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M. Negeri : Dans certains cas, nous utilisons la séparation par gravité. Certains minéraux renfermant des ÉTR sont plus lourds que d'autres ; ainsi, en ayant recours à la séparation en milieu dense, nous pouvons classer les particules des minéraux en fonction de leur poids relatif et séparer les lourds des légers. Les minéraux présentant un intérêt pourraient se trouver dans la gamme des légers ou des lourds en fonction de la nature de la roche hôte. C'est une possibilité pour certains gisements de minerai, mais pas pour tous, et pas tout le temps. Ensuite, nous avons le triage du minerai. Cette technique permet de traiter moins de matériau, ce qui signifie donc que l'on consomme des agents réactifs plus fins dans la flottation ou la lixiviation. Ces deux procédés permettent de réduire la quantité de minerai qui devra à terme être broyé pour obtenir un meilleur concentré par séparation magnétique si les minéraux présentant un intérêt ou la roche hôte, mais pas les deux, sont magnétiques. Si cette approche ne fonctionne pas, nous avons recours à la flottation, qui requiert un broyage plus fin [et un intrant énergétique énorme]. Le minéral doit être aussi propre et concentré que le permet la technologie actuellement afin de réduire la quantité de substances chimiques consommées pour la lixiviation ou pour l'ouverture des minéraux afin de libérer les ÉTR dans la solution. La taille du concentrateur en serait également considérablement réduite, car plus la masse à traiter est importante, plus l'installation physique de l'équipement sera conséquente. Mon objectif est de réduire le coût en capital et d'exploitation du traitement des minéraux renfermant des ÉTR.
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