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Keybot 528 Ergebnisse  www.biographi.ca  Seite 3
  Biography – GRENFELL, S...  
. Once it had been refitted for ice conditions, he got under way on 15 June.
Celui-ci fut remis en état en prévision des glaces et se mit en route le 15 juin.
  Biography – PIPES, WILL...  
Although Pipes had got through the session of 1884 comfortably, his financial, family, and personal problems remained. Lieutenant Governor Matthew Henry Richey found him highly reticent, even with his own ministers with portfolio.
La session de 1884 avait beau s’être bien passée pour Pipes, ses difficultés financières, familiales et personnelles persistaient. Le lieutenant-gouverneur Matthew Henry Richey le trouvait bien réservé, même avec ses ministres à portefeuille. Ceux-ci avaient soulevé des objections quand il avait nommé Fielding au Conseil exécutif sans les consulter, et ils avaient résisté aux tentatives visant à doter Fielding ou lui-même d’un poste ministériel rémunéré. En mai 1884, Pipes soumit, à titre hypothétique, plusieurs questions à Richey. Sa démission entraînerait-elle la dissolution du ministère ? Le lieutenant-gouverneur répondit par l’affirmative. S’il recommandait un successeur, Richey l’accepterait-il ? Oui, si le ministère paraissait agir de concert et avait la majorité à l’Assemblée.
  Biography – KELLY, WILL...  
It was alleged that Brown gave Kelly $13,000 and relinquished certain claims against Kelloung, and the Chatham Branch Railway in return for promises that he would receive the construction contract for the Kent Northern line and that he would be paid a balance owing him of more than $16,000. Brown, who got the contract but not the $16,000, revealed the details of the deal.
, critiqua publiquement ce dernier pour avoir fait circuler une pétition engageant les signataires à soutenir la levée d’impôts directs pour le maintien des écoles publiques. Quelques semaines plus tard, la presse de Chatham blâma Kelly qui avait appuyé des demandes de subventions pour la construction de lignes de chemin de fer dans les comtés de l’ouest plutôt que des demandes semblables pour des lignes de chemin de fer dans sa propre région de Miramichi. Afin de se soustraire aux critiques, Kelly omit à plusieurs reprises de se présenter à des assemblées publiques convoquées dans les mois qui suivirent pour discuter des travaux publics et d’autres entreprises gouvernementales.
  Biography – BENNETT, RI...  
Bennett, tall, lean, and 26 years old, got off the train at Calgary in late January 1897. It was not an inviting place, -40 F with a hard wind, a skiff of snow holding down the dust of unpaved streets.
Bennett, grand, maigre et âgé de 26 ans, descendit du train à Calgary à la fin du mois de janvier 1897. Ce n'était pas un endroit invitant : il faisait -40 º F avec un fort vent, une couche de neige retenait au sol la poussière des rues non pavées. Il n'y avait pas de fiacre à la gare. Bennett traîna ses bagages jusqu'à l'Alberta Hotel situé un ou deux pâtés de maisons plus loin. Il fut un peu comme un étranger dès le début. Il n'avait jamais été de ceux qui suivent la majorité ; il ne fumait ni ne buvait et il ne se vêtait jamais de manière décontractée. Il pouvait travailler comme un forcené, de longues heures sans se distraire. Lorsque, quelques années plus tard, un ami lui souhaita, en plus des vœux de bonne année, d'avoir « l'esprit en paix », Bennett lui répondit : « Je ne peux comprendre la raison pour laquelle vous envisageriez un tel désastre. » Bennett n'avait pas l'esprit en paix : s'il avait une mémoire incroyable, son esprit était également extrêmement agité ; sa pensée se transformait en action mue par une énergie formidable grâce à sa rapidité de décision.
  Biography – WILSON, MAR...  
A son told a neighbour, “Old John had a second marriage to a woman, the Rattler we called her, but it didn’t last long.” A great-grandson said, “We know Johnny Beare had got tangled up with some woman in Prince Albert who took him for all he had.”
Toutefois, le dossier contient un autre élément : le transfert des hypothèques détenues par John Beare sur les propriétés qu’il avait vendues à ses cinq fils. Des membres de la belle-famille des fils ou d’autres de leurs proches reprirent ces hypothèques, et Beare fut remboursé en totalité. Il se trouva ainsi avec 10 505 $ comptant, plus tout ce qu’il avait pu mettre de côté pour sa retraite. La question suivante se pose donc : ses fils exigèrent-ils le transfert des hypothèques pour protester contre son remariage, ou est-ce que ce fut lui qui, sous la pression de sa nouvelle femme, voulut se faire rembourser ? Quoi qu’il en soit, tout son argent disparut dans les quatre années où il vécut avec Mary Ann. Il finit ses jours sans le sou, quémandant un porc ou un poulet à l’un ou l’autre de ses fils, dont aucun n’avait de l’affection pour lui.
  Biography – SHAUGHNESSY...  
That situation got progressively worse as construction costs mounted and fund-raising efforts by syndicate members, among them George Stephen, James Jerome Hill*, and Donald Alexander Smith*, faltered.
Van Horne quitta le Milwaukee Road pour prendre, le 2 janvier 1882, la direction générale d’une entreprise encore jeune, la Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique (CP). Il offrit le poste d’agent principal des achats à Shaughnessy, qui commença par le refuser puis l’accepta –devant un verre de bière brassée à Milwaukee, dit-on – lorsque Van Horne retourna le voir à l’automne de 1882. Dès le mois de novembre, Shaughnessy entra en fonction à Montréal. Le CP connaissait alors de sérieuses difficultés financières. Elles allaient s’aggraver en raison de la hausse des coûts de construction et de l’échec des efforts de financement déployés par les membres du consortium composé entre autres de George Stephen, James Jerome Hill* et Donald Alexander Smith*.
  Biography – SPROAT, GIL...  
The province was slow to approve the selection of the joint commissioner and took the position that, because Indian affairs were exclusively within federal jurisdiction, British Columbia should not have to contribute to the commission’s costs. It eventually relented, but negotiations over just how much Victoria should pay took so long that the commissioners’ work got off to a late and inauspicious start in the fall of 1876.
Après une courte visite en Colombie-Britannique au moment de l’entrée de cette colonie dans la Confédération en 1871, Sproat devint de son propre chef le premier agent général de la province à Londres. Il se dépensa sans compter comme conseiller et publiciste en émigration, et produisit entre autres un guide pour les émigrants en 1873. Toutefois, il allait jouer un rôle important seulement après son retour en Colombie-Britannique, probablement en 1876. La province et Ottawa, dans l’espoir de résoudre leurs différends sur les titres fonciers et les réserves autochtones, avaient convenu de mettre sur pied une commission des réserves indiennes qui allouerait des terres aux diverses nations autochtones. Au début de 1876, chacun des deux gouvernements nomma un représentant. Alexander Caulfield Anderson* fut mandaté par le gouvernement fédéral et Archibald McKinlay, par la province. Sproat serait le commissaire nommé par les deux gouvernements.
  Biography – McBRIDE, Si...  
McBride’s approach to Indian peoples, whom he had known from his boyhood and legal practice and with whom he could converse in Chinook Jargon, was paternalistic. As a young lawyer he got a charge of murder reduced to manslaughter because his drunken client “was an Indian.”
Les différends sur les terres autochtones et sur l’immigration asiatique alimentaient les campagnes contre Ottawa et, comme les revendications en faveur de meilleures conditions, ils transcendaient les rivalités entre les habitants de la Colombie-Britannique. Ces différends révèlent d’ailleurs que McBride partageait les conceptions raciales des électeurs de sa province. Il se montra paternaliste à l’égard des Amérindiens, qu’il connaissait depuis son enfance et les débuts de sa carrière d’avocat et avec qui il pouvait converser en jargon chinook. Jeune avocat, il avait obtenu qu’une accusation de meurtre soit réduite à une accusation d’homicide involontaire parce que son client, ivre, était « un Indien ». Selon lui, les autochtones avaient « été traités équitablement » et devaient « apporter une contribution très importante au progrès et au bien-être matériels de la collectivité ».
  Biography – GENDRON, PH...  
Although the bishop resigned himself to having the building go up at the spot chosen by the superior, he got his way on other issues: postponement of the installation of running water, no more than 11 beds in the hospital area, and stairways without turns.
Une telle situation de gêne ne peut durer et la construction d'un immeuble plus approprié devient prioritaire. Il faut cependant l'approbation de l'évêque, Mgr James Rogers*, qui doit aussi décider du lieu et du plan du bâtiment. Or, ses vues ne concordent pas toujours avec celles de sœur Gendron. Si l'évêque se résigne à ce que la construction s'élève là où la supérieure le désire, il obtient qu'on remette à plus tard l'installation de l'eau courante, qu'il n'y ait pas plus de 11 lits dans la partie de l'hôpital, et que les escaliers soient tout d'un trait. Les travaux de construction se poursuivent de juillet à décembre 1890. Grâce à cet édifice de trois étages, qui mesure 140 pieds sur 200, les religieuses peuvent accueillir 11 malades, 90 élèves (dont des pensionnaires), ainsi que des postulantes.
  Biography – CAIRNS, HUG...  
The brothers had been inseparable, and one of Hugh’s comrades recalled that “Hughie said he’d get fifty Germans for that” and added, “I don’t think he ever planned to come back after Abbie got killed.”
La mort d’Albert, survenue le 10 septembre 1918 des suites de blessures subies pendant la prise de la ligne Drocourt-Quéant, affecta profondément Hugh. Les deux frères avaient été inséparables. Un des camarades de Hugh rappela que « Hughie disait qu’il aurait cinquante Allemands pour ça » et ajoutait : « Je ne pense pas qu’il ait jamais eu l’intention de revenir [de la guerre] après qu’Abbie se fut fait tuer. » Seul un désir presque fanatique de vengeance peut expliquer ce que Cairns fit huit semaines plus tard.
  Biography – DAVIDSON, A...  
He complained to Hillier in July 1828 that, “unless some proper elementary books be got into general circulation, common school education will continue to be little better than a mere farce, and an useless expenditure of public money.”
et ce fut le premier livre protégé par des droits d’auteur qui parut dans le Haut-Canada. Le syllabaire comportait des exemples tirés de la réalité canadienne et respectait l’indispensable lien qui unissait la religion et l’éducation, car chaque leçon était de nature à « favoriser les intérêts de la religion et de la morale ». Il était d’usage à cette époque, en effet, que les syllabaires fournissent un enseignement moral. Lorsqu’en 1844 Egerton Ryerson* fut nommé surintendant des écoles du Haut-Canada, Davidson chercha à le convaincre d’adopter
  Biography – PERREY, SYL...  
In 1818 Abbé Joseph-Étienne Cécile, the parish priest of Rustico, recognized his talents and recommended him to Joseph-Octave Plessis*, the bishop of Quebec. Plessis got him accepted as a student at the Séminaire de Nicolet, and during the next eight years Perrey prepared for the priesthood.
PERREY, SYLVAIN-ÉPHREM (souvent écrit Perry ou Poirier, mais il signait toujours S. E. Perrey), prêtre catholique, né le 15 juillet 1800 ou 1802 à Tignish, Île-du-Prince-Édouard, septième des neuf enfants de Pierre Poirier et de Marie Chiasson, décédé le 3 août 1887 à Egmont Bay, Île-du-Prince-Édouard.
  Biography – CURRAN, WIL...  
According to a local historian who got her information from a descendant, “Schooling was intermittent for the young Currans.” “In their home they had but a few books and these were read over and over again.”
Selon une historienne locale, qui a obtenu l’information de l’un des descendants de Curran, « les jeunes Curran fréquentaient l’école de façon sporadique ». « La maison renfermait quelques livres seulement, ajoutait-elle, mais ceux-ci étaient sans cesse relus. » Les enfants allèrent à la première école ouverte dans l’île Lasqueti en 1913, mais cette dernière ferma en 1917 après l’ouverture d’une deuxième école située trop loin pour que les Curran puissent la fréquenter. C’est en partie pour cette raison que les membres de la deuxième famille de Curran, à l’instar de leurs prédécesseurs, menèrent pour la plupart une existence modeste.
  Biography – GOWAN, Sir ...  
(1893), a book on the deficiencies of the grand jury. The lawyer got the credit and Gowan had his ideas put before the public in a way that allowed him to promote them with apparently disinterested zeal.
Thomas, Ontario, 1893) de John Alexander Kains. Les avocats récoltaient le mérite et Gowan diffusait ses idées de telle façon qu’il pouvait les promouvoir ensuite avec un zèle apparemment désintéressé. Du même coup, ces jeunes gens en pleine ascension contractaient envers lui une dette dont il pourrait réclamer le paiement au moment opportun.
  Biography – LIVINGSTON,...  
The management of the hospital recognized Livingston’s competence. In 1903 she even got them to agree that only its own graduates could work in its private wards, unless there were exceptional circumstances.
La direction de l’hôpital reconnaît la compétence de Mlle Livingston. En 1903, la surintendante obtient même que, à moins de circonstances exceptionnelles, seules les diplômées du Montreal General Hospital puissent travailler dans les dortoirs privés de l’établissement. Les règlements des employés de l'hôpital datés de 1910, qui donnent tout le pouvoir à la surintendante, en témoignent également.
  Biography – BROKE, Sir ...  
apparently ready for sea. He sent a written challenge to Captain James Lawrence, but before it could be delivered the American ship got under way and came up on the
, qui avait l’air prête à prendre la mer. Il lança un défi au capitaine James Lawrence, mais avant que le message ne parvienne à son destinataire le navire américain appareilla et se présenta à la hanche tribord du
  Biography – BENNETT, RI...  
Bennett took office with action on his mind. Action he had promised and action Canada got. A special session of parliament was called for 8 September. He believed that tariffs were necessary not only to keep Canada independent of the United States but to create markets for Canadian producers, so tariff revision, steeply upward on a range of manufactured goods, was instituted.
Bennett retrouva une situation économique qui était de loin plus insoluble qu'il ne l'avait cru. Le prix du blé n'avait cessé de chuter et les Prairies connaissaient leur troisième année de sécheresse. Une nouvelle série d'augmentations des tarifs fut imposée en 1931 et la Loi remédiant au chômage et aidant à l'agriculture fut adoptée pour financer davantage de travaux publics et pour fournir des secours directs (plus de 28 millions de dollars seraient dépensés et des lois semblables seraient adoptées en 1932, 1933, 1934 et 1935). Bennett commença également à chercher des façons d'aider la vente des récoltes de blé, efforts qui culmineraient par la création de la Commission canadienne du blé en 1935.
  Biography – POPE, JOHN ...  
In addition, the investigator named by the province was Richard William Heneken, a fellow director of Pope’s in several Eastern Townships businesses. That Pope knew he had done well is probable. He always was to wear a massive gold chain and used to say, “I worked a good many years to get this chain – and got it at wholesale figures, too.”
À la fin des années 1850, Pope avait commencé à s’intéresser à l’exploitation des mines de cuivre dans le canton d’Ascot, comté de Compton ; au cours des années 1860, il acquit, dans le canton de Ditton, situé dans le même comté, des terres dont on tira de l’or jusqu’à leur épuisement presque complet au début des années 1890. Au cours des années 1870, on accusa Pope d’avoir obtenu 4 200 acres, dans le canton de Ditton, sous de fausses représentations, sinon d’une manière frauduleuse. Toutefois, une enquête menée par le gouvernement provincial, en 1877, blanchit Pope en concluant qu’il avait acheté ces terres d’un homme qui les avait lui-même acquises sans payer les droits habituels d’établissement et sans que fussent réservés les droits coutumiers de la couronne sur les mines d’or. Il existe des indices qui permettent de croire que la forme des lettres patentes fut modifiée pour la circonstance et que Pope avait probablement acquis ces terres légalement, bien qu’à la limite de la légalité, sans compter que l’enquêteur nommé par la province fut Richard William Heneken, un collègue de Pope au sein de plusieurs conseils d’administration de compagnies des Cantons de l’Est. On peut présumer que Pope était conscient de s’en être tiré à bon compte. Il allait constamment porter une grosse chaîne en or, et aurait l’habitude de dire : « J’ai travaillé bien des années pour acquérir cette chaîne – et encore l’ai-je obtenue au prix de gros. »
  Biography – GIBSONE, SI...  
He came to England in 1688 with the invasion forces of William of Orange and obtained an English commission as lieutenant-colonel in February 1689. He got his first regimental command in 1694 and was lieutenant-governor of Portsmouth from May 1689 until his death.
En 1697, Gibsone fut nommé commandant d’une armée de 2 000 hommes, dirigée sur Terre-Neuve et escortée de forces navales sous les ordres de Sir John Norris*. Cette expédition de forces mixtes avait pour objet de reprendre les établissements anglais capturés pour le compte des Français, en 1696, par Pierre Le Moyne d’Iberville et Monbeton de Brouillan, de déloger les Français de Plaisance (Placentia) et d’assurer une garnison permanente à Saint-Jean. Au début de 1697, les colons et les pêcheurs de Saint-Jean avaient mis le
  Biography – BRESSANI, F...  
The captive could not be the slightest use to the old woman, who got rid of him by turning him over to the Dutch for a trifling ransom. The religious was well treated, and was able to return to France: he reached the port of La Rochelle 15 Nov. 1644.
Le captif ne pouvait être utile en aucune façon à la vieille femme, qui s’en débarrassa en le cédant aux Hollandais contre une rançon minime. Bien traité le religieux put retourner en France ; il toucha le port de La Rochelle le 15 novembre 1644. Il demanda de retourner en Nouvelle-France. En juillet 1645, on le retrouve à Trois-Rivières où il participe aux palabres de paix d’une délégation iroquoise. Il fraternise avec ses anciens bourreaux. À l’automne de la même année, il remonte vers le pays des Hurons.
  Biography – MURRAY, ALE...  
of 1847–48 he had early been in the swamps of Lake Pontchartrain (near New Orleans, La.) and along the Red River in Texas. It is difficult to determine exactly how or when he got there and nothing much is known about his life until he became an employee of the American Fur Company working out of St Louis, Mo.
de 1847–1848, il était allé auparavant dans la région marécageuse du lac Pontchartrain (près de la Nouvelle-Orléans, Louisiane), ainsi que sur les bords de la rivière Rouge, au Texas. Il est difficile de préciser exactement de quelle manière ou à quelle époque il se rendit dans ces lieux ; on sait également peu de chose sur sa vie, avant son entrée au service de l’American Fur Company qui avait son siège à St Louis, Missouri. En 1844 et 1845, il vécut sur les bords du haut Missouri où il dessina quelques croquis des postes de traite de la région : les forts Union, Pierre, Mortimer et George.
  Biography – TRAVIS, JER...  
“wondered what that man got out of life” since he was “busy from morning till night raising his rents and engaging in altercations with the assessor. The paralytic seizure which carried him off occurred in a real estate office where he was fixing up a deal.”
passait ses hivers en Suisse et ses étés à Calgary. Son activité dans la ville culmina par la mise en chantier du Travis Block au 138 de la 7e avenue Est ; c’était le plus gros édifice à bureaux de Calgary, et il était en construction au moment de son décès. Selon le
  Biography – LUXTON, WIL...  
Luxton’s opponents got their revenge. In a deal arranged in September 1888 by the president of the CPR, William Cornelius Van Horne*, after Winnipeg’s boom had collapsed, Luxton had accepted a loan, perhaps unwisely, from financier Donald Alexander Smith*.
Les adversaires de Luxton eurent leur revanche. Dans le cadre d’une entente arrangée par le président de la Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique, William Cornelius Van Horne*, en septembre 1888, après la fin brusque du boom de Winnipeg, Luxton avait accepté – ce qui n’était peut-être pas judicieux – un prêt du financier Donald Alexander Smith*. Il devait absolument rembourser le prêt en septembre 1893, mais il n’y parvint pas. Alors, Smith et ses associés de la Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique mirent la main sur ce trouble-fête qu’était le
  Biography – BEEMER, SAR...  
The two sides met on 6 Jan. 1909. In the end Calder got what she wanted on the understanding that the men’s monument would be erected first and that the women would assist them in raising $1,500 towards its cost.
Cette nouvelle ayant ravivé l’antagonisme entre les sociétés historiques masculine et féminine, Borden décida de ne pas libérer les crédits tant que les deux parties ne seraient pas parvenues à s’entendre. Les hommes, qui projetaient toujours de construire un monument sur la butte Smith, étaient prêts à collaborer, mais Mme Calder leur opposa une fin de non-recevoir jusqu’à ce que le sous-ministre Eugène Fiset* l’oblige à s’asseoir à la table de négociation. Les deux parties se rencontrèrent le 6 janvier 1909. En définitive, Mme Calder obtint ce qu’elle voulait. Cependant, il fut convenu que le monument des hommes serait construit en premier et que les femmes les aideraient à le financer en recueillant 1 500 $.
  Biography – MARTIN, JOS...  
Within days of arriving in Britain, Martin had secured the Liberal nomination for a by-election in Warwickshire, Stratford-on-Avon Division, where he called for abolition of the House of Lords, votes for women, a land tax, and free trade. He did not win but made such an impression that he got the Liberal nomination in St Pancras, East Division, for the general election of 1910.
Quelques jours après son arrivée en Grande-Bretagne, Martin obtint l'investiture libérale pour une élection partielle dans le Warwickshire, circonscription de Stratford-on-Avon. Il prôna l'abolition de la Chambre des lords, le suffrage féminin, une taxe foncière et le libre-échange. Il ne fut pas élu, mais il fit si grande impression qu'il fut choisi comme candidat libéral dans St Pancras, division de l'Est, pour les élections générales de 1910. Cette fois, il remporta la victoire. Aux Communes britanniques, il montra, semble-t-il, bon nombre des mêmes traits caractéristiques qu'au Canada. Il resterait tout de même député jusqu'en 1918, c'est-à-dire jusqu'à la dissolution du Parlement, qui fut retardée à cause de la guerre.
  Biography – MILLER, ÉMI...  
Soured by life and not really interested in teaching at the elementary level, he got to know Abbé Adélard Desrosiers, the school's vice-principal, who introduced him to the study of geography, a discipline then not much in demand.
Après avoir vécu des moments difficiles, Miller revient à Montréal, où il se remet aux études à l'école normale Jacques-Cartier. Aigri par la vie et sans vraiment d'intérêt pour l'enseignement primaire, il fait la connaissance de l'abbé Adélard Desrosiers, vice-principal de l'école, qui l'initie à la géographie, discipline très peu recherchée à l'époque. En 1906, ses études terminées, Miller se trouve un emploi à l'hôtel de ville du village de Lorimier (Montréal) ; il travaillera ensuite au bureau des archives de la ville de Montréal. Toujours intéressé par la géographie, il publie à Montréal en 1912 son premier volume intitulé
  Biography – PORLIER, PI...  
Abbé Porlier had to cope with many other difficulties in his 29 years as parish priest of Sainte-Anne-de-la-Pocatière. On 13 Oct. 1766 a careless workman set some wood chips alight, and the resulting fire got out of control, destroying the parish church.
Outre ces événements douloureux, le curé Porlier eut à faire face à de nombreuses difficultés au cours de ses 29 années de cure à Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Ainsi, le 13 octobre 1766, un ouvrier négligent mit le feu à des copeaux de bois ; il en résulta un incendie désastreux qui ravagea l’église paroissiale. Toutefois, les murs restèrent intacts et, grâce à une quête dans les paroisses environnantes et au travail bénévole d’une dizaine de menuisiers, l’église fut reconstruite avant les grands froids de l’hiver. Abattu par le désastre, l’abbé Porlier aurait demandé une nouvelle cure dès cette époque.
  Biography – McGEE, FRAN...  
reported: “It was McGee’s first appearance as a senior hockeyist and he showed that he was qualified to stay with the finest in the land and finish strong. Frank was at centre and he invariably got the better of the face off. He followed up fast and was always in the vicinity of the puck.”
: « C’était la première fois que McGee jouait dans une équipe professionnelle de hockey ; il a montré qu’il était qualifié pour rester avec les meilleurs du pays et obtenir de très bons résultats. Frank était au centre et a tiré parti de chaque mise au jeu. Il se déplaçait vite et était toujours près de la rondelle. »
  Biography – ROBIE, SIMO...  
The academy got its usual annual grant in 1826, but not in subsequent years: three of the four moderate councillors (James Stewart, Brenton Halliburton, and Charles Morris*) deserted it after the Church of Scotland came out in opposition to the academy and to McCulloch, a Secessionist minister, and after the latter engaged in open wrangling with Bishop John Inglis* of the Church of England.
se plaignait de « l’abominable et désolant système de vol à la tire » qui florissait à la Cour de la chancellerie et, en 1833, l’Assemblée se joignit à ceux qui réclamaient une réforme. Enfin, 22 nouvelles règles proposées par Robie entrèrent en vigueur en décembre 1833, mais elles contribuèrent peu à réparer les torts les plus sérieux. Plus tard, un juge en chef à la retraite, sir Charles James Townshend*, dirait que, ces changements mis à part, « rien de particulier » ne s’était produit à la Cour de la chancellerie pendant le mandat de Robie. Il semble qu’il exerça ses fonctions avec compétence dans un cadre qu’il hésitait à modifier.
  Biography – HUAULT DE M...  
In September 1636, in order to find out for himself what the state of the settlers was, he made a tour of the colony which took him from Cap Tourmente to the Île Montmagny (Jésus). He was struck by the population’s insecurity, and as soon as he got back to Quebec he gave his attention to the reorganization of the military defences.
Les Iroquois, en effet, menaçaient le pays. Durant l’occupation de Québec par les Anglais, ils avaient rompu la paix conclue par Champlain, vers 1622, et recommencé leurs incursions dans la colonie en 1634. Tout aurait pu s’arranger n’eût été l’intervention des Hollandais d’Orange (Albany, N.Y.) qui commencèrent, en 1639, à troquer aux Iroquois des arquebuses contre du castor. Les armes à feu donnaient aux Iroquois, rivaux des Hurons dans le commerce des fourrures, une incontestable supériorité militaire, car Montmagny, continuant la politique de Champlain, défendait aux Français d’en vendre aux Indiens. Forts de l’appui des Hollandais, les Iroquois déclarèrent officiellement la guerre aux Français en 1641. Montmagny parlementa vainement avec eux à Trois-Rivières en juin. Les négociations dégénérèrent en un bref combat dont le gouverneur sortit victorieux.
  Biography – McBRIDE, Si...  
Soon after returning to Victoria, McBride got a reluctant Lieutenant Governor Dunsmuir to give him a dissolution but he did not announce it until Christmas Eve, the day after his close personal friend Robert Francis Green left the cabinet under a lingering shadow.
En outre, à l’instar de ses devanciers, le gouvernement provincial demanda au gouvernement fédéral d’augmenter son aide financière. En octobre 1906, quand McBride se rendit à la conférence interprovinciale d’Ottawa, il savait que l’obtention de meilleures conditions était une cause populaire en Colombie-Britannique. Le chef libéral James Alexander Macdonald* avait même appuyé une résolution disant que la province avait droit à une « aide distincte et particulière ». Cependant, les autres provinces refusèrent l’étude indépendante réclamée par McBride et proposèrent une subvention spéciale de 100 000 $ par an durant dix ans. McBride quitta la conférence. Les libéraux l’accusèrent de susciter l’animosité contre Ottawa et de chercher un prétexte pour déclencher des élections ; les conservateurs l’accueillirent en héros.
  Biography – YOUNG, Sir ...  
During the session his two Catholic colleagues on the Executive Council, James W. McLeod and Michael Tobin, his wife’s cousin, resigned because they felt the government’s bestowal of preferment on themselves and their co-religionists was not adequate. Although Young got a Catholic to fill one vacancy, Lieutenant Governor Sir John Gaspard Le Marchant* told him he had not “by any means brought [his] ship into smooth water.”
George Renny Young mourut en 1853 et, bien que les deux frères aient été très liés, William en éprouva du soulagement, car son frère avait eu des accès de folie depuis 1851. À partir de ce moment, la roue de la Fortune tourna carrément en faveur de Young. En avril 1854, comme Uniacke se trouvait « passablement épuisé et tout à fait inapte à s’occuper des affaires publiques », et que Howe était sur le point de devenir commissaire en chef du chemin de fer, Young assuma presque par défaut la direction du gouvernement et le poste de procureur général. En moins de quelques jours, il constatait : « Mes nouvelles fonctions ne sont pas une sinécure. Chaque jour et presque chaque nuit comport[e] sa propre occupation. »
  Biography – DUMARESQ, P...  
His name and that of Robert Ferguson* headed the petition which he got Peter Stewart to present in the assembly, and on 1 March 1837 the house passed the bill creating Restigouche County, with Dalhousie as its county town.
Ici encore, Dumaresq ne pouvait supporter de se référer à un chef-lieu distant de quelque 50 milles. Il se joignit donc à ceux qui demandaient un nouveau comté dans le nord de la province et, le 5 décembre 1836, il présida une assemblée publique convoquée dans le but de faire valoir cette proposition. Son nom et celui de Robert Ferguson* figuraient en tête d’une requête qu’il fit présenter à l’Assemblée par le député Peter Stewart ; le 1er mars 1837, la chambre adopta un projet de loi qui créait le comté de Restigouche avec chef-lieu à Dalhousie. L’année suivante, après qu’on eut érigé ce comté officiellement, Dumaresq y devint juge de paix et juge de la Cour inférieure des plaids communs. Mais sa santé se détériorait et, le 13 mars 1839, il mourait à Dalhousie. Par testament, il laissait tous ses biens à sa femme.
  Biography – MOONEY, HEL...  
She also enjoyed the travelling entertainers who brightened life before radio and film. With Wesley, she "got into every attraction that, in the early nineties, ever took to the road." On one occasion she met Canada's leading native performer, critic, and writer, Emily Pauline Johnson*, who would become a devoted friend.
L'auteure partageait avec son héroïne un très grand sens du devoir chrétien dans sa façon d'être une femme au foyer responsable et une bénévole engagée dans la communauté. Elle était active au sein de divers organismes : la WCTU de Manitou, la Ladies' Aid de l'Église méthodiste, la Home Economics Association, l'Epworth League (association vouée à la jeunesse méthodiste), le Band of Hope (groupe de la WCTU destiné aux enfants) et l'école méthodiste du dimanche. Elle aimait également les prestations des artistes itinérants, qui égayaient la vie des gens avant l'arrivée de la radio et du cinéma. Avec son mari, elle « assistait à tout spectacle qui, au début des années 1890, était en tournée ». À l'une de ces occasions, elle rencontra Emily Pauline Johnson*, artiste autochtone de premier plan au Canada, également critique et écrivaine, qui deviendrait une amie fidèle.
  Biography – NELLES, ROB...  
During the 1750s and 1760s Hendrick Nelles’s cousin George Klock was surrounded in controversy because of his method of obtaining land from the Mohawks at Canajoharie (near Little Falls, N.Y.). Klock apparently got the Indians drunk, bartered their clothes off their backs, and then tricked them into signing deeds to vast tracts of land for a pittance.
L’amitié des Indiens avait aidé les Nelles à retrouver la prospérité dans la colonie de New York, comme elle le ferait par la suite dans le Haut-Canada. Abandonnés par leurs protecteurs britanniques et privés de titres sur leurs terres, les immigrants palatins avaient pris dans les années 1720 le chemin de l’arrière-pays afin de s’établir parmi les Indiens de la vallée de la Mohawk. Entre 1750 et 1770 environ, le cousin de Hendrick William Nelles, George Klock, suscita des controverses répétées par sa façon d’obtenir des terres des Agniers à Canajoharie (près de Little Falls, New York). On racontait qu’après les avoir enivrés, il faisait du troc avec eux jusqu’à les dépouiller de leurs vêtements ; il les amenait ensuite astucieusement à lui céder par écrit de vastes terres en échange de presque rien. Bien que Nelles, semble-t-il, n’ait pas été mêlé à des tractations de ce genre, il devint sans aucun doute un gros propriétaire foncier. Quand, en 1777, sous l’influence d’anciennes relations (ou des tensions révolutionnaires), il réintégra le département des Affaires indiennes, il laissait des propriétés qu’il estima plus tard à £3 760, équipement et bétail mis à part.
  Biography – EWART, DAVI...  
The office produced a steady string of well-designed public buildings – almost every municipality of any consequence got one – and the standardized plans that emerged in this period resulted in a recognizable federal design vocabulary across the country.
Fuller prit sa retraite en 1896. La nomination d'Ewart au poste d'architecte en chef fut finalement approuvée le 2 novembre 1897. Pendant son mandat, qui fut l'une des périodes les plus productives de l'histoire du bureau, au delà de 340 chantiers – construction de nouveaux immeubles ou rénovations d'envergure – seraient lancés. Bon an mal an, le bureau de l'architecte en chef produisit une série d'édifices publics bien conçus. À peu près toutes les municipalités de quelque importance en eurent un. Grâce à l'utilisation de plans uniformisés, on vit émerger, d'un bout à l'autre du pays, un genre architectural propre aux constructions du gouvernement fédéral. À l'occasion, Ewart et son équipe égalèrent ce que leurs collègues de la pratique privée faisaient de mieux ; leur plan de style baroque édouardien pour le bureau de poste de Vancouver, construit de 1905 à 1910, en est un exemple. Les ouvrages conçus par Ewart lui-même se signalent par leur sobriété : il choisit le gothique tudor pour l'édifice des Archives du dominion (1904–1906), le Musée commémoratif Victoria (1905–1908), la Monnaie royale (1905–1908) et l'édifice Connaught (1913–1916), tous à Ottawa.
  Biography – OLIVER, JOH...  
"Thinking over these problems in the night," wrote his biographer, "an idea occurred to him. He got out of bed, and sitting in his nightshirt . . . he drew up the 'Land Settlement [and Development] Act.'" This landmark legislation, passed in 1917, would be dubbed the "nightshirt" act.
Le 29 novembre, Oliver reçut du nouveau premier ministre Brewster deux nominations au cabinet, l'Agriculture et les Chemins de fer. Animé par l'élan réformateur que la victoire avait donné aux libéraux, il s'attela à sa double tâche. Le poste de ministre de l'Agriculture lui convenait on ne peut mieux. Il se vantait de comprendre les difficultés des fermiers et avait la conviction qu'un secteur agricole fort était vital pour l'avenir de la province. Le sort des soldats qui reviendraient de la guerre le préoccupait aussi : il voulait s'assurer qu'ils auraient la possibilité d'acquérir et d'exploiter des fermes dans les régions rurales de la province. « Une nuit où il réfléchissait à ces problèmes, raconte son biographe, une idée lui vint. Il sortit du lit et, assis en chemise de nuit […] il rédigea le "Land Settlement [and Development] Act". » Adoptée en 1917, cette mesure familièrement appelée « loi de la chemise de nuit » fit date. En plus, Oliver convainquit le gouvernement fédéral de mettre en œuvre une politique nationale d'aide à l'établissement des soldats.
  Biography – JONES, JONA...  
Politically, Jones got on well with Head, who later described him as “the most calm fearless man it had ever been my fortune to be acquainted with,” but his influence on the administration was negligible, even though reform-oriented men such as James Buchanan, the British consul in New York, considered him one of the major figures in the “family compact.”
anglicans établis peu de temps auparavant par Colborne. Mais ce fut surtout à la présidence du comité des finances de l’Assemblée qu’il se distingua. Ce comité examinait la dette provinciale qui, surtout à cause des travaux publics et principalement des canaux du Saint-Laurent et du canal Welland, frôlait les £600 000. Une crise financière s’annonçait donc [V. John Henry Dunn*] ais Jones demeurait confiant que ces ouvrages seraient « une bonne source de revenus ». De plus, disait-il, ils étaient essentiels à « un pays neuf comme le Canada, doté de revenus limités », et ne pouvaient « être construits qu’avec des crédits de la province ».
  Biography – SHAUGHNESSY...  
The CPR, which had received federal cash and land subsidies, had a decisive advantage over its rivals, which had obtained only government guarantees for their bonds. Both new transcontinental systems got into serious financial difficulty during World War I.
Le Canada n’avait pas besoin de trois transcontinentaux, mais il les avait. Tous trois se livraient une concurrence féroce. La Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique, qui avait reçu du gouvernement fédéral des subventions en espèces et sous forme de concessions foncières, avait un net avantage sur ses concurrentes, qui avaient obtenu seulement des garanties gouvernementales sur leurs obligations. Les deux nouveaux réseaux transcontinentaux connurent de graves difficultés financières pendant la Première Guerre mondiale. Le CP avait les moyens de prendre en charge des parties ou la totalité de ces nouveaux réseaux, mais le gouvernement du Canada jugeait cette solution politiquement inacceptable. Il choisit plutôt de les nationaliser par étapes. L’idée de concurrencer un réseau étatisé faisait horreur aux administrateurs du CP, dont Shaughnessy, qui avait quitté la présidence de l’entreprise en 1918, mais resterait président du conseil d’administration jusqu’à son décès. Un tel réseau serait sujet à des pressions politiques ; on l’inciterait à offrir des tarifs déraisonnablement bas, puis il demanderait au gouvernement de combler son déficit. Dans un ultime effort pour empêcher l’instauration d’une concurrence aussi déloyale, Shaughnessy proposa en août 1921 de vendre l’actif du CP au gouvernement, qui en retour garantirait le rendement du capital et de l’intérêt à verser aux actionnaires. Ensuite, l’administration du CP – la meilleure au monde, selon Shaughnessy – signerait un contrat en vertu duquel elle gérerait tout le réseau au nom du gouvernement. Ottawa rejeta aussi cette proposition. Le CP dut donc se résoudre à s’administrer avec le plus d’efficacité possible. Sa rentabilité était très limitée parce qu’il devait rivaliser avec la Canadian National Railway Company (issue en 1918 de la fusion du Canadian Northern Railway, des Chemins de fer de l'État et d’autres lignes), qui étaient en mesure d’offrir des services ferroviaires politiquement souhaitables, mais pas nécessairement viables du point de vue économique. Dans les dernières années de la présidence de Shaughnessy, le CP put conserver sa rentabilité globale seulement grâce à la très grande diversité de ses activités et aux bénéfices de ses filiales.
  Biography – YOUNG, Sir ...  
He got along splendidly with Governor James Douglas and by the summer of 1858 was informally assisting Douglas, whose niece he had just married, with the mushrooming clerical duties brought on by the influx of people in the Fraser River gold-rush.
Dès 1863, Young s’était construit une grande maison non loin de celle de Douglas, dans la baie James, près des nouveaux édifices du Conseil législatif à Victoria. En 1861, le ministère des Colonies, faisant suite aux plaintes formulées par les citoyens de la colonie continentale, avait ordonné aux fonctionnaires de la Colombie-Britannique d’avoir leur résidence dans cette colonie, et seuls Young et Douglas avaient obtenu la permission de demeurer à Victoria. Young comptait au nombre de ses propriétés 25 lots dans la ville de Victoria, un à Nanaimo et 247 acres de terrain à Esquimalt. En conséquence, il investit énormément dans les entreprises de l’île. Young, comme Douglas, fut de plus en plus identifié aux intérêts de Victoria et devint également un membre éminent de ce qu’Amor De Cosmos* appela le «
  Biography – McBRIDE, ED...  
It was the issue of the Welland Canal that got McBride into difficulty with Andrew Heron, publisher of the
La question du canal Welland mit McBride aux prises avec Andrew Heron, l’éditeur du
  Biography – SHAUGHNESSY...  
Whereas Van Horne ordered mountains moved if they got in the way of his construction program, Shaughnessy was more likely to berate employees about a speck on the dining car cutlery, imperfectly washed passenger cars, a spelling error on a CPR hotel menu, and, of course, even minute irregularities in any invoice.
Shaughnessy était un perfectionniste. Obsédé par la propreté, il se lavait les mains à de multiples reprises dans une journée. Alors que Van Horne exigeait que l’on déplace des montagnes pour réaliser son programme de construction, Shaughnessy était plutôt du genre à réprimander les employés pour une tache sur un ustensile du wagon-restaurant, pour des wagons de passagers qui ne brillaient pas comme un sou neuf, pour une faute d’orthographe sur le menu d’un hôtel du CP et, bien sûr, pour une minuscule irrégularité sur une facture. Au cours de la phase la plus difficile des travaux de construction, soit de 1882 à 1885, sa détermination à retarder les paiements était telle que ses assistants et lui-même révisaient les factures avec une méticulosité qui, de l’avis de certains, confinait à la paranoïa. Ils scrutaient le prix, la quantité et la qualité des matériaux livrés ou des travaux accomplis, à l’affût du moindre écart susceptible de justifier un report ou une bonne réduction des paiements. Shaughnessy recourait (souvent en les perfectionnant) aux tactiques utilisées par les entreprises menacées de faillite, ne payant que le minimum requis pour éviter de coûteuses batailles judiciaires. Par la suite, il aimerait à se vanter d’avoir retardé le versement de millions de dollars et d’en avoir biffé autant sur des factures que lui-même et ses assistants ne trouvaient pas justes.
  Biography – POWLIS, GEO...  
At one a ring was found. Sleigh tracks led to these locations. Witnesses established that Doxater, an old woman who “occasionally got drunk,” had been sober and one witness thought she had been “ravished.”
En 1817, un jury d’accusation du district de Gore condamna l’établissement des Six-Nations de la rivière Grand, le qualifiant de « scène d’émeutes et de troubles fréquents [...] qui échapp[aient] à la loi ». Le jury s’inquiétait vivement de l’effet d’une telle situation sur le peuplement et l’essor de la colonie. Un an plus tard, Peter Lossing* et d’autres adressèrent une pétition au Conseil législatif au sujet des « fréquentes déprédations » des Indiens des Six-Nations contre leurs congénères et leurs voisins blancs, et des « exemples répétés de meurtres affreux [... commis] entre eux ». Les pétitionnaires demandèrent « bruyamment » une « certaine forme d’intervention législative supplémentaire [...] afin d’établir l’autorité civile », blâmant le « laxisme des anciennes méthodes [des Indiens] visant à réglementer et à punir les coupables », « les effets pernicieux de l’ivresse » et les relations de longue date avec « les Blancs ». En 1822, le juge William Campbell* mit en doute l’immunité juridique des Indiens dans la cause de Shawanakiskie* qui avait tué une Indienne à Amherstburg. Trois ans plus tard, il fut finalement établi que le code pénal pouvait s’appliquer aux Indiens dans toute sa rigueur.
  Biography – McBRIDE, Si...  
Since 1911, when he represented the province at the coronation of George V, he had spent at least several weeks each year in London ostensibly on provincial government business, notably seeking investment, but also enjoying the companionship of imperially minded British politicians, country weekends, and dinner parties. In 1915 he was ill part of the time but he visited Canadian troops, promoted sales of lumber and fish, and got a “cool reception” from financiers.
Le gouvernement était de plus en plus vulnérable. Peu après avoir annulé les élections, McBride partit passer trois mois à Ottawa, à New York et à Londres. Depuis 1911, où il avait représenté la province au couronnement de George V, il séjournait chaque année au moins quelques semaines à Londres, officiellement pour s’occuper des affaires de la province, et notamment pour chercher des investissements. Il en profitait cependant pour fréquenter des hommes politiques britanniques qui partageaient son attachement à l’Empire, pour passer des fins de semaine à la campagne et pour aller à des réceptions. En 1915, il fut malade pendant une partie de son séjour, mais il rendit visite aux soldats canadiens, promut la vente de bois et de poisson et rencontra des financiers, qui lui réservèrent un « accueil tiède ». Depuis plus d’un an, on murmurait qu’il quitterait son poste de premier ministre pour s’établir à Londres, soit comme haut commissaire du Canada, soit comme représentant général de la Colombie-Britannique. Au début de novembre, dans une note manuscrite, McBride informa Borden de son intention d’assumer la fonction de représentant général à Londres pour « suivre les affaires [...] de près » et se faire soigner. Si sa santé s’améliorait, il espérait être candidat conservateur aux prochaines élections fédérales. Cette perspective plut à Borden, même s’il offrit à McBride un siège au Sénat.
  Biography – JOLLIET, LO...  
The Indians were numerous in this region, and were as hospitable as the Peorias. When they got to the mouth of the Ohio the French had covered some 1,200 miles from Michilimackinac. Once again, as they got farther away from the Ohio, the landscape and climate changed rapidly; the Indians also became more distrustful, if not hostile; Marquette, although he spoke six native tongues, no longer managed to make himself understood.
Poussant leur trouée sur le Mississipi, les Français s’émerveillaient des paysages nouveaux, si différents de ceux qu’ils avaient jusqu’alors connus ; bientôt apparurent des oiseaux étranges, des plantes exotiques et de formidables bisons, dont certains troupeaux comptaient plus de 400 têtes. D’Indiens, cependant, on n’en voyait point. Pendant huit où dix jours les rives restèrent obstinément désertes, jusqu’à l’embouchure de l’Iowa où, finalement, les découvreurs aperçurent un premier village d’Illinois, celui des Péorias. Ils y furent accueillis avec force gestes d’amitié et de bienvenue. Reprenant l’aviron, Jolliet et ses hommes poursuivirent leur voyage, que marquèrent encore deux étapes importantes : la rencontre du Missouri et de l’Ouabouskigou (Ohio), deux fleuves imposants qui se perdent dans le Mississipi. Nombreux dans cette région, les Indiens se montraient aussi hospitaliers que les Péorias. Parvenus à l’embouchure de l’Ohio, les Français avaient parcouru, depuis Michillimakinac, quelque 1 200 milles. De nouveau, à mesure que l’on s’éloignait de l’Ohio, la nature et le climat se métamorphosaient rapidement ; de même les Indiens devenaient-ils plus méfiants, sinon hostiles ; Marquette, bien qu’il parlât six langues indigènes, ne réussissait plus à se faire entendre. La petite troupe s’arrêta enfin au village des Kappas (Quapaws), à 450 milles environ de l’Ohio.
  Biography – GORMAN, LAW...  
I have got many’s the foe
Et j’ai déterré la tombe de son enfant.
  Biography – SILVY, ANTO...  
: “It has not been without many risks and fatigues that, with God’s help, we have achieved our ends. The route from Mataoüan [Mattawa] on is extremely difficult; it is nothing but very violent rapids which are dangerous either to go up or to come down; several times I was in danger of being lost, with all those accompanying me; the carpenter Noël Le Blanc, one of our best men and whom we most needed, was swallowed up all at once, without coming to the surface again; M. d’Iberville [Pierre Le Moyne], who had him with him, escaped only through his skill and presence of mind, which he never lost. Others, who escaped by swimming, got off with losing their canoe, their belongings, and their supplies.”
: « Ce n’a pas este sans bien des risques et des fatigues qu’avec l’aide de Dieu nous sommes venus à bout de nos desseins. La route depuis Mataoüan est extrêmement difficile ; ce ne sont que des rapides très-violents et très-périlleux à monter et à descendre ; je fus plusieurs fois en danger de me perdre avec tous ceux qui m’accompagnoient, le Charpentier Noel le Blanc, un de nos meilleurs hommes et dont nous avions le plus besoin, fut englouti tout d’un coup sans reparoître sur l’eau, M. d’Iberville [Pierre Le Moyne], qui le menoit avec lui, ne se sauva que par son adresse, et par sa présence d’esprit qu’il conserva toûjours toute entière. D’autres s’étans sauvez à la nage en furent quittes pour la perte de leur canot, de leur bagage, et de leurs vivres ». Après le récit des brillantes opérations militaires de la petite troupe, le père conclut : « Voilà, Monseigneur, les coups d’essai de nos Canadiens, sous la sage conduite du brave M. de Troyes, et de messieurs de Sainte-Hélène [Jacques Le Moyne*] et d’Iberville, ses Lieutenants. Ces deux généreux frères se sont merveilleusement signaléz et les Sauvages, qui ont vû ce qu’on a fait en si peu de temps et avec si peu de carnage, en sont si frappés d’étonnement qu’ils ne cesseront jamais d’en parler partout où ils se trouveront ». Le père ajoute, au sujet des indigènes à évangéliser : « Je n’en ay vû qu’un très-petit nombre de diverses Nations, dont les uns m’entendoient, et les autres ne m’entendoient pas : comme on ne leur parle qu’en passant, parce qu’ils courent toûjours ; il n’y a guères d’apparence qu’on puisse si tôt les faire Chrétiens : il faut esperer néanmoins que Dieu par sa bonté toute puissante leur donnera les moyens de se convertir, s’ils veulent concourir avec nous à cet important ouvrage ». Il s’applique avec plus de loisir à ce travail apostolique au cours de l’hiver au fort Monsoni (fort Moose) pris le 21 juin 1686.
  Biography – FRENCH, Sir...  
As the first permanent commissioner of the NWMP, he organized it and got it firmly established in the west, but the difficulties involved and the lack of political support from the Mackenzie government led to his early resignation and departure from Canada.
Militaire assez distingué, sir George Arthur French joua un rôle bref mais important dans l’histoire du Canada. Il fut l’un de ceux qui facilitèrent la création d’une armée régulière de défense. En tant que premier commissaire permanent de la Police à cheval du Nord-Ouest, il organisa celle-ci et lui donna de solides assises dans l’Ouest. Cependant, les difficultés de sa mission et l’absence de soutien politique de la part du gouvernement Mackenzie l’amenèrent à démissionner avant terme et à quitter le Canada.
  Biography – JEWITT, JOH...  
A pamphlet of 48 pages, it seems to have attracted little attention until Richard Alsop, a merchant and author of Hartford, became aware of its existence about 1814 and got in touch with Jewitt, then living in Middletown, Conn.
[...], cette brochure de 48 pages souleva apparemment peu d’intérêt jusque vers 1814. À ce moment-là, un marchand et écrivain de Hartford, Richard Alsop, en entendit parler et communiqua avec Jewitt, qui vivait alors à Middletown, dans le Connecticut. De leurs conversations et de l’expérience littéraire d’Alsop naquit
  Biography – TROTTIER DU...  
After the conquest Dufy Desauniers had got along well with the British authorities in Montreal. In 1775, at the time of the American invasion and the re-establishment of the Canadian militia by Governor Guy Carleton*, he was appointed colonel of the Montreal militia units.
Depuis la Conquête, Dufy Desauniers s’entend très bien avec les autorités anglaises de Montréal. En 1775, lors de l’invasion américaine et du rétablissement de la milice canadienne par le gouverneur Guy Carleton*,-il est nommé colonel des milices de Montréal. En 1777, le gouverneur décide de l’appeler au Conseil législatif mais Dufy Desauniers décède en mars.
  Biography – STUART, WIL...  
The Montreal Wanderers Hockey Club, which had approached Hod earlier, offered him a very good contract for that season, and he became one of the best-paid players in the Eastern Canada Amateur Hockey Association (the successor to the Canadian Amateur Hockey League). Indeed, through the Wanderers professional hockey got its start in Canada.
Pendant la saison 1902–1903, une nouvelle ligue, professionnelle cette fois, l’International Hockey League, commença ses activités aux États-Unis. Les services des Stuart furent sollicités par l’équipe de Calumet, au Michigan, où Hod joua à partir de la saison 1902–1903 jusqu’à la fin de la saison 1904–1905. Il en devint le capitaine et le directeur dès sa première saison. Sa réputation d’excellent défenseur avait franchi les frontières. Il resta dans cette ligue jusqu’en décembre 1906 après avoir aussi joué avec l’équipe de Houghton, au Michigan, pendant la saison 1905–1906. Il commença la saison 1906–1907 à Pittsburgh, en Pennsylvanie, mais à la suite d’un conflit, quitta cette équipe.
  Biography – VINCENT, JO...  
Vincent, however, had not been in the battle. He had been thrown from his horse en route alone to the fight, got lost in the darkness, and found his way to the British lines only after the engagement was over, early on the morning of the 6th.
jusque dans le port de Kingston. Vincent savait que la ville était sur le point d’être attaquée, sans doute averti par les volontaires qui y avaient afflué pour se battre et qu’il ne put armer, faute de munitions. Heureusement l’attaque tourna court, car l’artillerie de terre réussit à tenir Chauncey à distance jusqu’à ce que le vent l’oblige à gagner le large. Vincent reçut les éloges du lieutenant général sir George Prevost* pour avoir été l’inspirateur de la défense de la ville.
  Biography – MILLER, ÉMI...  
Soured by life and not really interested in teaching at the elementary level, he got to know Abbé Adélard Desrosiers, the school's vice-principal, who introduced him to the study of geography, a discipline then not much in demand.
Après avoir vécu des moments difficiles, Miller revient à Montréal, où il se remet aux études à l'école normale Jacques-Cartier. Aigri par la vie et sans vraiment d'intérêt pour l'enseignement primaire, il fait la connaissance de l'abbé Adélard Desrosiers, vice-principal de l'école, qui l'initie à la géographie, discipline très peu recherchée à l'époque. En 1906, ses études terminées, Miller se trouve un emploi à l'hôtel de ville du village de Lorimier (Montréal) ; il travaillera ensuite au bureau des archives de la ville de Montréal. Toujours intéressé par la géographie, il publie à Montréal en 1912 son premier volume intitulé
  Biography – BELANEY, AR...  
His articles had led to his appointment in the spring of 1931 as a conservation officer, or caretaker of park animals, with the Department of the Interior’s national parks branch at Riding Mountain National Park in Manitoba; after six months he was transferred to Prince Albert National Park in Saskatchewan. During the Great Depression, a time when thousands of Canadians were thrown out of work, Archie got a job.
et sous la signature de « Grey Owl ». Le choix de ce nom lui était venu aisément, car il avait imité le hululement du hibou depuis son enfance. L’éditeur expliqua les origines de son auteur dans une note insérée dans le livre : « Son père était un Écossais, sa mère, une Apache du Nouveau-Mexique, et il naquit quelque part près du Rio Grande il y a une quarantaine d’années. » Belaney était si convaincant que même Anahareo le croyait Amérindien.
  Biography – KIRWAN, Mis...  
In 1848 they were offering instruction in spelling, reading, writing, English grammar, history (both sacred and profane), geography, arithmetic, natural history (taught from a book of the Irish National Schools), spinning, and needlework. As “lace mistress,” Sister Mary Bernard had requested from her convent in 1833 “all the patterns of lace got since we parted and directions necessary for taking them off.”
La « méthode d’enseignement » utilisée par les religieuses était, au début en tout cas, semblable à celle qui était employée dans les couvents en Irlande. En 1848, elles dispensaient l’enseignement de l’orthographe, de la lecture, de l’écriture, de la grammaire anglaise, de l’histoire (sacrée et profane), de la géographie, de l’arithmétique, de l’histoire naturelle (enseignée à partir d’un manuel des écoles nationales irlandaises), du filage et des travaux d’aiguille. À titre de « maîtresse de dentelle », sœur Mary Bernard avait demandé en 1833 que son couvent lui envoie « tous les patrons de dentelle acquis depuis [leur] départ et les instructions nécessaires pour les fabriquer ». Fleming remarqua en 1837 que les religieuses avaient préparé 800 femmes de tous lés âges à leur confirmation, célébrée le 25 avril 1836. Par la suite, les religieuses formèrent aussi des enseignantes.
  Biography – McGEE, FRAN...  
It is a mystery how McGee got into the army with sight in only one eye. In his certificate of examination the medical officer wrote that McGee could “see the required distance with either eye.” According to McGee’s nephew, Frank Charles McGee, his uncle tricked the doctor.
On ignore comment McGee s’était fait admettre dans l’armée malgré sa cécité partielle. Le médecin militaire avait noté sur son certificat d’examen qu’il pouvait « voir à la distance réglementaire avec chaque œil ». Selon son neveu, Frank Charles McGee, il avait trompé le médecin. Au lieu de couvrir successivement ses deux yeux pour lire le tableau, il avait couvert son œil aveugle d’une main, puis de l’autre.
  Biography – BETHUNE, AL...  
The Reverend John Langtry* commented: “no two men could be more unlike than they. Bishop Strachan was a man of war from his youth . . . . The ideal of Bishop Bethune’s life, whether consciously or not, was that of one who was trying above all things to live peaceably with all men. He was a man of high intellectual gifts, and of extensive reading, of gentle and refined disposition, but of a reserved and unemotional character . . . . Bishop Bethune seldom or never got angry. He was distressed by the waywardness and rough tempers of others; but as the result of it all, he lived an unruffled life.”
En 1845, Strachan avait nommé Bethune commissaire ecclésiastique pour l’archidiaconat de York, avec le titre de « Reverend Official ». Strachan, écrasé par les responsabilités, n’avait jamais pu se démettre des fonctions d’archidiacre de York pour des raisons d’argent, et cet arrangement lui permettait de consacrer tout son temps à ses devoirs épiscopaux. Plus tard, en 1847, quand il démissionna de ses fonctions d’archidiacre de York, il transféra à Bethune les responsabilités de cette charge. Bethune abandonna la direction du
  Biography – ROBICHAUX, ...  
For some reason, the marriage was the cause of dissension between Otho and his siblings. “My difficulties and my sorrows began when you got married,” his sister Vénérande* once wrote. “You have around you people who overwhelm you,” she commented on another occasion; “I thought that when you married you were taking only a wife, but it happens that you have married an entire family.”
Le 18 août 1789, Robichaux, jusque-là célibataire, épousa Marie-Louise Thibodeau (Thibaudeau) devant l’abbé Antoine Girouard. Fille d’Alexis Thibodeau et de Marguerite Dupuis, de Bay du Vin, la mariée avait alors 15 ans. Le couple devait par la suite avoir 12 enfants, soit 8 filles et 4 garçons. Pour une raison quelconque, ce mariage créa des dissensions entre Robichaux et sa propre famille. « Mes peines et mes chagrins ont commencé quand vous vous êtes marié », lui écrivait un jour sa sœur Vénérande*. « Vous avez des gens autour de vous qui vous accable, notait-elle en une autre occasion. Je croyais que quand vous vous êtes marié que vous n’aviez pris qu’une femme mais il se trouve que vous avez épousé toute une famille. » Robichaux maintenait néanmoins des relations assez amicales avec ses sœurs de Québec, Vénérande surtout, avec qui il correspondait régulièrement. Agissant souvent comme mandataire de son frère, elle réglait des factures, poursuivait des débiteurs et lui faisait suivre des marchandises.
  Biography – AMIOT (Amyo...  
The travellers camped there until 2 June, went upstream for a whole day, and made a portage that brought them to the river Manikouaganistikou (Manicouagan). They got to Lake Saint-Barnabé (Manicouagan) on 9 June.
Le 21 avril 1664, le père Nouvel traversait sur la rive nord. Il attendit près de Tadoussac le père Druillettes qui n’arriva que le 3 mai. Celui-ci décida d’aller s’occuper des Indiens du Saguenay. De leur côté, le père Nouvel et Charles Amiot, seul Français à l’accompagner, laissèrent Tadoussac le même jour (3 mai) et se dirigèrent par terre avec une bande de Papinachois jusqu’à la rivière Peritibistokou (des Outardes) qu’ils atteignirent le 14 mai. Les voyageurs y campèrent jusqu’au 2 juin, remontèrent la rivière une journée durant et firent un portage qui les conduisit sur la rivière Manikouaganistikou (Manicouagan). Ils atteignirent le lac Saint-Barnabé (Manicouagan) le 9 juin. Là, les attendait une bande de Papinachois qui n’avait jamais rencontré de Blancs. Le missionnaire évangélisa et les traiteurs troquèrent des fourrures. Le père Nouvel nomma l’endroit mission Saint-Barnabé. L’expédition revint à Québec le 30 juin 1664.
  Biography – PONTIAC – V...  
Three days later, 40 to 60 Indians got into Fort Detroit on the pretext of wanting to “dance the Calumet” for the occupants, and they took advantage of their visit to observe the state of the garrison and locate the magazines.
Comme ses alliés des parages, l’avivent peut-être les propos de Neolin, un Abénaquis ou Loup (Delaware) qui se dit inspiré et proclame à grands cris la nécessité d’un retour aux valeurs reconnues avant l’arrivée des Européens. Le prédicant incite ses auditeurs à s’abstenir de tout contact avec les Blancs. Il exalte « toutes les nations du Nord », particulièrement leurs guerriers, selon Jean-Jacques-Blaise d’Abbadie, le commissaire général et ordonnateur en Louisiane, qui en parle ainsi : « Chez les abénakis un homme de Cette Nation n’a pas Eu de peine a Convincre tous les Siens et Successivement tous les hommes Rouges que Dieu lui estoit apparu Et lui avoit dit « [...] je vous avertis que Si vous souffrée Langlais Chez vous vous Estes morts, Les maladies, La picotte Et leur poison vous Detruiront totallement, Il faut me prier, Et ne Rien Faire qui n’aie Rapport a moy ». » Pondiac aurait écouté le voyant et, sans cesser d’être fidèle à la France, il aurait compris l’utilité du prêche pour justifier l’anéantissement des Anglais. Son discours à la rivière à l’Écorce (à quelques milles au sud de Détroit) l’indiquera en 1763.
  Biography – LARKIN, JOH...  
Because of Larkin’s sympathies, Quiblier got the bishop of Quebec and the superior of the Séminaire de Saint-Sulpice in Paris, Antoine Garnier, to put pressure on him, and the advice of these men as well as the condemnations of La Mennais by Pope Gregory XVI in 1832 and 1834 proved stronger than Larkin’s liberal tendencies.
À l’été de 1839, le coadjuteur de l’évêque de Montréal, Mgr Ignace Bourget*, invita le jésuite Jean-Pierre Chazelle*, recteur du St Mary’s College, près de Bardstown, au Kentucky, à venir prêcher une retraite sacerdotale à ses prêtres. Larkin se sentit dès lors attiré par la Compagnie de Jésus et s’en ouvrit à ses supérieurs de Montréal et de Paris. Ayant renoncé à son agrégation au séminaire de Saint-Sulpice à Montréal, le 23 juillet 1840, il entrait le 23 octobre suivant au noviciat des jésuites de Louisville, au Kentucky. Puis il enseigna au St Mary’s College, donna des conférences et prêcha dans la région de Bardstown. Il commença même la construction d’un nouveau collège en 1845.
  Biography – BELL, ALEXA...  
Until his death Bell saw himself above all else as a teacher of the deaf. He regarded this work to be his greatest contribution to humanity, yet seldom got public recognition or sympathy for it. He was a leading proponent of the so-called oralist school, which held that the deaf could be taught to speak without the use of manual sign language, then the more widely used method.
En avril 1871, Bell quitta ses parents pour enseigner à l'école de Sarah Fuller, à Boston. L'idée qu'on puisse apprendre à des enfants sourds à parler était nouvelle en Amérique du Nord. On estimait généralement, à l'époque, que les personnes sourdes étaient nécessairement muettes et n'avaient pas de place dans la société. Les Bell n'étaient pas d'accord avec ce point de vue et Alexander Graham réussit à démontrer, à Boston, comment utiliser les techniques du langage visible pour former les professeurs. En quelques semaines, il parvint à enseigner aux enfants à prononcer plus de 400 syllabes. Ce progrès l'amena à faire des démonstrations à la Clarke Institution for Deaf-Mutes de Northampton ainsi qu'à l'American Asylum for the Education and Instruction of the Deaf and Dumb à Hartford, au Connecticut. La demande devint telle que, en octobre 1872, Bell ouvrit sa propre école à Boston. Il exigeait de ses professeurs qu'ils aient « une bonne éducation à l'anglaise, [...] une oreille juste, une connaissance pratique de l'enseignement et [soient] aimables envers les enfants ».
  Biography – ALDERSON, S...  
At Givenchy-lez-La Bassée a month later, Alderson applied the lessons, but a heavy barrage warned the Germans, a mine destined for a German strong point did more damage to attackers than defenders, and, despite 366 casualties, no one got close to the clearly marked objective.
Quelques jours plus tôt, au plus fort de la bataille de Festubert, sir Douglas Haig, commandant de la 1re armée, avait créé un corps temporaire (l'« Alderson's Force ») à partir de deux divisions, la 51st Highland et la 1re division canadienne, et avait ordonné à Alderson d'avancer de 600 à 1 000 verges vers des points situés à presque deux milles de distance l'un de l'autre. À cause d'un bombardement inadéquat, des mitrailleuses allemandes et du fait que les objectifs n'étaient guère plus que des points sur une carte, l'opération fit 2 468 pertes parmi les Canadiens et ne donna presque aucun résultat positif. À Givenchy-lez-La Bassée un mois plus tard, Alderson appliqua les leçons tirées de cet échec, mais un lourd barrage d'artillerie prévint les Allemands, une mine destinée à un de leurs points forts causa plus de dommages chez les attaquants que chez les défenseurs et, malgré 366 pertes, personne n'arriva près de l'objectif, pourtant clairement identifié. La réputation d'Alderson au quartier général n'en souffrit pas. Quand le Canada proposa d'envoyer un deuxième contingent afin de former un nouveau corps de deux divisions, le commandant en chef de l'armée britannique, sir John Denton Pinkstone French, accepta à la condition qu'Alderson en soit le commandant. Borden lui-même accueillit bien cette décision : en cet été de 1915, ce général soigné de sa personne, à la moustache touffue, lui paraissait honnête, capable et populaire auprès de ses hommes. En septembre, le nouveau commandant du corps ouvrit son quartier général à Bailleul.
  Biography – BELL, ALEXA...  
Bell and Baldwin got out of the sky. By 1912 they were focusing their efforts on the development of full-sized hydrofoils that would travel over the water. Their first craft, HD-1, attained a speed of 45 miles per hour in July 1912.
L’Aerial Experiment Association fut dissoute à la fin de mars 1909, mais, encouragés par ses exploits, Bell, Baldwin et McCurdy fondèrent bientôt, à Baddeck, la Canadian Aerodrome Company. Leur but était de fabriquer des aéroplanes pour les forces armées. Bien que le gouvernement de sir Wilfrid Laurier* ait refusé de les subventionner, l’armée canadienne soutint des vols d’essai à Petawawa, en Ontario, où le Silver Dart fut irrémédiablement endommagé en août 1909. Pendant encore cinq ans, le groupe tenta sans relâche d’intéresser les militaires à des aéronefs de fabrication canadienne, mais, dit Parkin, il ne rencontra que « mesquinerie, ignorance et futilité en haut lieu ». En décembre 1914, malgré la Première Guerre mondiale, le ministre de la Milice et de la Défense, le major-général Samuel Hughes, rejeta tout financement et tout projet liés à l’aviation.
  Biography – TUPPER, Sir...  
A dedicated conservationist, within a year he had offended two interest groups: the lumbermen over his enforcement of rules about sawdust in salmon rivers and east-coast fishermen, who objected to his insistence that lobsters taken be a minimum length of nine and a half inches. “Charly,” said Macdonald in a note to Thompson, now minister of justice, “has got the bumptiousness of his father, and should be kept in his place from the start.”
Tupper aborda l’administration de son département – où il aurait des assistants compétents, surtout en la personne du sous-ministre William Smith* – avec la plus grande énergie et le plus grand sérieux. En moins d’un an, ce farouche partisan de la préservation des richesses naturelles se mit à dos deux groupes d’intérêts : les entrepreneurs forestiers, en réglementant les déversements de sciure dans les rivières à saumon, et les pêcheurs de la côte Est, en exigeant qu’ils ne prennent pas de homards d’une taille inférieure à neuf pouces et demi. « Charly, dit Macdonald dans une note à Thompson, alors ministre de la Justice, a l’outrecuidance de son père, et il faut le mettre à sa place sans attendre. » Thompson répondit à Macdonald que Tupper serait très bien : « Il est de bonne trempe, et le meilleur du nom. »
  Biography – KENNEDY, WI...  
A fighter to the end, he died on 25 Jan. 1890. In his eulogy of Kennedy, Canon Samuel Pritchard Matheson* said “he was a man who never got his due. While other men far less deserving received honour and emolument, he was passed over.”
En 1853, on mit sur pied une deuxième expédition dirigée par Kennedy et patronnée par lady Franklin, en vue d’effectuer des recherches dans l’Arctique occidental et l’Arctique russe en passant par le détroit de Béring. Cette mission avorta quand les membres d’équipage se mutinèrent à Valparaíso, au Chili, et que Kennedy les fit emprisonner. Il fut impossible de les remplacer à cause de l’imminence de la guerre de Crimée, et Kennedy retourna en Grande-Bretagne. Comme une troisième expédition ne put s’organiser, il revint au Canada en 1856 et demeura quelque temps à Toronto.
  Biography – BELANEY, AR...  
By chance, he spent some time at a military hospital in Hastings. He got in touch with his two aunts. They in turn contacted Ivy Holmes, the daughter of a good friend of theirs and a boyhood acquaintance of Archie’s.
Le Canada était entré dans la Première Guerre mondiale au début d’août 1914. Belaney s’était enrôlé, mais pas immédiatement et pas au nord-est de l’Ontario ; il l’avait plutôt fait au mois de mai suivant, à Digby, en Nouvelle-Écosse. Le premier ordre militaire auquel il dut se conformer fut de se faire couper les cheveux, qui lui descendaient jusqu’aux épaules. Au moment de l’enrôlement, quand on lui demanda s’il avait quelque expérience militaire, il répondit oui, dans les « Mexican Scouts, 28th Dragoons ». Excellent au tir, il servit au front comme tireur d’élite jusqu’à ce qu’une blessure grave au pied droit le force à quitter la guerre en avril 1916. Il fut hospitalisé en Angleterre.
  Biography – KELSEY, HEN...  
Though shots were exchanged on 16 September it was not until 3 October that the French got their mortar into position and were ready, if the English refused to give up the fort, to “reduce it to ashes & give us no quarter.”
, du 18 septembre 1696 au 3 septembre 1697. On trouve très peu de notes personnelles dans ces comptes rendus des affaires courantes de l’année, qui ressemblent aux nombreuses annales de poste contenues dans les archives de la compagnie et datant d’une époque ultérieure. Il est possible en effet que ce soit le journal du poste, un brouillon ou une copie d’un journal plutôt qu’un document personnel ; Kelsey y est parfois mentionné comme « Monsieur Kelsey », au lieu de « Je », et des notes sur les événements survenus à York furent consignées dans le journal, même pendant l’absence de Kelsey. Le journal se termine par une répétition, presque mot pour mot, des événements survenus trois ans plus tôt. Le 19 août 1697, les Indiens aperçurent des Français qui, le 31 août, débarquèrent près du fort. Le bombardement commença et la demande de reddition arriva le 2 septembre. Le gouverneur Henry Baley était partisan de la résistance et « vint sur la plateforme, porteur d’un document promettant aux hommes une récompense d’un an de salaire s’ils signaient le document et si on parvenait à garder le fort ». Certains signèrent, d’autres refusèrent. Le journal de Kelsey rapporte l’incident, mais sans le commenter ni indiquer ses préférences personnelles. La reddition fut décidée ; avec deux autres compagnons, Kelsey négocia de nouveau les conditions de la capitulation avec Iberville. La décision de Baley se trouva justifiée. En effet, Iberville, sur le
  Biography – WILMOT, LEM...  
He served on the commission to settle the Prince Edward Island land claims, and he was appointed arbitrator in the western Ontario boundary dispute. Before the commission got underway, he died of a heart attack on 20 May 1878.
À la même époque, Wilmot prononçait de nombreuses conférences publiques, toujours très populaires. À Saint-Jean, en 1858, 2 000 personnes se rendirent écouter « la conférence la plus éloquente, [selon un témoin], qu’il ait entendu ». La gamme des sujets qu’il traitait offrait une grande variété. Il parlait tantôt de « Havelock’s March to Lucknow », tantôt du système des écoles publiques, de la perfidie de Darwin, ou encore des dangers de l’alcool ; il ne semble pas toutefois avoir été partisan de la prohibition.
  Biography – PUGSLEY, WI...  
In late February 1925 Pugsley and his wife set out by train for western Canada where he was to continue his work for the reparations commission. They got as far as Toronto, where he was stricken with pneumonia while staying at the King Edward Hotel.
Tard en février 1925, Pugsley partit en train avec sa femme pour l’Ouest canadien, où il devait continuer son travail pour la commission d’enquête. Ils se rendirent jusqu’à Toronto où, pendant qu’ils logeaient au King Edward Hotel, Pugsley fut atteint d’une pneumonie. On fit venir son fils John Archer du Nouveau-Brunswick, mais il repartit à la fin de février car Pugsley semblait en voie de se rétablir. Gertrude était à ses côtés lorsque subitement, à onze heures dans la soirée du 3 mars 1925, Pugsley mourut. Ses funérailles eurent lieu à Saint-Jean le 7 mars en l’église anglicane St John (Stone), après quoi il fut inhumé au cimetière Fernhill, dans la même municipalité.
  Biography – DULONGPRÉ, ...  
, with glittering buckles on his shoes and his hair powdered. A man of great urbanity, he was popular with everyone and got along famously with musicians and artists. Those well acquainted with him said he was an accomplished musician who played several stringed and wind instruments.
Beau, grand, courtois, affable, élégamment vêtu à la mode de l’Ancien Régime, souliers à boucles en brillants, cheveux poudrés, tel apparut Dulongpré aux Montréalais. D’une grande urbanité, il plaisait à tout le monde et s’entendait parfaitement avec les musiciens et les artistes. Au dire de personnes qui l’ont bien connu, il était un musicien accompli qui jouait de plusieurs instruments à cordes et à vent. Il donna même des leçons de clavecin et de danse. De 1787 à 1792, il annonça régulièrement dans
  Biography – CHAPPELL, E...  
He described briefly in his journal the trading operations of the HBC, referring the reader, for the western portions of the company’s vast domains, to the journals of Alexander Mackenzie*. Chappell believed the Indians would become more industrious if the company’s monopoly were ended, and if they got a better deal for their furs.
, et il obtint, par le troc, des vêtements en peaux de phoque ainsi que des gants de plumes blanches. Il connaissait quelques mots usuels de la langue des Inuit, mais il était incapable de converser véritablement avec eux. Chappell défendit plus tard son ouvrage contre un critique dans la
  Biography – BRUNEAU, FR...  
Bruneau always had great respect for Provencher and his successor, Taché, although he did not always share their attitudes in civil matters; he disapproved, for example, of Taché’s stand in council for a duty on alcoholic beverages to curb their importation. Bruneau, who knew how to conciliate the more powerful, proposed and got accepted an amendment to exempt imports from Britain.
Entre temps, Bruneau avait été nommé magistrat de l’un des districts judiciaires d’Assiniboia à l’automne de 1850 et il en devint président ou juge en 1851. Le 29 mars 1853, il prêta enfin le serment de membre du Conseil d’Assiniboia ; après Cuthbert James Grant*, il fut le deuxième laïque de langue française à siéger au conseil. On lui confia bientôt divers postes qui lui rapportaient des salaires annuels de £12 à £25, et entre autres celui de juge de plusieurs districts. Il assista régulièrement aux réunions du conseil mais ses interventions furent peu nombreuses.
  Biography – DÉLÉAGE, JE...  
He also visited the missions on the Saint-Maurice River and those in the lumber camps, particularly on the Gatineau. Through this work he got to know Alonzo Wright*, the king of the Gatineau River region, who called him “my old friend.”
En plus de son travail de curé, le père Déléage desservit plusieurs années les missions du Témiscamingue et devint, avec le père Jean-Marie Pian, un des premiers prêtres catholiques à hiverner au fort Albany (Fort Albany, Ontario), sur la baie de James, en 1859–1860. On le retrouve aussi dans les missions du Saint-Maurice et dans celles des « chantiers », surtout celui de la Gatineau. Grâce à ce travail, il devint l’ami d’Alonzo Wright*, le roi de la Gatineau, qui l’appelait « my old friend ». Le curé fut l’ami de tous, Blancs et Indiens. On dit qu’il maîtrisait huit dialectes.
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