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Que l’ère nouvelle ait débuté le 11 septembre 2001 ou qu’elle soit le résultat d’une évolution constante, le Canada doit se perfectionner en même temps que les autres grands acteurs internationaux. Le terrorisme stratégique, l’existence éventuelle d’armes de destruction massive et la réaction américaine à ces nouveaux facteurs ont radicalement transformé les mécanismes du système de sécurité internationale. Les États-Unis ont profondément modifié leur organisation intérieure et poursuivent la transformation de leurs moyens militaires et des dispositifs de maintien de la loi, sur les plans national et international. L’OTAN s’est aussi transformée, quoique moins rapidement, et jouera encore un rôle primordial dans les événements à venir. Il est évident que le Canada doit raffermir sa position en ce qui concerne ses moyens militaires, diplomatiques et d’aide à l’étranger; cependant, il doit surtout trouver son point d’équilibre dans ce nouveau cadre. Sur les plans national et continental, la décision est claire : devant toute nouvelle menace, il doit se ranger aux côtés des Américains et les appuyer. Sur le plan international, où il peut encore se faire entendre, l’OTAN lui offre le meilleur forum d’interaction étant donné le nouveau système de sécurité internationale. Son expérience, son interopérabilité et ses moyens de liaison et de commandement lui assurent encore l’autorité voulue pour qu’il ait voix au chapitre dans cette nouvelle alliance. Bien que la force du colosse soit attirante, l’OTAN offre le meilleur atout au Canada s’il veut jouer un rôle appréciable sur la scène internationale.
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