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In and of itself, military might does not make an empire, however, as Bacevich indicates, American officials have made unprecedented use of the military power at their disposal since the end of the Cold War. Indeed, armed with detailed case studies of the first Gulf War, Somalia, Haiti, Bosnia, and Kosovo, Bacevich persuasively argues that the United States follows a markedly militarized foreign policy.
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Tout en traitant du concept d’ouverture, Bacevich montre aussi que les États-Unis sont un empire militariste. Par contraste avec les précédents historiques, l’institution militaire américaine ne s’est pas désintégrée au lendemain de la guerre froide. En effet, non seulement les États-Unis ont-ils conservé une force militaire impressionnante après la chute de leur principal ennemi, l’Union soviétique, mais les dirigeants américains se sont efforcés de maintenir en place un appareil militaire jamais égalé. En outre, comme ce fut le cas pour l’importance accordée à l’expansion économique, l’élite politique n’a guère discuté de l’intention de maintenir la suprématie militaire des États-Unis, et les citoyens du pays y ont en règle générale souscrit. En soi, la puissance militaire ne fait pas un empire mais, comme l’indique Bacevich, les dirigeants américains ont, depuis la fin de la guerre froide, utilisé comme jamais auparavant la force militaire dont ils disposent. En effet, à partir d’études de cas détaillées de la première guerre du Golfe et des interventions en Somalie, à Haïti, en Bosnie et au Kosovo, Bacevich démontre de façon convaincante que les États-Unis ont adopté une politique étrangère qui repose nettement sur la puissance militaire.
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