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More recently, in February 1996, liver failure and death were reported in haematolysis patients of a Brazil-ian dialysis clinic where the dialysate was found to be contaminated with fragmented microalgal and cyanobacterial cells and probably the microcystin-LR toxin.72,73 Death was reported in approximately 50% of the dialysis patients exposed to the contaminated dialysate; however, no information was available on the type, abundance or toxicity of the cyanobacteria in the reservoir that was the source of the water during the period in question.
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On a signalé plus récemment, soit en février 1996, des cas d'insuffisance hépatique et de décès chez des patients qui ont subi une hématolyse à une clinique bré-silienne de dialyse où l'on a constaté que le dialyseur était contaminé par des fragments de cellules d'algues microscopiques et de cyanobactéries, et probablement par la microcystine-LR, une toxine72,73. On a signalé qu'environ 50 % des patients dialysés exposés au dialy-sat contaminé étaient morts. Il n'y avait toutefois pas de renseignements disponibles sur le type, l'abondance et la toxicité des cyanobactéries présentes dans le réservoir d'où provenait l'eau en cause pendant la période en question. Une histologie du foie a confirmé la présence d'une hépatite toxique aigue semblable à celle qu'on a observée chez des animaux exposés aux microcystines. L'analyse de tissus hépatiques et d'échantillons de sérum de patients, ainsi que du filtre au charbon de l'appareil de dialyse, ont confirmé la présence de trois dérivés des microcystines (YR, LR et AR). On a conclu qu'un traitement supplémentaire inadéquat de l'eau uti-lisée dans la dialyse à la clinique était la cause la plus probable de la présence des toxines dans le dialysat et que l'exposition à ces microcystines par voie intravei-neuse a beaucoup contribué au décès des patients en cause74. En se fondant sur une analyse plus poussée du phytoplancton provenant du centre de dialyse, ainsi que d'échantillons de tissus et de sérums provenant des 76 victimes et d'autres patients touchés, on a estimé que l'eau utilisée dans le traitement par dialyse contenait 19,5 µg de microcystine/L74. Comme les patients en dia-lyse sont vulnérables aux dialysats contaminés, il faut informer les centres de dialyse si l'eau de leur usine de traitement locale est vulnérable aux proliférations d'algues bleues afin qu'ils puissent prévoir un traitement supplémentaire de l'eau au besoin. Il faut aussi contrôler continuellement le rendement de l'usine de traitement et de l'équipement pour assurer que l'approvisionnement d'eau est adéquat.
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