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The Indians were numerous in this region, and were as hospitable as the Peorias. When they got to the mouth of the Ohio the French had covered some 1,200 miles from Michilimackinac. Once again, as they got farther away from the Ohio, the landscape and climate changed rapidly; the Indians also became more distrustful, if not hostile; Marquette, although he spoke six native tongues, no longer managed to make himself understood.
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Poussant leur trouée sur le Mississipi, les Français s’émerveillaient des paysages nouveaux, si différents de ceux qu’ils avaient jusqu’alors connus ; bientôt apparurent des oiseaux étranges, des plantes exotiques et de formidables bisons, dont certains troupeaux comptaient plus de 400 têtes. D’Indiens, cependant, on n’en voyait point. Pendant huit où dix jours les rives restèrent obstinément désertes, jusqu’à l’embouchure de l’Iowa où, finalement, les découvreurs aperçurent un premier village d’Illinois, celui des Péorias. Ils y furent accueillis avec force gestes d’amitié et de bienvenue. Reprenant l’aviron, Jolliet et ses hommes poursuivirent leur voyage, que marquèrent encore deux étapes importantes : la rencontre du Missouri et de l’Ouabouskigou (Ohio), deux fleuves imposants qui se perdent dans le Mississipi. Nombreux dans cette région, les Indiens se montraient aussi hospitaliers que les Péorias. Parvenus à l’embouchure de l’Ohio, les Français avaient parcouru, depuis Michillimakinac, quelque 1 200 milles. De nouveau, à mesure que l’on s’éloignait de l’Ohio, la nature et le climat se métamorphosaient rapidement ; de même les Indiens devenaient-ils plus méfiants, sinon hostiles ; Marquette, bien qu’il parlât six langues indigènes, ne réussissait plus à se faire entendre. La petite troupe s’arrêta enfin au village des Kappas (Quapaws), à 450 milles environ de l’Ohio.
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