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Ensuite, lorsque l’accumulation de preuves devient trop forte pour les nier, les conservateurs pointent le doigt ailleurs. Le premier ministre Harper l’a fait récemment à Toronto, en reconnaissant finalement que le Canada subit un ralentissement, mais a affirmé que « la raison de ce ralentissement s’explique par le ralentissement de l’économie mondiale ». Pourtant, l’économie mondiale est en croissance (de 3,1 % cette année, selon les plus récentes prévisions de la Banque du Canada). C’est l’économie du Canada qui en prend un coup. Il est difficile de blâmer le monde lorsque nous menons le bal en terrain négatif.
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