril 1878, Stanley devint secrétaire d’État à la Guerre, fonction dans laquelle il poursuivit la réforme militaire amorcée par Edward Cardwell. L’armée et son commandant en chef, le duc de Cambridge, accueillirent favorablement sa nomination. À la défaite des conservateurs, en 1880, il démissionna. En 1885–1886, il fut secrétaire d’État aux Colonies dans le gouvernement de lord Salisbury.
  Biography – DAVID, LAUR...  
In this first-rate publication, David got into his stride and conveyed the essence of the intellectual constants and ambiguities that would stay with him all his life. The weekly’s political allegiance is hard to define.
Dans cette publication d’une grande qualité, David donne toute sa mesure et véhicule l’essentiel des constantes et des ambiguïtés intellectuelles qu’il gardera toute sa vie durant. L’allégeance politique de l’hebdomadaire est difficile à cerner : nationaliste et teinté d’une tendance libérale parfois fort ténue, le périodique semble à l’image de son rédacteur en chef. Sous la plume de David se trouvent des réflexions sur la politique, le commerce, l’économie, la colonisation, l’industrialisation, les relations avec les États-Unis. Au sujet du réseau d’éducation dans la province, David croit qu’il produit trop de prêtres, trop de membres des professions libérales et qu’il correspond peu aux besoins du pays. « À quoi servira aux Canadiens-Français de parler le grec et le latin, si on les trouve incapables de remplir tous les emplois lucratifs, si on leur refuse les meilleures positions, si on leur ferme la porte de toutes ces maisons de commerce où des milliers de nos compatriotes anglais trouvent une existence honorable », lance-t-il le 5 février 1870. Pourtant, dans Au soir de la vie, recueil d’essais qui paraîtra à Montréal en 1924, David traitera avec plaisir de Cicéron, de Pline le Jeune, de Socrate, de Platon, d’Aristote. Ses articles sur la religion rendent compte de sa fidélité à l’Église.
  Biography – HOWE, CLARE...  
In the meantime Howe got another chance to prove his abilities in wartime. The Cold War had begun, and in 1949 Canada had joined the North Atlantic Treaty Organization, originally conceived as a political rather than a military alliance.
Le rôle important, peut-être dominant, de Howe lui valut une attention considérable, parfois défavorable, de la part de la presse. Il pouvait être impatient, voire irascible, quand on le critiquait à la Chambre. Le ministre eut généralement de la chance ; l'opposition ne savait pas qu'il n'avait pas toujours l'appui du cabinet lorsqu'il faisait un exposé de principe. Par exemple, le 5 décembre 1945, il avait annoncé que le Canada ne se doterait pas d'un programme d'armes nucléaires. Personne ne le contredit et personne ne lui demanda de s'expliquer. Pour Howe, il s'agissait d'une question économique plutôt que philosophique. En novembre de la même année, il avait affirmé que retrancher une somme d'un million de dollars d'un budget d'un milliard de dollars représenterait une économie plutôt mince. « Qu'est-ce qu'un million ? » : ainsi John George Diefenbaker* reformula-t-il la remarque, qui fut citée comme un exemple d'arrogance gouvernementale. James MacKerras Macdonnell, député conservateur plus réfléchi, fit observer : « [Howe est] toute une énigme pour moi, parce que je pense qu'il croit en l'énergie, l'initiative privée et toutes les choses de ce genre. Ce qui me préoccupe est que je pense qu'il croit encore bien plus en son pouvoir personnel [...] Le ministre a reçu sa formation en temps de guerre, et je ne crois pas que ce genre de mentalité soit nécessairement bon pour ce genre de travail [celui de ministre de la Reconstruction]. » Les appréhensions de l'opposition avaient toutefois peu d'effet sur l'opinion publique. En 1948-1949, le gouvernement avait le vent en poupe et, en juin 1949, sous la direction de St-Laurent, les libéraux obtinrent une large majorité aux élections générales.
  Biography – RIALL, Sir ...  
All parts of Riall’s force committed depredations, but the Indians were particularly cruel and killed several civilians. It is unfortunate that the operation got out of hand, because in other respects it was highly successful.
À son arrivée à Québec, en novembre, Riall se vit confier le commandement d’une partie de la région de Montréal. Peu de temps après, il accompagna Drummond dans le Haut-Canada, où ce dernier avait été nommé commandant des forces armées et administrateur. Drummond était déterminé à attaquer les forces américaines à la frontière du Niagara et, le 18 décembre, il organisa une expédition contre le fort Niagara (près de Youngstown, New York). Dès que la force d’assaut atteignit la rive américaine du Niagara, le 19 au matin, Riall traversa à Lewiston avec 500 soldats réguliers et autant d’Indiens. On avait d’abord prévu que ses troupes serviraient de réserve aux attaquants du fort Niagara, mais la prise rapide de celui-ci permit de les diriger ailleurs. Sans presque rencontrer de résistance, Riall pénétra dans Lewiston et s’empara d’une grande quantité de vivres et de munitions. Comme les Américains battaient en retraite, il traversa Youngstown et un village de Tuscarorens, en ne laissant derrière lui que des ruines fumantes, tout comme l’avaient fait les Américains à Niagara (Niagara-on-the-Lake, Ontario) plus tôt au cours du mois. Bien des éléments des troupes de Riall commirent des déprédations, mais les Indiens se montrèrent particulièrement cruels et tuèrent plusieurs civils. Il est malheureux que l’opération n’ait pu être maîtrisée complètement car, à d’autres égards, ce fut une grande réussite. Riall avança au delà du fort Schlosser et de Manchester (Niagara Falls), qui furent tous deux rasés, puis il se rendit jusqu’au ruisseau Tonawanda, à moins de dix milles de Buffalo, avant de retourner à Queenston en passant par Lewiston.
  Biography – GAUVREAU, L...  
Gauvreau may have either dealt directly with the trading houses in London, or used middlemen such as the major merchants and wholesalers at Quebec, who got their supplies from the large firms in England.
Entre le moment de cet emprunt et l’année 1806, Gauvreau s’occupa remarquablement bien de son magasin général sis dans le faubourg Saint-Jean, car l’inventaire des stocks de son commerce s’élevait cette année-là à plus de £1 000, ce qui en faisait une boutique importante pour l’époque. Détail intéressant, il avait en entrepôt une grande quantité de bois, ce qui veut dire qu’à la veille du boom dans le commerce du bois et la construction navale qui allait commencer vers 1807 il était déjà présent dans un secteur prometteur. Le bois semble avoir constitué une partie substantielle de ses ventes, car Gauvreau s’approvisionnait occasionnellement aux États-Unis. De plus, la grande quantité dont il disposait en entrepôt laisse supposer que les acheteurs pouvaient s’en procurer aussi bien en gros qu’au détail.
  Biography – LIND, HENRY...  
After Lind’s return a few months later Mr Ollerhead, magistrate of Heart’s Content, “spread and magnified” the report of Lind’s supposed adultery, even though the woman had signed an affidavit declaring Lind was innocent. Lind may have tactlessly antagonized the magistrate, for Bishop Feild later claimed: “The trouble was got up by a wicked man to get rid of a disagreeable cleric.”
Au début de 1856, au moment où Lind se préparait à partir pour l’Angleterre en congé, l’évêque Edward Feild* reçut une note d’une femme mariée qui accusait Lind de « commerce illicite avec elle ». À la demande de Feild, Lind signa une déclaration dans laquelle il niait l’accusation puis s’embarqua pour l’Angleterre. À son retour, quelques mois plus tard, un dénommé Ollerhead, magistrat de Heart’s Content, « répandit et exagéra » la rumeur de la prétendue conduite adultère de Lind, en dépit du fait que la femme qui avait porté l’accusation eût signé une déclaration assermentée affirmant l’innocence de Lind. Il se peut que Lind ait éveillé l’hostilité du juge par son manque de diplomatie, car l’évêque Feild déclara par la suite : « Le trouble fut fomenté par un méchant homme pour se débarrasser d’un clerc désagréable. »
  Biography – CLARKE, RIC...  
Clarke and Tayler got back to England with the prize after rifling other Portuguese ships at Newfoundland, and some 200,000 fish, a little train oil, and the ship were disposed of to Oughtred’s benefit.
et se disposa à s’emparer des trois navires portugais qui s’y trouvaient, déclarant à l’amiral du port, un Français, et aux capitaines des navires anglais – dont un des vaisseaux de John Hawkins, alors ancré dans ce havre – qu’il était porteur d’une commission royale l’autorisant à prendre en charge les navires espagnols, quoiqu’il avouât par la suite aux pêcheurs anglais qu’il tenait sa commission de don Antonio, qui n’était que le prétendant au trône du Portugal (et même cela était faux). On amena les navires sans résistance jusqu’à Fermeuse, où deux de ceux-ci furent pillés, tandis que le troisième, le
  Biography – KAMAKURA, Y...  
Word quickly got back to British Columbia that Japanese were welcome in the Alberta battalions, and men crossed the Rockies to enlist in the 13th CMR and the 175th, 191st, and 192nd Infantry battalions.
On occupa les volontaires en leur faisant faire des exercices en ordre serré et de la culture physique, mais, au fil des mois, ils se mirent à s’ennuyer et à s’impatienter car aucune autre nouvelle ne venait d’Ottawa. En mars 1916, un journal rival de la communauté japonaise dénonça l’inutilité du corps de volontaires. Les hommes réagirent en dévastant le bureau et l’imprimerie du journal ; huit d’entre eux furent arrêtés et emprisonnés ou soumis à l’amende. L’« émeute », comme on l’appela dans les quotidiens, déclencha une série d’enquêtes officielles sur le corps de volontaires. Le major-général Willoughby Gainons Gwatkin*, chef d’état-major de la milice, était d’accord pour que les Japonais servent sous les drapeaux, mais il trouvait le corps de volontaires trop petit pour être utile. Yamazaki se rendit à Ottawa dans l’espoir de convaincre les autorités d’accepter le corps de volontaires, mais sa démarche fut infructueuse. Le 29 avril 1916, Gwatkin déclina l’offre de service et informa l’association que le cabinet britannique avait exprimé des doutes quant à la capacité de la population japonaise de la Colombie-Britannique de lever et de maintenir un bataillon complet, c’est-à-dire 1 000 hommes.
  Biography – CYR, LOUIS ...  
A man named MacSohmer offered to organize a tour for him in the Maritime provinces and Quebec, where he would perform feats and challenge other strong men. It began in New Brunswick, but lasted only a few months. Cyr got nothing from it and had to part company with MacSohmer, who was a swindler.
En 1882, la famille Cyr revient au Québec. Cette même année, Louis se marie et, pour gagner sa vie, il se fait bûcheron. Au camp, où les distractions sont plutôt rares, l’exhibition de sa force est l’une des activités les plus prisées. Il réalise exploits par-dessus exploits, dont le caractère exceptionnel est rapidement rendu public. Au printemps de 1883, dans le but d’améliorer sa situation financière, Cyr décide de retourner à Lowell avec sa femme. Il est chaleureusement accueilli par les Franco-Américains, déjà très au fait de ses exploits. Un dénommé MacSohmer lui propose alors d’organiser une tournée de spectacles dans les Maritimes et au Québec au cours de laquelle il ferait des numéros de force physique et lancerait des défis aux hommes forts. Cette tournée, qui commence au Nouveau-Brunswick, ne dure en fait que quelques mois et ne rapporte rien à Cyr, qui doit quitter l’escroc MacSohmer.
  Biography – CAREY, JOHN...  
Carey soon discovered that the land near Perth had been forfeited by his army acquaintance, but he was granted 300 acres as a military claimant, got another 300 on the direction of Lord Bathurst, and was eventually given land in lieu of the properties he had bought in New York.
On sait peu de chose sur l’enfance de John Carey. Il affirma un jour qu’on l’avait destiné à être avocat. Sur la recommandation de Samuel Whitbread, député à la chambre des Communes, il fut nommé commis au commissariat de l’armée britannique en 1813 et servit en Amérique du Nord britannique, en Angleterre et dans les Antilles. Il retourna en Angleterre après la démobilisation générale de 1816, mais il eut tôt fait d’immigrer à New York où il devint marchand de tabac pendant que sa famille dirigeait une école. En 1818, il se rendit dans le Haut-Canada avec une lettre d’introduction du secrétaire d’État aux Colonies, lord Bathurst, les titres de propriété de 500 acres dans l’établissement militaire de Perth – titres acquis d’un officier à New York – et une certaine quantité de graines de tabac. Les membres de sa famille arrivèrent l’année suivante après qu’une épidémie de fièvre jaune, à New York, les eut obligé à fermer leur école.
  Biography – WILCOX, CHA...  
Yearly he spoke strongly on crown lands, conceding that if he was a crank on any subject, it was this one. In 1908 he got sympathy for his resolution requesting an inventory of the lands before the proposed adoption of plans for their use and preservation.
Wilcox et Tanner furent défaits en 1901, mais tous deux et trois autres conservateurs remportèrent la victoire en 1906. En raison de l’expérience qu’il avait acquise, Wilcox avait davantage confiance en lui-même et s’affirmait plus aisément. Les finances de la province le préoccupaient encore beaucoup. En 1907, après des recherches approfondies, il démontra que la Strathcona Coal Company n’avait pas versé à la province toutes les redevances qui lui étaient dues. Il continuait de déplorer le départ des Néo-Écossais – au Massachusetts seulement, ils étaient 66 000 – et d’exiger des mesures qui « pourraient garder [ces] gens chez nous ». Chaque année, il intervenait fermement au sujet des terres de la couronne, concédant que s’il avait une manie, c’était bien celle-là. En 1908, il présenta une motion qui fut bien accueillie : elle demandait qu’on procède à un inventaire des terres avant d’adopter des plans d’utilisation et de préservation. L’année suivante, il fut exaspéré de découvrir que l’on avait encore concédé 25 000 acres. Il préconisait aussi une « loi [qui créerait] un système de récolte forestière au lieu de détruire [les forêts] ». Cependant, le commissaire des Terres de la couronne, William Thomas Pipes, affirmait que les concessionnaires des terres s’y opposeraient.
  Biography – BRESSE, GUI...  
The Quebec Elevator and Warehouse Company seems never to have got going, and the Canada Worsted Company, a cotton and woollen mill, was sold off after only a few years in operation, sharing the fate of such other firms as the Riverside Worsted Company and its successor, the Quebec Worsted Company.
Sur le plan des débouchés, Bresse déborde le marché local et, notamment en 1883, il expédie pour plus de 22 000 $ de marchandises à William Higgins, grossiste de Winnipeg. Cependant, il n’est pas le seul à exploiter le marché de l’Ouest et celui des Maritimes. Des entreprises montréalaises et même québécoises, comme celles d’Octave Migner et de Botterell, lui livrent une vive concurrence. Même des manufacturiers de moindre importance, tels Jobin and Rochette ou la Levis Manufacturing Company, emploient des commis voyageurs afin d’écouler leur production sur le marché canadien.
  Biography – BELL, WILLI...  
Breaking got under way by contract in June 1882 and by the end of the summer over 2,500 acres had been ploughed; the furrows were reputedly so long that the teams turned only once a day, at lunch, to return to their starting-point.
On ne tarda pas à appeler l’entreprise la ferme modèle Bell. Et elle méritait bien ce nom. Les labours se firent sous contrat à compter de juin 1882 ; dès la fin de l’été, ils étaient faits sur plus de 2 500 acres. Les sillons étaient si longs, dit-on, que les équipes faisaient volte-face une seule fois par jour, le midi, pour revenir à leur point de départ. Dès juin 1883, grâce à un ambitieux programme de construction lancé par la compagnie, quelque 70 bâtiments s’élevaient sur la ferme, dont plusieurs impressionnantes structures en pierre. En outre, la compagnie acheta l’emplacement municipal d’Indian Head pour avoir des services de soutien, en particulier un hôtel et un élévateur. La ferme elle-même était divisée en parcelles de 213 acres. Chaque fermier occupait une parcelle et habitait une petite maison, mais le travail se faisait collectivement, par équipes d’hommes dotées de chevaux et de machines, surtout pendant les semailles et la moisson. Chaque année, on cultivait seulement les deux tiers de chaque parcelle de 213 acres ; le reste était mis en jachère.
  Biography – WELSFORD, A...  
Another Nova Scotian officer, William Buck Carthew Augustus Parker, the great grandson of Benjamin Green*, successfully scaled the counterscarp, got inside the work, and made a vain attempt to stem the mounting British retreat before a hail of bullets swept him into the ditch.
On a habituellement dépeint Welsford au King’s College comme un grand amateur des classiques, errant dans les salles en récitant « les vers émouvants des poètes grecs et latins ». Cependant, un aspect de sa vie au collège est jusqu’ici passé inaperçu. En juillet 1829, il compta au nombre des cinq étudiants qui, sans pourtant être reconnus coupables, refusèrent de signer un engagement affirmant leur innocence des accusations portées à la suite d’une série d’incidents survenus au collège, notamment l’explosion de poudre à canon sous le porche de la maison du directeur. Welsford fut puni pour ce refus ; on lui supprima quatre trimestres (une année scolaire) et on le chassa du collège pour quatre autres. Il revint probablement en septembre 1830 et resta jusqu’en juillet de l’année suivante, terminant ainsi une année.
  Biography – LÉVESQUE, R...  
Repatriation was legal, but would be un-constitutional in the "conventional sense." There was an emergency session in Quebec City, where Lévesque put through, on 2 October, a motion of resistance which this time got Ryan's support.
La balle est dans le camp des fédéralistes, a lancé Lévesque le soir de sa défaite. Trudeau la saisit au vol et l'invite avec les autres chefs de province à négocier avec lui le nouveau fédéralisme. À la conférence constitutionnelle de septembre 1980, à Ottawa, le chef fédéral insiste pour rapatrier la constitution et y enchâsser une charte des droits et libertés avant de s'attaquer vraiment à la question proprement dite du nouveau partage des pouvoirs réclamés par la majorité des provinces. C'est l'impasse et, pour la dénouer, il menace de se passer de leur accord. Le 6 octobre, il dépose aux Communes une motion pour rapatrier unilatéralement la constitution, incluant notamment une formule d'amendement qui accorde à toutes les provinces le droit de s'opposer à une modification de la constitution qu'elles jugeraient inacceptable. Mais ce veto ne serait valable que pour deux ans après le rapatriement ; les provinces et Ottawa devraient alors s'entendre sur une nouvelle formule, à inventer. Le 12 novembre 1980, Lévesque dépose à l'Assemblée nationale sa propre motion contre le « coup de force » fédéral, qui exige l'unanimité pour être adoptée. L'opposition du chef libéral, Ryan, la fait avorter. Cela n'empêche pas Lévesque, durant l'hiver qui suit, de bâtir un front commun contre Ottawa réunissant huit provinces, exception faite des deux alliés déclarés du fédéral, l'Ontario et le Nouveau-Brunswick. C'est au beau milieu de ces négociations que, le 12 mars 1981, il en appelle au peuple. Son flair politique lui dit qu'inquiétés par les menaces de Trudeau, comme le laissent voir ses sondages internes, les Québécois vont l'élire, lui, plutôt que Ryan qui a commis l'erreur de s'associer aux fédéraux en bloquant l'adoption de sa motion contre le rapatriement unilatéral.
  Biography – PAUPANEKIS,...  
Paupanekis worked on the York boats during the summer and travelled to the native camps in the winter, either taking out supplies or bringing in furs, although in January 1865 he almost turned back from one such journey because “he got into a row at the Village [Rossville] with one of the free traders.”
Paupanekis travaillait sur les bateaux York l’été et se rendait dans les campements autochtones l’hiver, soit pour apporter des vivres ou rapporter des fourrures. En janvier 1865, il faillit ne pas faire l’un de ces voyages parce qu’« il se bagarra au village [Rossville] avec l’un des trafiquants indépendants ». Pendant qu’il était employé de la compagnie, il prit aussi goût au whisky, habitude que ni son mariage en 1863 ni la mort de son premier-né en 1865 ne lui firent perdre. En 1873, sous l’influence de l’alcool, il fit du chahut chez le révérend Egerton Ryerson Young*, le missionnaire méthodiste de Rossville. Cet incident marqua un point tournant dans son existence. Young commença à travailler plus étroitement avec Paupanekis, qui se mit à éprouver un vif remords pour ce qu’il avait fait. La femme de Young, Elizabeth, a noté : « Bientôt, la vérité bénie entra dans son cœur et M. Young eut la joie de le voir prier humblement devant la croix. »
  Biography – HERTEL DE L...  
They turned up everywhere. They had scarcely got back from the raid on Salmon Falls when they were at Quebec, which was being besieged by Phips*. At this time, in the words of Charlevoix*, François “distinguished himself on every occasion at the head of the militiamen of Trois-Rivières.”
De son mariage avec Marguerite de Thavenet, sœur de la fiancée de Jacques de Chambly*, François Hertel avait hérité de la seigneurie de Chambly, pour laquelle il rendait foi et hommage le 11 octobre 1694. Il la morcela par la suite en faveur de quelques-uns de ses fils. Le 19 mai 1701, il rendait à nouveau foi et hommage pour deux lieues de front attenantes à la seigneurie de Rouville. C’est vers cette époque qu’il alla y résider définitivement ; des colons, la plupart anciens soldats, s’y étaient déjà établis depuis plusieurs années. Le surnom La Fresnière passa à son fils aîné, Zacharie-François. Les autres adoptèrent divers noms, dont plusieurs subsistent encore : Hertel de Rouville, Jean-Baptiste ; Hertel de Cournoyer, Jacques* et Lambert ; Hertel de Chambly,. René et Michel ; Hertel de Beaulac, Claude ; Hertel de Saint-Louis, Louis ; Hertel de Moncours, Pierre, né en 1687, filleul du chevalier de Troyes* ; Hertel de Saint-François, Joseph.
  Biography – BOND, JOSEP...  
Early in 1811 he and some others formed an association known as the Yarmouth Lock and Canal Proprietors in order to construct locks which would connect Yarmouth Harbour with lakes in the interior of the township. Although a subscription of £500 was got up, the Council refused a grant of £200, and soon thereafter the proprietors were claiming that the expenses had already been double their expectations.
Au cours de sa carrière, Bond s’engagea aussi dans un certain nombre de projets d’aménagement à l’échelon municipal. En mai 1802, le gouvernement de la Nouvelle-Écosse le nomma commissaire chargé de la construction du pont de la rivière Tusket, à l’est de Yarmouth, dont les travaux furent achevés l’année suivante ; en avril 1805, il devint commissaire des égouts de Yarmouth. Au début de 1811, il fonda avec quelques autres une association connue sous le nom de Yarmouth Lock and Canal Proprietors, dont le but était de construire des écluses qui permettraient de relier Yarmouth Harbour aux lacs situés à l’intérieur des terres du canton. Bien qu’une souscription ait permis de recueillir £500, le Conseil de la Nouvelle-Écosse refusa d’accorder une subvention de £200 et, peu de temps après, les propriétaires prétendirent que les dépenses avaient déjà atteint le double des prévisions. L’entreprise se solda par un échec. En juillet de la même année, Bond, conjointement avec le révérend Ranna Cossit* et Samuel Sheldon Poole, devint commissaire responsable de la construction de la Yarmouth Grammar School.
  Biography – WATTEVILLE,...  
Watteville arrived on 29 June and immediately met Sir George Prevost*, governor general and commander-in-chief of the British forces in North America, himself an officer of Swiss descent. The two men got along well and Watteville’s diary several times mentions “having dined at General Prévost’s.”
Deux jours plus tard, Watteville et son unité continuent leur voyage vers Kingston, dans le Haut-Canada, où le régiment est affecté. Watteville y arrive le 29 juin et rencontre aussitôt sir George Prevost*, gouverneur général et commandant en chef des armées britanniques en Amérique du Nord, également officier d’ascendance suisse. Les deux hommes éprouvent de la sympathie l’un pour l’autre, et on trouve plusieurs mentions de « dîné chez le Général Prevost » dans le journal de Watteville. Pour Prévost, l’arrivée d’un officier d’expérience est un atout précieux. Aussi dès le 5 juillet le colonel Watteville est-il nommé commandant de la garnison de Kingston. L’état-major à Londres semble du même avis, car quelques semaines plus tard, soit le 11 août, Watteville apprend qu’il a été promu major général le 4 juin, et ce, sans avoir occupé le grade de général de brigade. Il doit donc laisser l’habit écarlate à distinctives de velours noir et à galons d’argent de son régiment pour revêtir l’uniforme des officiers généraux, écarlate lui aussi mais à distinctives bleu foncé et à broderies dorées. De plus, bien qu’il reste propriétaire de son régiment, il doit en passer le commandement à un autre officier.
  Biography – DUQUET, CYR...  
At a special meeting of creditors on 28 Sept. 1896, “a resolution was moved by M. Schwob, seconded by Augustin Gaboury, and carried unanimously, that, since Mr Cyrille Duquet had got from his creditors an agreement to accept twenty-five cents on the dollar,” he should be authorized to resume “full possession and enjoyment of his property.”
Pourquoi les demandeurs ont-ils ainsi réduit leurs réclamations ? La vraie raison n’est pas la bonne foi de Duquet mais bien l’intérêt de la compagnie pour ses diverses améliorations. Dès le 15 mai 1882, Duquet cède en effet pour la somme de 2 100 $ ses « titres, brevets, droits de brevet, licences, contrats, outils de production, appareils, biens meubles et fonds commercial » et renonce à tout projet dans le monde de la téléphonie. Sa célébrité lui ouvre cependant celui de la politique. François Langelier*, avocat libéral bien connu, vient de faire son entrée sur la scène municipale. Comme conseiller municipal élu dans le quartier Saint-Louis, Duquet sera à ses côtés de 1884 à 1890.
  Biography – GOOD, JAMES...  
It is recorded in the Dun entry for 23 May 1855 that he “has got into a more extensive [business] than he knows how to manage. There are any number of [executions] now lying in the [Sheriff’s hands against him]. . . .”
Good vendit son entreprise au début de 1856. Il revint à la fabrication de locomotives environ quatre ans plus tard, après que se fut atténuée la crise financière commencée en 1857. Bien qu’il eût contracté des dettes précédemment, Good régla la question de la propriété de ses biens et de sa machinerie de telle façon qu’il put éviter des poursuites. La firme montréalaise Frothingham and Workman [V. Thomas Workman] ;accepta en 1860 une hypothèque sur biens meubles d’une valeur de $1 200 ; mais il semblerait qu’au cours des 30 années qui suivirent Good n’ait bénéficié d’« aucun crédit local ». Il demeura néanmoins dans les affaires jusqu’à sa mort. En 1867, il employait 45 personnes, et son entreprise comprenait alors des ateliers de construction mécanique, de moulage, de forge et de dessin, ainsi qu’un atelier de montage de poêles, un entrepôt et un bureau de comptabilité. On y fabriquait de la machinerie pour les minoteries et les scieries, des poêles, des articles de cuisine, des articles en étain, en cuivre, en fer, et des chaudières à potasse. En 1875, un deuxième incendie rasa de nouveau les bâtiments de l’entreprise qui survécut pourtant au sinistre.
  Biography – HART, EZEKI...  
In these elections Hart again received the 59 votes he got in the previous one. Judge Foucher, whose presence in the house had stirred up another lively debate, was fourth with 32. Joseph Badeaux* obtained one more vote than Pierre Vézina.
Dans sa résolution d’expulsion, l’Assemblée rappelle que Hart est de religion judaïque et qu’il a « prêté le serment selon la manière coutumière propre aux personnes de cette confession ». En effet, Hart a mis une main sur sa tête et remplacé le mot chrétien par le mot juif. Pendant le débat, on souligne qu’un juif ne croit pas au Nouveau Testament, partie intégrante de la Bible. En somme, Hart a prêté un serment dont on conteste la validité. Cette raison, un prétexte selon certains, justifie l’expulsion de Hart. Ce dernier a beau protester, il doit rentrer chez lui. De toute façon, la session tire à sa fin. Quatre années sont passées. Le gouverneur sir James Henry Craig* annonce la tenue de nouvelles élections.
  Biography – FONTENEAU, ...  
The voyages which he undertook for commercial reasons seem to have taken him to the Baltic in the north and to the Mediterranean in the south; in the east, he sailed the coasts of Africa, visited the Red Sea, and even got as far as Japan.
À 12 ans, il entrait en service maritime à La Rochelle, qui deviendra son port d’attache et son lieu de domicile. Il fit du cabotage aux ports d’Espagne et du Portugal. Encore jeune, il épousa une Portugaise, Valentine Alfonse. Suivant l’habitude du sobriquet, on lui donna le nom de sa femme, qui finit par remplacer le sien. C’est ce surnom, joint à sa connaissance du portugais, qui a fait croire qu’il était originaire du Portugal. Au cours de ses navigations pour fins commerciales, il paraît avoir voyagé dans la Baltique au Nord et dans la Méditerranée au Sud ; à l’Est, il a fréquenté les côtes de l’Afrique, visité la mer Rouge et Poussé même jusqu’au Japon. Il a, de plus, connu les côtes de l’Amérique, de la Nouvelle-Écosse aux Antilles.
  Biography – CLARK, MICH...  
In 1902, for reasons of health and apparently also to establish careers for his sons, he moved to Alberta and began farming northwest of Olds. He soon got into politics. A Liberal, he ran unsuccessfully for the seat of Rosebud in 1905 in the province's first election.
Michael Clark fit ses études à l'Elmfield College d'York, en Angleterre, où il reçut une médaille d'or en langues, puis à la University of Edinburgh, où il obtint une licence et un certificat de médecine. Il n'avait pas encore terminé sa médecine lorsque, en 1882, il vint au Canada pour épouser la fille aînée de George Smith, de Cherrybank Farm, près de Hamilton, dont il avait fait la connaissance avant que la famille émigre. Une fois diplômé, il exerça la médecine dans le nord de l'Angleterre ; en plus, à Newcastle upon Tyne, il appartint au conseil scolaire. En 1902, pour des raisons de santé et aussi, semble-t-il, pour offrir de meilleures perspectives d'avenir à ses garçons, il s'installa en Alberta et commença à exploiter une ferme au nord-ouest d'Olds. Peu après, il se lança en politique sous la bannière libérale. Candidat défait dans la circonscription de Rosebud en 1905 aux premières élections de la province, il remporta le siège de Red Deer à la Chambre des communes trois ans plus tard et le conserva jusqu'en 1921. On ne sait pas grand-chose de sa pratique médicale. Méthodiste dans sa jeunesse, il aimait la marche et la natation, était favorable au suffrage féminin et, en 1911–1912, fit partie du conseil d'administration de la University of Alberta.
  Biography – LONECLOUD, ...  
As one of the volunteers who tracked and captured John Wilkes Booth, Abraham Lincoln’s assassin, he went to New York in 1866 to collect his share of the reward money, and he was murdered there. Lonecloud’s mother died shortly afterwards, in Vermont, leaving him to care for his sister and two younger brothers. He got them safely home to Nova Scotia.
Jerry Lonecloud naquit en 1854 dans une famille micmaque d’herboristes qui voyageaient dans toute l’Amérique du Nord britannique et dans le nord-est des États-Unis ; ils fabriquaient et vendaient des remèdes. Le père de Jerry fournissait des recettes aux embouteilleurs des Dr Morse’s Indian Root Pills. Les membres de sa famille se déplaçaient en canot sur les Grands Lacs lorsque Jerry était enfant et, à une occasion, ils empruntèrent le canal Érié et se rendirent à New York, où ils campèrent dans un marais peuplé d’aulnes, là où serait érigé le pont de Brooklyn. Lorsque la guerre de Sécession éclata aux États-Unis, le père de Lonecloud s’engagea dans l’armée de l’Union. Puisqu’il était parmi les volontaires qui avaient poursuivi et capturé John Wilkes Booth, meurtrier d’Abraham Lincoln, il se rendit à New York en 1866 pour toucher sa part de la récompense et y fut assassiné. La mère de Lonecloud mourut peu après, dans le Vermont, et ce dernier dut s’occuper de sa sœur ainsi que de deux frères plus jeunes que lui. Il les amena sains et saufs en Nouvelle-Écosse.
  Biography – MACDONELL, ...  
The burning of homes of the rebel leaders was deliberate military policy, designed to intimidate those who contemplated further insurrection. Pillaging by troops under his command got out of control because of the initial orders by Colborne to have the troops live at free quarters, an invitation to plunder.
Au moment où éclata la deuxième insurrection dans le Bas-Canada, au début de novembre 1838, sir John Colborne* ordonna à Macdonell de se rendre à Montréal avec les Grenadier Guards pour se joindre à l’armée qui devait marcher sur le quartier général des insurgés, dirigé par Robert Nelson*, à Napierville, au sud du Saint-Laurent. Macdonell commandait l’aile droite composée des Grenadier Guards, du 7th Hussars et du 71e d’infanterie, tandis que le major général John Clitherow commandait l’aile gauche. Après que Napierville fut investi, la division de Macdonell parcourut la région avoisinante, capturant les insurgés et brûlant les maisons de chefs rebelles connus, tels que les frères Boyer, de Douglasburg (Coin-Douglas). Macdonell désignait habituellement des soldats de la Royal Montréal Cavalry pour mettre le feu, au moyen de torches, aux maisons que l’on avait décidé d’incendier. Il a été critiqué par des gens de son époque et, plus tard, par des historiens, pour avoir laissé trop de liberté d’action à ses troupes. Incendier les maisons des chefs rebelles était une action délibérée des autorités militaires qui visait à intimider ceux qui songeaient à une autre insurrection. Le pillage auquel se livrèrent les troupes commandées par Macdonell échappa à toute autorité, en raison des ordres donnés par Colborne au début pour que les soldats logent chez l’habitant, ce qui constituait une invitation au pillage. Ce fut seulement après que le lieutenant-colonel George Cathcart eut dit à Macdonell qu’il ne pouvait « sacrifier la discipline de [ses] hommes » en leur permettant de s’approvisionner sur place, que Macdonell, qui partageait l’avis du lieutenant-colonel, interdit cette pratique. Il s’écoula un certain temps, cependant, avant que le pillage ne cesse.
  Biography – PILOTTE, AN...  
Thomas Clark stated that the confession “was freely made, neither threats nor promises being used to induce or influence her.” Mary McQueen, the Usshers’ servant who had shared her bed with Pilotte, testified that Angelique had got up two or three times during the night of 29–30 July and appeared sickly.
Aux termes de la loi de 1624, Angélique Pilotte était coupable à cause de ses propres aveux. Cette loi était d’une construction inhabituelle : une des rares lois du droit anglais qui présumât de la culpabilité de l’accusé, elle faisait du seul fait de cacher la naissance d’un enfant bâtard, trouvé mort par la suite, une présomption suffisante de l’assassinat par la mère. Bien que l’aide-servante ne niât pas que l’enfant fût bâtard, ses déclarations concernant l’accouchement étaient contradictoires. Dans sa requête, elle maintenait que l’enfant était mort-né pendant le voyage à Chippawa, mais ses aveux établissaient que l’enfant était né dans la propriété des Ussher, qu’il était vivant et que sa naissance avait été cachée. Elle soutenait qu’elle avait accouché dans un champ voisin de la maison des Ussher au matin du 30 juillet, vers deux heures, et affirmait que l’enfant « remua ses petites jambes, mais ne bougea pas les bras ». Après être restée avec lui environ une heure, elle le laissa « dans l’herbe où il remuait les jambes, mais ne pleurait pas » . Elle revint à la maison, « malade » , elle y passa environ deux heures, puis retourna au champ pour y retrouver le bébé’ « qui remuait encore les jambes ». Après avoir enveloppé l’enfant d’« un linge très serré autour du [corps] », elle le laissa derrière une écurie jusque vers deux heures du matin le 31 juillet. Quand les magistrats lui demandèrent pourquoi elle l’avait enveloppé très serré, elle répondit que « c’était pour l’étouffer » . Ensuite, si sa déposition est vraie, elle enterra l’enfant, peut-être même alors qu’il était encore vivant.
  Biography – LEIGH, CHAR...  
. Some he recovered from a Ciboure ship in the bay; later he got more from the Spanish Basque vessel,
. Il en recouvra sur un navire de Ciboure qui se trouvait dans la baie ; plus tard il en retrouva d’autres à bord d’un vaisseau basque espagnol, le
  Biography – MEILLEUR, J...  
While he was living at Quebec, Meilleur became interested again in the natural sciences and collaborated actively with his friend Abbé Léon Provancher*, who in 1870 got him elected president of the Natural History Society of Quebec.
parut à Montréal en 1860 ; tirée à 1 009 exemplaires, cette première édition fut rapidement épuisée. Une deuxième, considérablement augmentée, fut publiée à Québec en 1876. C’est un ouvrage indispensable à qui veut connaître l’histoire de l’éducation au Canada. L’auteur y donne une version objective des faits dont il fut l’acteur et le témoin, sans manifester d’animosité contre ceux dont il dit cependant qu’ils contrecarrèrent son action.
  Biography – DAVIES, Sir...  
His strategy was to build a case by looking for weaknesses in titles and diminishing the quality of the lands and the proprietorial improvements. Most observers thought he got a better deal for the tenants than anyone expected, with awards to the proprietors running at a fraction of what had been demanded.
L’entrée de l’Île-du-Prince-Édouard dans le nouveau dominion, le 1er juillet 1873, modifia rapidement le paysage politique. Plusieurs libéraux, sous la direction de Laird, se firent élire aux Communes. Le parti provincial, privé d’une partie de ses membres, choisit Davies comme chef au début de 1874. La question de la Confédération étant résolue, l’Assemblée s’attaqua à plusieurs problèmes laissés en suspens. À l’instar de son père, Davies jugeait essentiel de légiférer pour éliminer les propriétaires terriens de l’île. Parce qu’il le trouvait trop généreux envers eux, il s’opposa au projet de loi sur l’achat des terres présenté en 1874 et il ne fut pas fâché que la sanction de ce projet de loi soit reportée [V. Lemuel Cambridge Owen*]. Toujours en 1874, l'Assemblée en étudia une nouvelle version. C'est à ce moment que Davies commença à construire à Charlottetown une grande maison, Riverside, qu’il occuperait une partie de l’année jusqu’à sa mort. Adoptée en 1875 sous le titre de Land Purchase Act, cette loi représentait, d’après les gens de l’époque, un triomphe pour Davies, surtout parce qu’elle créait une commission d’arbitrage qui fixerait le prix d’achat des terres détenues par les propriétaires. Après avoir refusé de représenter les tenanciers devant cette commission en qualité d’avocat, Davies se ravisa et les défendit aux côtés de Samuel Robert Thomson*. Les propriétaires, quant à eux, retinrent les services d’Edward Jarvis Hodgson. La grande vedette des audiences fut Davies. Sa stratégie consistait à trouver des failles dans les titres de propriété et à déprécier la qualité des terres et des améliorations apportées par les propriétaires. De l’avis de la plupart des observateurs, ce qu’il obtint pour les tenanciers dépassait toutes les attentes. Les dédommagements consentis aux propriétaires n’atteignirent qu’une fraction des sommes réclamées.
  Biography – BECK, Sir A...  
In the years after 1897 he emerged much more prominently in public life. He got out more, married, offered himself for public office, and turned the management of his firm over to his brother Jacob. An avid sportsman, he had played baseball as a boy; in London he played tennis and lacrosse and, with a group of bachelors, organized a toboggan club.
On vit beaucoup plus Adam Beck sur la scène publique à compter de 1897. Il se mit à sortir davantage, se maria, sollicita un poste public et confia la gestion de son entreprise à son frère Jacob Fritz. Passionné de sport, il s’était adonné au baseball dans sa jeunesse ; à London, il jouait au tennis et à la crosse et, avec un groupe de célibataires, il organisa un club de toboggan. Sur le conseil de son médecin, il se remit à l’équitation pour se détendre. Mais il n’était pas homme à faire quoi que ce soit en dilettante : bientôt, il se mit à élever des chevaux et à participer à des courses d’obstacles. Sa vie mondaine tournait autour du London Hunt Club, où il devint grand veneur en 1897 (il exercerait cette fonction jusqu’en 1922). Une commune passion pour les chevaux et l’équitation réunit Beck et Lillian Ottaway à l’occasion d’une rencontre de saut d’obstacles. C’était un homme bien découplé, elle était mince, d’une beauté frappante et de 23 ans sa cadette. Après une cour étourdissante, il l’épousa en 1898 à la cathédrale anglicane Christ’s Church de Hamilton. Élevée en Grande-Bretagne, Lillian Ottaway parlait avec une pointe d’accent anglais, était dotée d’une ravissante voix de soprano, avait un port de reine et était une écuyère pleine d’élan. Sa mère, Marion Elizabeth Stinson*, issue d’une riche famille de Hamilton, avait épousé un barrister anglais qui était décédé avant la naissance de Lillian. À 18 ans, au moment du mariage de sa mère avec un éminent avocat de Hamilton, Lillian était rentrée au Canada. Après une lune de miel en Europe, Beck amena triomphalement sa jeune épouse à London, où ils s’empressèrent d’acquérir la demeure la plus fastueuse, Elliston – le domaine d’Ellis Walton Hyman*. Ils rebaptisèrent leur propriété Headley et se mirent en frais de la rendre encore plus imposante ; chacun des deux y installa ses propres écuries. Sa femme à son bras, Beck – dont, hier encore, l’existence de célibataire se partageait entre les affaires et le sport – entra au cœur de la bonne société de London le plus naturellement du monde. Lillian chantait dans la chorale de la cathédrale ; leur domaine faisait l’envie de leurs concitoyens. On les voyait, amoureux, aux dîners et aux rencontres du club de chasse. Winston Churchill séjourna chez eux au cours de sa tournée de conférences en 1900–1901 ; le gouverneur général lord Minto [Elliot*] et lady Minto firent de même en 1903.
  Biography – VIGER, JACQ...  
From the time his cousin Jean-Jacques Lartigue was made auxiliary in Montreal to the bishop of Quebec in 1820, Viger backed him in his dispute with the Sulpicians concerning the cathedral and even got letters by Lartigue published under a pseudonym in the Montreal papers.
de son ami Michel Bibaud, il y publie de nombreux extraits de « Mes tablettes » et de « Ma saberdache ». Quant aux livres que les historiens contemporains font paraître alors, Viger ne sera pas tendre dans ses critiques à leur égard. Ultramontain, il ne prise guère les travaux de François-Xavier Garneau* ou encore ceux de Charles-Étienne Brasseur* de Bourbourg qu’il appelle dans sa correspondance « Brasseur de Boue ». Toutefois, au delà de ses tendances idéologiques, il se montre soucieux de précision et de critique documentaire.
  Biography – VILLIEU, CL...  
Opinions about Villieu varied. He got along badly with his superiors, Governors Robinau de Villebon and Brouillan, who claimed that he was “fussy and disagreeable.” They accused him of having only his own interest in mind and of trafficking with the Indians.
AN, Col., B, 16, f.187v. ; 17, f.136 ; 19, f.44 ; 22, f.177 ; 23, ff.124v., 141, 157, 158, 281v., 283v. ; 25, ff.77v., 78 ; 27, f.369v. ; Col., C11A, 11, f.93 ; 12, f.217 ; 13, ff.55, 81v., 124, 153, 285, 301, 322 ; 14, ff.100, 210, 246 ; 15, ff.3, 98v. ; 16, f.55v. ; Col., C11D, 2, ff.220, 225, 228, 230, 244, 258, 274, 277 ; 3, ff.27, 70, 78, 111, 128, 226 ; 4, ff.17, 52, 142v., 186, 234, 268, 270, 290, 320v. ; 5, ff.95, 136v., 213v., 251v., 253v. ;Col., D2C,49, f.109v. ; 222 ; Marine, C7, 350 (dossier de Villieu).—
  Biography – DU PERRON, ...  
, with Nicolas Gargot. His brother accompanied him, and a small party recruited in a most casual fashion; they had a supply of food and munitions. They did not arrive until October. Gargot went on to Quebec.
, avec son frère, une petite troupe de 75 à 80 hommes fort mal recrutés, ainsi que des vivres et des munitions. Ils n’arrivèrent qu’en octobre. Gargot poursuivit sa route vers Québec. Quelques mois après, au cours de l’hiver, comme Du Perron et son frère revenaient de la chasse, ils furent attaqués par une partie de leurs hommes et tués à coups de fusils. Les assassins se ruèrent ensuite vers les magasins, s’enivrèrent et s’entretuèrent, de sorte qu’il en resta 12 ou 15 sur le carreau. L’aumônier, qui les accompagnait, s’était enfui dans les bois, mais le froid et la faim le forcèrent à revenir au fort. On lui fendit la tête d’un coup de hache. Au printemps suivant, les assassins tentèrent de passer sur le continent, avec la partie la plus précieuse de leur butin, mais ils firent naufrage.
  Biography – ST LEGER, B...  
Back in Canada, he attempted once more to join Burgoyne but got no farther than Ticonderoga before Burgoyne surrendered at Saratoga (Schuylerville). For the remainder of the war St Leger commanded a force of rangers based in Montreal.
Partie de Montréal le 23 juin 1777, la troupe de St Leger atteignit Oswego, New York, le 25 juillet. Après avoir traversé des lieux sauvages, les Britanniques et leurs alliés indiens parvinrent au fort Stanwix (Rome, New York), le 2 août. Comme le fort paraissait trop solide pour un assaut, on décida d’en faire le siège. Le principal combat de cette expédition de peu d’envergure se produisit lorsqu’un corps de miliciens aux ordres du général de brigade Nicholas Herkimer tenta de dégager le fort. Les Américains embusqués furent mis en déroute dans une rude bataille qui se déroula près d’Oriskany le 6 août [V. Kaieñˀkwaahtoñ]. Au cours de l’engagement, toutefois, les assiégés firent un raid et saccagèrent les positions autour du fort laissées sans défense adéquate par les Britanniques. Par la suite, les Indiens désertèrent et St Leger, croyant que d’autres secours américains se trouvaient beaucoup plus près qu’ils ne l’étaient réellement, leva le siège le 22 août et battit en retraite par la même route qu’à l’aller.
  Biography – CLERK, GEOR...  
“In 1865,” Laurent-Olivier David* wrote, “a public meeting called by the opponents of the plan for confederation took place in one of the rooms of the Institut Canadien-Français. During the discussion a man got up and began to speak in English; he declared emphatically against this change of constitution, and quoted as an example of the dangers that it contained for the French Canadian Catholic minority the history of the Catholics in Scotland and Ireland. His powerful build, his military bearing, and his incisive, energetic manner of speaking gave the impression of great physical and intellectual vitality.”
En plus d’être le champion intransigeant de la foi catholique, Clerk se révéla l’adversaire déterminé des libéraux, surtout quand ils appartenaient à l’Institut canadien. Ses préférences l’inclinaient vers le parti conservateur, à la grande satisfaction du clergé. Mgr Bourget lui écrivait le 3 octobre 1860 : « En parcourant vos colonnes avec tant soit peu d’attention, l’on est bientôt convaincu que vous êtes un véritable conservateur, travaillant de toutes vos forces à unir fortement cette colonie à la Mère-Patrie ; et pour réussir dans cette entreprise, vous faites, avec votre logique irrésistible, mouvoir puissamment le principe religieux, qui est en effet la seule base solide de la société civile et politique. »
  Biography – BLINKHORN, ...  
On one occasion he “got to the river walking across the ice and fell in, had to come back and change his things Tryed to get a canoe could not get one the Indians would not go it was Snowing very fast and very thick.”
Qualifié de « colon le plus énergique de l’île », Blinkhorn ajouta aux responsabilités qu’il avait déjà à Metchosin la gestion de la ferme que William Fraser Tolmie* possédait à Cloverdale, localité située à une distance de 15 milles, et il s’acquitta très consciencieusement de toutes ses obligations. Comme la route du fort Victoria ne se rendait pas encore à Metchosin, ses visites à Cloverdale et le fait qu’il devait siéger une fois par mois au tribunal des petites causes l’obligeaient à des voyages exténuants par tous les temps. Une fois, « en traversant la rivière sur la glace, il tomba à l’eau et dut revenir pour se changer. Il essaya d’avoir un canot, mais il n’en trouva pas, et les Indiens ne voulaient pas y aller. La neige tombait, très drue et très épaisse. » Pendant ces voyages, il prit souvent froid, « assis dans le canot sur la voie d’eau menant au fort ». Bientôt ses poumons furent gravement atteints, et il mourut le 13 octobre 1856. Il fut enseveli dans le cimetière avoisinant l’église Victoria District, connue aujourd’hui sous le nom de cathédrale Christ Church. Le 4 novembre, une vente aux enchères, au cours de laquelle « le bétail se vendit remarquablement bien », fut tenue à la ferme de Metchosin.
  Biography – CAMPBELL, S...  
At Brockville in September 1826, Christopher Alexander Hagerman* claimed, the “poor old Chief Justice did every thing in his power to go through all the suits, but his health was not equal to the undertaking. . . . he was taken so ill while on the Bench, that he was obliged to leave it, and I really thought he would have expired when he got into one of the Jury rooms, he was seized with a sort of fit, which resembled Cholera Morbus.”
Les nouvelles fonctions de Campbell ne tardèrent pas à se révéler trop lourdes. Levius Peters Sherwood* l’avait remplacé comme juge puîné, mais c’était maintenant au tour de Boulton de flancher. Au cours de l’été de 1826, signalant que « ses facultés [étaient] irrémédiablement diminuées », il décida de suspendre toute activité. Forcé de le remplacer, Campbell échappa de peu à l’effondrement comme le constata Christopher Alexander Hagerman*, en septembre 1826, à Brockville : « [le] pauvre vieux juge en chef fit tout ce qu’il pouvait pour entendre toutes les causes, mais sa santé l’empêcha d’aller jusqu’au bout [...] il se trouva si mal pendant qu’il siégeait qu’il dut sortir, et j’ ai vraiment cru qu’il allait expirer en entrant dans l’une des salles du jury, [car] il fut pris d’une sorte de crise qui ressemblait à du choléra morbus ».
  Biography – MacDONALD, ...  
MacDonald never got along well with his ecclesiastical superiors. Mutual suspicion, even contempt, seems to have been the prevailing mood. After arriving in Bytown in the autumn of 1835, he proceeded to make arrangements with the Catholics of Hull and Templeton, in the diocese of Montreal, to serve their religious needs in return for their contributing to the support of the two priests in Bytown.
William Peter MacDonald étudia au séminaire de Douai, en France, et au Royal Scots College de Valladolid, en Espagne, où on l’ordonna prêtre le 24 septembre 1796. Après avoir enseigné pendant deux ans au séminaire d’Aquhorthies, en Écosse, il exerça son ministère catholique dans son pays natal de 1798 à 1810. Au cours de cette dernière année, il participa à une expédition organisée pour libérer le roi Ferdinand VII d’Espagne qu’on avait déposé et que Napoléon Ier gardait prisonnier. Deux ans plus tard, il était nommé aumônier du régiment d’infanterie du baron de Roll. Pendant quelque temps, avant son retour en Écosse en 1814, il exerça les fonctions d’aumônier auprès de l’ambassade de Grande-Bretagne à Madrid. Il poursuivit son œuvre dans les missions écossaises jusqu’à ce qu’Alexander McDonell, évêque de Kingston, dans le Haut-Canada, l’invite à venir dans son diocèse en 1826. MacDonald accepta cette invitation et fut affecté à la paroisse St Raphaels, dans le comté de Glengarry, où il exerça son ministère de décembre 1826 à 1829 et devint premier recteur du Iona College. Peu après son arrivée, on le promut vicaire général du diocèse de Kingston. La nouvelle recrue de l’évêque ne manqua pas d’impressionner le clergé canadien, d’autant plus que MacDonald avait déjà publié un recueil de poèmes dédié à Edward* Augustus, duc de Kent.
  Biography – GRAVES, THO...  
Although Hugh Palliser* is usually thought of as the great patron of James Cook*, it was Graves who got Cook appointed surveyor of Newfoundland in 1763, badgered the Admiralty for the necessary stores and instruments, and purchased the small schooner
Entre-temps, lord Alexander Colvill*, commandant en chef de l’escadre de l’Amérique du Nord, faisait route vers l’île, après avoir quitté son quartier général de Halifax, et arrivait à Placentia le 14 août. Huit jours plus tard, Graves prit la nier avec lui pour établir le blocus de St John’s ; il emmenait quelque 50 pêcheurs de la baie de la Conception, qui s’étaient portés volontaires. Colvill fut rejoint, au large de St John’s, par des transports de troupes, sous les ordres du lieutenant-colonel William Amherst, et les soldats débarquèrent le 13 septembre à Torbay, à environ dix milles au nord de la capitale. L’escadre ennemie, sous le commandement de Charles-Henri-Louis d’Arsac* de Ternay, s’enfuit du port de St John’s trois nuits plus tard, et les Français capitulèrent le 18 du même mois. Au départ de Colvill, au début d’octobre, il revenait à Graves de se débrouiller avec les ruines laissées par la guerre et les réclamations concernant la propriété. Outre St John’s et Bay Bulls, plusieurs petits villages de pêcheurs prospères du Nord, et plus particulièrement Harbour Grace, Carbonear et Trinity, avaient été dévastés et leur population dispersée. Pour employer les mots mêmes de Graves, la pêche avait été « presque paralysée dans les parties est et nord de l’île ».
  Biography – KIMBER, TIM...  
On 16 Nov. 1837 Kimber, considered the leader of the Patriotes in Chambly County, was on the verge of being arrested when a few of his supporters got to his house just in time to rescue him from the escort coming to take him prisoner.
Le 16 novembre 1837, Kimber, qui passait pour le chef des patriotes du comté de Chambly, était sur le point d’être arrêté lorsque quelques-uns de ses partisans se rendirent à sa résidence juste à temps pour le libérer de l’escorte qui venait le faire prisonnier. Les historiens ne s’entendent pas sur le rôle que Kimber aurait joué le lendemain dans l’affaire du chemin de Chambly. Robert Christie soutient que Kimber seconda Bonaventure Viger* lors de l’embuscade que celui-ci tendit avec un groupe d’hommes à un détachement de la Royal Montreal Cavalry pour délivrer Pierre-Paul Démaray et Joseph-François Davignon. David affirme de son côté que Kimber ne fit qu’inciter ses partisans à aller libérer les deux prisonniers. Gérard Filteau et Fauteux ne font aucune mention quant à eux d’une participation quelconque de Kimber à l’escarmouche. Quoi qu’il en soit, les patriotes se proposèrent peu après de s’emparer du fort Chambly, et Kimber et François Barsalou, l’un de ses adjoints à Chambly, en préparèrent l’attaque qui devait être lancée dans la nuit du 18 au 19 novembre. Cependant, le 18 novembre au soir, un groupe important de soldats du 15e d’infanterie et quelques volontaires vinrent renforcer la garnison de Chambly, et le projet dut être abandonné.
  Biography – BOWELL, Sir...  
Still, there were hopes, never abandoned by the governor general or the government, that Manitoba might agree to a compromise before any election, that remedial legislation, though introduced in parliament on 11 February, might still not have to be passed. Even after the motion for second reading came up three weeks later, hopes and negotiations were not abandoned.
C’est alors que survint un événement bizarre. L’après-midi de ce même jour, dans la salle 25 du Sénat, Angers, Joseph Bolduc et Philippe Landry conversaient avec trois députés lorsque l’aide de camp du gouverneur général frappa à la porte et demanda à parler à Angers. Aberdeen voulait le consulter en privé sur la réponse à donner à la démission de Bowell. Angers ne se fit pas prier pour lui donner son avis : il fallait refuser cette démission en invoquant le fait que la Chambre n’avait pas encore adopté sa réponse au discours du trône. Ce fut précisément cet argument qu’Aberdeen employa plus tard dans la journée pour refuser la démission de Bowell.
  Biography – DEASE, ELLE...  
When Bishop Power’s successor, Armand-François-Marie de Charbonnel*, arrived in Toronto in 1850, he was alarmed at the plight of the sisters and immediately wrote on their behalf to Dublin: “Deprived of a bishop, of a house, and of many other things during three years, I am amazed at their having got through the numberless difficulties. . . . The members of the house are too few . . . in fact they are overwhelmed.”
La mort de Mgr Power, survenue deux semaines après l’arrivée des sœurs, constituait presque un désastre pour elles, qui se voyaient privées de leur protecteur. Le diocèse nouvellement formé n’avait pas les moyens de leur venir en aide, et elles ne pouvaient pas compter sur une maison mère aux abois en Irlande. Les sœurs, sous la direction de mère Ignatia, se mirent résolument à la tâche, souvent aux dépens de leur santé. En 1848, elles déménagèrent dans une maison plus vaste mais moins dispendieuse. Les revenus provenant de leur école privée pour pensionnaires et externes, la Loretto House, leur permirent d’ouvrir une école gratuite pour enfants pauvres dans la paroisse de la cathédrale. Mère Gertrude y faisait la classe ; ce fut la première religieuse à enseigner dans les écoles « séparées » de la ville.
  Biography – JAMES, PHIL...  
One of the drawbacks of sporadic preaching was that its benefits were often lost before the preacher had the opportunity to return. As James described it, “A poor Irish woman told Brother Metherall, that I came among them so seldom, that although they felt under the word when I was there, they ‘got wild again’ before my return.”
Un des inconvénients qu’il y avait à prêcher d’une manière sporadique était que les résultats se perdaient souvent avant que le prédicateur n’ait eu l’occasion de revenir sur les lieux. C’est ainsi que James écrivait : « Une pauvre Irlandaise a dit au frère Metherall que je venais si rarement chez eux que même s’ils étaient touchés par l’Évangile quand j’étais là, ils « recommençaient à faire les fous » avant mon retour. » Il était convaincu que si les dirigeants de l’Église pouvaient voir la déchéance spirituelle de certaines des régions où il travaillait, ils multiplieraient les efforts pour y faire connaître l’Évangile. Un troisième missionnaire était tout aussi nécessaire qu’un deuxième l’avait été. Le secours arriva en 1839, en la personne de Richard Cotton qui vint se joindre à eux, mais James ne devait pas bénéficier longtemps de cette assistance. L’arrivée dans le Haut-Canada d’immigrants de plus en plus nombreux venant du comté de Devon et de celui de la Cornouailles, où se trouvaient la plupart des adeptes de l’Église Bible Christian, rendit nécessaire la présence de missionnaires expérimentés à cet endroit. C’est pourquoi, en 1841, James quitta l’Île-du-Prince-Édouard pour aller rejoindre d’autres collègues, dont John Hicks Eynon*, son épouse, Elizabeth Dart, et, plus tard, Ann Robins [Vickery], et annoncer l’Évangile à leurs fidèles du Haut-Canada.
  Biography – LE BORGNE D...  
As soon as he got to Boston, Morillon Du Bourg learned that Temple had received a further letter from Charles II, giving him strict instructions not to hand over the Acadian posts before certain islands in the West Indies had been restored by France to England in accordance with the treaty; Temple complained also about the capture of Port-Rossignol which had meanwhile been carried out by Belle-Isle.
Le 9 octobre 1668, Alexandre Le Borgne, accompagnant Morillon Du Bourg, délégué du roi de France pour l’exécution du traité de Bréda et représentant de la Compagnie des Indes occidentales, vint côtoyer le rivage de l’Acadie. Avant de continuer vers la Nouvelle-Angleterre, le délégué installa officiellement Belle-Isle au commandement de la colonie. Une fois à Boston, Morillon Du Bourg apprit que Temple avait reçu une nouvelle lettre de Charles II lui enjoignant de ne pas céder les postes acadiens avant que certaines îles des Antilles n’aient été rendues par la France à l’Angleterre en exécution du traité ; Temple se plaignait aussi de la capture de Port-Rossignol effectuée entre-temps par Belle-Isle. Acceptant les arguments de Temple, Morillon écrivit à Alexandre Le Borgne pour l’avertir de rentrer en France jusqu’à ce que le litige concernant les îles soit réglé. Belle-Isle suivit le conseil de Du Bourg, mais estima qu’il avait perdu 20 000# pour l’approvisionnement de ses hommes. Il revint en Acadie en 1670, avec le gouverneur D’andigné de Grandfontaine, pour défendre les intérêts acadiens de sa famille.
  Biography – MACTAVISH, ...  
Essentially, she saw him as a “dreamer,” with interests in such current theories as phrenology. “William,” she wrote to her father, “has made himself acquainted with the notions of everyone who has got into difficulties with Church or State for being too far in advance of the world.”
Si l’homme qui arriva à la Rivière-Rouge en 1857 était un administrateur rigoureusement entraîné et efficace, il n’était pas que cela : on remarquait, chez cet « Anglais [...] racé », des qualités d’ « envergure intellectuelle », d’ « énergie » et de « détermination » tout autant que du « savoir-faire dans l’exécution ». Grand, les cheveux blonds tirant sur le roux, et exhibant « des favoris à la Palmerston et une épaisse moustache », il avait une voix et des manières agréables. Un portrait plus intime de Mactavish a été brossé par sa sœur Letitia, qui décrit son amour pour la pêche et la chasse et son sens de l’humour. Au premier chef, elle le voit comme un « rêveur », s’intéressant à des théories aussi courantes que la phrénologie. « William », écrit-elle à son père, « s’est initié aux théories de tous ceux qui ont eu des difficultés avec l’Église ou l’État pour être trop en avance sur leur temps ». Il tourna aussi sa curiosité intellectuelle vers l’étude de l’histoire naturelle de Rupert’s Land, échangeant des spécimens et des renseignements avec un ami, le docteur William Fraser Tolmie*, d’York Factory, et d’autres représentants de la Hudson’s Bay Company dans les territoires. En 1862, il fut le secrétaire de l’éphémère Institute of Rupert’s Land.
  Biography – BURNS, PATR...  
At this time, the route of the Canadian Pacific Railway was being surveyed near Winnipeg, which gave Burns the opportunity he needed. He got a job blasting rock, for which he received $24 a month and his board in a construction camp.
À ce moment, les travaux d'arpentage du chemin de fer canadien du Pacifique étaient en cours près de Winnipeg, ce qui fournit à Patrick Burns l'occasion dont il avait besoin. Employé au dynamitage des rochers, il touchait 24 $ par mois et il était logé et nourri sur un chantier de construction. Au bout de six mois, il avait épargné assez d'argent pour acheter un attelage de bœufs et quelques fournitures. Il retourna donc sur sa concession, à Tanner's Crossing, où ses voisins firent une corvée pour l'aider à bâtir sa première maison - une modeste cabane en rondins. En utilisant ses bœufs pour tirer du bois de la forêt jusqu'à une scierie et labourer les champs de certains de ses voisins, il put acquérir un deuxième lot d'un quart de mille carré. Peu après, il se lança dans le transport de marchandises et se mit à convoyer des articles pour ses voisins à destination ou à partir de Winnipeg. Il commença aussi à acheter du bétail à des fermiers locaux et à le vendre en ville. En 1886, à titre expérimental, il expédia des porcs vivants vers les marchés de l'Est par le chemin de fer canadien du Pacifique, achevé depuis peu. La compagnie ferroviaire, désireuse de démontrer qu'il était possible de transporter du bétail sur de grandes distances, s'empressa de lui faciliter la tâche. Elle lui offrit six wagons et promit de lui rembourser jusqu'à la totalité des frais s'il perdait de l'argent dans l'affaire. Par la suite, il se présenta au bureau de la compagnie pour annoncer qu'aucun remboursement ne serait nécessaire.
  Biography – ROY, GABRIE...  
Living in small rented rooms, mixing unobtrusively with artists and journalists located downtown, getting bit parts in radio dramas, she endeavoured to place her articles in various periodicals, to both earn her keep and have time for engaging in a more ambitious project. Having got a regular column on the women's page of the Montreal weekly
Bientôt la décision de Gabrielle est prise : elle partira pour l'Europe afin de se perfectionner dans son art. Quitte à priver sa vieille mère d'un soutien moral et financier dont elle a grandement besoin, la jeune femme met de l'argent de côté en vue de son voyage. Après avoir demandé et obtenu son congé de la commission scolaire de Saint-Boniface, elle prend durant l'été de 1937 un poste temporaire d'institutrice à la Petite-Poule-d'Eau, lieu perdu à 500 kilomètres au nord de Winnipeg, afin de grossir ses économies. Puis, dès le retour, c'est l'adieu aux amis et le grand départ vers les « vieux pays ». Gabrielle Roy a 28 ans.
  Biography – McARTHUR, J...  
McArthur obtained the contract. His work satisfied CPR officials, but got him into serious difficulties because of widely publicized allegations regarding his treatment of his crews. Press reports and complaints from social reformers, often based on first-hand accounts by disgruntled workers, suggested that he and other contractors on the line failed to take appropriate safety measures or to provide suitable living conditions and medical care (in spite of the fact that deductions were made from workers’ pay to cover the cost of medical treatment).
McArthur se fit connaître en 1888 en signant un contrat pour la construction du Red River Valley Railway, qui relierait Winnipeg à Emerson, au Manitoba. Ce chemin de fer, doté depuis l’année précédente d’une charte du gouvernement du Manitoba, alors dirigé par John Norquay*, devait aller vers le sud et rejoindre le Northern Pacific Railroad. Les hommes politiques de la province espéraient que la création d’une ligne concurrente du chemin de fer canadien du Pacifique ferait baisser de façon notable le prix du transport des marchandises. Le gouvernement fédéral, sous l’autorité de sir John Alexander Macdonald*, refusa de reconnaître la charte en question, mais le gouvernement du Manitoba poursuivit la construction du chemin de fer, qui fut loué à une filiale de la Northern Pacific Railroad Company, la Northern Pacific and Manitoba Railway Company. À plusieurs reprises, la question de savoir si le chemin de fer manitobain avait le droit de croiser le chemin de fer canadien du Pacifique donna lieu à des querelles entre les équipes du CP, supervisées par William Whyte* et appuyées par Ottawa, et les ouvriers de McArthur, qui reçurent en renfort des constables provinciaux assermentés à cette fin. À l’automne de 1888, il fallut interrompre les travaux à cause d’une tempête de neige. Le litige fut porté devant les tribunaux, qui tranchèrent en faveur du Manitoba, et la construction reprit en 1889. Pendant cet épisode tumultueux, McArthur retourna dans son comté natal, Glengarry, et épousa Mary McIntosh.
  Biography – MELIKI – Vo...  
Interviewed in 1983, Kanyuk Bruce, a granddaughter, noted that Meliki was a nephew of Harry, Comer’s chief native, and explained: “He got the name Meliki because Inuit couldn’t pronounce ‘American.’ Today there are still children called after him also named Meliki.”
Meliki appartenait à une tribu de chasseurs, les Aivilik, dont le territoire avoisinait la baie Repulse. Selon toute apparence, il passa la plus grande partie de sa vie d’adulte à travailler pour les Américains qui pêchèrent la baleine dans la baie d’Hudson de 1860 à 1915. D’après la tradition familiale, il était aussi maître dans l’art de conduire des attelages de chiens ; une fois, il participa à une expédition de secours qui monta loin vers le nord pour retrouver des Blancs égarés.
  Biography – WYATT, CHAR...  
Wyatt immediately returned to England to fight the suspension and to seek redress. His family had better connections than Gore and he expected, and got, its help in his complaint through official channels.
Par ailleurs, à titre d’arpenteur général, Wyatt avait uni sa voix aux protestations qui avaient commencé de s’élever quand, au début de la première décennie du xixe siècle, le lieutenant-gouverneur Peter Hunter* avait tenté de restreindre les droits fonciers des loyalistes. Sensible aux critiques de Hunter, il estimait que les gouverneurs avaient agi, l’un après l’autre, au mépris de la politique impériale. Sa propre suspension lui apparaissait comme un autre exemple de la propension qu’avaient les autorités coloniales de contrevenir, par une action injustifiée, à la politique impériale. Pourtant, disait-il, seul l’animait « un sincère et vif désir de [s’]acquitter, au meilleur de [son] jugement et de [sa] compétence, des fonctions [qui lui avaient été] confiées, [et ce] avec fidélité, bénéfice et honneur pour [lui-même], pour ses employeurs aussi bien que pour la population ».
  Biography – CHULA – Vol...  
At the same time Bull Head encouraged self-sufficiency within the tribe. In 1884 the Indian agent reported that the chief got the people working in their gardens and planting small plots of grain. He also urged them to build houses to replace their worn lodges.
Le fait que sa tribu se trouvait à proximité de Calgary était l’un des problèmes les plus graves et les plus constants du chef Bull Head. Les contrebandiers et la canaille encourageaient constamment la prostitution et vendaient illicitement de l’alcool. Bull Head lui-même fut arrêté et emprisonné plusieurs fois pour avoir fait usage d’alcool. D’une façon générale cependant, il s’efforçait d’enrayer les fléaux qui affligeaient sa réserve, mais la faim et la maladie (la tuberculose surtout), posèrent des problèmes durant toute sa vie. En 1895, Samuel Brigham Lucas*, agent des Affaires indiennes, fit observer que certains Sarcis avaient sombré dans le désespoir à cause des difficultés énormes qu’ils rencontraient. « Jusqu’à récemment, disait-il, ils se croyaient condamnés à disparaître dans un proche avenir et ne semblaient pas souhaiter s’efforcer d’éviter ce qu’ils considéraient comme une fatalité. »
  Biography – INUKJUARJUK...  
Peter Pitseolak relates, “All those people who killed were given a mark. They were tattooed on the bridge of the nose – because they had killed kadluna. They used to tattoo the men when they got something big. My father had his mark with him all his life.”
L’histoire fut rapportée au poste de la Hudson’s Bay Company à la rivière Little Whale (Petite Rivière de la Baleine, Québec) par un Inuk appelé Noma. Les archives du poste reproduisent ses renseignements : « Tous les hommes et toutes les femmes impliqués dans le meurtre ont sur le nez, dit-on, une ligne tatouée qui descend sur leurs joues – cela a été fait en l’honneur et en souvenir de l’exploit. » Peter Pitseolak précise : « Tous ceux qui avaient tué ont reçu une marque. Ils ont été tatoués sur l’arête du nez – parce qu’ils avaient tué des kadlunas. C’était la coutume de tatouer les hommes quand ils faisaient une grosse prise. Mon père a porté cette marque toute sa vie. »
  Biography – MERRITT, TH...  
In the years following the war Merritt’s shortcomings as a farmer appear to have got him into some difficulty, and it was only through his son’s financial acumen that his affairs were put on a solid footing.
C’est à cette époque que Merritt, toujours commandant de nom, commença à laisser de plus en plus à son fils, William Hamilton*, le commandement de ses dragons. En octobre 1813, il était malade et fut incapable de se replier du ruisseau Four Mile jusqu’à Burlington Heights (Hamilton) avec l’armée britannique [V. John Vincent]. Le traître Joseph Willcocks* l’emmena en captivité au fort George (Niagara-on-the-Lake), près de Niagara, où il fut détenu peu de temps. On sait que sa propriété subit des dégâts en décembre quand les Américains détruisirent Niagara, mais il n’est pas certain que sa maison fut incendiée. En juillet 1814, on chargea Merritt de surveiller l’exécution des citoyens trouvés coupables de trahison au cours des « assises sanglantes » [V. Jacob Overholser*]. Selon son fils, cette expérience l’affecta profondément et explique peut-être le fait qu’il quitta prématurément ses fonctions officielles. Il demeura néanmoins shérif jusqu’en janvier 1820.
  Biography – RAMSAY, THO...  
Star had paid tribute to him: “By the sudden death of Mr Justice Ramsay the bench loses one of its ablest lawyers and its most irascible judge. Perhaps we could have better spared a more amiable man. His unfortunate habit of scolding lawyers, jurymen and newspaper men was so conspicuous as to rather obscure what was no less characteristic of the man, his rare legal talent. Judge Ramsay was a bundle of contradictions. A newspaper man himself, the press was his pet aversion. Professing the utmost admiration for the jury system, his presence on the bench added a new terror to jury service. Emphatically an upright judge, he never quite got rid of the prejudice of a Crown prosecutor. Fortunately he was endowed with a keen perception and with a great capacity for taking pains.”
En 1867, Ramsay reçut le titre de conseiller de la reine. Puis, le 5 septembre 1870, il devint juge adjoint à la Cour supérieure de la province de Québec et accéda, le 30 octobre 1873, à la Cour du banc de la reine. Il jouissait d’une excellente réputation professionnelle et, en 1869, son compatriote Hector Fabre* notait : « Même à Westminster M. Ramsay se serait fait remarquer par l’inflexibilité de son caractère et la hauteur de ses vues [...], la rigueur de sa dialectique, son érudition profonde ».
  Biography – BESSETTE, A...  
His reputation as a saint and miracle worker preceded him. Stationmasters announced his arrival and crowds gathered as he got off the train and at the doors of the hotels or presbyteries where he was staying.
Dès 1915, les supérieurs du frère André lui permettent de prendre un peu de repos deux fois par année ; il en profite pour aller visiter des parents et des amis à Sutton, à Saint-Césaire et à Québec, mais également aux États-Unis (surtout en Nouvelle-Angleterre) et en Ontario (Toronto, Sudbury et Ottawa). Sa réputation de saint et de thaumaturge le précède. Les chefs de gare annoncent sa venue et les gens se pressent à sa descente du train, à la porte des hôtels ou des presbytères où il est hébergé. C'est chaque fois l'occasion de guérisons que relatent les journaux locaux. Il revient toujours avec les offrandes données en reconnaissance des faveurs obtenues. La population réclame de plus en plus la poursuite du projet de basilique ; en 1927, Mgr Georges Gauthier autorise une souscription pour recueillir la somme nécessaire. En attendant, on continue d'aménager le terrain et d'y construire des chemins et des aires de stationnement, d'y ériger des lieux de services.
  Biography – HOERNER, OL...  
English-speaking students had to pay, and were admitted only on accepting the same regulations as the French-speaking students. The program kept the pupils busy from 5:00 a.m., when they got up, to 9:00 p.m., the appointed bed-time.
Entre-temps, Tanner avait été nommé responsable de la coordination du travail des évangélistes. Au printemps de 1843, il fut appelé à s’établir à Montréal, dans une maison suffisamment spacieuse pour accueillir les missionnaires de passage. Sa femme profita des lieux pour ouvrir une classe de français destinée aux jeunes filles anglophones. La société encouragea son œuvre, sans toutefois passer sous silence que les objectifs de l’organisme seraient plus rapidement atteints si elle se consacrait entièrement à l’évangélisation des Canadiens français.
  Biography – CROWE, HARR...  
Working with the Reids, he helped to bring the Harmsworth newspaper interests of England to Newfoundland; as the Anglo-Newfoundland Development Company Limited, this group purchased many of the holdings of Newfoundland Timber Estates and established a pulp and paper mill at Grand Falls, which commenced operations in 1909. Crowe also helped to persuade A. E. Reed and Company Limited, another English firm, to establish a pulp mill at nearby Bishop's Falls; it got underway in 1911.
Crowe alla à Terre-Neuve vers 1902 pour y faire le commerce du bois et fut emballé par le potentiel industriel de l'île. Peu de temps après, il se départit de ses installations en Nouvelle-Écosse. Il devint ami avec Robert Gillespie Reid* et ses fils William Duff et Henry Duff, qui possédaient le réseau ferroviaire terre-neuvien ainsi que d'importantes propriétés forestières, foncières et minières. En 1903, il fonda la Newfoundland Timber Estates Company Limited avec William Duff Reid, Henry Melville Whitney, de Boston, et Benjamin Franklin Pearson*, de Halifax. La firme mena ses opérations forestières à Glenwood et à Millertown, sur des terres achetées à Lewis H. Miller*, et à Gander Bay. Crowe comprit que le bois de Terre-Neuve convenait mieux à la fabrication du papier qu'à la construction et acheta la plupart des entreprises forestières du centre de l'île. Avec les Reid, il contribua à attirer à Terre-Neuve le groupe de presse Harmsworth d'Angleterre ; sous le nom d'Anglo-Newfoundland Development Company Limited, ce groupe acheta un grand nombre des propriétés de la Newfoundland Timber Estates et ouvrit à Grand Falls une usine de pâte et papier qui entra en service en 1909. Crowe aida aussi à convaincre la A. E. Reed and Company Limited, autre firme anglaise, d'ouvrir à Bishop's Falls une usine de pâte, qui commença à fonctionner en 1911.
  Biography – CONROY, JAM...  
On another occasion, finding Pierre Ronayne before him on a charge of smuggling, judge Conroy, looking down at the defendant over his glasses, remarked pleasantly, “Ronayne, I have got you at last,” and sentenced him to 30 days.
Conroy demeura juge jusqu’à sa mort. D’après l’un de ses nécrologues, « il était de la vieille école et l’entendre interroger un témoin était fort intéressant ». On se souvient de plusieurs de ses observations dans les cercles juridiques et parmi les collectionneurs de remarques incidentes de cette époque. Ainsi, appelé à juger un homme qui était inculpé d’avoir menacé de faire au plaignant une chose terrible « pour deux cents » tout en brandissant un énorme couteau, Conroy le déclara coupable d’« avoir offert, moyennant des honoraires, d’exécuter une opération chirurgicale pour laquelle il n’avait pas les qualités professionnelles requises ». Une autre fois, comme Pierre Ronayne comparaissait devant lui pour contrebande, Conroy, lui jetant un regard pardessus ses lunettes, déclara plaisamment « Ronayne, je vous ai enfin [eu] », et le condamna à 30 jours.
  Biography – SAINT-PÈRE,...  
It was useless for the Iroquois to put the head some distance away, to cover it or to bury it, the avenging voice continued to make itself heard. They finally got rid of the skull, but since they retained the hair the Iroquois could not help but hear the voice of Saint-Père coming from the place where they kept the scalp.
À cet épisode se rattache une curieuse histoire, rapportée par Dollier* de Casson, Marguerite Bourgeoys et Vachon* de Belmont. Pendant que les Iroquois s’enfuyaient avec leur triste trophée, la tête de Saint-Père se mit à parler – dans un fort bon iroquois, bien que, de son vivant, Saint-Père eût toujours ignoré cette langue —, leur reprochant leur perfidie : « Tu nous tues, tu nous fais mille cruautés, tu veux anéantir les François, tu n’en viendras pas à bout, ils seront un jour vos maîtres et vous leur obéirez [...] » Les Iroquois eurent beau éloigner la tête, la voiler ou l’enfouir, la voix vengeresse continuait de se faire entendre. S’étant enfin débarrassés du crâne, mais ayant conserve la chevelure, les Iroquois n’en entendaient pas moins, du côté où ils gardaient le scalp, la voix de Saint-Père.
  Biography – KING, WILLI...  
And so the Maritimes got higher subsidies and lower freight rates, the prairie provinces got control of their natural resources without losing a compensatory subsidy, and Ontario and Quebec got the right to distribute water power developed on navigable streams.
Cette relative harmonie politique tenait à la prospérité du milieu des années 1920, mais on peut aussi y voir la fin d'une longue époque consacrée à l'édification du pays. La Politique nationale de sir John Alexander Macdonald avait atteint ses trois grands objectifs. La plupart des terres arables offertes aux colons des Prairies étaient maintenant occupées et, pour la première fois en un demi-siècle, on mettait en question l'aide fédérale aux agriculteurs immigrants. La politique des chemins de fer était aussi en voie de modification. Propriété de l'État, la Canadian National Railway Company avait, sous la dynamique direction de sir Henry Worth Thornton*, affecté des fonds fédéraux à la mise en place d'un réseau ferroviaire intégré. En 1928, la rentabilité de cet investissement semblait confirmée, car les revenus d'exploitation du réseau dépassaient les paiements d'intérêts sur les obligations ferroviaires. Les tarifs, troisième volet de la Politique nationale, étaient toujours controversés - les fermiers les jugeaient encore trop élevés -, mais ils n'avaient plus beaucoup d'incidence sur l'économie canadienne.
  Biography – CLARKE, SEP...  
A note on the petition signed by Surveyor General Charles Morris* states, “I think 50 acres in addition to what he has got, is as much as can be well afforded unless he is content to go some miles into the interior.”
Le 19 novembre 1816 ou peut-être avant, Théophilus Chamberlain* installa Clarke, sa femme et leurs quatre enfants sur une terre de dix acres. La famille eut à endurer de nombreuses privations et, en décembre 1819, Clarke, alors père de cinq enfants, s’adressa au lieutenant-gouverneur lord Dalhousie [Ramsay*] afin d’obtenir plus de terre. Pour justifier sa requête, il fit valoir que sa famille et lui avaient récolté « cent vingt boisseaux de pommes de terre en plus d’autres légumes » et, qu’ayant défriché la plus grande partie de la terre qu’il était autorisé à exploiter, il craignait de se retrouver « sans bois pour se chauffer ». Il demandait donc que sa ferme soit agrandie de 250 acres, mais Dalhousie proposa qu’on ne lui en accorde que 100. Une note ajoutée à la requête et signée par l’arpenteur général Charles Morris* indiquait que ce dernier croyait que « 50 acres en plus de ce qu’il poss[édait déjà étaient] tout ce qu’on [pouvait] lui donner, à moins qu’il ne consente à s’établir à quelques milles à l’intérieur ». Ce n’est qu’en 1841 que Clarke reçut cette concession de terre, de dix acres seulement, et, la même année, il obtint finalement le titre incontestable de sa première concession de terre. La pétition montre que Clarke et sa famille étaient des fermiers diligents. En outre, celui-ci devint un citoyen actif au service de la communauté.
  Biography – KING, WILLI...  
And so the Maritimes got higher subsidies and lower freight rates, the prairie provinces got control of their natural resources without losing a compensatory subsidy, and Ontario and Quebec got the right to distribute water power developed on navigable streams.
Cette relative harmonie politique tenait à la prospérité du milieu des années 1920, mais on peut aussi y voir la fin d'une longue époque consacrée à l'édification du pays. La Politique nationale de sir John Alexander Macdonald avait atteint ses trois grands objectifs. La plupart des terres arables offertes aux colons des Prairies étaient maintenant occupées et, pour la première fois en un demi-siècle, on mettait en question l'aide fédérale aux agriculteurs immigrants. La politique des chemins de fer était aussi en voie de modification. Propriété de l'État, la Canadian National Railway Company avait, sous la dynamique direction de sir Henry Worth Thornton*, affecté des fonds fédéraux à la mise en place d'un réseau ferroviaire intégré. En 1928, la rentabilité de cet investissement semblait confirmée, car les revenus d'exploitation du réseau dépassaient les paiements d'intérêts sur les obligations ferroviaires. Les tarifs, troisième volet de la Politique nationale, étaient toujours controversés - les fermiers les jugeaient encore trop élevés -, mais ils n'avaient plus beaucoup d'incidence sur l'économie canadienne.
  Biography – MARTIN DE L...  
During the war with the English colonies which began in 1689 de Lino, with his knowledge of English, was able to assist the colonial authorities by translating correspondence and questioning prisoners. His linguistic skill, however, also got him into serious trouble.
Martin de Lino n’était encore qu’un adolescent quand son père l’envoya en Angleterre et en Hollande étudier l’anglais et le hollandais. À 20 ans, il parlait couramment ces deux langues et avait sans doute été marqué par le genre de vie de ces deux grands peuples commerçants. Il vint pour la première fois en Nouvelle-France en 1679 et, après un voyage en France en 1681, s’installa à Québec. C’est dans cette ville que le 30 avril 1685 il épousait Catherine, fille du marchand Pierre Nolan. Peu après, il s’intéressa à différentes entreprises commerciales et, en 1688, fit l’acquisition d’une partie des intérêts de Jean Gitton dans la Compagnie du Nord. L’année suivante, il obtint avec un groupe de marchands canadiens, dont Charles Aubert de La Chesnaye, la seigneurie de Blanc-Sablon, à Terre-Neuve, que le gouverneur et l’intendant leur concédèrent pour la pêche à la morue et à la baleine.
  Biography – BURNS, PATR...  
At this time, the route of the Canadian Pacific Railway was being surveyed near Winnipeg, which gave Burns the opportunity he needed. He got a job blasting rock, for which he received $24 a month and his board in a construction camp.
À ce moment, les travaux d'arpentage du chemin de fer canadien du Pacifique étaient en cours près de Winnipeg, ce qui fournit à Patrick Burns l'occasion dont il avait besoin. Employé au dynamitage des rochers, il touchait 24 $ par mois et il était logé et nourri sur un chantier de construction. Au bout de six mois, il avait épargné assez d'argent pour acheter un attelage de bœufs et quelques fournitures. Il retourna donc sur sa concession, à Tanner's Crossing, où ses voisins firent une corvée pour l'aider à bâtir sa première maison - une modeste cabane en rondins. En utilisant ses bœufs pour tirer du bois de la forêt jusqu'à une scierie et labourer les champs de certains de ses voisins, il put acquérir un deuxième lot d'un quart de mille carré. Peu après, il se lança dans le transport de marchandises et se mit à convoyer des articles pour ses voisins à destination ou à partir de Winnipeg. Il commença aussi à acheter du bétail à des fermiers locaux et à le vendre en ville. En 1886, à titre expérimental, il expédia des porcs vivants vers les marchés de l'Est par le chemin de fer canadien du Pacifique, achevé depuis peu. La compagnie ferroviaire, désireuse de démontrer qu'il était possible de transporter du bétail sur de grandes distances, s'empressa de lui faciliter la tâche. Elle lui offrit six wagons et promit de lui rembourser jusqu'à la totalité des frais s'il perdait de l'argent dans l'affaire. Par la suite, il se présenta au bureau de la compagnie pour annoncer qu'aucun remboursement ne serait nécessaire.
  Biography – LUDLOW, GAB...  
If the colonel suffered, declared Winslow, “there is no Providence.” Ludlow in fact got three lots, not one, in what had been the garden of the old French fort at the mouth of the Saint John River. Other advantages went to the élite among the loyalists.
À mesure que l’agitation grandissait pendant la période précédant la Révolution américaine, les Ludlow affichaient et maintenaient fermement leur attitude proroyaliste. Gabriel George passa les années de guerre à combattre aux côtés des Loyalistes. En 1775, il était commandant de la milice du comté de Queens et, l’année suivante, il recruta le 3e bataillon de la brigade de De Lancey et en fut nommé colonel. Sa demeure de l’île Long devint le lieu de retraite favori « des officiers britanniques et des gentlemen loyalistes ». Comme résultat de leur appui à la couronne, les frères Ludlow se virent cités dans un décret de l’état de New York, adopté en 1779, entraînant la mort civile et la confiscation de leurs biens.
  Biography – DUPLESSIS, ...  
In the field of labour relations, Duplessis had got the powers of the Labour Relations Board amended in 1954 through the adoption of Bills 19 and 20, which gave it the authority to refuse certification to unions whose executives included communists and to those favouring strikes in public services.
Sur le plan des relations ouvrières, Duplessis avait modifié en 1954 les pouvoirs de la Commission de relations ouvrières pour lui donner le droit de refuser la certification aux organisations syndicales dont le bureau de direction comportait des communistes et à celles qui favorisaient une grève dans les services publics par l'adoption des projets de loi 19 et 20, ce qui fit sortir encore une fois les syndiqués dans les rues. Mais, contrairement à 1949, Duplessis ne broncha pas. Cet épisode, de même que la grève ponctuée d'affrontements entre les travailleurs et la police, qui durerait sept mois à Murdochville en 1957, démontra que rien n'avait changé dans les relations entre Duplessis et le monde du travail organisé.
  Biography – STUART, WIL...  
The peace party made slow progress at first. Indians coming into York reported that at the beginning of August it had not got beyond the Churchill River, and that most of the Indians were already sick.
Au début, le détachement de paix avança lentement. Des Indiens, de passage à York, racontèrent qu’au commencement du mois d’août le groupe n’avait pas dépassé la rivière Churchill et que la plupart des Indiens étaient déjà malades. Durant l’hiver, aucune nouvelle n’atteignit York et, en avril 1716, lorsque les premiers Indiens du détachement de paix rejoignirent en désordre le poste, ils firent un triste récit de la maladie, de la famine et de l’isolement. Ils avaient vu, pour la dernière fois, Stuart, la « femme-esclave », un chef indien et quelques-uns de ses compagnons, se dirigeant vers le territoire des Indiens du Nord. D’autres Indiens qui revinrent au poste au cours du mois firent à Knight de poignants récits de la traversée des « Barren Mountains » où, par un froid très vif, avec des amoncellements de neige sur leurs abris, ils n’avaient eu ni feu ni nourriture. Quelques-uns tuèrent leurs chiens, d’autres se nourrirent de lichen. Le 22 avril, des Indiens arrivèrent, porteurs d’une note de Stuart, datée du mois d’octobre précédent, alors qu’il n’était qu’à environ 100 milles au-delà de la rivière Churchill. La lecture de cette note était déprimante : « Nous sommes affamés en ce moment Nous continuons notre voyage Le chef y a consenti, mais craint que nous ne manquions de vivres Nous n’avons rien mangé depuis huit jours Je ne pense pas jamais vous revoir, mais je ne perds pas courage. »
  Biography – OTTER, Sir ...  
As Otter departed for Wimbledon in June 1883 to command the rifle team, he gave notice to the Canada Company. Late in July he got word from Ottawa of his command of “an Infantry School of Military Instruction” in Toronto at $5.25 a day.
En 1880, Otter se trouvait à la croisée des chemins. Il avait fait tout ce qu'il pouvait dans les Queen's Own Rifles ; la Canada Company ne lui offrait aucune chance d'avancement. Les places dans l'état-major de la milice s'obtenaient par favoritisme politique. Certes, le Globe de Toronto soutenait Otter, tout comme le major-général Richard George Amherst Luard*, le réformateur britannique dépourvu de tact qu'Ottawa avait emprunté pour commander la milice, mais ces appuis ne lui étaient d'aucun secours. Devrait-il se résigner à être surintendant dans la Police à cheval du Nord-Ouest ou major de brigade à Toronto ? Après leur victoire aux élections fédérales de 1882, les conservateurs décidèrent de remplir une vieille promesse : créer une petite armée permanente qui dirigerait des écoles de milice. Le ministre, Adolphe-Philippe Caron*, tenait là une occasion en or de récompenser des amis politiques intéressés par la chose militaire, mais pourquoi ne pas compléter la liste des candidats en y ajoutant un officier de milice populaire et efficace ? En juin 1883, avant d'aller commander l'équipe de tir à Wimbledon, Otter donna un préavis à la Canada Company. À la fin de juillet, il reçut d'Ottawa la nouvelle de sa nomination au commandement d'« une école d'instruction militaire pour l'infanterie » à Toronto, à un salaire de 5,25 $ par jour. En octobre, après trois mois d'immersion dans la vie militaire britannique, il se remit en route pour le Canada, où sa mutation des Queen's Own Rifles à l'armée permanente avait suscité de nombreux commentaires favorables. Il recruta 100 hommes et installa son école au fort New (sur les terrains de l'actuelle Exposition nationale canadienne). Les cours commencèrent en avril 1884. Plus tard dans l'année, Otter proposa au successeur de Luard, le major-général Frederick Dobson Middleton*, de diriger les bateliers canadiens que la Grande-Bretagne recrutait pour son expédition sur le Nil [V. Frederick Charles Denison*]. Middleton déclina brusquement l'offre ; l'école suffirait.
  Biography – CALDWELL, S...  
He was in partnership with his brother-in-law John Davidson, who had been acting as business agent and attorney for the seigneur of Lauzon since 1811. The firm of Caldwell and Davidson specialized in dressing lumber. Caldwell got some of the wood from Upper Canada, but most of it came from the reserves on his seigneuries. He hired his
À la mort de son père, en mai 1810, Caldwell était entré en possession de tous les biens de ce dernier, sauf quelques exceptions comme la seigneurie de Lauzon, léguée à son fils Henry John. On n’avait alors trouvé qu’un testament olographe sans date ni signature, et le seul autre testament datait de 1799, au moment où la mère de Caldwell vivait encore. Comme son fils n’avait que neuf ans, Caldwell, déjà propriétaire de Belmont et titulaire des seigneuries de Gaspé et de Foucault, continua d’administrer la seigneurie de Lauzon. Il avait acquis en 1803 celle de Saint-Étienne.
  Biography – FULLER, THO...  
In 1853 the provincial legislature passed an act for the construction of the canal, and in 1854 the government set up a commission of three to supervise the work, appointing James W. McLeod as chairman and Isaac LeVesconte* as another member; the premier, William Young*, solicited Fuller’s aid in securing, with the assent of the mha for Arichat Township, Henry Martell, a suitably qualified third commissioner. Fuller himself was considered acceptable by the government, and although Martell desired it, he got the appointment, with the premier later regretting a third party had not been chosen.
Pendant ce temps, Fuller participa à l’élaboration du projet du canal de St Peter destiné à relier les lacs Bras d’Or, sur l’île du Cap-Breton, à l’Atlantique. En 1853, la législature provinciale adopta une loi autorisant la construction du canal et en 1854 le gouvernement constitua une commission de trois membres, chargée de surveiller les travaux. James W. McLeod en fut nommé président ; Isaac LeVesconte* y participa également. Le premier ministre William Young* demanda la collaboration de Fuller pour s’assurer les services d’un troisième commissaire compétent, avec l’assentiment de Henry Martell, député du canton d’Arichat. Le gouvernement trouva que Fuller lui-même satisfaisait aux exigences, et bien que Martell désirât le poste, c’est Fuller qui l’obtint ; le premier ministre regretta parla suite qu’on n’eût pas choisi un autre candidat.
  Biography – BURGOYNE, J...  
The British reached Fort Ticonderoga on 30 June and easily forced the Americans to evacuate it. Most of the garrison, however, got away. Burgoyne then moved to Skenesborough (Whitehall, N.Y.) and there made the mistake of advancing to the Hudson River cross-country instead of going via Lake George.
Lorsque la Révolution américaine éclata, Burgoyne fut envoyé à Boston où il fut témoin de la bataille de Bunker Hill. N’étant chargé d’aucune tâche opérationnelle, il passa beaucoup de temps à écrire au pays des lettres de critiques contre son commandant, le lieutenant général Thomas Gage. Il rédigea aussi, à l’adresse des rebelles, une proclamation qui fut ridiculisée tant dans les colonies que dans la métropole pour son style ampoulé ; Horace Walpole le qualifia par la suite de « Pomposo » (pompeux) et de « Hurlothrumbo » (cymbale retentissante). Burgoyne rentra en Angleterre en novembre 1775 et tenta en vain d’obtenir un commandement indépendant. Il s’embarqua pour Québec en mars 1776 avec des renforts destinés à Guy Carleton*, qui était assiégé par les forces américaines sous le commandement de Benedict Arnold*.
  Biography – ROBINSON, P...  
The program got off to a modest start in 1829 in Ops Township, in the Newcastle District, and expanded rapidly in 1831–32. The Ops experiment was supervised by Alexander McDonell*, Robinson’s most active assistant in his 1825 settlement, who had been rewarded with a crown lands agency in 1827.
Dans les cantons peu peuplés du district de Newcastle, au nord du lac Rice, les immigrants de 1825 étaient assurés de recevoir un bon accueil de la part des habitants et de pouvoir choisir de bonnes terres de la couronne. Mais pour s’y rendre, ils firent un voyage long et difficile par un été anormalement chaud. La chaleur aggrava la fièvre contractée sur les lieux et les maladies endémiques dont les immigrants souffraient déjà. Robinson lui-même fut atteint d’une fièvre dont il « ne se remit jamais complètement », et la plupart de ses assistants furent malades eux aussi dans le courant de l’été et de l’automne. À Scott’s Mills, Richard Birdsall* arpenta en 1825 l’emplacement d’un village, qu’on baptisa Peterborough, d’après le prénom de Robinson. La localité qui prit naissance autour du dépôt comprenait des scieries et des moulins à farine construits à l’aide de fonds gouvernementaux et devint le noyau d’un réseau routier rudimentaire. Bien des Haut-Canadiens auraient préféré que les subventions gouvernementales servent à autre chose, mais la plupart convinrent que les immigrants de l’endroit avaient ouvert avec succès une nouvelle région. Encore aujourd’hui, Robinson est d’abord reconnu comme le fondateur de Peterborough.
  Biography – MERRITT, TH...  
In the years following the war Merritt’s shortcomings as a farmer appear to have got him into some difficulty, and it was only through his son’s financial acumen that his affairs were put on a solid footing.
C’est à cette époque que Merritt, toujours commandant de nom, commença à laisser de plus en plus à son fils, William Hamilton*, le commandement de ses dragons. En octobre 1813, il était malade et fut incapable de se replier du ruisseau Four Mile jusqu’à Burlington Heights (Hamilton) avec l’armée britannique [V. John Vincent]. Le traître Joseph Willcocks* l’emmena en captivité au fort George (Niagara-on-the-Lake), près de Niagara, où il fut détenu peu de temps. On sait que sa propriété subit des dégâts en décembre quand les Américains détruisirent Niagara, mais il n’est pas certain que sa maison fut incendiée. En juillet 1814, on chargea Merritt de surveiller l’exécution des citoyens trouvés coupables de trahison au cours des « assises sanglantes » [V. Jacob Overholser*]. Selon son fils, cette expérience l’affecta profondément et explique peut-être le fait qu’il quitta prématurément ses fonctions officielles. Il demeura néanmoins shérif jusqu’en janvier 1820.
  Biography – McINTYRE, P...  
The diocese of Charlottetown prospered under McIntyre’s energetic leadership. Himself a proud Scot, McIntyre seems to have got on well with the Irish and Acadian components of his flock. He continued his predecessors’ practice of soliciting missionaries from the archdiocese of Quebec to serve the Acadians on Prince Edward Island and the Îles de la Madeleine, and he continued to send the diocese’s Scots, Irish, and Acadian candidates for the priesthood to Quebec to complete their ecclesiastical training.
Sur les instances de Mgr MacEachern, qui l’avait pris sous son aile, le jeune Peter se prépara au séminaire, en fréquentant d’abord une modeste école de campagne, à McAskill River, puis le collège diocésain St Andrew, fondé en 1831. Après la mort de l’évêque, en 1835, McIntyre entra au séminaire de Saint-Hyacinthe, dans le Bas-Canada. De là, il passa au collège de Chambly, puis entreprit des études sacerdotales au grand séminaire de Québec en septembre 1840. L’évêque Pierre-Flavien Turgeon* l’ordonna prêtre à cet endroit le 26 février 1843.
  Biography – BLANCHARD, ...  
Opposing him at every turn was James Boyle Uniacke*, who, he said, sought to exterminate his opponents by pure bombast and whose “low and paltry remarks” were “an insult to [the members’] understandings and feelings.” Despite the implacable opposition of 15 assemblymen he got a Pictou Academy bill from the assembly that he could have lived with, only to have the Council render it utterly objectionable.
Blanchard avait probablement quelques problèmes de santé quand la session de 1832 s’ouvrit, et les frustrations qu’elle apporta les aggravèrent peut-être. À chaque tournant, il se heurtait à James Boyle Uniacke* qui, disait-il, cherchait à exterminer ses adversaires par sa seule grandiloquence et dont les « basses et misérables remarques » étaient « une insulte à l’intelligence et aux sentiments » des députés. Malgré l’implacable opposition de 15 d’entre eux, il obtint de l’Assemblée une loi sur la Pictou Academy, qu’il aurait trouvée acceptable si le conseil ne l’avait totalement défigurée. Dans sa version définitive, elle facilitait la nomination de membres de l’Église d’Écosse au conseil d’administration ; de plus, elle limitait le soutien financier à une période de dix ans et en répartissait les crédits de telle façon que les disciplines supérieures n’en auraient que la portion congrue.
  Biography – ALBA, GEORG...  
Since the situation had not improved, he left Montreal for Hollywood around 1919 to begin a new career in motion pictures. Cazeneuve got a few small roles in silent films such as The Queen of Sheba (1921) and The French doll (1923).
En 1909, Cazeneuve quitte à nouveau le Théâtre national français, mais sa carrière ne connaîtra plus les mêmes succès. En effet, la popularité croissante du cinéma ralentit le progrès du théâtre à Montréal. Cazeneuve tente sa chance dans d'autres salles francophones de la ville et renoue même avec les scènes anglaises, en assumant, entre autres, une saison de quelques semaines au New Empire Theatre de Montréal en 1917–1918. Comme la conjoncture demeure défavorable, il quitte Montréal pour Hollywood vers 1919, où il entreprend une nouvelle carrière au cinéma. Cazeneuve décroche quelques petits rôles dans des films muets comme The Queen of Sheba (1921) et The French doll (1923). Avec Léo-Ernest Ouimet, qui réside à Los Angeles depuis 1921, il tourne en 1923 Why get married ?, qui s'avère un échec. Cazeneuve propose aussi des scénarios de Faust et de Maria Chapdelaine, de Louis Hémon*, mais ces projets ne se concrétisent pas. La grave maladie qui l'emportera le force à abandonner le cinéma. Au début de l'année 1925, il vient à Montréal pour recevoir des traitements à l'hôpital Royal Victoria. Il retourne ensuite à Hollywood, mais fait une rechute dont il ne se relève pas. Il meurt dans un tel dénuement que le comédien William Farnum doit payer les frais de sa maladie et de ses funérailles.
  Biography – HARMAN, SAM...  
As commissioner Harman demonstrated his organizational and administrative skills to great advantage. He found evaluators, got them trained, and designed and implemented procedures for consistent valuation in time to reassess the entire city for the 1873 tax roll.
Après avoir fréquenté la King’s College School de Londres, Samuel Bickerton Harman commença sa carrière à titre de commis aux bureaux de la Colonial Bank, à la Barbade, en 1840. Deux ans plus tard, à Toronto, il épousait la fille du planteur barbadien George Huson. Son oncle, Davidson Munro Murray, qui avait épousé une autre fille de Huson, s’était établi vers 1835 à Toronto, où la famille Huson avait des intérêts financiers. Le premier fils des Harman, Samuel Bruce, naquit en 1843 à Grenade, où Harman était allé travailler en qualité de comptable et où il devint plus tard directeur de la succursale de la Colonial Bank.
  Biography – FONTENEAU, ...  
It was probably on the return trip, at the end of the summer, that he ventured on a cruise in search of the northwest passage to China. He passed through the Strait of Belle-Isle, and seems to have got as far as Davis Strait, being the first Frenchman to reach what was later to be called Baffin Bay.
On lui doit presque certainement l’invention de la « jeannette », petite voile qui se place au sommet du grand mât pour faciliter la conduite des navires. Marin, devenant armateur à l’occasion, il acquit vite le titre de maître navigateur avec la réputation de n’avoir jamais perdu un navire. C’est cette réputation qui lui valut, comme « capitaine pilote du roy François 1er », de conduire au Canada l’expédition de La Rocque de Roberval, qui quitta La Rochelle le 16 avril 1542. Il semble bien que c’est sur la route du retour, à, la fin de l’été, qu’il entreprit une croisière à la recherche du passage du Nord-Ouest vers la Chine. Franchissant le détroit de Belle-Isle, il paraît avoir pénétré jusqu’au détroit de Davis, premier marin français à atteindre ce qu’on appellera plus tard la mer de Baffin. On le retrouve à La Rochelle en mai 1543. La guerre ayant éclaté avec l’Espagne, il arme en course et capture des navires ennemis. L’année suivante, ignorant que la paix est signée depuis septembre, il enlève encore quelques prises ; mais, au cap Saint-Vincent du Portugal, il est attaqué par Menendez et son escadre, qui le pourchassent jusqu’à La Rochelle où, dans le combat, il tombe blessé à mort.
  Biography – PERRON, JOS...  
In order to avoid a repetition in 1927 of the failures of 1923, Taschereau gave Perron full authority over the political organization of Montreal. In charge of nominations and patronage, he got rid of independent and dissident Liberals, and he succeeded in improving the election results.
Perron ne perd pas de vue pour autant ses autres fonctions à l'intérieur du cabinet, notamment celle d'organisateur politique responsable de la région de Montréal ; Irénée Vautrin et Fernand Rinfret* le secondent dans cette tâche. En l’absence de Taschereau, alors parti en vacances, c'est à Perron que revient de déterminer la cause des mauvais résultats des libéraux aux élections générales de 1923 (comparativement aux élections de 1919, les libéraux ont perdu dix sièges et presque 15 % des suffrages exprimés). Refusant de voir les véritables problèmes d’organisation du parti, il s'en prend entre autres, en privé, au président de la Commission des liqueurs, qui n'a pas laissé les ministres utiliser l'organisme pour acheter les votes. Au printemps de 1927, mandaté par le premier ministre, Perron retire au maire de Montréal, Médéric Martin, la responsabilité des troupes libérales de la circonscription de Montréal–Sainte-Marie. Afin d’éviter la répétition, en 1927, des ratés de 1923, Taschereau donne tous les pouvoirs à Perron dans l’organisation politique de Montréal : chargé des nominations et du favoritisme, ce dernier se débarrasse des libéraux indépendants ou dissidents et réussit à améliorer les résultats.
  Biography – RICHARD, ÉD...  
The crowning glory came early in 1897, when he was appointed to succeed Joseph-Étienne-Eugène Marmette as Canadian archivist in France. Laurier, his “closest friend,” got this position for him, much to the chagrin of people in charge of the federal archives branch, such as Douglas Brymner, who were afraid of controversy.
Rentré à Arthabaskaville en 1894, Richard, pour qui l’Acadie, et tout ce qui avait trait aux Acadiens, était devenu une obsession, se consacra à la cause de la « renaissance » acadienne [V. sir Pierre-Amand Landry*]. Il s’activa à promouvoir l’établissement d’un musée acadien, la diffusion de l’histoire de l’Acadie et l’érection de monuments en hommage à ses historiens. Il amorça une campagne en vue d’obtenir réparation d’honneur pour la Déportation, une autre dans le but de publier une nouvelle compilation des documents afférents à l’expulsion. L’élite acadienne lui donna raison sur tous ces points. Mieux encore, on résolut, en congrès national, de soumettre une pétition à la Chambre d’assemblée de la Nouvelle-Écosse pour que soit révisée la compilation d’Akins, germe de la carrière d’historien de Richard.
  Biography – PERRAULT, C...  
When this injustice was exposed, the society got agreement that the choice of examiners would no longer be left to the governor’s discretion but would be determined by majority vote at a general meeting of the doctors.
, première revue médicale canadienne créée par son confrère François-Xavier Tessier en janvier 1826. La même année, il devient vice-président de la Société médicale de Québec, qui vient d’être fondée, et, deux ans plus tard, il succède au docteur Joseph Morrin* comme président. C’est d’ailleurs à ce titre qu’il présente en décembre 1829 une communication devant ses confrères sur la maladie de Baie-Saint-Paul. Rédigé à partir d’informations fournies par Morrin, ce texte constitue un bon résumé des connaissances médicales sur cette maladie à l’époque. En 1831, la société médicale s’élève contre le mode de sélection des examinateurs en médecine en vigueur selon la loi de 1788, qui, dans les faits, favorise les Britanniques, notamment les militaires. C’est ainsi qu’en 1825 Perrault se retrouvait le seul Canadien parmi les sept examinateurs du district de Québec. À la suite de la dénonciation de cette injustice, la société obtient que le choix des examinateurs ne soit plus laissé à la discrétion du gouverneur, mais soit fait à la pluralité des voix au cours d’une assemblée générale des médecins. Le 18 juillet 1831, Perrault est unanimement élu secrétaire du. nouveau Bureau d’examinateurs en médecine du district de Québec et ce, pour trois ans.
  Biography – CAMERON, MA...  
He focused on the waste and corruption that retarded settlement: dominion land guides got settlers lost, land speculation around Regina hindered settlement, the administrative costs of Indian Affairs and the North-West Mounted Police were excessive, and crown land was being sold privately.
Bien qu’il ait été un libéral convaincu, Cameron ne manifesta que rarement son rigoureux esprit de parti au Parlement. La plupart du temps, il critiquait les projets de loi à la deuxième lecture en invoquant quelques principes et en présentant ou en appuyant des amendements constructifs. Les ports et le sel étaient ses deux grands sujets de préoccupation. De 1867 à 1897, il plaida pour que Goderich devienne, puis demeure, un port de refuge franc (un port qui servait surtout à abriter les petites embarcations plutôt qu’un port commercial qui imposerait des droits de bassin) ainsi que pour l’aménagement de Bayfield en port commercial. C’est en grande partie à cause de son insistance que le gouvernement fédéral investit plus de 600 000 $ dans le port de Goderich. Le fait que les travaux aient débuté en 1872, sous le gouvernement conservateur de sir John Alexander Macdonald, atteste l’efficacité de Cameron. De plus, il réclama à plusieurs reprises la protection des navires canadiens des Grands Lacs contre la concurrence déloyale des Américains.
  Biography – ADAMSON, AG...  
“There is also a dead Frenchman there and has been for a long time. We got orders reading ‘Keep the Shelley Farm on your right, and pass between the broken tree and the dead Frenchman on your right’, so the poor fellow was being of some use in death.”
Adamson était issu de la vieille gentry haut-canadienne ; comme bien des membres de cette classe sociale, il se considérait comme un Anglais des colonies. Son grand-père paternel, le ministre du culte et sportif anglo-irlandais William Agar Adamson*, avait immigré dans le Haut-Canada en 1840 et avait été l’aumônier du gouverneur, lord Sydenham [Thomson*]. Son grand-père maternel, Stewart Derbishire*, était arrivé en 1838 avec la suite de lord Durham [Lambton*], dont il était l’un des hommes de confiance, et avait occupé par après le siège de Bytown à l’Assemblée législative. Adamson grandit dans l’Ottawa d’après la Confédération, où son père était commis au Sénat. Grâce à un riche oncle maternel en Angleterre, il passa plusieurs années à Cambridge. Bien qu’il n’ait pas brillé dans ses études et ait quitté l’université sans diplôme, il se distingua en équitation et gagna même la prestigieuse course de Newmarket. De retour à Ottawa, il rejoignit son père parmi le personnel du Sénat le 4 février 1890 en tant que commis subalterne. Il occuperait toujours ce poste au moment de son départ de la fonction publique. Prendre son rang parmi les petits-maîtres les plus populaires de la capitale lui tenait bien plus à cœur, semble-t-il, que son travail. Promu en 1893 lieutenant dans le No. 1 Battalion of Infantry (Governor General’s Foot Guards), il devint l’un des favoris à la cour vice-royale un tantinet louche que présidaient lord Minto [Elliot*] et lady Minto. En 1899, il épousa une héritière torontoise, Ann Mabel Cawthra, femme talentueuse et déterminée. En congé du Sénat, il fut nommé en mars 1900 lieutenant dans le Lord Strathcona’s Horse et partit à la guerre en Afrique du Sud.
  Biography – STEVEN, AND...  
Their refusal to reveal debts raised suspicions that the Gore Bank was, as William Lyon Mackenzie had charged in 1835, “a machine got up by Mr. Allan Napier MacNab and a few of his cronies” to enable them to draw on its resources.
Andrew Steven émigra à York (Toronto) en 1819 et entra à l’emploi de la maison de commerce de D’Arcy Boulton*, le jeune, et de William Proudfoot. En 1822, il alla s’installer à Dundas peut-être à titre d’agent de l’importante compagnie de traite de John Spread Baldwin * et de Jules-Maurice Quesnel * ; cinq ans plus tard, il ouvrit sa propre épicerie à Dundas. En 1832, Steven s’installa à Hamilton où il fut gérant de la nouvelle succursale de la Bank of Upper Canada ; cependant, le 2 mai 1836, lorsque la Gore Bank ouvrit ses portes, il en devint le caissier (directeur général) au salaire de £400 par année. Dans l’exercice de ses fonctions, il gérait les affaires quotidiennes de la banque, s’occupait de la correspondance et formulait des recommandations concernant les buts et la gestion de l’entreprise à l’intention du président et du conseil d’administration. Les crises économiques de 1837 et de 1857 lui firent croire à l’importance de ne pas disperser exagérément les ressources de la banque, si bien qu’il fut jugé « un peu trop prudent pour l’époque ».
  Biography – GUY, ÉTIENN...  
Guy studied initially at the Collège Saint-Raphaël in Montreal, from 1785 till 1792; then his father sent him to Princeton to finish his education at the College of New Jersey, with the avowed aim of having him learn English. He arrived in the United States in October 1794, got to know New York and Philadelphia, and tried, with limited success, to master the English language.
Étienne Guy descend d’une des familles bourgeoises les plus importantes de Montréal à la fin du xviiie siècle. À l’âge de six ans, il reçoit en héritage une terre de 30 arpents, propriété d’Étienne Augé*, un ami de la famille. Située dans le faubourg Saint-Antoine, elle fera partie du domaine d’exploitation agricole du père d’Étienne, du moins jusqu’en 1799, d’abord en raison du jeune âge de l’héritier, ensuite à cause de l’orientation que son père veut donner à sa carrière.
  Biography – TRUTCH, Sir...  
In the local press, opponents of the colonial administration argued, not unreasonably, that Trutch’s government contracts and large landholdings meant he would have an obvious conflict of interest. Nevertheless, in a colony where expertise was limited, Trutch’s undoubted ability as a surveyor and engineer got him the office.
Arrivé en Colombie-Britannique en juin 1859, il ne quitterait plus guère la côte du Pacifique durant 30 ans. Il jouerait un certain nombre de rôles dans la colonie, mais en premier lieu, il poursuivit sa carrière d’ingénieur et d’arpenteur. Faute de poste permanent dans l’administration coloniale, il travaillait à contrat pour le gouvernement. Il fit des levés topographiques le long du cours inférieur du Fraser et des travaux de voirie sur la piste Harrison-Lillooet, qui menait à la région du Cariboo. En 1862, on lui confia la construction du tronçon de la route du Cariboo qui partait de la barre Chapmans et de la barre Boston et qui remontait le canon du Fraser. C’est là qu’il bâtit le pont suspendu Alexandra, son ouvrage de génie le plus connu. Construire ce pont qui enjambait le fleuve à une hauteur de 90 pieds et qui avait une travée de 268 pieds et une charge utile de 3 tonnes fut un véritable tour de force. Trutch en retira d’ailleurs un gros bénéfice, car le contrat l’habilitait à percevoir le péage durant sept ans, ce qui dut lui rapporter de 10 000 $ à 20 000 $ par an. En plus, à la faveur de ses déplacements, il apprenait où il y avait de bonnes terres ; il ne tarda pas à acquérir de vastes propriétés, surtout dans l’île de Vancouver.
  Biography – CAMPBELL, R...  
until it got its own print-shop. In the same year Campbell also founded his own paper the
et des rapports d’à peu près tous les services administratifs et agences gouvernementales. Il publia aussi le
  Biography – JOGUES, ISA...  
René Goupil, another Frenchman, and some Hurons, one of whom was Ahatsistari; in all there were about 40 persons divided among 12 canoes. The party finally got under way 1 Aug. 1642. The day following their departure, the canoes were craftily attacked by some Iroquois in ambush.
Le départ, plusieurs fois remis, eut lieu le 8 avril 1636. Dans le convoi des huit navires, Jogues prit place avec le père Georges d’Endemare sur le vaisseau qui devait faire escale à l’île de Miscou, près de la baie des Chaleurs. Après huit semaines de navigation, le missionnaire arriva à ce poste de traite qui comptait 25 Français et 2 jésuites. Une semaine plus tard, il reprit la route, passa deux jours à Tadoussac où il prît contact avec les Indiens, puis continua vers Québec, d’où il repartit immédiatement pour Trois-Rivières. La vue de ses confrères Ambroise Davost et Antoine Daniel, amaigris et terriblement vieillis après quelques années de vie missionnaire, l’impressionna fortement. Il assista au supplice d’un prisonnier iroquois aux mains des guerriers hurons. Malgré le fameux « « avertissement d’importance » du père de Brébeuf, il ne put rester indifférent. Ses lettres ne portent pourtant aucun signe d’effroi ; elles ne respirent que zèle et force d’âme. Il débarqua à Ihonatiria (Saint-Joseph I) le 11 septembre après 16 jours de voyage ; on lui donna le surnom d’Ondessonk (oiseau de proie).
  Biography – GIROUARD, J...  
He continued to be active behind bars. He managed to acquire a small table for a desk, and Adèle Berthelot, the wife of Louis-Hippolyte La Fontaine*, got pencils and drawing paper for him. There he maintained a notarial “office” and a painter’s studio.
Après la mort de Jean Baillairgé en 1805, Mme Girouard fit la connaissance de Jean-Baptiste Gatien, curé de Sainte-Famille, à l’île d’Orléans, qui avait été un ami intime de son père. Gatien offrit à Mme Girouard d’être la gouvernante de son presbytère et de venir le rejoindre avec ses enfants à Sainte-Famille. Elle accepta, et Gatien assura alors la vie matérielle de la veuve et de ses enfants ; le prêtre prit aussi la charge de l’éducation intellectuelle et religieuse de ces derniers. Le maître ne tarit pas d’éloges à l’endroit de son jeune pupille, Jean-Joseph, chez qui il remarquait des talents exceptionnels. Aucune des matières enseignées – musique, peinture, architecture, physique ou mathématiques – ne posait de difficultés à cet esprit privilégié. C’était, de plus, un enfant sage, pensif et rêveur, comme le révèle le portrait tracé par son oncle François Baillairgé.
  Biography – LE MOYNE DE...  
In 1829 she handed over half of the barony of Longueuil to Charles William, in return for his oath of fealty and homage. With the population of the village of Longueuil increasing rapidly, she had part of the domain divided into lots in 1835 and got a street plan drawn up by surveyor Joseph Weilbrenner.
À son retour dans la province de Québec, Marie-Charles-Joseph épouse le 7 mai 1781 David Alexander Grant, capitaine dans le 84th Foot et neveu de William Grant* qui, 11 ans plus tôt, avait épousé sa mère. Sans doute à cause des obligations militaires de son mari, elle réside d’abord à Québec où elle donne successivement naissance à trois fils, dont Charles William, futur cinquième baron de Longueuil. La famille s’établit ensuite au manoir de l’île Sainte-Hélène, près de Montréal. En 1791, le couple reçoit de William Grant les droits de banalité sur l’île Sainte-Hélène et la baronnie de Longueuil. La même année, Mme Grant accouche de Marie-Élisabeth, future seigneuresse de Pierreville et de Belœil.
  Biography – MEILLEUR, J...  
Meilleur got approval for the purchase of the museum established by Pierre Chasseur, and he was made responsible for classifying the collection of animals that Chasseur had placed in their natural habitat.
Durant les 15 années qu’il vécut à L’Assomption, Meilleur pratiqua la médecine et participa activement à la vie publique. Il acquit bientôt une honnête aisance et ses diverses fonctions officielles lui valurent une solide réputation de citoyen éclairé. En 1827, il reçut une commission de lieutenant dans le 1er bataillon de milice de Leinster (comté de L’Assomption) et, cinq ans plus tard, celle de chirurgien du 2e bataillon de milice de Berthier (comté de Berthier). Choisi en 1831 membre du Bureau des examinateurs en médecine, il fut nommé recenseur et juge de paix du comté de Leinster, et, en 1834, il devint maître de poste à L’Assomption. Dès 1827, il s’était occupé activement des élections à la chambre d’Assemblée et, en novembre 1834, il fut élu, en même temps que Édouard-Étienne Rodier*, député du comté de L’Assomption jusqu’en 1838.
  Biography – GUYON, JEAN...  
A letter from Abbé Dudouyt, dated 17 April 1687, gives few details about the young priest’s works. “I am sending you some lacquer which Mr. Guion had bought, having got a bargain, some plaster statues, some prints and some small tools which he used for working on the statues . . .”
Entré au Séminaire vers 1670, Jean Guyon fait ses études classiques et, tout porte à le croire, il se livre à la peinture, poussé dans cette voie probablement par l’exemple du frère Luc [V. François], de l’abbé Pommier et, en 1675, de M. de Cardenat. Il entre au grand séminaire le 8 décembre 1677, le jour de l’inauguration du bâtiment qui existe encore, et il reçoit les ordres mineurs quatre jours après.
  Biography – FRYE, HERMA...  
The tribulations with his horse, his only transportation, sound like a Marx Brothers movie. As for windstorms, the "soil wasn't so bad: it was dodging rocks and chickens and little children and back-houses that got me nervous."
On disait que Northrop Frye (il utilisait toujours son second prénom, que ses amis abrégeaient en Norrie) avait eu, du côté paternel, un ancêtre puritain qui émigra de Grande-Bretagne en Nouvelle-Angleterre dans les années 1630. Le père de sa mère, pasteur méthodiste, était immensément fier de son héritage loyaliste. Herman Edward Frye et Catharine Maud M. Howard, connue sous le prénom de Cassie, eurent deux enfants avant Northrop : un fils, Eraytus Howard, né en 1899, et une fille, Vera Victoria, née un an et demi plus tard. (Il y eut un troisième enfant, mort-né ou mort à la naissance.) Herman Edward travailla comme commis dans des quincailleries au Massachusetts et à Sherbrooke avant de lancer sa propre entreprise en 1915.
  Biography – MACDONALD, ...  
In 1901–2 he unceremoniously pressured his company’s decrepit president, Sir W. P. Howland, into resignation; within years, he was kindly looking after the property interests of Lady Howland, from whom Sir William had separated. In his various public offices, he took an aggressive interest in finances; he demanded and got accountability.
Dans sa vie professionnelle comme dans sa vie personnelle, Macdonald était imbu d’esprit chrétien. Ses recueils de lettres révèlent un homme d’affaires direct, qui pouvait facilement rejeter les demandes d’aide financière injustifiées, mais pouvait aussi bien donner l’aumône et des conseils pratiques à des agents, des parents ou des amis dans le besoin. On le décrirait à juste titre comme « un vétéran du monde des affaires de Toronto et, dans une même mesure, un vétéran de la Croix ». Administrateur de l’Upper Canada Religious Tract and Book Society à compter de 1866, il cherchait toutes les occasions de répandre la bonne nouvelle ; en 1873, il encouragea cette société à s’adresser aux bûcherons du nord de Peterborough. Trésorier de la Young Men’s Christian Association de Toronto à compter de 1866 également, il remplit par la suite quelques mandats comme vice-président de cet organisme et membre de son comité de collecte de fonds. Sa femme, qui le soutenait dans ses œuvres charitables et fréquentait comme lui l’église presbytérienne Westminster de la rue Bloor, était présidente de la Young Women’s Christian Association. En 1882, Macdonald devint membre du comité du Presbyterian Aged and Infirm Ministers’ Fund, puis cinq ans plus tard, convocateur. Qu’il ait appuyé les grandes causes protestantes n’a rien d’étonnant. En décembre 1890, il succéda au révérend William Caven* comme président de l’Equal Rights Association, sans toutefois jouir du même prestige que lui ; en décembre 1891, il fit valoir ses principes religieux en se faisant le chantre de l’opposition à la circulation des tramways à Toronto le dimanche. Il se dévouait à ces causes sans négliger son travail et ses responsabilités familiales – lui et Charlotte Emily avaient perdu un fils dans un accident en 1887 –, mais pour préserver les apparences dans ses activités d’affaires, il évita d’afficher son conservatisme en politique.
  Biography – BESSETTE, A...  
Associations of every kind - social movements, Catholic trade unions, religious confraternities - got into the habit of making pilgrimages and holding gatherings there, which drew thousands of people.
L'affluence au sanctuaire continue d'augmenter. En 1913, sous la pression des laïques et avec l'encouragement de Mgr Bruchési, un projet de basilique, dont les plans sont dessinés par les architectes Alphonse Venne et Dalbé Viau, est mis en branle. L'argent nécessaire pour financer la construction de la crypte, soit 80 000 $, est déjà amassé grâce aux dons des fidèles. Les travaux commencent donc dès 1914 et l'inauguration de la crypte - première étape du projet - a lieu le 16 décembre 1917. En moins d'un an, le sanctuaire, qui peut accueillir 1 000 personnes assises, se révèle cependant trop petit. Le nombre de visiteurs s'accroît encore au cours des années 1920, pendant lesquelles le sanctuaire devient, selon la volonté de l'archevêque et de son coadjuteur, Mgr Georges Gauthier, le cœur des activités religieuses de l'archidiocèse. Des associations de toutes sortes - mouvements sociaux, syndicats catholiques, congrégations - prennent l'habitude d'y faire des pèlerinages et des rassemblements qui attirent des milliers de personnes. Dans les paroisses et les établissements d'enseignement, on organise des visites annuelles à l'oratoire.
  Biography – RICHARD, ÉD...  
Four years later he had recovered and resumed his business activities. He had even got back his taste for politics. He ran in the federal riding of Provencher in a by-election in January 1889, but he was again defeated by La Rivière and ended his political career.
Arrière-petit-fils de déportés acadiens, issu de familles à l’aise qui furent parmi les premières à coloniser les Bois-Francs, Édouard Richard passa sa jeunesse dans cette région, au sein d’une population encore marquée par le « Grand Dérangement » et dont les récits allaient lui laisser des souvenirs indélébiles. Après avoir fait ses études classiques au séminaire de Nicolet, il étudia le droit, d’abord à l’université Laval pendant deux ans, puis durant un an au McGill College où il obtint une licence en droit civil. Aussitôt, il s’en alla à Paris, où il séjourna huit mois en compagnie du journaliste Elzéar Gérin*. À son retour, il s’établit à Arthabaskaville (Arthabaska). Trois mois plus tard, sa santé flancha.
  Biography – MACDONALD, ...  
Riel’s arrival in the Saskatchewan valley in July 1884 created a stir among both Métis and whites. A large petition to Ottawa abort grievances was got up by Riel, William Henry Jackson*, and Andrew Spence in December.
Aux Communes, pendant le débat de 1889 sur l’annulation, Thompson s’opposa au partisan déclaré d’O’Brien, D’Alton McCarthy, avec une logique froide, polie mais exaspérante. Selon Thompson, présenter pareille motion dans un pays comme le Canada, qui comptait 40 % de catholiques, c’était faire preuve d’un manque consternant de sens politique. Macdonald trouva son intervention brillante – trop brillante à vrai dire. Elle avait mis McCarthy en colère. Il rêvait du jour où O’Brien et McCarthy, tous deux conservateurs, se calmeraient et reviendraient au parti, mais Thompson avait peut-être compromis cette possibilité. Le gouvernement rejeta l’annulation par une majorité écrasante (188 voix contre 13), et ce non seulement parce que l’argumentation de McCarthy répugnait au Parlement, mais parce qu’on avait dit aux conservateurs canadiens-français de se tenir cois et de laisser prévaloir le bon sens des députés anglophones. Néanmoins, Macdonald n’aimait pas la tournure des événements. Le Canada, dit-il à Gowan en juillet 1890, était justement puni de son ingratitude pour tous les bienfaits qu’il avait reçus et s’acheminait vers une période difficile : « Le démon de l’animosité religieuse, qui, je l’espérais, avait été enterré dans la tombe de George Brown, est ressuscité [...] McCarthy a semé les dents du Dragon. Je crains qu’elles ne sortent de terre sous forme d’hommes armés. »
  Biography – LAMBTON, JO...  
He was never tempted to see the passage of the bill as the final stage of parliamentary reform. Neither the bourgeoisie nor the masses really got what they wanted, or all they wanted, from the act of 1832.
Lambton fut, à n’en pas douter, un authentique réformiste. New le décrit assez justement comme un whig radical et un radical modéré. C’est d’ailleurs dans cet esprit qu’il appuya les grandes mesures réformistes de son temps : les droits des non-conformistes, l’émancipation des catholiques, la liberté du commerce, l’éducation pour tous, la création des instituts des artisans et de l’University of London. Le domaine où Lambton œuvra davantage pendant la première partie de sa carrière fut celui de la réforme parlementaire. Bien que les historiens diffèrent d’opinions quant à la nature de sa contribution à ces débats, il faut admettre qu’il a, avec lord Grey, lord John Russell et lord Brougham, une place privilégiée en ce qui concerne le
  Biography – DELEZENNE, ...  
Laterrière later told the story: “She nearly went mad there, not believing that she was married to Pélissier and not wishing to remain with him. The father and this husband tried by every means to calm her. Frightened, afraid of losing her, feeling that only my presence would do her good and that there was no other solution, Pélissier called me to the ironworks; that was how I got the job as inspector there. . . . Only my presence calmed her and made her put up with her misfortune, [or] at least kept her from causing some sort of scandal. If I got up at the crack of dawn, I invariably found her at the doorway; a kiss sealed our never-ending promises and resolves to love each other until death!”
Marie-Catherine est aussitôt amenée aux forges. Laterrière raconte : « Elle y devint presque folle, ne se croyant pas mariée avec Pélissier et ne voulant pas demeurer avec lui. Le père et ce mari essayèrent tous les moyens pour l’apaiser. Effrayé, craignant de la perdre, sentant que ma présence seul lui feroit du bien et qu’il n’y avoit point d’autre remède Pélissier m’appela aux Forges ; c’est ce qui m’y valut la place d’inspecteur. [...] Il n’y avoit que ma présence qui la calmât et lui fît supporter son malheur, au moins qui l’empêchât de faire quelque esclandre. Si je me levois à la fine pointe du jour, je la trouvois sans y manquer sur le pas de la porte ; un baiser scelloit nos continuelles promesses et résolutions de nous aimer jusqu’à la mort ! » Le départ précipité de Pélissier avec les Américains, le 7 juin 1776, laisse le champ libre aux amants : « nous nous abandonnâmes à notre penchant, et le fruit de tant d’amour fut une grossesse qui a produit notre chère Dorothée le 4 janvier 1778 ». Établis à Bécancour, ils y mènent « une vie tranquille et heureuse » ; mais à cause de sa naissance illégitime ; Dorothée ne sera baptisée qu’à l’âge de 16 ans.
  Biography – DARVEAU, JE...  
In March 1844 Darveau set off for his mission again with a young Indian and a Métis, Jean-Baptiste Boyer, travelling through the Waterhen Lake region. He got lost on an island and nearly froze to death but somehow managed to survive.
Pendant le dernier voyage que Darveau effectua, le capitaine lui parla de ses études. Darveau décida alors de rentrer à Québec pour faire des études en théologie et se fit présenter à l’archevêque de Québec, Mgr Joseph Signay, en 1838. Même si son père refusa de l’accompagner au grand séminaire pour y demander son admission, l’ex-marin entra dans cet établissement le 1er octobre 1838 en promettant à l’archevêque de se consacrer aux missions après son ordination. Il fut ordonné le 21 février 1841 entouré de sa famille et d’un père revenu à de meilleures dispositions.
  Biography – DIEFENBAKER...  
For writer George Bowering, Diefenbaker was the wittiest of all the country's prime ministers, "and he was the most amazing campaigner anyone would ever see or hear." But he got everyone - the Americans, the British, the Liberals, the economists, the Quebecers, and his own party establishment - mad at him.
Diefenbaker demeura à la Chambre des communes durant encore 12 ans, période au cours de laquelle eurent lieu quatre autres élections générales, soit en 1968, 1972, 1974 et 1979. Pendant quelques années, son groupe de fervents partisans à l'arrière-ban des conservateurs mena la vie dure au nouveau chef ; tout le reste de sa vie, Diefenbaker put capter l'attention de la Chambre et embarrasser les ministres avec ses questions mordantes et sarcastiques. En 1970, à son trentième anniversaire comme député fédéral, il dit en plaisantant qu'il vivrait aussi longtemps que Moïse. Six ans plus tard, il fut nommé compagnon d'honneur et figura sur la liste d'honneur du Nouvel An de la reine ; c'est avec fierté qu'il se rendit en Angleterre pour la cérémonie de remise de cette distinction au château Windsor. Au milieu des années 1970, il publia ses mémoires en trois volumes rédigés par un auteur fantôme. Il était malade quand il mena sa dernière campagne électorale au printemps de 1979 ; il revint à Ottawa et mourut chez lui le 16 août.
  Biography – TESTARD DE ...  
The main body of the troops, led by Iberville and Governor Jacques-François de Brouillan [Monbeton], seized St John’s on 30 Nov. 1696, set fire to the place, then returned to Placentia (Plaisance), where they got rid of the prisoners and divided up the booty.
L’année suivante, avant de lancer sa grande offensive à Terre-Neuve, Iberville aborde en Acadie avec la mission de détruire le fort Pemaquid (fort William Henry) que les Anglais ont reconstruit à l’embouchure de la Kennebec. Montigny doit le seconder en Acadie puis rejoindre l’expédition de Terre-Neuve. Il part à l’avant-garde neutraliser quelques petits forts qui auraient pu donner l’alerte ; après quoi, les forces combinées des vaisseaux et des Abénaquis conduits par Saint-Castin [Jean-Vincent d’Abbadie] obtiennent sans difficulté la capitulation de Pemaquid. La campagne de Terre-Neuve s’ouvre au début de l’hiver. Montigny, rompu à toutes les tactiques de la guerre en forêt avec les Indiens, y apportera un précieux concours, souligné par l’abbé Baudoin* qui en a laissé la narration fidèle. Le gros des troupes conduit par Iberville et le gouverneur Jacques-François de Brouillan [Monbeton] s’empare de Saint-Jean le 30 novembre 1696, incendie la place puis regagne Plaisance (Placentia) où l’on dispose des prisonniers et partage le butin. Iberville confie un détachement à Montigny avec l’instruction de nettoyer la côte anglaise de tousses établissements. Saint-Jean n’était qu’un village et le reste n’est qu’habitations clairsemées de pêcheurs, avec quelques petites agglomérations d’entrepôts au fond des havres. Chaussés de raquettes, les Français vont d’une maison à l’autre, faisant prisonniers ceux qui n’ont pas pu s’enfuir à temps, saisissant les effets qui ne sont pas cachés dans les bois, vidant les magasins et entrepôts de morues et incendiant les barques. À la fin de mars, les Anglais ne conservent que Bonavista et l’île Carbonear et leurs pêcheries sont ruinées.
  Biography – LANCTOT, MÉ...  
Lanctot’s life, from then on, was a succession of rebuffs. In 1873 or 1874 he tried in vain to make a new life for himself in the United States. In January 1875 his friend Alphonse Lusignan* got for him the post of editor of the
, dans lequel il dénonce « le despotisme, la superstition et l’ignorance » de l’Église catholique. Pas plus que l’annexion, la religion baptiste ne trouve d’écho chez les Franco-Américains.
  Biography – MORIN DE FO...  
Morin apparently decided to re-enter the naval administration after his elder son, an officer in the colonial regular troops, then serving in Guadeloupe, got heavily in debt, and with the support of the Prince de Conti he obtained in 1781 a position again as commissary for maritime conscription, serving first at Saintes and then at Angers.
Qu’il eût profité ou non de ses différentes fonctions, Morin était suffisamment prospère, dans les années 1750, pour susciter la jalousie et s’attirer des dénonciations. En 1753, une requête anonyme les accusait, lui et son frère, de même que Jean Laborde et Nicolas Larcher, de mettre en vigueur des prix inférieurs à ceux des fournisseurs de Saint-Malo en important des vivres des colonies américaines. Il est difficile de déterminer l’importance réelle de sa fortune ; on sait, toutefois, qu’il affirma avoir investi 10 500ª provenant de ses épargnes dans des expéditions de corsaires en 1757.
  Biography – GIBSON, ALE...  
In addition, the inadequacy of the financial underpinning of his business empire was also becoming apparent. The Gibson Leather Company, to which he had lent $40,000, had got into difficulties in 1884 and he paid a further $10,000 to take it over.
Telle fut presque certainement la période de « détresse » dont Gibson dit par la suite être sorti grâce à Edward Blake, le chef du Parti libéral. Blake lui conseilla de s’occuper des nécessiteux : « Car, tandis que vous vous dévouerez pour ces gens, disait-il, votre fardeau s’allégera et disparaîtra peu à peu. C’était la voie [tracée par] le Maître. » À 60 ans passés, Gibson trouva un exutoire à sa bonté : le projet de filature de coton.
  Biography – SULLIVAN, D...  
William Lyon Mackenzie*, however, in a slighting reference to Robert Baldwin Sullivan*’s political tergiversations and upward social striving, asked: “Has not this same Mr. Sullivan . . . a few relatives in town, known as ‘the Sullivans,’ who have neither turned their coats, SOLD THEIR RELIGION, nor got ashamed of the hammer and anvil by which they earn their bread?”
dans laquelle Sullivan avait fait excellente figure, une meute de partisans tories prit d’assaut sa maison, mettant en danger les personnes qui s’y trouvaient. Mackenzie, à titre de maire de Toronto, infligea des peines tellement sévères à deux des émeutiers que de nombreux citoyens importants signèrent une pétition en faveur d’un des détenus, tandis que des sentences plus clémentes accordées au même moment à Sullivan suscitèrent des accusations de favoritisme. La nuit qui suivit l’attaque du domicile de Sullivan, un groupe de constables conduit par le constable en chef (ou huissier en chef) de Toronto, William Higgins, se heurta à une bande d’émeutiers antitories, dont Sullivan ; et un de ceux-ci, Patrick Burns, fut tué. Mackenzie, assailli de plaintes de la part des amis de la victime, procéda à une enquête qui fut menée par un simple tribunal de police et on renvoya Higgins en Cour d’assises pour meurtre. Celui-ci fut disculpé en avril 1835 par le jury d’accusation, lequel retint une accusation d’émeute contre Sullivan et d’autres compagnons du mort. Des journaux tories accusèrent Mackenzie de complicité avec les témoins en vue d’établir l’accusation contre Higgins et soulignèrent ses relations amicales avec Sullivan.
  Biography – PATTIN, JOH...  
The expedition sailed from Philadelphia on 4 March 1753. Despite repeated attempts, they got no farther into Hudson Strait than Resolution Island because of heavy ice. Early in August they made for the Labrador coast, which they “discover’d . . . perfectly from [latitude] 56 to 55, finding no less than 6 Inlets . . . of which they [Pattin?] have made a very good Chart.”
On ne connait rien de la vie de John Pattin avant 1750, alors qu’il trafique dans la région de l’Ohio avec un permis de la Pennsylvanie. En novembre, il est arrêté près du poste des Miamis (probablement à l’endroit où est situé aujourd’hui Fort Wayne, Ind., ou non loin de là) par le commandant, Louis Coulon de Villiers, sous l’accusation de violer le territoire français et « de débaucher [leurs] Indiens ». Il fut détenu quelque temps à Détroit ; ce fut le premier d’une série d’emprisonnements, puisqu’il fut transféré successivement aux forts Niagara (près de Youngstown, N.Y.), Toronto, et Frontenac (Kingston, Ont.), puis à Montréal et enfin à Québec. Le 19 juin 1751, à Montréal, le gouverneur La Jonquière [Taffanel] l’interrogea et le jugea « rebelle et menaçant » ; il l’envoya à Québec. Au cours de ses déplacements, Pattin écrivit un journal dans lequel il décrivit les forts et les établissements par lesquels il était passé.
  Biography – WOLFE, JAME...  
For two months, while the summer ran away, Wolfe struggled with the problem of bringing the French to battle; his health plagued him (“Sad attack of dysentery,” he notes on 4 July) and his relations with his senior subordinates got worse and worse.
La défaite du 31 juillet mit une trêve à la fébrile élaboration de plans par Wolfe. Il envoya Murray en amont du fleuve avec un détachement pour tenter d’atteindre les vaisseaux français et établir la communication avec Amherst ; Murray ne put atteindre aucun des deux objectifs mais il causa certains dommages et obligea Montcalm à détacher des hommes sous les ordres de Bougainville* pour surveiller le haut du fleuve. Wolfe commença à appliquer un régime de terreur contre les paroisses environnantes, un peu, semble-t-il, en guise de représailles contre les attaques dont avaient été l’objet certains détachements anglais, et aussi dans le but d’exercer une pression sur Montcalm et l’amener à « tenter l’épreuve du combat pour empêcher les ravages ». Au début de septembre, un groupe important qui comprenait les six compagnies de
  Biography – KING, WILLI...  
T. A. Crerar, the Progressive leader and mp for Marquette, Man., was tempted by the offer of a cabinet post; when he asked King for policy commitments on tariffs and railways, however, he got sympathy and understanding but no specific promises.
King était encore à l'essai. Il devrait élargir la base libérale sans s'aliéner ses propres partisans et il aurait droit à peu de marge d'erreur. Sa première décision fut cruciale. Il savait que le Parti libéral devait conserver l'appui du Canada français. Lui-même lisait le français, mais le parlait difficilement le problème était davantage culturel que linguistique. Pour s'assurer que son gouvernement tienne compte du point de vue des Canadiens français, il décida que son plus proche collaborateur viendrait de la province de Québec. Son choix se porta sur Ernest Lapointe, député d'arrière-ban et avocat qui s'était taillé une réputation de libéral modéré et de champion des droits des Canadiens français. King le convoqua tout de suite à Ottawa, lui expliqua le rôle qu'il voulait lui confier et lui offrit, pour confirmer ce rôle, le portefeuille de la Justice. Le personnage le plus en vue parmi les Canadiens français élus au Québec était sir Lomer Gouin, ancien premier ministre de la province, mais King doutait de son libéralisme à cause de son penchant protectionniste et de ses liens étroits avec les milieux d'affaires montréalais. King finit par céder aux pressions politiques et confia la Justice à Gouin - Lapointe obtint la Marine et les Pêcheries - tout en faisant bien comprendre que Lapointe était son principal lieutenant. Ce statut fut publiquement confirmé en 1924 quand, après la démission de Gouin, Lapointe devint ministre de la Justice. King et Lapointe travailleraient en étroite collaboration pendant presque 20 ans, jusqu'à la mort de ce dernier en 1941.
  Biography – LEIGH, CHAR...  
was got clear on the 21st and moved up the coast to Île Blanche to try to get back her boat and her anchor but was warned off by a shot from a cannon mounted on shore. The French had won and were seen to be too well entrenched for any colony to be possible.
se dégagea le 21 et longea la côte jusqu’à l’île Blanche pour essayer de recouvrer sa chaloupe et son ancre, mais un coup de canon tiré du rivage lui signifia de se tenir à distance. Les Français avaient gagné la partie et étaient trop bien retranchés pour qu’on pût songer à établir la moindre colonie. Leigh tenta alors de mettre le cap sur Grande Coste (probablement la rive du golfe, au nord-ouest d’Anticosti) à la recherche d’un autre emplacement à coloniser, mais l’officier de navigation, William Cranston, avait pris la direction du navire et refusait d’aller plus loin ; on décida donc de retourner au Cap-Breton. Ils atteignirent Menego (île Saint-Paul) le 25 juin, longèrent la côte jusqu’au cap et eurent la veine extraordinaire de rencontrer, le 27, une chaloupe du
  Biography – MACDONALD, ...  
Riel’s arrival in the Saskatchewan valley in July 1884 created a stir among both Métis and whites. A large petition to Ottawa abort grievances was got up by Riel, William Henry Jackson*, and Andrew Spence in December.
Aux Communes, pendant le débat de 1889 sur l’annulation, Thompson s’opposa au partisan déclaré d’O’Brien, D’Alton McCarthy, avec une logique froide, polie mais exaspérante. Selon Thompson, présenter pareille motion dans un pays comme le Canada, qui comptait 40 % de catholiques, c’était faire preuve d’un manque consternant de sens politique. Macdonald trouva son intervention brillante – trop brillante à vrai dire. Elle avait mis McCarthy en colère. Il rêvait du jour où O’Brien et McCarthy, tous deux conservateurs, se calmeraient et reviendraient au parti, mais Thompson avait peut-être compromis cette possibilité. Le gouvernement rejeta l’annulation par une majorité écrasante (188 voix contre 13), et ce non seulement parce que l’argumentation de McCarthy répugnait au Parlement, mais parce qu’on avait dit aux conservateurs canadiens-français de se tenir cois et de laisser prévaloir le bon sens des députés anglophones. Néanmoins, Macdonald n’aimait pas la tournure des événements. Le Canada, dit-il à Gowan en juillet 1890, était justement puni de son ingratitude pour tous les bienfaits qu’il avait reçus et s’acheminait vers une période difficile : « Le démon de l’animosité religieuse, qui, je l’espérais, avait été enterré dans la tombe de George Brown, est ressuscité [...] McCarthy a semé les dents du Dragon. Je crains qu’elles ne sortent de terre sous forme d’hommes armés. »
  Biography – WYET, SYLVE...  
Wyet saw only two ships of “Sibiburo” (Ciboure) before he rounded Cape de Rey and located the wrecks of two Basque ships which, according to survivors who reached Saint-Jean-de-Luz, had gone ashore in 1593 with a valuable cargo. On the southern side of St. George’s Bay he found the ships, much battered, but got from them 700 to 800 whale-fins (that is whalebone) and some other gear, but no whale oil.
Le navire quitta Bristol le 4 avril 1594, et, après avoir reconnu le « Cape d’Espere » (Cape Spear), à Terre-Neuve, le 19 mai, Wyet mit le cap vers le Sud puis vers l’Ouest jusqu’à la baie de Plaisance (Placentia), où la pêche à la morue était entre les mains de pêcheurs basques (français et espagnols). Il ne vit que deux navires de « Sibiburo » (Ciboure) avant de doubler le cap Rey et il repéra les épaves de deux vaisseaux basques qui, d’après des survivants qui arrivèrent à Saint-Jean-de-Luz, avaient échoué là en 1593 avec des cargaisons précieuses. Du côté sud de la baie de Saint-Georges, il découvrit ces navires, qui étaient fort avariés ; il en retira tout de même de 700 à 800 fanons de baleine et certains gréements, mais pas d’huile. Ayant doublé le cap Saint-Georges et « appris » (sans doute des Basques) que des baleines blessées gisaient sur le rivage de l’île de l’Assomption, ou Natiscotec (montagnais :
  Biography – DELEZENNE, ...  
Laterrière later told the story: “She nearly went mad there, not believing that she was married to Pélissier and not wishing to remain with him. The father and this husband tried by every means to calm her. Frightened, afraid of losing her, feeling that only my presence would do her good and that there was no other solution, Pélissier called me to the ironworks; that was how I got the job as inspector there. . . . Only my presence calmed her and made her put up with her misfortune, [or] at least kept her from causing some sort of scandal. If I got up at the crack of dawn, I invariably found her at the doorway; a kiss sealed our never-ending promises and resolves to love each other until death!”
Marie-Catherine est aussitôt amenée aux forges. Laterrière raconte : « Elle y devint presque folle, ne se croyant pas mariée avec Pélissier et ne voulant pas demeurer avec lui. Le père et ce mari essayèrent tous les moyens pour l’apaiser. Effrayé, craignant de la perdre, sentant que ma présence seul lui feroit du bien et qu’il n’y avoit point d’autre remède Pélissier m’appela aux Forges ; c’est ce qui m’y valut la place d’inspecteur. [...] Il n’y avoit que ma présence qui la calmât et lui fît supporter son malheur, au moins qui l’empêchât de faire quelque esclandre. Si je me levois à la fine pointe du jour, je la trouvois sans y manquer sur le pas de la porte ; un baiser scelloit nos continuelles promesses et résolutions de nous aimer jusqu’à la mort ! » Le départ précipité de Pélissier avec les Américains, le 7 juin 1776, laisse le champ libre aux amants : « nous nous abandonnâmes à notre penchant, et le fruit de tant d’amour fut une grossesse qui a produit notre chère Dorothée le 4 janvier 1778 ». Établis à Bécancour, ils y mènent « une vie tranquille et heureuse » ; mais à cause de sa naissance illégitime ; Dorothée ne sera baptisée qu’à l’âge de 16 ans.
  Biography – McARTHUR, J...  
The Alberta government was forced to take it over in 1920, but not before it had earned the nickname Extremely Dangerous and Badly Constructed. McArthur got paid for the work completed and the materials and equipment left behind.
McArthur avait tardé à achever le trajet de Winnipeg à Superior Junction en partie parce qu’il exécutait en même temps, pour d’autres grandes sociétés ferroviaires, certains contrats plus modestes assortis de pénalités plus sévères en cas de retard. En outre, il prit en charge deux nouveaux projets d’envergure. Dans le premier cas, il s’agissait de chemins de fer qui passeraient dans le nord de l’Alberta et pour lesquels le gouvernement provincial, dirigé par Arthur Lewis Watkins Sifton, était prêt à fournir une aide financière généreuse. L’un d’eux était l’Edmonton, Dunvegan and British Columbia Railway, qui devait desservir la région de la rivière de la Paix. En 1911, McArthur en devint à la fois le promoteur et l’entrepreneur. Puis, en 1913, il obtint le contrat de construction de l’Alberta and Great Waterways Railway. Cependant, la Première Guerre mondiale l’empêcha de réunir les sommes nécessaires à la construction de l’Edmonton, Dunvegan and British Columbia Railway. L’ouvrage était dans un tel état que, lorsque le gouvernement de l’Alberta fut forcé de le prendre en main, en 1920, on le surnommait l’Extremely Dangerous and Badly Constructed Railway. McArthur fut payé pour les travaux effectués et pour le matériel et l’équipement laissés sur place. Les problèmes relevés par la commission d’enquête de 1898 se manifestèrent aussi dans ces derniers contrats, bien qu’ils aient reçu beaucoup moins de publicité.
  Biography – MACDONALD, ...  
Ontario farmers, he told Colonial Secretary Lord Carnarvon privately in September 1872, could not understand why the Maritime provinces should get free admission of fish to the United States while Ontario got nothing.
Au moment de la Confédération, Macdonald avait peu de revenus. À titre de premier ministre et de ministre de la Justice, il gagnait 5 000 $ par année. Le cabinet d’avocats qu’il avait ouvert en 1864 avec James Patton père, de Toronto, lui rapporta 2 700 $ entre le 1er mai 1867 et le 30 avril 1868, puis 1 760 $ l’année suivante. S’il se tira d’affaire, c’est grâce à sa fierté et à ses amis. Macpherson prit conscience de la situation précaire de Macdonald après que ce dernier eut souffert d’un calcul biliaire en mai 1870 ; il entreprit alors d’organiser une souscription privée. Selon lui, il était injuste qu’un premier ministre ne puisse subvenir aux besoins de sa famille et faire instruire ses enfants à même sa rémunération. Macdonald s’était appauvri au service de son pays. Au printemps de 1872, la somme recueillie par Macpherson s’élevait à environ 67 000 $ ; Macdonald pourrait utiliser le produit de cette somme, investie sous le nom de Testimonial Fund, pour régler ses dépenses courantes. Peu à peu, il allait aussi, présumait-on, acquitter sa dette à la Banque des marchands. Toujours optimiste, il disait en 1876 à Thomas Charles Patteson, du
  Biography – STEVENSON, ...  
Billa Flint*’s note to Stevenson shortly after parliament met indicates the outcome: “Mr. Cartwright and myself called on Atty Gen [John Sandfield Macdonald*] this forenoon, and after a friendly conference, we got your matter of [the] County Town arranged.”
Sur le plan des manœuvres politiques, Stevenson exécuta sans aucun doute son coup de maître lors des élections de 1863. Il s’était fait le champion d’un projet visant à séparer Lennox et Addington du comté de Frontenac et à faire de Napanee le chef-lieu de la nouvelle circonscription ; cependant, Hooper appuyait la candidature de la localité de Newburgh. Stevenson accorda son soutien à l’adversaire de Hooper, le candidat « indépendant » Richard John Cartwright, à la condition que celui-ci maintînt sa neutralité aussi longtemps que le choix du chef-lieu n’aurait pas été arrêté. Une note adressée par Billa Flint* à Stevenson peu après le début de la législature indique le dénouement de cette affaire : « M. Cartwright et moi-même, nous sommes passés chez le procureur général [John Sandfield Macdonald*] ce matin, et, après un entretien amical, nous avons réglé votre affaire de chef-lieu de comté. » Aux termes d’une proclamation publiée ce jour-là, la circonscription de Lennox and Addington était officiellement séparée du comté de Frontenac, la localité de Napanee, choisie comme chef-lieu, et Stevenson, nommé préfet de comté à titre provisoire.
  Biography – BANNATYNE, ...  
The racial tension underlying the events in the settlement was illustrated in February 1869 when the often arrogant Charles Mair*, an ally of John Christian Schultz* and the Canadian party, insulted Bannatyne’s wife Annie, a mixed-blood. “Mr. Mair got an awful overhauling from Mrs. Bannatyne – it is said she slapt his face and then struck him several times with a riding whip in Mr. B’s store in presence of several persons.”
Bannatyne joua un rôle important au cours du drame de 1869–1870 ; il s’efforça particulièrement de dissiper les sentiments de crainte et d’inquiétude qui séparaient les Métis et les Blancs. Le conflit racial qui, dans la colonie, était sous-jacent aux événements se manifesta en février 1869, lorsque Charles Mair*, homme souvent arrogant, allié de John Christian Schultz* et du « parti canadien », insulta la femme de Bannatyne, Annie, une Métisse. « M. Mair reçut une terrible correction de Mme Bannatyne – on raconte qu’elle lui allongea une gifle et qu’elle le frappa à coups redoublés avec une cravache dans le magasin de M. B[annatyne] en présence de plusieurs personnes. » Il est certain que Bannatyne se voulut un conciliateur dans le conflit de 1869–1870, mais il ne cacha pas sa sympathie pour les Métis. Il avait pourtant de nombreux rapports avec le groupe anglophone. Lorsqu’en septembre 1869 Schultz se fit saisir des fourrures par le shérif Henry McKenney, Bannatyne s’offrit à l’aider dans ses « difficultés », en tant que frère maçon. Aussi tard que le 19 novembre 1869, Schultz tentait, mais sans succès, de l’amener à prendre part à sa lutte contre les Métis. Bannatyne, en sa qualité de membre éminent de la communauté anglophone, fut prié de diriger plusieurs des difficiles assemblées tenues pendant l’hiver de 1869–1870, ce qui montre qu’il était bien vu de la plupart des habitants de la Rivière-Rouge. Mais sa position était claire. Le 26 novembre, au cours d’une réunion de toutes les factions où l’on devait déterminer l’attitude à adopter par Winnipeg à la convention du 1er décembre, il indiqua nettement qu’il appuyait les Métis dans leur volonté d’obtenir des garanties du gouvernement canadien.
  Biography – WILSON, ERA...  
For this purpose he got in touch with three soldiers and with three French Canadian civilians, Senator Frédéric-Ligori Béïque*, Sir Alexander Lacoste, and especially Senator Raoul Dandurand*, but they were unable to respond favourably to his request for assistance.
Wilson a échoué dans ses efforts pour susciter la naissance, dans la région de Montréal, d'une association civile de recrutement canadienne-française, active, forte et vigoureuse. Pour ce faire, il a pris contact avec trois militaires et trois civils francophones, le sénateur Frédéric-Ligori Béïque*, sir Alexandre Lacoste et, surtout, le sénateur Raoul Dandurand*, qui n'ont pas été capables de répondre favorablement à sa requête. En effet, ils n'ont pas trouvé un prêtre francophone prêt à prendre en charge le recrutement de volontaires francophones, comme le souhaitait Wilson, et n'ont pu constituer un fonds similaire à celui de la Citizen's Recruiting League, association anglophone créée pour favoriser le recrutement de volontaires disposés à s'enrôler dans les bataillons anglophones qui œuvraient dans le district militaire no 4. Le 14 mars 1916, Wilson a désigné un pasteur méthodiste, le révérend Charles A. Williams, au poste de recruteur en chef de son district, sous prétexte qu'il n'avait pu trouver un prêtre francophone pour occuper cette fonction. Or, il aurait pu choisir plutôt un officier ou un civil, comme on l'a fait dans le district militaire no 5, dont le quartier général se trouvait à Québec. Cette nomination mal avisée a été relevée par Lemieux l'année suivante, à la Chambre des communes, au cours des débats suscités par la Loi concernant le service militaire. Pendant son séjour à la tête du camp de Valcartier, Wilson n'a pas su comprendre la position difficile des commandants de bataillons canadiens-français, réduits au simple rôle d'officiers de recrutement, comme il l'a montré en 1916 dans son évaluation du travail du commandant du 150e bataillon d'infanterie, le lieutenant-colonel Hercule Barré, et dans ses critiques à l'égard du commandant du 178e bataillon d'infanterie, le lieutenant-colonel René-Arthur de La Bruère Girouard.
  Biography – PUGSLEY, WI...  
The Saint John Conservatives insisted they would have nothing of Pugsley. Carvell, who had the support of both parties in his Carleton County constituency, got the nod over the pained protests of several prominent New Brunswick Tories.
En mai 1917, sir Robert Laird Borden annonça que son gouvernement présenterait un projet de loi sur l’enrôlement obligatoire des jeunes Canadiens pour le service outre-mer. Pugsley soutint Laurier, qui tenta – en vain, finalement – de retarder et, si possible, d’empêcher l’adoption de la Loi concernant le service militaire et la formation, par Borden, d’un gouvernement de coalition réunissant des partisans conservateurs et libéraux de la conscription. En octobre, Pugsley savait que Carvell était favorable à la conscription et qu’il rompait avec Laurier. Il resta aux côtés de son chef et lui tint ces propos rassurants : « lorsque les choses iront mieux, après la guerre, peut-être allons-nous tous nous retrouver sous votre autorité ». Cependant, sa fidélité à Laurier lui nuisait au Nouveau-Brunswick. Le préfet intérimaire du conseil du comté de Saint-Jean, F. W. Pearson, disait : « le moment est venu d’exprimer au gouvernement du dominion notre appui à toute action énergique qui pourrait rassembler plus d’hommes pour la défense de l’Empire ». En même temps, Borden était devant un dilemme : quel représentant du Nouveau-Brunswick devait-il nommer dans son gouvernement d’union ? Depuis que Borden avait formé son premier cabinet, John Douglas Hazen* jouait ce rôle. Toutefois, la nomination d’un libéral bien disposé envers la conscription, Pugsley ou Carvell par exemple, aurait du retentissement. Les conservateurs de Saint-Jean firent bien valoir qu’ils ne voulaient pas de Pugsley. Carvell, soutenu par les deux partis dans sa circonscription du comté de Carleton, eut le feu vert malgré les protestations attristées de plusieurs conservateurs influents du Nouveau-Brunswick. Hazen, ex-ministre de la Marine et des Pêcheries, accepta le siège de juge en chef du Nouveau-Brunswick après l’échec d’un plan visant à l’envoyer à Washington, où il serait devenu le premier représentant diplomatique du Canada aux États-Unis. Puis, le 31 octobre, Gilbert White Ganong*, lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick depuis peu, mourut subitement. Borden proposa la succession à Pugsley qui, le 2 novembre, informa Laurier en ces termes : « étant donné la conjoncture, j’ai décidé de saisir l’occasion qui m’est donnée de quitter la politique ». Quatre jours plus tard, Borden annonça la nomination de Pugsley au poste de lieutenant-gouverneur.
  Biography – DERBISHIRE,...  
to be used as a vehicle for official propaganda. He got his rewards in 1841. Under Sydenham’s patronage, Derbishire was elected to the assembly for Bytown (Ottawa), although he had no connection with it.
, qu’il avait commencé de publier à l’automne de 1837, quand il entendit parler de la mission confiée à lord Durham [Lambton*] au Canada. La lettre que Derbishire écrivit à Durham en janvier 1838 fit bonne impression au comte qui accepta de l’engager. Il arriva à New York en avril et entreprit la première partie de sa mission qui consistait à recueillir des informations sur les activités des rebelles et sur les causes de l’insurrection au Bas-Canada.
  Biography – MARIAUCHAU ...  
The officer was taken prisoner with the whole crew and the other passengers, including Bishop Saint-Vallier [La Croix]. After being held captive in England for more than a year, he got back to France, where he stayed for some months before returning to Canada in 1705, holding the rank of captain in Vaudreuil’s guards.
MARIAUCHAU D’ESGLY (d’Esglis), FRANÇOIS, major, commandant du fort Chambly, lieutenant de roi à Trois-Rivières, chevalier de Saint-Louis, fils de Pierre Mariauchau d’Esgly, avocat au parlement, et d’Élisabeth Groën, de la paroisse de Saint-Benoît, Paris, où il est né vers 1670 ; inhumé le 10 janvier 1730 au cimetière de l’Hôtel-Dieu de Québec.
  Biography – ARCHIBALD, ...  
Less than two years later he married the widow Joanna Brinley, and they had three daughters; perhaps because Joanna did not care for social life, Archibald never got over the loss of his first wife, even though the marriage, like the first, was a happy one
Uniacke mourut en octobre de la même année et le lieutenant-gouverneur, sir Peregrine Maitland*, nomma Archibald procureur général par intérim. Toutefois, Maitland et le conseil intervinrent dans la course au poste de juge en chef en annonçant l’envoi de Halliburton à Londres pour protester contre la réduction des droits sur le bois étranger importé en Grande-Bretagne ; c’était là la raison officielle, mais en réalité on l’y envoyait pour lui donner l’occasion de plaider en faveur de sa promotion. Archibald n’avait donc d’autre choix que de se rendre lui-même à Londres. On se demanda dans la capitale néo-écossaise s’il n’avait pas fait appel à lady Mary FitzClarence, fille naturelle de Guillaume IV, qu’il avait reçue royalement l’année précédente à sa résidence de Halifax.
  Biography – MILNER, CHR...  
It was reported to the SPG that “[he] often rowed himself, in storms when no person would venture with him.” Another report told how Milner’s horse got its foot caught in the ice while crossing a river.
Christopher Milner fut ordonné diacre de l’Église d’Angleterre le 20 décembre 1812, par le révérend Brownlow North, évêque de Winchester, et fut nommé immédiatement vicaire à Binstead, île de Wight. L’année suivante, Milner reçut le sacerdoce des mains de l’évêque de Chester, George Henry Law. À la fin de l’année 1817, on l’accepta comme missionnaire dans les rangs de la Society for the Propagation of the Gospel et il fut envoyé à Halifax où il arriva avec sa famille le 18 mai 1818. En juin de la même année, à la demande du gouverneur, lord Dalhousie [Ramsay*], et avec l’approbation de l’évêque, le révérend Robert Stanser*, il prit la direction de la Collegiate School à Windsor, N.-É.
  Biography – HAYES, EDWA...  
Whether Hayes prepared and circulated his own report in manuscript we do not know. Christopher Carleill set out in May 1584 but got no farther than Ireland. Hayes, however, was convinced that Newfoundland offered great prospects if sufficient backing could be got to exploit it, so he did not associate himself with Walter Raleigh and Sir Francis Walsingham, his supporter, who were soon planning colonies just north of Spanish Florida.
... (1583), par lequel il espérait se gagner des appuis en faveur de cette affaire. Mais la plupart des commanditaires catholiques de l’entreprise l’avaient abandonnée et ceux qui avaient confié des fonds à Gilbert avaient déjà perdu trop d’argent. Nous ignorons si Hayes rédigea cf diffusa son propre compte rendu. Christopher Carleill partit au mois de mai 1584, mais il ne dépassa pas l’Irlande. Hayes était néanmoins convaincu que Terre-Neuve offrait des perspectives fort intéressantes, mais encore fallait-il trouver l’appui financier nécessaire pour exploiter ce territoire ; aussi, ne s’associa-t-il pas à Walter Raleigh et à Sir Francis Walsingham, son patron, qui se mirent bientôt à élaborer des projets de colonisation juste au nord de la Floride espagnole.
  Biography – LEPROHON, J...  
He encouraged them to grow flowers for the altar, and, according to Abbé Louis-Édouard Bois*, “he worked to such good purpose that first he got a small garden for all the boys, then a small flowerbed in the garden for each of them, then finally yearly prizes for the most devoted, the most constant, the most hard-working.”
À l’arrivée de Leprohon, cette maison d’éducation est dans une situation délicate, résultat de cinq années de difficultés matérielles considérables et de pénibles dissentiments entre le supérieur Jean Raimbault et le directeur précédent, Paul-Loup Archambault*. C’est pourquoi l’évêque de Québec, Mgr Joseph-Octave Plessis*, avait recherché un homme capable de bien prendre en main l’institution. Leprohon se révèle rapidement l’homme de la situation. Au début, cependant, il note certaines « préventions » contre lui, qui viennent du supérieur, des professeurs et des élèves ; elles sont accompagnées pendant quelques années de frictions avec sa famille – « des affaires mal rangées de [son] père et de [ses] frères » – et de reproches que lui fait son père pour avoir quitté la paroisse « où il [le] voyait pour sa consolation et peut-être pour sa ressource ». À celui-ci, comme à son évêque, à qui il se confie, Leprohon redit son attachement à la maison « pour laquelle [il a] sacrifié tous [ses] intérêts personnels ».
  Biography – LA LANDE, J...  
Jogues, La Lande and a few Hurons left Quebec on 24 Sept. of that year. The little band had scarcely got beyond Trois-Rivières when all the Hurons save one turned back, so impressed were they with the dangers of such a journey.
Le 21 août 1646, le père Jérôme Lalemant, supérieur des Jésuites de Québec, décide d’envoyer le père Jogues au pays des Iroquois pour y, entretenir des sentiments de paix. On lui donne pour compagnon Jean de La Lande, qui n’ignore pas la gravité du danger auquel il s’expose. Le 24 septembre de la même année, Jogues, La Lande et quelques Hurons quittent Québec. La petite troupe est à peine éloignée de Trois-Rivières que les Hurons, moins un, rebroussent chemin, tant ce voyage leur paraît dangereux. Chez Jean de La Lande, le sentiment du devoir domine tous les autres ; il à promis de suivre Jogues, et il tiendra parole. Arrivés à destination, les ambassadeurs de la paix sont traités en ennemis. Ils sont tués en haine de la foi, Jogues le 18, La Lande le 18 ou le 19 octobre de la même année.
  Biography – CRONAN, DAN...  
Although initially slighted by the terms of the will, Halifax’s Roman Catholic hierarchy soon became a major recipient of Cronan money, thanks to the generosity of Daniel’s surviving sisters and brother. The provincial government also got a share of his wealth because of newly legislated succession duties, which had gone into effect three months before his demise.
Après avoir occupé une petite place dans le monde des affaires haligonien tout au long des années 1840, les Cronan connurent au cours de la décennie suivante leur période de grande expansion. Quoiqu’il n’ait jamais pris part à des entreprises aussi lucratives que le transport international ou la spéculation sur le coton durant la guerre de Sécession, Daniel Cronan profita quand même de l’essor économique que connut la Nouvelle-Écosse au milieu du règne de la reine Victoria, surtout en faisant le commerce des fourrures, de l’huile de phoque, du poisson et du sucre entre l’est de l’Amérique britannique et les Antilles. En 1863, par exemple, il arma 3 brigantins et 22 schooners qui firent 79 voyages à partir de Halifax, principalement vers le Labrador, les îles de la Madeleine et Porto Rico. Le centre de toute cette activité était un vaste complexe évalué à 50 000 $, qui regroupait débarcadères et entrepôts rue Upper Water à Halifax et que Daniel dirigeait avec son frère John et un beau-frère, Daniel H. Pitts.
  Biography – FERNANDES, ...  
His special knowledge of these new lands gained him a charter from King Manoel the following autumn to “discover and find anew.” It placed him also as the chief Portuguese member of the Anglo-Portuguese syndicate which got a charter from Henry VII in March 1501.
, 31). Jean Cabot découvrit l’île du Cap-Breton et le Sud de Terre-Neuve en 1497. Au cours de son deuxième voyage, en 1498, il atteignit l’Est du Groenland, traversa la terre de Baffin et suivit la côte jusqu’à la baie de Chesapeake (Harrisse, Dawson, Biggar et autres, mais Winship, Williamson, Almagià et Skelton n’acceptent pas cette interprétation). La carte de Weimar, de 1530, porte cette légende, près du Groenland : « Cette terre a été découverte par les Anglais de la ville de Bristol, mais il ne s’y trouve rien qui ait de la valeur. Et, comme l’un des premiers qui l’aient signalée était un labrador des Açores, on lui a donné ce nom. » Les cartes italiennes de Maiollo, à partir de 1504, portent des légendes semblables. Santa Cruz, dans son manuscrit de 1541, décrit ainsi la terre du Labrador : « On dit que deux frères portugais, nommés Corte Real [...] ont affirmé que le grand continent des Indes occidentales [l’Amérique du Nord], dont ils ont occupé l’extrémité, était séparé de cette île du Labrador [Groenland] par un bras de mer très long et large, dont le pilote Antonio Gaboto [...] avait aussi eu connaissance. On l’a appelé la terre du Labrador, parce qu’un labrador des îles des Açores en avait informé le roi d’Angleterre qui avait envoyé à sa recherche Antonio Gaboto, pilote anglais père de Sebastian Gaboto, qui est maintenant pilote-major de Votre Majesté. Près de la côte [...] de Bacallaos [Terre-Neuve] où les deux frères portugais Corte Real sont allés coloniser et qui a été découverte d’abord par le pilote anglais Antonio Gaboto, il se trouve de nombreuses îles ».
  Biography – VIAU, CHARL...  
The lots along the riverfront he put aside for parkland. He got the archdiocese to create the parish of Saint-Clément in 1898, its boundaries corresponding to those of his estate. Since the population was still quite small he undertook to provide for the lodgings and keep of a curé, and he contributed heavily to the financing for the building of the church.
Comme beaucoup d’hommes d’affaires de son époque, Viau investit dans la propriété foncière. Il possédait des terrains dans l’est de Montréal, mais son geste le plus important fut l’acquisition, entre 1884 et 1886, de très vastes terres agricoles situées en partie à Maisonneuve et en partie à Longue-Pointe, dans la banlieue montréalaise. Il y entretenait un troupeau de vaches dont le lait était destiné à la biscuiterie. À une époque où la production laitière présentait des problèmes de qualité, il s’assurait ainsi un approvisionnement qu’il pouvait contrôler et fournissait un intéressant exemple d’intégration verticale. Il installa sa résidence familiale en bordure du fleuve, à Longue-Pointe. Au cours des années 1890, il décida de mettre en valeur sa propriété à des fins urbaines et s’entendit avec le conseil municipal de Maisonneuve pour y faire ouvrir des rues.
  Biography – KING, WILLI...  
The most prominent figure among the French Canadians elected from Quebec was Sir Lomer Gouin, a former premier of the province, but King was suspicious of his liberalism because of his protectionist leanings and close ties with Montreal's business community. King eventually yielded to the political pressure to give justice to Gouin - Lapointe got marine and fisheries - but he made it clear that Lapointe was his chief lieutenant.
Les élections de décembre 1921 - les premières auxquelles toutes les femmes étaient habilitées à voter - illustrèrent de manière frappante combien le pays était fragmenté. Meighen souffrait encore de l'impopularité du gouvernement d'union et de son propre rôle dans l'adoption, par la Chambre, de la loi de conscription. Sa défense des tarifs protecteurs était largement boudée au Québec, où l'on n'avait pas oublié la conscription, et peu approuvée dans l'Ouest et les Maritimes. Seulement 50 conservateurs furent élus, dont 37 en Ontario. Les progressistes remportèrent d'étonnantes victoires : 38 des 43 sièges dans les Prairies et 24 en Ontario parmi eux se trouvait Agnes Campbell Macphail*, première femme à être élue à la Chambre des communes au Canada. Les libéraux prirent le pouvoir avec tout juste 116 sièges ayant fait élire des députés dans toutes les provinces sauf en Alberta, ils étaient les seuls à pouvoir prétendre former un parti national. Néanmoins, comme 65 de ces sièges se trouvaient au Québec, leur dépendance à l'égard des électeurs canadiens-français les inquiétait beaucoup. King avait gagné les élections et devenait donc premier ministre (et, d'office, secrétaire d'État aux Affaires extérieures) le 3 juin 1922, il deviendrait membre du Conseil privé de la Grande-Bretagne, nomination honorifique qu'il prisait surtout parce que, selon lui, elle justifiait le « noble objectif » de son grand-père.
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