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Dans le cadre de l'étude semestrielle sur la consommation de drogues chez les étudiants de l'Ontario, on a émis un compte rendu sur l'utilisation de drogues injectables (Adlaf et coll., 1997). Entre 1991 et 1997, le pourcentage d'étudiants qui se sont injectés des drogues non médicales au cours des 12 mois qui ont précédé l'étude, pour les années 1991 à 1997, variait de 1,5 p. 100 en 1995 à 0,8 p. 100 en 1997. Le pourcentage de ceux qui ont déclaré avoir partagé des seringues au cours de l'année précédente est resté en-dessous de 0,5 p. 100 pour toutes ces années. Le pourcentage de ceux qui consomment des drogues injectables et qui partagent les aiguilles est plus élevé chez les jeunes de la rue. Une étude récente menée à Montréal a permis de déterminer que 36,1 p. 100 de ceux-ci avaient consommé des drogues injectables au cours de leur vie et que, parmi ceux-ci, 58 p. 100 avaient déjà partagé des seringues (Roy, 1999).
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