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Later in the same month, three strikers, including B, entered the mine through a remote entrance. While underground, they stole explosives and painted graffiti threatening replacement workers. As the summer progressed, the atmosphere grew calmer although some trespassing, property damage and violence continued.
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En mai 1992, une grève a débuté à la mine Giant, près de Yellowknife. L’agent négociateur des employés, la section locale no 4 de la CASAW, et la propriétaire de la mine, Royal, sont parvenus à une entente de principe, qui a toutefois été rejetée par les membres de la section locale. Royal a décidé de continuer à exploiter la mine pendant la grève qui a suivi en faisant appel à des travailleurs de remplacement. La grève a rapidement dégénéré et basculé dans la violence. Aux prises avec des attaques contre ses agents et incapable de maîtriser la situation, l’entreprise privée de sécurité embauchée par Royal s’est retirée. Royal a demandé à Pinkerton’s de lui fournir des services de sécurité et, à la fin mai, 52 agents de Pinkerton’s se trouvaient sur le site. Les actes de violence ont continué et se sont aggravés après l’arrivée de Pinkerton’s. À la mi‑juin, un nombre important de grévistes ont participé à une émeute, causant des dommages aux biens et des blessures aux agents de sécurité et aux travailleurs de remplacement. À la suite de l’émeute, Royal a congédié environ 40 grévistes, dont W, et la police a porté de nombreuses accusations criminelles. Plus tard le même mois, trois grévistes, dont B, se sont introduits dans la mine en utilisant une entrée isolée. Une fois sous terre, ils ont volé des explosifs et fait des graffitis menaçant les travailleurs de remplacement. Au cours de l’été, la situation s’est peu à peu calmée, quoique quelques intrusions, actes de violence et dommages aux biens aient continué à survenir. Pinkerton’s a réduit le nombre de ses agents à 20, comme Royal la pressait de le faire. La présence policière a également diminué. Des grévistes, dont B, ont provoqué, à la fin juillet, une explosion qui a fait un trou dans une antenne parabolique sur le site de la mine et, début septembre, une deuxième explosion qui a endommagé le puits de ventilation de la mine. Tôt le matin du 18 septembre, W a déjoué la sécurité et s’est introduit dans la partie souterraine de la mine pour y installer un engin explosif. Neuf mineurs ont été tués dans l’explosion survenue lorsque le wagonnet qui les transportait a déclenché le fil‑piège. N a été l’un des premiers à arriver sur les lieux, où il a découvert les corps démembrés de ses collègues, dont l’un était un ami proche. Après l’explosion, le gouvernement territorial a ordonné la fermeture de la mine. Au moment de l’explosion fatale, la section locale no 4 de la CASAW était affiliée
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