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Les aliments désinfectés ou conservés au moyen de l'oxyde d'éthylène peuvent contenir des traces d'éthylène glycol. En France, Buquet et Manchon (1970) ont prélevé 150 pains conservés à l'anhydride carbonique et à l'oxyde d'éthylène et empaquetés dans des sacs de plastique étanches. Les concentrations initiales d'éthylène glycol s'étendaient de la non détection (limite de détection non rapportée) à 92,2 ppm (mg/kg), mais elles disparaissaient rapidement. Au Canada, on ne permet pas l'usage, et on ne l'a jamais permis, de l'oxyde d'éthylène pour le pain (Salminen, 2000). Toutefois, au Canada, les Règlements sur les aliments et drogues permettent l'usage de l'oxyde d'éthylène pour la fumigation des épices. Les données disponibles montrent que les résidus de cette utilisation, dans des conditions normales, sont négligeables (Salminen, 2000). En France, Chaigneau et Muraz (1993) ont échantillonné 16 épices qui avaient été désinfectées au moyen de l'oxyde d'éthylène. On ne rapporte pas les concentrations d'éthylène glycol et les auteurs indiquent que les résidus d'éthylène glycol disparaissaient rapidement.
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