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La chaleur extrême constitue une cause de mortalité prématurée, tout comme la pollution atmosphérique, en particulier dans les grands centres urbains. Une étude menée par des scientifiques du Service de santé publique de la ville de Toronto et d'Environnement Canada, à laquelle a participé le DrMonica Campbell à titre d'experte principale, a permis de mieux comprendre des répercussions différentes et combinées des températures extrêmes (chaleur et froid) et de la pollution atmosphérique sur la mortalité humaine. Dans le cadre de l'étude, les scientifiques ont évalué les répercussions de la température et de la pollution atmosphérique sur la mortalité au cours d'une période de 46 années (de 1954 à 2000), dans quatre villes canadiennes (Toronto, Montréal, Ottawa et Windsor) et ont émis des prévisions sur les répercussions sur la mortalité future d'un réchauffement planétaire au cours du présent siècle (2050 et 2080). De plus, on a examiné de façon approfondie la structure des vagues de chaleur et de la mortalité à Toronto afin de faciliter la compréhension des moyens d'adaptation comme le système d'alerte à la chaleur de Toronto.
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