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Unlike the trial judge, however, the Court of Appeal found that the regulatory duties imposed by the legislation in force at the time, the Mining Safety Act, R.S.N.W.T. 1988, c. M-13 (“MSA”), and the Mining Safety Regulations, R.R.N.W.T. 1990, c.
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[37] La Cour d’appel a accepté la conclusion du juge du procès selon laquelle, dans le cas du gouvernement agissant en sa qualité d’autorité réglementaire, l’existence d’un lien de proximité dépend essentiellement de la loi qui lui confère ses pouvoirs de réglementation : motifs du juge du procès, par. 797; motifs de la C.A., par. 124. Toutefois, contrairement au juge du procès, la Cour d’appel a conclu que les obligations de réglementation imposées par la législation en vigueur à l’époque, la Loi sur la sécurité dans les mines, L.R.T.N.‑O. 1988, ch. M‑13 (« LSM »), et le Règlement sur la sécurité dans les mines, R.R.T.N.‑O. 1990, ch. M‑16 (« Règlement »), [traduction] « n’ont pas eu pour effet d’imposer au [gouvernement] et à ses inspecteurs des exploitations minières la responsabilité de réduire le risque d’une conduite criminelle intentionnelle »; « [l]e risque qui s’est réalisé échappait totalement à la portée de la Loi » (par. 125). La Cour d’appel a donc statué que, parce que la LSM et le Règlement ne visaient pas les relations du travail, la prévention des crimes ni les agissements criminels, il n’existait pas de lien de proximité suffisant entre le gouvernement et les mineurs (par. 125).
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