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Il y a cinquante ans, Joseph Jongen, un de nos plus grands compositeurs de la première moitié du XXe siècle nous quittait, un peu comme il avait vécu, discrètement, emportant son passé. Joseph Jongen, aimé et estimé de tous, n’était certes pas un homme à faire beaucoup parler ni de lui-même ni de sa musique. Il aimait par contre diriger et jouer en première audition les œuvres de ses confrères de l’époque et ainsi les faire connaître au public. Ses contemporains nous le décrivent comme un être réservé, d’une sincérité et d’une simplicité peu communes, mais aussi comme un passionné et un enthousiaste.
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