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The material and human toll of the army’s involvement in Bosnia, Kosovo, and Afghanistan has been significant, but hopefully, not in vain. Along with providing invaluable assistance to the Afghan populace, we have learned many new lessons with respect to asymmetric and expeditionary operations, and validated the need for increased interoperability with our NATO allies and other like-minded coalition partners.
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L'Armée de terre a subi des pertes importantes en matériel et en vies humaines durant ses interventions en Bosnie, au Kosovo et en Afghanistan, mais il faut espérer que cela n'ait pas été en vain. En plus d'avoir offert une aide très précieuse à la population afghane, nous avons appris un bon nombre de leçons concernant les opérations menées dans les conflits asymétriques et les opérations expéditionnaires, et nous avons compris qu'il est vraiment nécessaire d'augmenter l'interopérabilité avec nos alliés de l'OTAN et nos autres partenaires de la Coalition ayant des vues similaires. La croissance importante des réseaux favorisant la coopération entre les organismes et les gouvernements, de même que la pleine reconnaissance de la nécessité de coopérer avec les organismes non gouvernementaux, nous ont permis de saisir beaucoup mieux les enjeux et de bénéficier de certains avantages lorsque nous devons gérer des conflits nécessitant l'acheminement d'une aide humanitaire et un faible niveau d'intervention. Toutefois, s'il est vrai que, pour l'instant, les opérations du type de celles qui sont menées dans les conflits conventionnels, pour lesquelles l'Armée de terre était autrefois exclusivement employée, sont temporairement passées au second plan pour faire place aux opérations adaptées à des conflits en grande partie asymétriques, il reste que l'importance de conserver les compétences nécessaires pour intervenir dans les conflits conventionnels est généralement reconnue. Nous avons malheureusement l'habitude de toujours former nos forces comme si c'était pour la dernière guerre alors que nous devons les préparer aux opérations à venir. Pourtant, l'Armée de terre aurait intérêt à adopter une approche plus souple et pratique. L'adoption d'une telle approche a tout à voir avec le maintien d'une armée bien formée et dotée d'équipements de premier ordre, comme notre parc de véhicules blindés de combat.
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