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Other studies include Stonewall Jackson’s Shenandoah Valley campaign in 1862, the German cruiser campaign in the Pacific in 1914, Crete 1941, Midway 1942, and The Battle of the Atlantic 1939-45. Despite the book’s subtitle, there is very little about the present war on terrorism.
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Comme dans ses autres livres, Keegan illustre sa thèse par des études de cas. Il évoque huit batailles navales et terrestres pour mettre en lumière le rôle de certains aspects du renseignement dans la guerre. Ses études de cas vont de Nelson poursuivant la flotte française dans la Méditerranée et livrant finalement la bataille du Nil dans la baie d’Aboukir, en 1798, jusqu’à une description brève et décevante de la guerre des Malouines, en 1982. Il évoque également, entre autres, la campagne de Stonewall Jackson dans la vallée de Shenandoah, en 1862, et celle des croiseurs allemands dans le Pacifique, en 1914, la Crète en 1941, Midway en 1942 et la bataille de l’Atlantique de 1939 à 1945. Malgré son sous-titre, le livre traite fort peu de la guerre actuelle contre le terrorisme ou de la guerre froide. À une exception près, les études de cas sont surtout des descriptions de batailles. Les références au renseignement se limitent à quelques paragraphes à la fin de chapitres descriptifs. Keegan se plaît davantage à décrire les batailles qu’à analyser la part du renseignement dans leur déroulement, et, quand il se livre à une analyse, c’est généralement pour dénigrer l’importance du renseignement, même si cela contredit les faits qu’il a rapportés. Ce qui me paraît le plus énorme, c’est qu’il nie l’importance du renseignement dans la victoire des alliés lors de la bataille de l’Atlantique, alors qu’il a montré à de nombreuses reprises le rôle clé qu’a joué le renseignement dans cette victoire. La majorité des navires ont traversé l’Atlantique sans encombre parce que les convois suivaient un itinéraire tracé en fonction des renseignements sur la position des sous-marins allemands. C’est quand le renseignement n’aboutissait pas, comme cela est parfois arrivé au cours des six années de la bataille de l’Atlantique, que les sous-marins ont infligé des pertes aux convois.
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