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"Du sexe et des roubles. Il ne s'agit pas du slogan du prochain James Bond mais de l'idée directrice du Book of Olga, ouvrage de photographies de Bettina Rheims, publié chez TASCHEN. Si dans le passé les monarques commandaient des portraits à des peintres, en 2008, un "roi" d'un genre nouveau, l'oligarque russe Sergeï Rodionov, a demandé à Bettina Rheims de prendre une série de clichés de sa femme Olga. Figure de la haute société moscovite, la jeune femme a déjà posé pour des photographes de mode, Helmut Newton, David Lachapelle ou Peter Lindbergh, toujours à la demande de son mari, décidément peu jaloux. L'homme d'affaires a demandé à la photographe française de prendre en photo sa jeune épouse. Bettina Rheims, "amusée et bien payée" a accepté. Les clichés ont d'abord été pris dans la maison normande de la photographe. Heureux du résultat, Sergeï Rodionov a décidé d'en faire un livre et a contacté l'éditeur TASCHEN. Deux nouvelles séries de photos ont ensuite été prises: une très S&M et une autre "Marie-Antoinette". Aucun cahier des charges n'a été fixé par le milliardaire. Bettina Rheims a ainsi déclaré au Monde: "Quand j'ai compris ce que Sergeï Rodionov voulait, j'ai compris que c'était en fait ce que je voulais moi-même (...) Ce n'était plus une commande, mais un acte artistique.
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"Du sexe et des roubles. Il ne s'agit pas du slogan du prochain James Bond mais de l'idée directrice du Book of Olga, ouvrage de photographies de Bettina Rheims, publié chez TASCHEN. Si dans le passé les monarques commandaient des portraits à des peintres, en 2008, un "roi" d'un genre nouveau, l'oligarque russe Sergeï Rodionov, a demandé à Bettina Rheims de prendre une série de clichés de sa femme Olga. Figure de la haute société moscovite, la jeune femme a déjà posé pour des photographes de mode, Helmut Newton, David Lachapelle ou Peter Lindbergh, toujours à la demande de son mari, décidément peu jaloux. L'homme d'affaires a demandé à la photographe française de prendre en photo sa jeune épouse. Bettina Rheims, "amusée et bien payée" a accepté. Les clichés ont d'abord été pris dans la maison normande de la photographe. Heureux du résultat, Sergeï Rodionov a décidé d'en faire un livre et a contacté l'éditeur TASCHEN. Deux nouvelles séries de photos ont ensuite été prises: une très S&M et une autre "Marie-Antoinette". Aucun cahier des charges n'a été fixé par le milliardaire. Bettina Rheims a ainsi déclaré au Monde: "Quand j'ai compris ce que Sergeï Rodionov voulait, j'ai compris que c'était en fait ce que je voulais moi-même (...) Ce n'était plus une commande, mais un acte artistique." La journaliste et historienne d'art Catherine Millet signe la préface du livre et évoque les références à la peinture classique. Autant au niveau des images, du prix (350 euros) que du concept, The Book of Olga provoque et dérange."— next.liberation.fr and Le Liberté, Fribourg, Schweiz
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