rees – Traduction – Dictionnaire Keybot

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  The right people at the...  
By Simon Rees
Par Simon Rees
  Untangling REE research  
Negeri: When I left management to go back to science about five years ago I thought about what might be potentially important for Canada and sufficiently interesting for me as a researcher. At the time, China [by far the biggest REE global producer and processor] was blocking exports of REEs; it was around 2010.
M. Negeri : Lorsque j'ai quitté mon poste de direction pour retrouver le domaine de la science il y a environ 5 ans, j'ai tenté de déterminer ce qui serait potentiellement important pour le Canada, et suffisamment intéressant à titre personnel en tant que chercheur. À l'époque, la Chine [de loin le plus gros producteur et transformateur d'ÉTR au monde] bloquait les exportations des ÉTR ; c'était vers 2010. Le Canada produira ses propres ÉTR à l'avenir ; en fait, de nombreuses petites sociétés d'exploration minière avaient déjà exploré des gisements à faible teneur contenant de grandes quantités d'ÉTR. Le problème est qu'en dehors de la Chine, les connaissances en matière de traitement étaient relativement restreintes ; on ne savait pas vraiment comment extraire et séparer les minéraux renfermant des terres rares des roches hôtes. Ainsi, j'ai proposé un projet ; il a été accepté et a jeté les bases d'un projet national à plus grande échelle, auquel participent maintenant plusieurs sociétés, ainsi qu'un groupe de recherche plus vaste chez CanmetMINING qui inclut désormais des travaux sur la caractérisation, la lixiviation, la séparation et l'environnement, en plus du traitement physique.
  Untangling REE research  
The Chinese have different types of deposits. The balance comes from what is known as clay-type deposits where the REEs are not locked up in minerals but are rather free and adsorbed onto the clay surface.
M. Negeri : Le grand problème reste la Chine. Les Chinois ont différents types de gisements. L'équilibre vient de ce que l'on connaît comme des gisements argileux dans lesquels les ÉTR ne sont pas enfermés dans les minéraux mais plutôt libres et adsorbés dans la surface argileuse. On ne trouve ces gisements que dans le sud de la Chine et au Kazakhstan. Il suffit de procéder à la lixiviation des argiles avec de simples substances chimiques et de traiter les ÉTR. Dans notre cas, les ÉTR doivent être extraits à la surface ou sous terre ; les roches doivent ensuite être transportées, concassées puis subir plusieurs opérations unitaires. Nous devons produire du concentré aussi propre que possible, lequel est soumis à la lixiviation pour libérer les éléments. Lorsqu'on procède à la lixiviation de concentré « sale », on obtient de nombreux autres éléments qui sont très difficiles à séparer des ÉTR. Ceci rend le processus complexe et coûteux. Il est important de se rappeler que la teneur des concentrés que nous prévoyons de produire à partir de minerais canadiens contenant des ÉTR sera plus faible que la teneur du minerai chinois non traité, lequel contient 12 à 14 % du total de la teneur en oxydes des terres rares (OTR) par rapport à la teneur habituelle des minerais canadiens qui varie de 0,3 à 1,2 % d'OTR.
  Untangling REE research  
Negeri: When I left management to go back to science about five years ago I thought about what might be potentially important for Canada and sufficiently interesting for me as a researcher. At the time, China [by far the biggest REE global producer and processor] was blocking exports of REEs; it was around 2010.
M. Negeri : Lorsque j'ai quitté mon poste de direction pour retrouver le domaine de la science il y a environ 5 ans, j'ai tenté de déterminer ce qui serait potentiellement important pour le Canada, et suffisamment intéressant à titre personnel en tant que chercheur. À l'époque, la Chine [de loin le plus gros producteur et transformateur d'ÉTR au monde] bloquait les exportations des ÉTR ; c'était vers 2010. Le Canada produira ses propres ÉTR à l'avenir ; en fait, de nombreuses petites sociétés d'exploration minière avaient déjà exploré des gisements à faible teneur contenant de grandes quantités d'ÉTR. Le problème est qu'en dehors de la Chine, les connaissances en matière de traitement étaient relativement restreintes ; on ne savait pas vraiment comment extraire et séparer les minéraux renfermant des terres rares des roches hôtes. Ainsi, j'ai proposé un projet ; il a été accepté et a jeté les bases d'un projet national à plus grande échelle, auquel participent maintenant plusieurs sociétés, ainsi qu'un groupe de recherche plus vaste chez CanmetMINING qui inclut désormais des travaux sur la caractérisation, la lixiviation, la séparation et l'environnement, en plus du traitement physique.
  Rare Earth Elements  
Individual soldiers also benefit from REEs on longer missions. The charge density of lithium-ion batteries and the efficiency of neodymium supermagnets lend themselves well to their tasks. The average marine on patrol carries 90 pounds of equipment, a third of which are batteries.
Les militaires ont également bénéficié des ÉTR dans le cadre de missions plus longues. La densité de charge des batteries au lithium-ion et l'efficacité des super-aimants en néodyme se prêtent bien à leurs tâches. Un fusilier marin en patrouille transporte généralement 90 livres d'équipement, dont un tiers sont des batteries. Des batteries lithium-ion flexibles associées à des panneaux solaires flexibles à base d'indium, de gallium, de germanium, de sélénium ou de tellure et des circuits imprimés d'alliages de gallium et d'indium permettraient de faire des uniformes militaires de véritables centrales électriques portables. Une meilleure distribution du poids réduirait la fatigue infligée au porteur, et l'énergie solaire alimenterait les divers moniteurs, capteurs et écrans que transportent les militaires modernes pendant les heures ensoleillées ; elle leur permettrait également de disposer d'une batterie prête à prendre la relève dès que le soleil se couche ou dans des conditions de faible luminosité. Le magnésium, un métal essentiel à la communauté européenne présent dans les urines, peut également servir à produire de l'énergie.
  Untangling REE research  
Born in Ethiopia and trained in mining, mineral processing and extractive metallurgical engineering in Europe, senior mineral processing research engineer Tesfaye Negeri is today leading the physical processing component of a Natural Resources Canada (NRCan) flagship program to expedite the development of Canada’s promising but nascent rare earth elements (REEs) industry.
Tesfaye Negeri est né en Éthiopie ; il a suivi une éducation en génie des mines, de la minéralurgie et de la métallurgie extractive en Europe, et est aujourd'hui ingénieur principal de recherche en minéralurgie à Ressources naturelles Canada (RNCan). Il est actuellement à la tête du volet dédié au traitement physique d'un programme phare de RNCan qui vise à accélérer le développement de l'industrie naissante, bien que très prometteuse, des éléments des terres rares (ÉTR). Les ÉTR occupent une part importante dans la fabrication de nombreux produits des domaines de l'électronique, de l'énergie propre et de l'aérospatiale. Actuellement, la Chine fournit la majeure partie des ÉTR sur le marché, et avant qu'une industrie nationale ne puisse élargir sa part dans la production, une poignée de sociétés minières canadiennes spécialisées dans les ÉTR devront comprendre comment séparer - économiquement parlant - ces ressources de plus en plus stratégiques des nombreux minéraux dans lesquelles on les trouve. C'est là que M. Negeri et son équipe de recherche entrent en scène ; ensemble, ils cherchent de nouvelles manières d'utiliser des agents réactifs et des procédés existants pour traiter et séparer une catégorie de minéraux stratégiques mondialement, qui prendra de l'importance avec chaque année qui passe.
  Untangling REE research  
Born in Ethiopia and trained in mining, mineral processing and extractive metallurgical engineering in Europe, senior mineral processing research engineer Tesfaye Negeri is today leading the physical processing component of a Natural Resources Canada (NRCan) flagship program to expedite the development of Canada’s promising but nascent rare earth elements (REEs) industry.
Tesfaye Negeri est né en Éthiopie ; il a suivi une éducation en génie des mines, de la minéralurgie et de la métallurgie extractive en Europe, et est aujourd'hui ingénieur principal de recherche en minéralurgie à Ressources naturelles Canada (RNCan). Il est actuellement à la tête du volet dédié au traitement physique d'un programme phare de RNCan qui vise à accélérer le développement de l'industrie naissante, bien que très prometteuse, des éléments des terres rares (ÉTR). Les ÉTR occupent une part importante dans la fabrication de nombreux produits des domaines de l'électronique, de l'énergie propre et de l'aérospatiale. Actuellement, la Chine fournit la majeure partie des ÉTR sur le marché, et avant qu'une industrie nationale ne puisse élargir sa part dans la production, une poignée de sociétés minières canadiennes spécialisées dans les ÉTR devront comprendre comment séparer - économiquement parlant - ces ressources de plus en plus stratégiques des nombreux minéraux dans lesquelles on les trouve. C'est là que M. Negeri et son équipe de recherche entrent en scène ; ensemble, ils cherchent de nouvelles manières d'utiliser des agents réactifs et des procédés existants pour traiter et séparer une catégorie de minéraux stratégiques mondialement, qui prendra de l'importance avec chaque année qui passe.
  Untangling REE research  
Born in Ethiopia and trained in mining, mineral processing and extractive metallurgical engineering in Europe, senior mineral processing research engineer Tesfaye Negeri is today leading the physical processing component of a Natural Resources Canada (NRCan) flagship program to expedite the development of Canada’s promising but nascent rare earth elements (REEs) industry.
Tesfaye Negeri est né en Éthiopie ; il a suivi une éducation en génie des mines, de la minéralurgie et de la métallurgie extractive en Europe, et est aujourd'hui ingénieur principal de recherche en minéralurgie à Ressources naturelles Canada (RNCan). Il est actuellement à la tête du volet dédié au traitement physique d'un programme phare de RNCan qui vise à accélérer le développement de l'industrie naissante, bien que très prometteuse, des éléments des terres rares (ÉTR). Les ÉTR occupent une part importante dans la fabrication de nombreux produits des domaines de l'électronique, de l'énergie propre et de l'aérospatiale. Actuellement, la Chine fournit la majeure partie des ÉTR sur le marché, et avant qu'une industrie nationale ne puisse élargir sa part dans la production, une poignée de sociétés minières canadiennes spécialisées dans les ÉTR devront comprendre comment séparer - économiquement parlant - ces ressources de plus en plus stratégiques des nombreux minéraux dans lesquelles on les trouve. C'est là que M. Negeri et son équipe de recherche entrent en scène ; ensemble, ils cherchent de nouvelles manières d'utiliser des agents réactifs et des procédés existants pour traiter et séparer une catégorie de minéraux stratégiques mondialement, qui prendra de l'importance avec chaque année qui passe.
  Untangling REE research  
The Chinese have different types of deposits. The balance comes from what is known as clay-type deposits where the REEs are not locked up in minerals but are rather free and adsorbed onto the clay surface.
M. Negeri : Le grand problème reste la Chine. Les Chinois ont différents types de gisements. L'équilibre vient de ce que l'on connaît comme des gisements argileux dans lesquels les ÉTR ne sont pas enfermés dans les minéraux mais plutôt libres et adsorbés dans la surface argileuse. On ne trouve ces gisements que dans le sud de la Chine et au Kazakhstan. Il suffit de procéder à la lixiviation des argiles avec de simples substances chimiques et de traiter les ÉTR. Dans notre cas, les ÉTR doivent être extraits à la surface ou sous terre ; les roches doivent ensuite être transportées, concassées puis subir plusieurs opérations unitaires. Nous devons produire du concentré aussi propre que possible, lequel est soumis à la lixiviation pour libérer les éléments. Lorsqu'on procède à la lixiviation de concentré « sale », on obtient de nombreux autres éléments qui sont très difficiles à séparer des ÉTR. Ceci rend le processus complexe et coûteux. Il est important de se rappeler que la teneur des concentrés que nous prévoyons de produire à partir de minerais canadiens contenant des ÉTR sera plus faible que la teneur du minerai chinois non traité, lequel contient 12 à 14 % du total de la teneur en oxydes des terres rares (OTR) par rapport à la teneur habituelle des minerais canadiens qui varie de 0,3 à 1,2 % d'OTR.
  Untangling REE research  
The Chinese have different types of deposits. The balance comes from what is known as clay-type deposits where the REEs are not locked up in minerals but are rather free and adsorbed onto the clay surface.
M. Negeri : Le grand problème reste la Chine. Les Chinois ont différents types de gisements. L'équilibre vient de ce que l'on connaît comme des gisements argileux dans lesquels les ÉTR ne sont pas enfermés dans les minéraux mais plutôt libres et adsorbés dans la surface argileuse. On ne trouve ces gisements que dans le sud de la Chine et au Kazakhstan. Il suffit de procéder à la lixiviation des argiles avec de simples substances chimiques et de traiter les ÉTR. Dans notre cas, les ÉTR doivent être extraits à la surface ou sous terre ; les roches doivent ensuite être transportées, concassées puis subir plusieurs opérations unitaires. Nous devons produire du concentré aussi propre que possible, lequel est soumis à la lixiviation pour libérer les éléments. Lorsqu'on procède à la lixiviation de concentré « sale », on obtient de nombreux autres éléments qui sont très difficiles à séparer des ÉTR. Ceci rend le processus complexe et coûteux. Il est important de se rappeler que la teneur des concentrés que nous prévoyons de produire à partir de minerais canadiens contenant des ÉTR sera plus faible que la teneur du minerai chinois non traité, lequel contient 12 à 14 % du total de la teneur en oxydes des terres rares (OTR) par rapport à la teneur habituelle des minerais canadiens qui varie de 0,3 à 1,2 % d'OTR.
  Untangling REE research  
Negeri: When I left management to go back to science about five years ago I thought about what might be potentially important for Canada and sufficiently interesting for me as a researcher. At the time, China [by far the biggest REE global producer and processor] was blocking exports of REEs; it was around 2010.
M. Negeri : Lorsque j'ai quitté mon poste de direction pour retrouver le domaine de la science il y a environ 5 ans, j'ai tenté de déterminer ce qui serait potentiellement important pour le Canada, et suffisamment intéressant à titre personnel en tant que chercheur. À l'époque, la Chine [de loin le plus gros producteur et transformateur d'ÉTR au monde] bloquait les exportations des ÉTR ; c'était vers 2010. Le Canada produira ses propres ÉTR à l'avenir ; en fait, de nombreuses petites sociétés d'exploration minière avaient déjà exploré des gisements à faible teneur contenant de grandes quantités d'ÉTR. Le problème est qu'en dehors de la Chine, les connaissances en matière de traitement étaient relativement restreintes ; on ne savait pas vraiment comment extraire et séparer les minéraux renfermant des terres rares des roches hôtes. Ainsi, j'ai proposé un projet ; il a été accepté et a jeté les bases d'un projet national à plus grande échelle, auquel participent maintenant plusieurs sociétés, ainsi qu'un groupe de recherche plus vaste chez CanmetMINING qui inclut désormais des travaux sur la caractérisation, la lixiviation, la séparation et l'environnement, en plus du traitement physique.
  Rare Earth Elements  
REEs are already a key additive in the liquid fuel production process, with catalysts being the single largest demand for rare earth oxides. As an ingredient in fuel cracking catalysts (FCCs), lanthanum, cerium and neodymium improve the yield of the final product generated from crude oil, prevent the early deactivation of the catalyst and remove heavy metals.
Les ÉTR constituent déjà un adjuvant important dans le procédé de production des carburants liquides, et les catalyseurs sont à l'origine du plus important segment de la demande en oxydes de terres rares (OTR). En tant qu'ingrédients dans les craquages catalytiques fluides (FCC), le lanthane, le cérium et le néodyme améliorent le rendement du produit final généré à partir de pétrole brut, évitent la désactivation précoce du catalyseur et éliminent les métaux lourds. L'ajout du lanthane à un FCC peut augmenter le rendement de l'essence de jusqu'à 10 %, un avantage non négligeable pour les utilisateurs finaux. Ce que l'on sait moins, c'est qu'en 2012, le ministère de la défense des États-Unis a, à lui seul, acheté 104 millions de barils de carburants liquides au prix de 16,4 milliards $. L'armée de l'air a utilisé 54 % des 104 millions de barils, la marine 30 %, et les 15 % restant ont servi à alimenter l'armée en carburant.
  Great Western to mine t...  
“There are new applications for REEs being developed almost every day,” said Billingsley. Existing applications already include catalytic converters (cerium), any electronic device that needs small, high-powered magnets (neodymium), and LCD monitors (yttrium, europium, and terbium), to name but a few.
Il faut tout d’abord savoir que les éléments des terres rares (ÉTR) ne sont ni des terres ni rares. Le nom a été donné au groupe des lanthanides dont certains éléments sont plus abondants que le plomb. « Le défi n’est pas de les trouver mais de trouver un gisement assez concentré pour être rentable », dit Gary Billingsley, président et directeur financier de Great Western Minerals Group. Il est aussi surprenant de voir à quel point ces éléments sont inconnus étant donné leur grand impact sur notre vie quotidienne.
  The big thaw  
With China currently controlling about 97 per cent of the world’s supply of REEs, the end of the uranium ban is as much about developing Greenland’s prodigious reserves of REEs as it is about uranium.
Il n’y a donc pas encore de ruée, mais l’intérêt est là. En 2012, un rapport de l’Institut danois de recherche internationale (DIIS) prévoyait que le Groenland pourrait un jour produire jusqu’à 2 000 tonnes d’uranium par année. Les sociétés qui possèdent déjà des intérêts d’exploration ont hâte d’aller de l’avant, notamment parce qu’une bonne portion de l’uranium du Groenland se trouve tout près de réserves de terres rares, dont l’uranium est un sous-produit de production. Puisque la Chine détient actuellement environ 97 pour cent de l’approvisionnement mondial en terres rares, la levée de l’interdiction touchant l’uranium peut entraîner le développement des prodigieuses réserves de terres rares du Groenland autant que de son uranium.
  Great Western to mine t...  
The original design did not incorporate the extraction of REEs from the ore, so for the time being, the Chinese operation has a massive stockpile on the surface from which to extract the precious elements.
Si tout va bien et que Hoidas Lake respecte son calendrier, la mine fournira 10 000 tonnes annuellement. Trois autres exploitations australiennes pourraient démarrer en même temps. Cependant, tous ces projets combinés ne dépasseraient pas une production annuelle de 25 000 tonnes, laissant un manque du même ordre de grandeur et annonçant une compétition serrée entre les utilisateurs d’ÉTR pour leur approvisionnement.
  Great Western to mine t...  
Already, China has placed restrictions on the amounts of REEs being sold to external markets. The prediction is that Chinese supply will at best remain flat through 2010. Part of the reason for this, said Billingsley, is that there simply aren’t any new places for China to mine.
La conception initiale ne comportait pas l’extraction des ÉTR; ils sont donc extraits d’empilements en surface. Un seul autre gisement est toutefois devenu un « désastre environnemental » en raison des exploitations illégales. Le gouvernement hésite à rouvrir ce site qu’il vient tout juste de fermer.
  Rare Earth Elements  
Rare metals, which include rare earth elements (REEs), are widely used in the aerospace and defence sectors. As such, access to these metals is of great importance to defence-minded organizations like the North Atlantic Treaty Organization (NATO).
Les métaux rares, qui comprennent les éléments des terres rares (ÉTR), sont beaucoup utilisés dans les secteurs de l'aérospatiale et de la défense. Ainsi, l'accès à ces métaux est très important pour des organisations axées sur la défense telles que l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN). L'Organisation OTAN pour la science et la technologie (STO) a récemment organisé une rencontre de deux jours et demi entre spécialistes internationaux sur le thème de la rareté des matériaux et des systèmes d'alimentation électrique constitués de terres rares. Garantir l'accès à un approvisionnement stable en métaux rares est une question de sécurité mondiale.
  Untangling REE research  
Negeri: They don’t exist very much with other metals; they are pretty much isolated. All the deposits we are talking about contain several different minerals, and different minerals contain different amounts of REEs.
M. Negeri : Les ÉTR ne coexistent pas beaucoup avec d'autres métaux, ils sont plutôt isolés. Tous les gisements dont nous parlons contiennent plusieurs minéraux différents, lesquels contiennent des ÉTR en quantités variables. On en produit une quantité négligeable en tant que produit dérivé du traitement de l'aluminium, de l'uranium, du cuivre, de l'or et d'autres métaux, bien qu'en Chine une grande partie de la production découle de produits dérivés du traitement du minerai de fer. Il existe aussi d'autres gisements que l'on appelle communément sables pour grosses pièces ou sables minéralisés, qui contiennent de la monazite, un minéral constitué d'éléments des terres rares [en Australie, par exemple].
  A pilot plant for a blo...  
The process works with two immiscible liquid inputs moving counter-currently; the metal containing aqueous feed enters from one end, and the organic solution enters from the opposite end. When the two streams mix, some of the REEs pass to the organic stream, thus achieving a stage of separation.
Selon M. Verbaan, l’usine pilote utilisera la technique d’extraction hydrométallurgique par solvants, laquelle est couramment utilisée pour la séparation des ÉTR. Le processus fait intervenir deux solvants immiscibles qui se déplacent à contre-courant; le soluté métallique de la phase aqueuse pénètre par une extrémité, et la solution organique pénètre par l’autre. Quand les deux phases se mélangent, une partie des ÉTR transfère vers la phase organique pour atteindre une étape de séparation.
  Untangling REE research  
Negeri: All of them. REEs are generally categorized as “heavy” or “light.” The heavies are more valuable [dysprosium, for example], but the lights [neodymium, for example] are also very important. Canada is rich in both.
M. Negeri : Tous. Les ÉTR sont généralement classés en catégories « lourds » ou « légers ». Les ÉTR lourds ont plus de valeur [le dysprosium, par exemple], mais les ÉTR légers [le néodyme, par exemple] sont également très importants. Le Canada est riche en ÉTR lourds et légers. Il n'existe probablement aucun autre pays au monde qui ait autant de gisements d'ÉTR que le Canada. Le potentiel est immense.
  Industry at a glance  
Back in 2010, China imposed taxes and quotas that limited the amount of rare earths for export. The country, which produces more than 90 per cent of the world's REEs, also put restrictions on the enterprises allowed to export rare earths.
En 2010, la Chine avait décidé d'imposer des taxes et des quotas d'exportation sur ses terres rares. La Chine, qui assure à elle seule plus de 90 % de la production mondiale d'ÉTR, impose également des restrictions sur les entreprises autorisées à exporter des terres rares.
  A pilot plant for a blo...  
“Because [REEs] are chemically so similar, many individual stages are required to perform one separation,” Verbaan explained. The new facility allows for 120 stages, known as mixer-settlers, which Verbaan said “should be good to conduct most, if not all, separations independently.”
« Parce que les ÉTR sont si similaires du point de vue chimique, il faut un grand nombre d’étapes individuelles pour effectuer une seule séparation », a expliqué M. Verbaan. La nouvelle installation prévoit 120 étapes, ou mélangeurs-décanteurs qui, de l’avis de M. Verbaan, « devraient pouvoir réaliser la plupart des séparations, voire toutes, de façon indépendante. »
  Untangling REE research  
Negeri: It’s a pretty complicated kind of economics. REEs are not traded on the stock market so the purchase of these elements is always through contracts or off-take agreements between companies, so you don’t know who is selling for how much.
M. Negeri : L'économie des ÉTR est particulièrement complexe. Ils ne sont pas négociés sur les marchés boursiers, aussi l'achat de ces éléments se fait toujours par l'intermédiaire de contrats ou d'accords d'enlèvement entre les sociétés ; ainsi, on ne sait jamais qui vend quoi et à quel prix.
  Upfront: Award-winners ...  
Goldcorp establishes a new graduate program. By Simon Rees
Goldcorp lance un nouveau programme d’embauche de diplômés . Par Simon Rees
  Untangling REE research  
CIM: How did you get interested in REEs?
L'ICM : Comment vous êtes-vous intéressé aux ÉTR ?
  Untangling REE research  
CIM: Are there any promising new processes or technologies to process REEs?
L'ICM : Existe-t-il de nouveaux procédés ou technologies prometteurs pour traiter les ÉTR ?
  Untangling REE research  
CIM: Do REEs usually occur in isolation, or do they typically appear with other more common metallic minerals?
L'ICM : Les ÉTR sont-ils généralement présents en isolation, ou les trouve-t-on plutôt avec d'autres minéraux métallifères ?
  Untangling REE research  
CIM: There are about 17 known REEs. Which specific ones are found in Canada?
L'ICM : À l'heure actuelle, environ 17 ÉTR sont connus. Quels sont ceux que l'on trouve spécifiquement au Canada ?
  Untangling REE research  
There are some minerals containing REEs that are heavier than others, so by using dense media separation, we classify the mineral particles according to their relative heaviness and separate the heavy from the light.
M. Negeri : Dans certains cas, nous utilisons la séparation par gravité. Certains minéraux renfermant des ÉTR sont plus lourds que d'autres ; ainsi, en ayant recours à la séparation en milieu dense, nous pouvons classer les particules des minéraux en fonction de leur poids relatif et séparer les lourds des légers. Les minéraux présentant un intérêt pourraient se trouver dans la gamme des légers ou des lourds en fonction de la nature de la roche hôte. C'est une possibilité pour certains gisements de minerai, mais pas pour tous, et pas tout le temps. Ensuite, nous avons le triage du minerai. Cette technique permet de traiter moins de matériau, ce qui signifie donc que l'on consomme des agents réactifs plus fins dans la flottation ou la lixiviation. Ces deux procédés permettent de réduire la quantité de minerai qui devra à terme être broyé pour obtenir un meilleur concentré par séparation magnétique si les minéraux présentant un intérêt ou la roche hôte, mais pas les deux, sont magnétiques. Si cette approche ne fonctionne pas, nous avons recours à la flottation, qui requiert un broyage plus fin [et un intrant énergétique énorme]. Le minéral doit être aussi propre et concentré que le permet la technologie actuellement afin de réduire la quantité de substances chimiques consommées pour la lixiviation ou pour l'ouverture des minéraux afin de libérer les ÉTR dans la solution. La taille du concentrateur en serait également considérablement réduite, car plus la masse à traiter est importante, plus l'installation physique de l'équipement sera conséquente. Mon objectif est de réduire le coût en capital et d'exploitation du traitement des minéraux renfermant des ÉTR.
  Untangling REE research  
There are some minerals containing REEs that are heavier than others, so by using dense media separation, we classify the mineral particles according to their relative heaviness and separate the heavy from the light.
M. Negeri : Dans certains cas, nous utilisons la séparation par gravité. Certains minéraux renfermant des ÉTR sont plus lourds que d'autres ; ainsi, en ayant recours à la séparation en milieu dense, nous pouvons classer les particules des minéraux en fonction de leur poids relatif et séparer les lourds des légers. Les minéraux présentant un intérêt pourraient se trouver dans la gamme des légers ou des lourds en fonction de la nature de la roche hôte. C'est une possibilité pour certains gisements de minerai, mais pas pour tous, et pas tout le temps. Ensuite, nous avons le triage du minerai. Cette technique permet de traiter moins de matériau, ce qui signifie donc que l'on consomme des agents réactifs plus fins dans la flottation ou la lixiviation. Ces deux procédés permettent de réduire la quantité de minerai qui devra à terme être broyé pour obtenir un meilleur concentré par séparation magnétique si les minéraux présentant un intérêt ou la roche hôte, mais pas les deux, sont magnétiques. Si cette approche ne fonctionne pas, nous avons recours à la flottation, qui requiert un broyage plus fin [et un intrant énergétique énorme]. Le minéral doit être aussi propre et concentré que le permet la technologie actuellement afin de réduire la quantité de substances chimiques consommées pour la lixiviation ou pour l'ouverture des minéraux afin de libérer les ÉTR dans la solution. La taille du concentrateur en serait également considérablement réduite, car plus la masse à traiter est importante, plus l'installation physique de l'équipement sera conséquente. Mon objectif est de réduire le coût en capital et d'exploitation du traitement des minéraux renfermant des ÉTR.
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