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En deuxième lieu, actuellement, les nouvelles techniques de dépistage du VIH, y compris les tests sérologiques de troisième génération qui mesurent la réponse anticorps, l'ARN et l'ADN par PCR, donnent à nos transplantologues de bien meilleurs outils pour faire un examen préliminaire d'éventuels donneurs et organes. Bien utilisées, ces techniques rendent extrêmement improbable la transmission du VIH. Au Canada, notre système de transplantation actuel assure cette sécurité, en grande partie grâce à ces nouvelles techniques. Si Santé Canada souhaite réduire davantage la possibilité que des personnes dont les tests sérologiques sont négatifs, ce qui signifie la présence d'anticorps, puissent être infectieuses, je vous conseille de rendre obligatoires les tests d'ADN et d'ARN par PCR. N'attendez pas qu'il y ait un autre cas de contamination. J'ai cru comprendre, après avoir discuté avec des experts du VIH à Toronto, à Montréal et à Vancouver que si c'était fait, le risque de transmission, même sans connaître le passé du donneur, serait de un sur un million.
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