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Just sit on a case (folding stools will only crop out later), keep the same posture all day ; sail parallel along the banks to reduce the current and, brushing by the branches, disturb the horseflies and bee swarms that will be attacking you ; sometimes, the rowers disregard the crocodiles' danger, jump in the water to avoid being bit by mosquitoes for some time. In the evening, one has to sleep on the soil, only covered by a mat.
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« Veut-on connaître les charmes d'un voyage en pirogue ? On s'assied sur une caisse (le pliant ne viendra que plus tard), la position du corps restant la même tout le jour ; on longe la berge pour que l'obstacle du courant soit moindre et , en frôlant les branches, on dérange les taons et les essaims d'abeilles qui vous attaquent cruellement ; parfois au risque des crocodiles, les piroguiers se jettent à l'eau pour éviter quelques instants les piqûres. Le soir on couche sur le sol, couvert d'une simple natte. Il faut manger sous la moustiquaire pour éviter d'être dévoré par les moustiques. Un poncho caoutchouté sert d'abri contre les tornades. On boit l'eau jaune du Congo, puisée entre des cadavres d'animaux ou des débris humains qui flottent. On allume le feu dans un réchaud d'argile pour chasser les mouches et faire cuire les aliments. Lorsqu'on est trempé par l'orage il faut attendre une embellie et le retour du soleil pour se sécher. Ajoutez les révoltes des porteurs, parfois volontaires, des guides ; les anthropophages à l'affût d'un déjeuner ; les chefs indigènes mal disposés, fourbes, avides, cruels, traîtres, contre lesquels il faut lutter par la diplomatie et par les armes, avec lesquels il s'agit de passer des traités ».
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Che dire del fascino di un viaggio in piroga? Ci si siede su una cassa (il sedile sarà inventato in un secondo momento) e si rimane nella medesima posizione per tutto il giorno; si costeggia la riva onde attenuare l'effetto della corrente e, sfiorando i rami, si tenta di scansare le selvagge orde di tafani e api che attaccano senza sosta ; a volte, rischiando di diventare cibo per coccodrilli, l'equipaggio si getta in acqua onde evitare le temute punture. La sera, si dorme a terra, coperti da una semplice stuoia. Occorre mangiare al riparo della zanzariera onde evitare di essere divorati dalle tremende zanzare. Un poncho in gomma serve da riparo contro le trombe d'aria. Si beve l'acqua gialla del Congo, che scorre tra cadaveri di animali e di essere umani che galleggiano. Si accende il fuoco all'interno di un scaldavivande di argilla per scacciare le zanzare e cuocere gli alimenti. Sorpresi da un temporale, occorre attendere una schiarita e il ritorno del sole affinché gli indumenti si asciughino. Aggiungete a questo le rivolte dei portatori, spesso volontarie, delle guide ; gli antropofagi appostati per la colazione; i capi indigeni indisposti, furbi, avidi, crudeli, traditori, contro i quali occorre lottare a suon di diplomazia e di armi e con i quali si è tuttavia costretti a negoziare dei trattati
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