soil – -Translation – Keybot Dictionary

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Keybot 8 Results  www.brazza.culture.fr
  Pierre Savorgnan de Bra...  
"the two beds consisted of a screen made of palm ribs, covered up with a plait laying on four stakes driven into the soil".
" Les deux lits se composent d'une claie faite de nervures de palmes, couverte d'une natte et reposant sur quatre piquets fichés dans le sol ".
"i due letti si compongono di un graticcio realizzato con foglie di palma, rivestito di stuoia e poggiante su quattro picchetti conficcati a terra".
  Pierre Savorgnan de Bra...  
« Since his warnings are not taking into account, he who devoted himself at the risk of his life, I prefer bringing his remains to Mustapha cemetery on the African soil, at the gate of this black continent to which he devoted his soul, and besides we are African people, it was in Africa where we spent our happy years ».
"Puisqu'on ne fait aucun cas de ses avertissements, lui qui les jeta au prix de son existence, j'aime mieux emmener là-bas ses restes dans le cimetière de Mustapha supérieur sur la terre d'Afrique au seuil de ce continent noir auquel il avait voué son âme, et puis nous sommes Africains, c'est en Afrique que nous avons passé nos années heureuses".
"Poiché non si fa alcun caso ai suoi ammonimenti, lui che li diede a presso della sua esistenza, preferisco portare laggiù i suoi resti al cimitero di Mustafa superiore in terra d'Africa alle soglie di quel continente nero al quale aveva votato la sua anima, e poi noi siamo africani, in Africa abbiamo trascorso i nostri anni felici".
  Pierre Savorgnan de Bra...  
"while a European found it very hard to eat and sleep on the wet earth or more precisely on a scrap of fallen leaves, the Pahouins as real woodlands men nimbly managed to light a fire, build a hut and make beds. Some gathered wood, others with the help of little stakes, were building the light framework of a roof, on which they laid large leaves brought back by the others ; water could not run through such roofs and their only threat was the wind, which however never blew near these huge trees. When short of leaves, they used the bark of a special tree than could be easily removed from the trunk and used it as the roof of their huts. As for the beds, they had built them with four stakes driven into the soil on which they had laid other branches in order to sleep there ; they had to be accustomed to it ; however these beds had the advantage of avoiding the soil humidity, the burning fires on both sides served as dress and blankets".
"Alors qu'un Européen se fût trouvé embarrassé pour manger et dormir sur la terre humide ou plutôt sur les débris de feuilles tombées, les Pahouins, vrais hommes des bois, surent avec énormément de prestesse, allumer le feu, construire une case et se faire des lits. Les uns recueillirent du bois, les autres, à l'aide de petits échalas, formèrent l'armature légère d'un toit, sur lequel ils appliquèrent de larges feuilles que d'autres étaient allés chercher ; l'eau ne traverse pas de pareils toits et ils ne craignent que le vent, qui cependant ne souffle jamais au pied de ces arbres immenses. Lorsque les feuilles vinrent à manquer, ils se servirent de l'écorce d'un certain arbre qui pouvait facilement se détacher du tronc et en firent les toits de leurs cases. Quant aux lits, ils les avaient construits avec quatre fourches fichées en terre sur lesquelles ils avaient étendu d'autres branches pour y dormir, il fallait y être habitué ; cependant ces lits ont l'avantage de vous garantir de l'humidité du sol, le feux allumés des deux côtés tiennent lieu d'habits et de couvertures ".
  Pierre Savorgnan de Bra...  
"while a European found it very hard to eat and sleep on the wet earth or more precisely on a scrap of fallen leaves, the Pahouins as real woodlands men nimbly managed to light a fire, build a hut and make beds. Some gathered wood, others with the help of little stakes, were building the light framework of a roof, on which they laid large leaves brought back by the others ; water could not run through such roofs and their only threat was the wind, which however never blew near these huge trees. When short of leaves, they used the bark of a special tree than could be easily removed from the trunk and used it as the roof of their huts. As for the beds, they had built them with four stakes driven into the soil on which they had laid other branches in order to sleep there ; they had to be accustomed to it ; however these beds had the advantage of avoiding the soil humidity, the burning fires on both sides served as dress and blankets".
"Alors qu'un Européen se fût trouvé embarrassé pour manger et dormir sur la terre humide ou plutôt sur les débris de feuilles tombées, les Pahouins, vrais hommes des bois, surent avec énormément de prestesse, allumer le feu, construire une case et se faire des lits. Les uns recueillirent du bois, les autres, à l'aide de petits échalas, formèrent l'armature légère d'un toit, sur lequel ils appliquèrent de larges feuilles que d'autres étaient allés chercher ; l'eau ne traverse pas de pareils toits et ils ne craignent que le vent, qui cependant ne souffle jamais au pied de ces arbres immenses. Lorsque les feuilles vinrent à manquer, ils se servirent de l'écorce d'un certain arbre qui pouvait facilement se détacher du tronc et en firent les toits de leurs cases. Quant aux lits, ils les avaient construits avec quatre fourches fichées en terre sur lesquelles ils avaient étendu d'autres branches pour y dormir, il fallait y être habitué ; cependant ces lits ont l'avantage de vous garantir de l'humidité du sol, le feux allumés des deux côtés tiennent lieu d'habits et de couvertures ".
  Pierre Savorgnan de Bra...  
"We like the Whites. Go tell their chieftain that they must come settle where they please in our land and, as to me, I give to the Whites' chieftain all the land under my authority and put it under his dominion. As a token of what I give him, take this soil in which I put one sample of everything that grows in our rich soil. Bring it to the Whites' chieftain and tell him that Makoko gives his land to him".
Brazza va rester 25 jours chez le Makoko. " Je parle toujours au chef des choses de mon pays. Il me laisse peu de répit. Quand je ne suis pas chez lui il vient chez moi ". " Makoko vient pour me parler et comme je suis en train de faire ma toilette, il s'en retourne chez lui où je vais le voir ". Une amitié naît entre les deux hommes. " Nous aimons les Blancs. Va dire à leur chef qu'ils viennent s'établir dans notre pays où ils voudront et que, quant à moi, je donne au chef des Blancs toute la terre qui est sous mon autorité et je la mets sous sa dépendance . Pour signe de ce que je lui donne, prends cette terre où j'ai mis une chose de toutes celles qui poussent dans notre pays fertile. Porte là au chef des Blancs et dis lui que Makoko lui donne sa terre ". Pour traduire cette déclaration un traité est signé le 10 septembre. Quelques jours plus tard, le 3 octobre, Brazza prend possession de la terre que lui a cédée le Makoko en présence de plusieurs vassaux sur la rive nord du Stanley-Pool à Ntamo. Brazza donne un drapeau au roi: "Je passai avec Makoko devant sa case et j'y plantai le pavillon français que je fis saluer de trois salves de mousqueterie". Il va laisser Malamine comme chef provisoire de la future station française.
Brazzà soggiornerà presso il Makoko per 25 giorni. " Parlo sempre al capo degli affari che riguardano il mio paese. Non mi concede un attimo di tregua. Quando non sono da lui, è lui a venire presso di me". "Makoko viene da me per parlare e quando è il momento del bagno, se ne va a casa ove lo raggiungo qualche tempo dopo ". Tra i due uomini nasce un legame d'amicizia. " Apprezziamo i Bianchi. Dì al loro capo che vengano pure a insediarsi ove meglio credono nel nostro paese e, quanto a me, mi impegnerò a dare al capo dei Bianchi tutta la terra che possiedo, mettendola a sua completa disposizione. Offrigli in pegno questa terra ove ho messo un seme dei tanti che germogliano presso il nostro fertile paese. Portala al capo dei Bianchi e digli che Makoko gli dona la sua terra". Onde formalizzare questa dichiarazione, un trattato viene sottoscritto il 10 settembre. Qualche giorno più tardi, il 3 ottobre, Brazzà prende possesso della terra cedutagli dal Makoko alla presenza di diversi vassalli sulla riva nord dello Stanley-Pool a Ntamo. Brazzà dona al re una bandiera: "Sono passato con Makoko innanzi alla sua capanna e vi ho affisso la bandiera francese salutata da tre colpi di moschetteria". Incaricherà Malamine della direzione provvisoria della futura stazione francese.
  Pierre Savorgnan de Bra...  
"We like the Whites. Go tell their chieftain that they must come settle where they please in our land and, as to me, I give to the Whites' chieftain all the land under my authority and put it under his dominion. As a token of what I give him, take this soil in which I put one sample of everything that grows in our rich soil. Bring it to the Whites' chieftain and tell him that Makoko gives his land to him".
Brazza va rester 25 jours chez le Makoko. " Je parle toujours au chef des choses de mon pays. Il me laisse peu de répit. Quand je ne suis pas chez lui il vient chez moi ". " Makoko vient pour me parler et comme je suis en train de faire ma toilette, il s'en retourne chez lui où je vais le voir ". Une amitié naît entre les deux hommes. " Nous aimons les Blancs. Va dire à leur chef qu'ils viennent s'établir dans notre pays où ils voudront et que, quant à moi, je donne au chef des Blancs toute la terre qui est sous mon autorité et je la mets sous sa dépendance . Pour signe de ce que je lui donne, prends cette terre où j'ai mis une chose de toutes celles qui poussent dans notre pays fertile. Porte là au chef des Blancs et dis lui que Makoko lui donne sa terre ". Pour traduire cette déclaration un traité est signé le 10 septembre. Quelques jours plus tard, le 3 octobre, Brazza prend possession de la terre que lui a cédée le Makoko en présence de plusieurs vassaux sur la rive nord du Stanley-Pool à Ntamo. Brazza donne un drapeau au roi: "Je passai avec Makoko devant sa case et j'y plantai le pavillon français que je fis saluer de trois salves de mousqueterie". Il va laisser Malamine comme chef provisoire de la future station française.
Brazzà soggiornerà presso il Makoko per 25 giorni. " Parlo sempre al capo degli affari che riguardano il mio paese. Non mi concede un attimo di tregua. Quando non sono da lui, è lui a venire presso di me". "Makoko viene da me per parlare e quando è il momento del bagno, se ne va a casa ove lo raggiungo qualche tempo dopo ". Tra i due uomini nasce un legame d'amicizia. " Apprezziamo i Bianchi. Dì al loro capo che vengano pure a insediarsi ove meglio credono nel nostro paese e, quanto a me, mi impegnerò a dare al capo dei Bianchi tutta la terra che possiedo, mettendola a sua completa disposizione. Offrigli in pegno questa terra ove ho messo un seme dei tanti che germogliano presso il nostro fertile paese. Portala al capo dei Bianchi e digli che Makoko gli dona la sua terra". Onde formalizzare questa dichiarazione, un trattato viene sottoscritto il 10 settembre. Qualche giorno più tardi, il 3 ottobre, Brazzà prende possesso della terra cedutagli dal Makoko alla presenza di diversi vassalli sulla riva nord dello Stanley-Pool a Ntamo. Brazzà dona al re una bandiera: "Sono passato con Makoko innanzi alla sua capanna e vi ho affisso la bandiera francese salutata da tre colpi di moschetteria". Incaricherà Malamine della direzione provvisoria della futura stazione francese.
  Pierre Savorgnan de Bra...  
Just sit on a case (folding stools will only crop out later), keep the same posture all day ; sail parallel along the banks to reduce the current and, brushing by the branches, disturb the horseflies and bee swarms that will be attacking you ; sometimes, the rowers disregard the crocodiles' danger, jump in the water to avoid being bit by mosquitoes for some time. In the evening, one has to sleep on the soil, only covered by a mat.
« Veut-on connaître les charmes d'un voyage en pirogue ? On s'assied sur une caisse (le pliant ne viendra que plus tard), la position du corps restant la même tout le jour ; on longe la berge pour que l'obstacle du courant soit moindre et , en frôlant les branches, on dérange les taons et les essaims d'abeilles qui vous attaquent cruellement ; parfois au risque des crocodiles, les piroguiers se jettent à l'eau pour éviter quelques instants les piqûres. Le soir on couche sur le sol, couvert d'une simple natte. Il faut manger sous la moustiquaire pour éviter d'être dévoré par les moustiques. Un poncho caoutchouté sert d'abri contre les tornades. On boit l'eau jaune du Congo, puisée entre des cadavres d'animaux ou des débris humains qui flottent. On allume le feu dans un réchaud d'argile pour chasser les mouches et faire cuire les aliments. Lorsqu'on est trempé par l'orage il faut attendre une embellie et le retour du soleil pour se sécher. Ajoutez les révoltes des porteurs, parfois volontaires, des guides ; les anthropophages à l'affût d'un déjeuner ; les chefs indigènes mal disposés, fourbes, avides, cruels, traîtres, contre lesquels il faut lutter par la diplomatie et par les armes, avec lesquels il s'agit de passer des traités ».
Che dire del fascino di un viaggio in piroga? Ci si siede su una cassa (il sedile sarà inventato in un secondo momento) e si rimane nella medesima posizione per tutto il giorno; si costeggia la riva onde attenuare l'effetto della corrente e, sfiorando i rami, si tenta di scansare le selvagge orde di tafani e api che attaccano senza sosta ; a volte, rischiando di diventare cibo per coccodrilli, l'equipaggio si getta in acqua onde evitare le temute punture. La sera, si dorme a terra, coperti da una semplice stuoia. Occorre mangiare al riparo della zanzariera onde evitare di essere divorati dalle tremende zanzare. Un poncho in gomma serve da riparo contro le trombe d'aria. Si beve l'acqua gialla del Congo, che scorre tra cadaveri di animali e di essere umani che galleggiano. Si accende il fuoco all'interno di un scaldavivande di argilla per scacciare le zanzare e cuocere gli alimenti. Sorpresi da un temporale, occorre attendere una schiarita e il ritorno del sole affinché gli indumenti si asciughino. Aggiungete a questo le rivolte dei portatori, spesso volontarie, delle guide ; gli antropofagi appostati per la colazione; i capi indigeni indisposti, furbi, avidi, crudeli, traditori, contro i quali occorre lottare a suon di diplomazia e di armi e con i quali si è tuttavia costretti a negoziare dei trattati
  Pierre Savorgnan de Bra...  
A tall man passes again the beer in a filter and swallows some sips, not in a drink but in his hand. A fourth man sticks a long needle into the soil next to the chief, on which a leave is laid down rolled up as a funnel.
"Au bout de peu de temps le chef paraît . Il porte un pagne du pays et s'asseoit en face de moi sur une peau de tigre. Je lui dis que j'ai fait un village de Blancs dans le haut-Ogooué et je viens ici voir les chefs et le pays pour connaître la route afin que d'autres blancs puissent venir après moi pour faire le commerce. On apporte du vin de manioc fait avec grand soin. Alors commence une grande opération : le chef va boire. On passe la bière dans un verre en calebasse. Un homme se met dos à dos avec le chef appuyant son dos au troisième. Un haut personnage repasse encore la bière dans le filtre et boit quelques gorgées, non dans le verre mais dans sa main. Un quatrième pique une longue aiguille en terre à côté du chef, sur laquelle on met une feuille qu'on a roulée en entonnoir. Un cinquième tient dans sa main deux baguettes de fer qui résonnent. Celui qui appuie le dos du chef prend dans sa bouche une feuille et l'opération commence. Un chanteur chante. Tout le monde s'asseoit. Le chef prend le verre, se couvre d'un pagne la tête et le haut du corps en tenant le pagne haut avec son couteau. Celui qui tient les baguettes les frappe en mesure, l'une contre l'autre. Tous les assistants battent la mesure. Le chef après avoir versé quelques gouttes de bière à côté de la feuille, boit ".
In capo a qualche minuto, ecco comparire il capo.Indossa un pareo dei luoghi e si siede dirimpetto a me, su una pelle di tigre. Gli dico che ho costruito un villaggio di Bianchi nell'alto Ogooué e che sono giunto qui per conoscere i capi e il paese onde apprendere la strada e consentire ad altri bianchi di giungere qui per commerciare. Viene offerto vino di manioca, estratto con la massima cura. Inizia allora un importante rituale: il capo sorseggia il vino. La bevanda viene filtrata all'interno di una zucca a fiasco. Un uomo poggia la schiena contro quella del capo, che a sua volta poggia la sua contro quella di un terzo. Un alto personaggio ripassa nuovamente la birra all'interno del filtro e ne beve alcuni sorsi, non all'interno del bicchiere, ma servendosi delle mani. Un quarto uomo conficca una lunga lancia nel terreno, a lato del capo e sulla quale provvede poi a posizionare una foglia arrotolata a mo' di imbuto. Un quinto uomo reca in mano due bacchette in ferro che fa risuonare. L'uomo che poggia la sua schiena contro quella del capo prende inserisce in bocca una foglia e l'operazione ha inizio. Un cantore leva in aria la sua melodia. Tutti si siedono. Il capo prende il bicchiere, si avvolge il capo e la parte superiore del corpo in un pareo, mantenendo il tessuto in aria con il suo coltello. L'uomo che reca in mano le bacchette le percuote a tempo, una contro l'altra. Le persone che presenziano alla cerimonia tengono il tempo con le mani. Una volta versate alcune gocce di birra all'estremità della foglia, il capo inizia a bere