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« Je suis entré au sanatorium en 2007 pour soigner ma tuberculose. J'y suis resté trois mois et ma situation s'est améliorée. Je suis ensuite retourné à la maison, j'ai suivi le traitement... Je n'étais pas autorisé à travailler, à fumer, à m'exposer au soleil. Mais je n'avais pas d'autre revenu. Comme je devais faire vivre mes enfants, j'ai donc repris le travail. J'ai cette peur au ventre que je ne vais jamais aller mieux. Des pilules, j'en ai plein, et elles sont très fortes. Elles me donnent des maux de tête, des douleurs d'estomac, et comme l'envie de vomir. Ça m'ennuie car j'ai deux enfants. Ici, si tu n'as pas de travail, tu meurs de faim. Il y a deux solutions : tu prends les pilules pour aller mieux, mais alors tu meurs de faim, ou tu travailles et tu dois retourner au sanatorium. Quel que soit ton choix, tu es perdant. »
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Since the endorsement of the regional Action Plan, several countries have adopted national plans on M/XDR-TB in line with it. Many countries have increased access to treatment for MDR-TB from less than 50% in 2010 to above 80%. Nevertheless, many patients still go undiagnosed, or receive no or inadequate treatment. Access to treatment with quality-assured second-line drugs, particularly for marginalized groups, is a major public-health and human-rights concern in many countries in the Region.
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„2007 wurde ich in die Tuberkuloseklinik eingewiesen. Dort verbrachte ich drei Monate, danach ging es mir wieder besser. Dann kehrte ich nach Hause zurück und begann mit der Behandlung ... Ich durfte nicht arbeiten, rauchen oder in der Sonne sitzen. Aber ich hatte kein anderes Einkommen, und ich musste meine Kinder ernähren; also ging ich doch wieder zur Arbeit. Ich habe eine tief sitzende Angst, dass ich mich nie richtig erholen werde. Ich muss eine Menge Tabletten nehmen, die starke Nebenwirkungen haben. Ich bekomme davon Kopfschmerzen, Magenschmerzen und starke Übelkeit. Das geht mir sehr nahe, weil ich doch zwei Kinder habe. Wer hier nicht arbeitet, verhungert. Es gibt nur zwei Möglichkeiten: entweder du nimmt die Tuberkulosetabletten und wirst wieder gesund, aber dann hast du nichts zu essen, oder du arbeitest und landest irgendwann wieder im Krankenhaus. Man kann eigentlich nur verlieren.“
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