jk – -Translation – Keybot Dictionary

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  Interview: The New War ...  
JK Well, of course it is, but how often does the individual achieve a peaceful state of mind? How often do we relax? We’ve always got something to worry about. Peace of mind is a very elusive quality.
JK Bien sûr. Mais combien de fois une personne atteint la tranquillité d’esprit ? Combien de fois nous relaxons-nous ? Nous avons toujours des soucis. La tranquillité d’esprit est une qualité très difficile à atteindre.
JK Ja, natürlich, aber wie oft erreicht ein Mensch inneren Frieden? Wie oft entspannen wir uns? Wir haben immer etwas, das uns Sorgen macht. Innerer Friede ist eine sehr schwer fassbare Eigenschaft.
  Interview: The New War ...  
JK War isn’t useful to states any longer. That is the point. War is far too costly.
JK La guerre n’a plus d’utilité pour les États. C’est ce que je veux dire. La guerre coûte beaucoup trop cher.
JK Krieg ist für Staaten nicht mehr nützlich. Darum geht es. Krieg ist viel zu kostspielig.
  Interview: The New War ...  
JK I’m sure that’s right, and indeed, I was one of the witnesses by televisual means, because I had come in to the
Der Versuch, den 11. September mit der ungleichen Verteilung des Reichtums zwischen Amerika und der Dritten Welt zu rechtfertigen, ist widerwärtig!
  Interview: The New War ...  
JK On the one hand we are told we are made in the image of God, and therefore there is something very, very good about us. We are equally told we have a fallen nature and there is something very bad about us.
JK D’un côté, on nous dit que nous avons été créés à l’image de Dieu, et que par conséquent, il y a quelque chose de très bon en nous. D’un autre côté, on nous dit aussi que nous avons un naturel déchu et qu’il y a en nous quelque chose de très mauvais. Il y a donc en nous un conflit entre le bien et le mal. En fait, si vous êtes de cet avis, vous le ressentez à chaque seconde de votre existence. Mais il existe le même conflit en dehors de l’individu.
JK Einerseits heißt es, dass wir nach dem Bild Gottes geschaffen sind und dass deshalb etwas sehr, sehr Gutes an uns ist. Andererseits heißt es, dass wir eine gefallene Natur haben und dass somit etwas sehr Schlechtes an uns ist. Darum gibt es einen Konflikt zwischen dem Guten und dem Bösen in uns. Wenn man dieses Menschenbild hat, spürt man es in jeder Minute seines Lebens. Doch außerhalb des Individuums ist der Konflikt der gleiche.
  Interview: The New War ...  
JK Well, peace is the absence of war, obviously. That used to be the only way in which peace was defined, but I think we are moving toward a larger, more generous definition. Peace should comprehend a positive spirit of cooperation between nations.
JK La paix, c’est l’absence de la guerre, bien évidemment. C’était autrefois la seule façon dont la paix était définie, mais je pense que nous nous dirigeons vers une définition plus large. La paix devrait englober un esprit positif de coopération entre les nations.
JK Nun, Frieden ist die Abwesenheit von Krieg, natürlich. Das war einmal die einzige Definition des Friedens, aber ich denke, wir kommen allmählich zu einer weiteren, großzügigeren Definition. Frieden sollte einen positiven Geist der Zusammenarbeit zwischen Völkern beinhalten.
  Interview: The New War ...  
JK Bin Laden is clearly not psychologically normal. He is the sort of intellectual who, if and when they manage to get their hands on power, do the most terrible things to those around them. Lenin, Stalin, Hitler, Pol Pot—he is one of them.
JK Je pense qu’il était très difficile d’avoir un système de renseignements au sein de l’Afghanistan. Les Talibans n’ont peut-être pas été de bons soldats mais c’étaient de bons policiers locaux. Ils ont passé beaucoup de temps à opprimer les simples Afghans et c’était sans doute très dangereux d’être un agent de renseignements en Afghanistan avant la fin de l’année 2001.
JK Ich glaube, es war sehr schwierig, in Afghanistan einen Geheimdienst zu betreiben. Die Taliban waren vielleicht keine besonders guten Soldaten, aber sie waren ziemlich gute Ortspolizisten. Sie wandten viel Zeit daran, normale Afghanen zu unterdrücken, und vor dem Ende des letzten Jahres war es wahrscheinlich sehr gefährlich, ein Geheimagent in Afghanistan zu sein.
  Interview: The New War ...  
JK Yes, I’m afraid it does. It is an exact example of this nasty tendency of war to mutate and to take a new viral form, which we don’t have the antidote to. The viral analogy is particularly appropriate with al-Qaeda, because we don’t know the extent of the conspiracy; we don’t know the composition of the conspiracy—not in detail; we don’t know the location of the conspiracy.
JK J’en ai bien peur, oui. C’est vraiment l’exemple de cette mauvaise tendance qu’a la guerre à changer et à prendre une nouvelle forme virale contre laquelle nous n’avons pas d’antidote. L’analogie du virus est particulièrement adéquate pour Al Qaïda parce que nous ne connaissons pas l’étendue du complot – du moins pas dans les détails ; nous ne connaissons pas l’organisation du complot – du moins dans les détails ; et nous ne connaissons pas où se situe le complot. C’est exactement comme une terrible maladie. Nous savons qu’elle est là puisque nous en sommes affectés mais nous ne pouvons pas totalement identifier la nature de l’agent infectieux.
JK Ich fürchte, ja. Er ist ein Paradebeispiel für diese schlimme Tendenz des Krieges, zu mutieren und eine neue Virusform anzunehmen, für die wir kein Gegenmittel haben. Die Analogie zu Viren ist für die El-Kaida besonders geeignet, weil wir das Ausmaß der Verschwörung nicht kennen - nicht im Einzelnen. Wir wissen nicht, wo die Verschwörung sitzt. Es ist genau wie eine sehr schlimme Krankheit. Wir wissen, dass sie da ist, weil wir unter ihr leiden, doch wir können den Erreger nicht genau identifizieren.
  Interview: The New War ...  
JK I didn’t choose the profession, I was just interested from an early age in soldiers and what they did. I am a child of the Second World War. As a nine-year-old, I saw the preparations for D-day, which couldn’t fail to fascinate.
Cela a laissé une image qui nous revient à l’esprit et qui reviendra encore. Je pense que c’est l’une des choses les plus horribles parce que nous sommes habitués aux gratte-ciel ainsi qu’aux avions, et donc le fait de voir un avion s’écraser sur un gratte-ciel produit un effet des plus bizarres. Ce fut l’acte de guerre le plus regardé que nous ayons jamais connu, et il a fait par conséquent très sensation.
Es hat ein Bild hinterlassen, das immer wiederkommt und immer wiederkommen wird. Ich denke, es ist eines der furchtbarsten Dinge, weil wir so an Wolkenkratzer gewöhnt sind und so an Passagierflugzeuge gewöhnt sind. Der Anblick einer Passagiermaschine, die in einen Wolkenkratzer fliegt, hat deshalb eine ganz besondere Wirkung. Es war die meistbeobachtete Kriegshandlung aller Zeiten und somit höchst sensationell.
  Interview: The New War ...  
JK I don’t think the world changed in the way that it changed, say, with the end of the Nazi regime in 1945, or with the fall of communism in 1989. But it’s changed in a more pervasive and I think unpleasant way.
JK Je ne pense pas que le monde ait changé de la façon dont il a changé après la fin du régime nazi en 1945 par exemple ou après la chute du communisme en 1989. Mais il a changé d’une façon plus envahissante et, je dirais, plus déplaisante. La fin du communisme fut une bonne chose, tout comme la chute d’Hitler. C’est plus comme le fait d’avoir lâché la bombe atomique – ça a changé à jamais la façon dont les États se comportent les uns envers les autres. Et cela a déjà commencé parce que le régime bienveillant de libertés civiques auquel nous sommes si habitués en Occident est en train de reculer. Toutes sortes de restrictions sur les méthodes d’arrestation, sur l’aspect privé des informations personnelles, et sur toutes les autres choses que nous associons à notre liberté, sont déjà en train de s’éroder. Et je pense qu’elles vont continuer à s’éroder.
JK Ich glaube nicht, dass sich die Welt so verändert hat wie zum Beispiel mit dem Ende der Naziherrschaft im Jahr 1945 oder mit dem Untergang des Kommunismus im Jahr 1989. Doch sie hat sich in einer noch tiefer greifenden und, wie ich finde, unguten Weise verändert. Das Ende des Kommunismus war etwas Gutes; der Untergang Hitlers war etwas Gutes. Es ist mehr wie der Abwurf der Atombombe, der für immer verändert hat, wie Staaten miteinander umgehen können. Es hat bereits begonnen, denn das wohlwollende System der bürgerlichen Freiheiten, an das wir im Westen so gewöhnt sind, ist im Rückzug begriffen. Alle möglichen Einschränkungen der Amtsgewalt, Bestimmungen des Datenschutzes und all die anderen Dinge, die wir (besonders in den angelsächsischen Ländern) damit assoziieren, freie Menschen zu sein, werden schon jetzt ausgehöhlt und werden, glaube ich, weiter ausgehöhlt werden.
  Interview: The New War ...  
JK I don’t accept any of that. It was an appalling outrage and atrocity, and nothing in the relationship between the rich world and the Third World justified it at all. Most of the people who died in the Twin Towers disaster were not investment bankers going to work in stretch limousines.
JK Je pense que George Bush a eu énormément de chance en Afghanistan. Tout le monde a été surpris par la rapidité avec laquelle les Talibans se sont écroulés. Lorsque j’ai écrit à ce sujet au début de la campagne contre le terrorisme, j’ai pris garde à ne pas faire trop de pronostics parce que je ne pouvais pas voir ce qui allait se passer. Ceux qui ont affirmé que l’Amérique allait s’engager dans une autre Première guerre d’Afghanistan ont aujourd’hui l’air stupide. Mais je n’étais moi-même pas prêt à prendre le risque de dire que les Talibans allaient plier. C’est un exemple intéressant d’observateurs étrangers qui se font duper par la rhétorique et l’effroyable. Les Talibans avaient l’air très dur avec leurs turbans et leurs barbes. Nous n’avons pas réalisé que derrière cette façade se cachaient de simples jeunes villageois pakistanais. Ce n’était pas de rudes combattants de montagne. Et lorsque les Talibans se sont retrouvés sous la pression, ils n’avaient tout simplement pas la cohésion ou les compétences pour tenir tête aux Américains.
JK Ich denke, George Bush hat in Afghanistan enormes Glück gehabt. Jeder war überrascht, wie schnell die Taliban zusammenbrachen. Als ich zu Beginn des Antiterror-Feldzugs darüber schreiben musste, habe ich sehr darauf geachtet, mich nicht allzu weit aus dem Fenster zu lehnen, denn ich konnte nicht absehen, was geschehen würde. Diejenigen, die damals sagten, Amerika werde sich wieder in einen Ersten Afghanischen Krieg verstricken, sehen heute aus wie Dummköpfe. Aber selbst ich war nicht bereit zu dem Risiko, zu sagen, die Taliban würden in die Knie gehen. Es ist ein interessantes Beispiel dafür, wie Außenstehende sich von Rhetorik und Imponiergehabe täuschen lassen. Die Taliban sahen mit ihren Turbanen und Bärten wie ganz harte Kerle aus. Wir wussten nicht, dass die meisten hinter der Fassade eigentlich ganz einfache pakistanische Dorfjünglinge waren; es waren absolut keine wilden Bergkrieger. Und als die Taliban unter Druck gesetzt wurden, hatten sie einfach weder den Zusammenhalt noch das Können, um es mit den Amerikanern aufzunehmen.
  Interview: The New War ...  
JK Yes, but this is a bit of a personal argument on my part. During the Cold War it became an article of faith, particularly in the United States, that war is always a political act. I always thought that underestimated the violence factor.
JK Oui mais c’était un peu un débat personnel. Pendant la guerre froide, c’est devenu un article de foi, particulièrement aux États-Unis, de penser que la guerre était toujours un acte politique. J’ai toujours pensé que cela sous-estimait le facteur de violence. J’ai toujours pensé que les nombreuses personnes impliquées dans la guerre aimaient tout simplement la violence ou étaient entraînées dans la violence comme une fin en soi, et qu’il était dangereux et réducteur de considérer la guerre comme étant une simple activité politique. Et bizarrement, je pense que le 11 septembre démontre la force de ce point de vue. À mes yeux, Al Qaïda ne semble en rien être une organisation politique. Et ceux qui ont commis ces atrocités ou qui y ont participé n’étaient à l’évidence pas motivés par des raisons politiques. La politique doit en définitive être une activité rationnelle, et si vous êtes prêts à vous suicider, vous cédez à quelque chose qui est profondément irrationnel. C’est donc pour moi une preuve supplémentaire qu’il est très, très dangereux de définir de trop près la nature de la guerre. Je pense que la guerre peut avoir différents aspects et qu’elle se transforme, tout comme un virus se transforme. Je ne sais jusqu’où elle peut encore se transformer au-delà du 11 septembre. Il me semble qu’elle est à son stade final de mutation.
JK Ja, aber das ist in gewisser Weise ein persönliches Argument von mir. Im Kalten Krieg wurde es ein Glaubenssatz, besonders in den USA, dass Krieg in jedem Fall ein politischer Akt ist. Ich fand immer, dass dabei der Faktor Gewalt unterschätzt wurde. Ich fand immer, dass viele Menschen, die mit Kriegen zu tun haben, einfach Gewalt um der Gewalt willen mögen oder in Gewalt um der Gewalt willen verstrickt werden, und dass es gefährlich und zu kurz gedacht ist, Krieg schlicht und einfach als politische Aktivität zu verstehen. Und seltsamerweise glaube ich, dass der 11. September diese Sichtweise bestätigt. Die El-Kaida scheint mir überhaupt keine politische Organisation zu sein. Und die Beteiligten, die das Verbrechen begingen, waren eindeutig nicht von Motiven beseelt, die man politisch nennen könnte. Politik muss letztlich auf Vernunft beruhen, und wer bereit ist, sich selbst zu töten, gibt sich etwas höchst Unvernünftigem hin. Das ist für mich ein weiteres Indiz dafür, dass es sehr, sehr gefährlich ist, allzu präzise zu definieren, was Krieg ist. Ich denke, Krieg kann viele Formen annehmen - tatsächlich mutiert er, wie ein Virus mutiert. Wie viel weiter er nach dem 11. September noch mutieren kann, weiß ich nicht. Das erscheint mir fast als eine letzte Mutation.
  Interview: The New War ...  
JK Like everybody else, my ideas have been severely shaken by September 11. I was a believer in the new world order. I thought that a rational atmosphere of goodwill was the dominant influence after the fall of communism.
JK Comme tout le monde, mes idées ont été sévèrement bousculées par le 11 septembre. Je croyais au nouvel ordre mondial. Je pensais qu’une atmosphère rationnelle de bonne volonté régnait depuis la chute du communisme. Mais j’avais tort. Il y a beaucoup moins de bonne volonté et de rationalité que l’on pensait. Mais je ne vois pas une guerre à grande échelle comme étant la conséquence probable. Il est clair qu’Al Qaïda aimerait une guerre à grande échelle, pour autant que l’organisation reste dans les coulisses de la guerre. Mais je ne peux pas m’imaginer qu’un État important veuille la guerre aujourd’hui, tout comme personne ne voulait la guerre avant le 11 septembre. Vu comme ça, je pense que l’idée d’un nouvel ordre mondial est toujours d’actualité. L’Inde et le Pakistan sont contenus par le fait qu’ils possèdent des armes nucléaires. Je ne vois pas pourquoi la Chine voudrait se battre contre quiconque. La dernière chose que la Russie souhaiterait, c’est la guerre. L’Amérique ne veut certainement pas une guerre à grande échelle. Personne en Europe ne veut de guerre. Dans quel autre endroit peut-on voir la guerre ? Il y a ces guerres en Afrique mais ce sont des luttes entre des bandits et des seigneurs de la guerre, et ce n’est pas ce dont nous parlons. Là, ça concerne la pouvoir à une échelle locale ainsi que l’enrichissement personnel.
JK Wie bei allen anderen ist mein Weltbild durch den 11. September ins Wanken geraten. Ich glaubte an die neue Weltordnung. Ich dachte, nach dem Niedergang des Kommunismus sei eine vernünftige Atmosphäre des guten Willens der vorherrschende Einfluss. Doch ich hatte Unrecht. Es gibt weit weniger guten Willen und Vernunft, als wir glaubten. Ich halte einen Krieg von großen Ausmaßen noch immer für unwahrscheinlich. Natürlich hätte die El-Kaida liebend gern einen großen Krieg, solange sie dahinter stehen. Doch ich kann nicht erkennen, dass irgendein großer, organisierter Staat heute einen großen Krieg mehr will als vor dem 11. September. In diesem Sinn ist die Idee hinter der neuen Weltordnung wahrscheinlich immer noch wirksam. Indien und Pakistan werden durch ihre Kernwaffen gebremst. Ich kann auch nicht sehen, warum China gegen irgendjemanden kämpfen wollte. Für Russland ist ein Krieg das Letzte, das es braucht. Amerika will mit Sicherheit keinen großen Krieg. Niemand in Europa will einen Krieg. Wo sonst können Sie einen Krieg sehen? Es gibt die Kriege in Afrika, aber das sind Kämpfe zwischen Banditen und Kriegsherren, nicht das, worüber wir sprechen. Die haben mit örtlichen Machtverhältnissen und persönlicher Bereicherung zu tun.