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Bien que les sédiments dans la boîte OORC® démontraient une augmentation en βG, AESC, Eh et pH (Figs. 1–3), le manque de preuve d’une diminution des MO (Fig. 3) peut être expliquée par la charge organique excessive dans les sédiments. Une autre raison pour le manque de dégradation CHO pourrait être due aux conditions d’opérations des microcosmes : la MO, une fois mobilisée, n’est pas enlevée (du système clos) et elle peut retomber dans les sédiments. Cependant, la réaction fonctionnelle et structurelle d’ensemble observée en utilisant les composés ORC® (à la fois dans les compartiments d’eau et de sédiments) appuie l’indication d’une dégradation accrue des MO dans le compartiment des sédiments. En particulier, l’effet important observé dans le compartiment d’eau suggère l’occurrence d’un solide couplage benthique-pélagique (les boudins ORC® furent positionnés dans les sédiments). Cela implique une mobilisation des MO dans les sédiments qui, une fois relâchés dans la colonne d’eau, pourrait stimuler une réaction rapide par la communauté bactérienne. Ceci est en accord avec Fabiano et al. (2003) qui ont découvert que la réaction bactérienne et la dégradation des MO durant la bioremédiation des sédiments étaient plus évidentes dans l’eau sus-jacente due au flux benthique-pélagique du carbone dissous mobilisé dans les sédiments.
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