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La présente évaluation a permis de constater que l'armement des agents de l'ASFC est pertinent et représente une progression logique dans les étapes déjà prises afin d'améliorer la sécurité des agents et du public. Au cours de la dernière décennie, le gouvernement du Canada a adopté deux projets de loi qui modifient le statut des agents de l'ASFC. L'adoption du projet de loi C 18 en 1999 leur a octroyé les « pouvoirs et responsabilités » des agents de la paix aux fins de l'exécution du Code criminel. Le projet de loi C 26 a étendu ces pouvoirs et responsabilités aux agents chargés de l'exécution de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés (LIPR).[2] Tous les agents qui travaillent à la frontière et ceux qui assument des fonctions liées à l'exécution de la loi en matière d'immigration dans les bureaux intérieurs, au renseignement et aux enquêtes criminelles reçoivent des menottes, des aérosols d'oléorésine de capsicine (OC), des matraques et des vestes anti-balles, ainsi qu'une formation sur le recours à la force. Dans le budget de 2006, le gouvernement du Canada s'est engagé à renforcer la sécurité à la frontière et celle des agents de l'ASFC en leur « fournissant des armes de poing et en leur dispensant la formation nécessaire pour qu'ils puissent s'en servir[3] ».
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