sudan – -Translation – Keybot Dictionary

Spacer TTN Translation Network TTN TTN Login Deutsch Français Spacer Help
Source Languages Target Languages
Keybot 40 Results  www.csis-scrs.gc.ca
  ARCHIVED: Commentary No...  
Iran, Sudan
Iran, Soudan
  ARCHIVED: Commentary No...  
EMPLOYMENT IN THE THIRD WORLD-Over the past three decades, all of the former Eastern European intelligence services have maintained security relations at various levels of cooperation with a variety of Third World regimes, including Cuba, Vietnam, Libya, Syria, Iraq, Yemen, Algeria, Somalia, Sudan and Ethiopia.
Compte tenu du mauvais état de l'économie des anciens régimes communistes, plusieurs anciens officiers de renseignements tenteront de passer à l'Ouest, en particulier après la réunification des deux Allemagnes. Cependant, si l'on tient compte de l'évolution politique de la région, les Européens de l'Est sont en général considérés comme des « migrants économiques » plutôt que comme des « réfugiés politiques du communisme » comme c'était le cas auparavant. Il en résulte que les anciens agents chercheront, soit à camoufler leur ancienne identité afin de demander le statut d'immigrant, soit à passer clandestinement dans un pays occidental. Ils pourraient aussi choisir un havre financier dans un pays étranger qui n'a pas signé de traité d'extradition et qui leur accorderait la nationalité (et un passeport) en échange d'un « investissement local » substantiel.
  ARCHIVED: Commentary No...  
Early in December 1991 President Hashemi-Rafsanjani paid a state visit to Sudan on his return from an Islamic conference in Dakar, accompanied by a large retinue of officials, including the commander of the IRGC and the chief of state security.
Une deuxième cause grave d'aliénation et de dissension entre l'Égypte et l'Iran est la crainte que le facteur islamique suscite en Égypte. Contrairement aux allégations de certains observateurs et commentateurs égyptiens, les cas d'extrémisme islamique survenus en Égypte ne peuvent être attribués uniquement à l'exemple de l'Iran depuis 1979 et aux exhortations de l'ayatollah Khomeini et de ses successeurs. L'Égypte a toujours eu ses propres partisans et fervents islamiques qui ont causé des problèmes aux autorités égyptiennes dès le début de l'occupation coloniale et peut-être même avant. L'exemple iranien a sans aucun doute encouragé cet extrémisme en Égypte et en a favorisé le développement, et il a peut-être été un facteur dans l'assassinat du président Sadate. Le régime égyptien s'inquiète en effet de l'interprétation que font de cet événement de nombreuses sources iraniennes, à savoir que l'exécution de Sadate est un acte révolutionnaire dû à la juste colère des partisans musulmans en Égypte face à la trahison de la cause des Palestiniens et des musulmans.
  ARCHIVED: Commentary No...  
Early in December 1991 President Hashemi-Rafsanjani paid a state visit to Sudan on his return from an Islamic conference in Dakar, accompanied by a large retinue of officials, including the commander of the IRGC and the chief of state security.
Une deuxième cause grave d'aliénation et de dissension entre l'Égypte et l'Iran est la crainte que le facteur islamique suscite en Égypte. Contrairement aux allégations de certains observateurs et commentateurs égyptiens, les cas d'extrémisme islamique survenus en Égypte ne peuvent être attribués uniquement à l'exemple de l'Iran depuis 1979 et aux exhortations de l'ayatollah Khomeini et de ses successeurs. L'Égypte a toujours eu ses propres partisans et fervents islamiques qui ont causé des problèmes aux autorités égyptiennes dès le début de l'occupation coloniale et peut-être même avant. L'exemple iranien a sans aucun doute encouragé cet extrémisme en Égypte et en a favorisé le développement, et il a peut-être été un facteur dans l'assassinat du président Sadate. Le régime égyptien s'inquiète en effet de l'interprétation que font de cet événement de nombreuses sources iraniennes, à savoir que l'exécution de Sadate est un acte révolutionnaire dû à la juste colère des partisans musulmans en Égypte face à la trahison de la cause des Palestiniens et des musulmans.
  ARCHIVED: Commentary No...  
This force will eventually expand to a maximum of 20,000, drawing recruits from the Palestine Liberation Army units stationed in Egypt and Jordan (but excluding those based in Iraq, Libya, Sudan and Yemen).
Malgré l'euphorie que l'accord a suscitée dans certains milieux, il reste des observateurs et des analystes de la région qui ont du mal à surmonter leur pessimisme à l'égard des perspectives de paix. Les questions hypothétiques ne manquent pas et leurs réponses ne sont pas toujours rassurantes. Ainsi, des doutes subsistent en ce qui a trait à l'ambiguïté qui entoure un éventuel chevauchement des compétences entre les FDI et le nouveau service de police de la Palestine. Le retrait de Gaza et de Jéricho des forces militaires israéliennes au cours des quatre prochains mois permettra l'entrée en scène d'une puissante force de police palestinienne formée de 8 000 hommes et qui sera chargée de la sécurité des Palestiniens. Ce service prendra de l'expansion, jusqu'à un maximum de 20 000 hommes provenant des unités de l'Armée de libération de la Palestine stationnées en Égypte et en Jordanie (mais non de celles installées en Irak, en Libye, au Soudan et au Yémen). De l'avis d'une source, sa division du renseignement travaillera en étroite collaboration avec le service israélien Mossad. [
  ARCHIVED: Commentary No...  
While some of these developments in Sudan should be seen in the light of the recent failure and neglect of Egyptian policy toward its southern neighbour, the emergence of a Khartoum-Tehran axis based on Islamic revolutionary premises can only be seen in Egypt as one more barrier to its own influence in the region.
Dans le même esprit, le mouvement islamique semble gagner du terrain en Afrique et dans les pays du Maghreb. Les événements survenus en Algérie ces derniers mois et dont on a beaucoup parlé, tout comme les activités moins sensationnelles mais également menaçantes du al-Nahda et d'éléments islamiques en Tunisie, bénéficieraient du soutien financier et moral de l'Iran et pourraient facilement donner l'impression aux autorités égyptiennes que le pays est bordé, sinon entouré, par des forces d'opposition à sa porte comme dans son arrière-cour. Bien qu'il faille considérer certains des événements survenus au Soudan à la lumière de l'échec récent de la politique et du manque d'intérêt de l'Égypte vis-à-vis de son voisin du sud, l'Égypte ne peut voir dans l'apparition du nouvel axe Khartoum - Téhéran, qui est fondé sur les principes révolutionnaires islamiques, qu'un obstacle additionnel à son influence dans la région. Certains cercles politiques et médiatiques n'ont pas aidé la situation lorsqu'ils ont peint la visite de Rafsanjani au Soudan comme un scénario de complot.
  ARCHIVED: Commentary No...  
In several of these instances, including the Basque conflict, settlements were rejected by factions that continued to fight, but the intensity of conflict declined markedly. These successes can be contrasted with failed attempts of government to end civil wars through autonomy arrangements, for example, in Sudan (1972), Iraq (1974), and Sri Lanka (1987).
», dans lesquels de violents conflits sécessionnistes ont été réglés avec plus ou moins de succès grâce à des accords d'autonomie négociés. Ont bénéficié de ces accords certains peuples du Tiers-Monde, comme les Miskitos au Nicaragua et les Nagas et les habitants du Tripura, en Inde. Dans plusieurs de ces cas, y compris dans le conflit basque, les accords conclus ont été rejetés par des factions qui ont continué de se battre, mais l'intensité des conflits a sensiblement diminué. Mentionnons, par contraste, les tentatives vaines de certains États pour mettre fin à des guerres civiles à l'aide d'accords d'autonomie, par exemple au Soudan (1972), en Iraq (1974) et au Sri Lanka (1987). Dans le premier cas, le gouvernement soudanais en est venu (en 1983) à déroger à l'accord, et la guerre civile a repris; dans les deux autres cas, la plupart des rebelles ont rejeté dès le départ les accords d'autonomie que les pouvoirs publics avaient unilatéralement mis en application dans l'espoir de désamorcer les conflits.
  ARCHIVED: Commentary No...  
But there is no denying a sudden and apparently very real convergence of interest between Sudan and the Islamic Republic. Since Egypt and Sudan have traditionally been very closely associated, any sudden intrusion of an Iranian presence in Sudan would be regarded as a potential threat to Egyptian interests in its southern exposure.
D'autres événements survenus récemment dans la région ont exacerbé les tensions et la division entre les deux pays. Au début de décembre 1991, le président iranien Hashemi Rafsanjani s'est rendu en visite officielle au Soudan, à son retour d'une conférence islamique tenue à Dakar. Il était accompagné par de nombreux fonctionnaires, dont le commandant des Gardiens de la Révolution et le chef de la sécurité d'État. L'accueil que leur ont réservé les représentants officiels et le peuple soudanais était sans précédent dans l'histoire récente de ce pays. La foule se pressait dans les rues pavoisées de portraits de l'ayatollah Khomeini et des dirigeants actuels du régime. Il est probable qu'il s'agissait non seulement d'une manifestation d'enthousiasme pour la République islamique et ses revendications révolutionnaires, mais aussi d'une protestation véhémente contre les mesures punitives prises par l'Arabie Saoudite et par d'autres membres de la Coalition à l'encontre du Soudan qui avait nettement soutenu l'Irak pendant la deuxième guerre du Golfe. Le Soudan avait d'ailleurs pris le parti de l'Irak contre l'Iran pendant la première guerre du Golfe.
  ARCHIVED: Commentary No...  
While some of these developments in Sudan should be seen in the light of the recent failure and neglect of Egyptian policy toward its southern neighbour, the emergence of a Khartoum-Tehran axis based on Islamic revolutionary premises can only be seen in Egypt as one more barrier to its own influence in the region.
Dans le même esprit, le mouvement islamique semble gagner du terrain en Afrique et dans les pays du Maghreb. Les événements survenus en Algérie ces derniers mois et dont on a beaucoup parlé, tout comme les activités moins sensationnelles mais également menaçantes du al-Nahda et d'éléments islamiques en Tunisie, bénéficieraient du soutien financier et moral de l'Iran et pourraient facilement donner l'impression aux autorités égyptiennes que le pays est bordé, sinon entouré, par des forces d'opposition à sa porte comme dans son arrière-cour. Bien qu'il faille considérer certains des événements survenus au Soudan à la lumière de l'échec récent de la politique et du manque d'intérêt de l'Égypte vis-à-vis de son voisin du sud, l'Égypte ne peut voir dans l'apparition du nouvel axe Khartoum - Téhéran, qui est fondé sur les principes révolutionnaires islamiques, qu'un obstacle additionnel à son influence dans la région. Certains cercles politiques et médiatiques n'ont pas aidé la situation lorsqu'ils ont peint la visite de Rafsanjani au Soudan comme un scénario de complot.
  ARCHIVED: Commentary No...  
Early in December 1991 President Hashemi-Rafsanjani paid a state visit to Sudan on his return from an Islamic conference in Dakar, accompanied by a large retinue of officials, including the commander of the IRGC and the chief of state security.
Une deuxième cause grave d'aliénation et de dissension entre l'Égypte et l'Iran est la crainte que le facteur islamique suscite en Égypte. Contrairement aux allégations de certains observateurs et commentateurs égyptiens, les cas d'extrémisme islamique survenus en Égypte ne peuvent être attribués uniquement à l'exemple de l'Iran depuis 1979 et aux exhortations de l'ayatollah Khomeini et de ses successeurs. L'Égypte a toujours eu ses propres partisans et fervents islamiques qui ont causé des problèmes aux autorités égyptiennes dès le début de l'occupation coloniale et peut-être même avant. L'exemple iranien a sans aucun doute encouragé cet extrémisme en Égypte et en a favorisé le développement, et il a peut-être été un facteur dans l'assassinat du président Sadate. Le régime égyptien s'inquiète en effet de l'interprétation que font de cet événement de nombreuses sources iraniennes, à savoir que l'exécution de Sadate est un acte révolutionnaire dû à la juste colère des partisans musulmans en Égypte face à la trahison de la cause des Palestiniens et des musulmans.
  ARCHIVED: Commentary No...  
But there is no denying a sudden and apparently very real convergence of interest between Sudan and the Islamic Republic. Since Egypt and Sudan have traditionally been very closely associated, any sudden intrusion of an Iranian presence in Sudan would be regarded as a potential threat to Egyptian interests in its southern exposure.
D'autres événements survenus récemment dans la région ont exacerbé les tensions et la division entre les deux pays. Au début de décembre 1991, le président iranien Hashemi Rafsanjani s'est rendu en visite officielle au Soudan, à son retour d'une conférence islamique tenue à Dakar. Il était accompagné par de nombreux fonctionnaires, dont le commandant des Gardiens de la Révolution et le chef de la sécurité d'État. L'accueil que leur ont réservé les représentants officiels et le peuple soudanais était sans précédent dans l'histoire récente de ce pays. La foule se pressait dans les rues pavoisées de portraits de l'ayatollah Khomeini et des dirigeants actuels du régime. Il est probable qu'il s'agissait non seulement d'une manifestation d'enthousiasme pour la République islamique et ses revendications révolutionnaires, mais aussi d'une protestation véhémente contre les mesures punitives prises par l'Arabie Saoudite et par d'autres membres de la Coalition à l'encontre du Soudan qui avait nettement soutenu l'Irak pendant la deuxième guerre du Golfe. Le Soudan avait d'ailleurs pris le parti de l'Irak contre l'Iran pendant la première guerre du Golfe.
  ARCHIVED: Commentary No...  
But there is no denying a sudden and apparently very real convergence of interest between Sudan and the Islamic Republic. Since Egypt and Sudan have traditionally been very closely associated, any sudden intrusion of an Iranian presence in Sudan would be regarded as a potential threat to Egyptian interests in its southern exposure.
D'autres événements survenus récemment dans la région ont exacerbé les tensions et la division entre les deux pays. Au début de décembre 1991, le président iranien Hashemi Rafsanjani s'est rendu en visite officielle au Soudan, à son retour d'une conférence islamique tenue à Dakar. Il était accompagné par de nombreux fonctionnaires, dont le commandant des Gardiens de la Révolution et le chef de la sécurité d'État. L'accueil que leur ont réservé les représentants officiels et le peuple soudanais était sans précédent dans l'histoire récente de ce pays. La foule se pressait dans les rues pavoisées de portraits de l'ayatollah Khomeini et des dirigeants actuels du régime. Il est probable qu'il s'agissait non seulement d'une manifestation d'enthousiasme pour la République islamique et ses revendications révolutionnaires, mais aussi d'une protestation véhémente contre les mesures punitives prises par l'Arabie Saoudite et par d'autres membres de la Coalition à l'encontre du Soudan qui avait nettement soutenu l'Irak pendant la deuxième guerre du Golfe. Le Soudan avait d'ailleurs pris le parti de l'Irak contre l'Iran pendant la première guerre du Golfe.
  ARCHIVED: Commentary No...  
Co-ordination and co-operation between Iran and Sudan is growing on a range of issues, including official exchanges and visits, military and paramilitary training exercises in Sudanese camps, and trade.
La coordination et la coopération entre l'Iran et le Soudan sont à la hausse dans divers domaines, y compris les visites et les échanges officiels, les exercices de formation militaire et paramilitaire dans des camps soudanais, et le commerce. Le président Rafsandjani s'est rendu en visite officielle au Soudan en décembre 1991 et, à la fin de 1992, l'ayatollah Mohammad Yazdi, chef de la section judiciaire de la République islamique, est allé à Khartoum et aurait remis un don considérable en espèces au Front national islamique. Le Soudan permet aux islamistes de Téhéran de prendre de l'importance en Afrique et d'exporter l'influence iranienne en Afrique noire et dans le Maghreb. Grâce à la médiation du Soudan, l'Iran a pu accroître ses contacts avec le mouvement islamiste tunisien Ennadha. De plus, il est maintenant manifeste que l'Iran et le Soudan ont de plus en plus de contacts communs avec des militants islamiques en Somalie.
  ARCHIVED: Commentary No...  
Iran's relationship with Sudan is a central plank in the strategic expansion plans of the Islamist alternative network promoted from Tehran. The two parties in this relationship represent different sectarian versions of the Islamic mission, Sunni and Shi'i, but this will not prevent their collaboration on a range of common interests, in the same way that co-operation between Iran and other Sunni Muslim groups-Hamas in Gaza and the West Bank, and the Islamic Unification Movement in Lebanon-has not been precluded when their anti-imperialist and anti-zionist interests converge.
Les relations de l'Iran avec le Soudan sont un point central des plans d'expansion stratégique du réseau islamiste alternatif que favorise Téhéran. Les deux camps engagés dans ces relations représentent des versions sectaires différentes de la mission islamique, soit les sunnites et les chiites, mais ceci ne les empêchera pas de collaborer dans de nombreux secteurs d'intérêts communs, tout comme la coopération entre l'Iran et d'autres groupes musulmans sunnites, tels que le Hamas à Gaza et en Cisjordanie, et le Mouvement d'unification islamique au Liban, n'est pas touchée, lorsque les intérêts anti-impérialistes et anti-sionistes convergent. Vis-à-vis du Soudan et des groupes sunnites des Territoires occupés, Téhéran se trouve dans une position relativement forte. Il peut en effet leur fournir les fonds, l'équipement et le personnel de formation dont ils ont absolument besoin.
  ARCHIVED: Commentary No...  
4. The Middle East is also the major region of state sponsors and supporters of terrorism: Iran, Iraq, Syria, Sudan and Libya. The position of the USA as the sole remaining superpower and the desire of President Assad of Syria to improve relations with America to gain better diplomatic leverage in the Middle East peace process have undoubtedly helped to mute Syria's terrorist efforts for the time being.
4. Le Moyen-Orient est aussi la principale région où l'on trouve les États parrains et partisans du terrorisme : Iran, Iraq, Syrie, Soudan et Libye. Le fait que, d'une part, les États-Unis soient la seule superpuissance qui reste au monde et que, d'autre part, le président de la Syrie, M. Assad, souhaite améliorer ses relations avec celle-ci pour accroître son influence diplomatique sur les pourparlers de paix au Moyen- Orient a sans aucun doute contribué à mettre en veilleuse, pour l'instant, les démarches terroristes de la Syrie. Mais Damas n'a pas écarté cette arme : elle donne encore asile à une variété de groupes qu'il pourrait être utile de lancer dans la mêlée un jour ou l'autre. Entre-temps, l'Iran demeure de loin le plus important État parrain. Comme on l'a mentionné précédemment, c'est le principal soutien des groupes islamiques et palestiniens opposés à l'existence d'Israël, et il fournit à ceux-ci des armes, de l'argent, de la formation et des renseignements. Et ses activités de parrainage ne se limitent pas au Moyen-Orient et à l'Europe de l'Ouest. Il a été extrêmement actif au Pakistan et en Turquie, par exemple, et a été lié à l'attentat à la bombe du 17 mars 1992 contre l'ambassade d'Israël à Buenos Aires, qui a fait 29 morts et 242 blessés. En plus d'utiliser le terrorisme comme arme pour soutenir le fondamentalisme islamique et l'opposition palestinienne à l'existence d'Israël, l'Iran vise depuis longtemps les dissidents iraniens à l'étranger. Des opérations iraniennes ont été liées aux meurtres de dissidents en France, en Allemagne et en Suisse.
  ARCHIVED: Commentary No...  
This is part of China's energy security policy, and of an overall strategy to counter U.S. power in the region. The Chinese have been particularly interested in arms trade with countries that U.S. energy companies may not invest in, such as Sudan, Iran, and formerly Iraq.
Dans les années 80, Beijing s’est servi des transferts d’armes pour soutenir la bataille qu’elle livrait à Taïpei pour la reconnaissance diplomatique. Par exemple, elle a vendu des quantités importantes d’armes à l’Arabie saoudite au cours des années qui ont précédé la reconnaissance de la République populaire par ce pays. Cependant, cette bataille est en grande partie gagnée maintenant. Si la prolifération reste une part importante de la politique étrangère et de sécurité de la Chine de nos jours, c’est pour d’autres raisons. Ainsi, la Chine a cherché à renforcer les forces armées du Pakistan pour qu’elles lui servent de tampon contre l’Inde, qu’elle perçoit comme la principale menace en Asie du Sud. Elle a fait des transferts considérables vers des pays riches en pétrole de la région du Golfe pour accroître son influence politique et militaire sur la région et assurer ses futurs approvisionnements en pétrole. Cela fait partie de sa politique de sécurité énergétique, ainsi que d’une stratégie globale visant à contrer la puissance des États-Unis dans la région. Les Chinois se sont particulièrement intéressés au commerce des armes avec les pays dans lesquels les pétrolières américaines ne peuvent pas investir, comme le Soudan, l’Iran et autrefois l’Irak. Au cours des dernières années, la Chine a aussi établi un lien entre la prolifération et d’autres questions de politique étrangère, comme son opposition aux projets américains de bouclier antimissiles (NMD/TMD) et aux ventes d’armes par les États-Unis à Taïwan. Autrement dit, la Chine tente d’utiliser les transferts d’armes comme moyen de pression pour atteindre d’autres objectifs en matière de sécurité.
  ARCHIVED: Commentary No...  
Co-ordination and co-operation between Iran and Sudan is growing on a range of issues, including official exchanges and visits, military and paramilitary training exercises in Sudanese camps, and trade.
La coordination et la coopération entre l'Iran et le Soudan sont à la hausse dans divers domaines, y compris les visites et les échanges officiels, les exercices de formation militaire et paramilitaire dans des camps soudanais, et le commerce. Le président Rafsandjani s'est rendu en visite officielle au Soudan en décembre 1991 et, à la fin de 1992, l'ayatollah Mohammad Yazdi, chef de la section judiciaire de la République islamique, est allé à Khartoum et aurait remis un don considérable en espèces au Front national islamique. Le Soudan permet aux islamistes de Téhéran de prendre de l'importance en Afrique et d'exporter l'influence iranienne en Afrique noire et dans le Maghreb. Grâce à la médiation du Soudan, l'Iran a pu accroître ses contacts avec le mouvement islamiste tunisien Ennadha. De plus, il est maintenant manifeste que l'Iran et le Soudan ont de plus en plus de contacts communs avec des militants islamiques en Somalie.
  ARCHIVED: Commentary No...  
Co-ordination and co-operation between Iran and Sudan is growing on a range of issues, including official exchanges and visits, military and paramilitary training exercises in Sudanese camps, and trade.
La coordination et la coopération entre l'Iran et le Soudan sont à la hausse dans divers domaines, y compris les visites et les échanges officiels, les exercices de formation militaire et paramilitaire dans des camps soudanais, et le commerce. Le président Rafsandjani s'est rendu en visite officielle au Soudan en décembre 1991 et, à la fin de 1992, l'ayatollah Mohammad Yazdi, chef de la section judiciaire de la République islamique, est allé à Khartoum et aurait remis un don considérable en espèces au Front national islamique. Le Soudan permet aux islamistes de Téhéran de prendre de l'importance en Afrique et d'exporter l'influence iranienne en Afrique noire et dans le Maghreb. Grâce à la médiation du Soudan, l'Iran a pu accroître ses contacts avec le mouvement islamiste tunisien Ennadha. De plus, il est maintenant manifeste que l'Iran et le Soudan ont de plus en plus de contacts communs avec des militants islamiques en Somalie.
  ARCHIVED: Commentary No...  
As long as this feeling persists, and is fed by the belief that there is continuing evidence for Iranian inspired subversion and potential violence in Egypt and Sudan, not to mention elsewhere, there is no prospect of an early resumption of full diplomatic relations.
Tant que ce sentiment persistera et sera alimenté par la conviction qu'il y a toujours de la subversion et de la violence inspirées par les Iraniens en Égypte et au Soudan, sans parler d'ailleurs, les relations diplomatiques officielles ne reprendront pas. Les rapports qui existent déjà dans les domaines financier et bancaire et dans le secteur de la collaboration agricole connaîtront peut-être une certaine expansion, mais ils resteront officiellement gelés, sinon hostiles. Il est ironique que l'Égypte, État arabe musulman important et influent, entretienne des relations officielles avec Israël, mais pas avec un État frère de la région tout aussi important. Seul un changement de régime permettra probablement de modifier cette situation.
  ARCHIVED: Commentary No...  
Iran's relationship with Sudan is a central plank in the strategic expansion plans of the Islamist alternative network promoted from Tehran. The two parties in this relationship represent different sectarian versions of the Islamic mission, Sunni and Shi'i, but this will not prevent their collaboration on a range of common interests, in the same way that co-operation between Iran and other Sunni Muslim groups-Hamas in Gaza and the West Bank, and the Islamic Unification Movement in Lebanon-has not been precluded when their anti-imperialist and anti-zionist interests converge.
Les relations de l'Iran avec le Soudan sont un point central des plans d'expansion stratégique du réseau islamiste alternatif que favorise Téhéran. Les deux camps engagés dans ces relations représentent des versions sectaires différentes de la mission islamique, soit les sunnites et les chiites, mais ceci ne les empêchera pas de collaborer dans de nombreux secteurs d'intérêts communs, tout comme la coopération entre l'Iran et d'autres groupes musulmans sunnites, tels que le Hamas à Gaza et en Cisjordanie, et le Mouvement d'unification islamique au Liban, n'est pas touchée, lorsque les intérêts anti-impérialistes et anti-sionistes convergent. Vis-à-vis du Soudan et des groupes sunnites des Territoires occupés, Téhéran se trouve dans une position relativement forte. Il peut en effet leur fournir les fonds, l'équipement et le personnel de formation dont ils ont absolument besoin.
  ARCHIVED: Commentary No...  
But there is no denying a sudden and apparently very real convergence of interest between Sudan and the Islamic Republic. Since Egypt and Sudan have traditionally been very closely associated, any sudden intrusion of an Iranian presence in Sudan would be regarded as a potential threat to Egyptian interests in its southern exposure.
D'autres événements survenus récemment dans la région ont exacerbé les tensions et la division entre les deux pays. Au début de décembre 1991, le président iranien Hashemi Rafsanjani s'est rendu en visite officielle au Soudan, à son retour d'une conférence islamique tenue à Dakar. Il était accompagné par de nombreux fonctionnaires, dont le commandant des Gardiens de la Révolution et le chef de la sécurité d'État. L'accueil que leur ont réservé les représentants officiels et le peuple soudanais était sans précédent dans l'histoire récente de ce pays. La foule se pressait dans les rues pavoisées de portraits de l'ayatollah Khomeini et des dirigeants actuels du régime. Il est probable qu'il s'agissait non seulement d'une manifestation d'enthousiasme pour la République islamique et ses revendications révolutionnaires, mais aussi d'une protestation véhémente contre les mesures punitives prises par l'Arabie Saoudite et par d'autres membres de la Coalition à l'encontre du Soudan qui avait nettement soutenu l'Irak pendant la deuxième guerre du Golfe. Le Soudan avait d'ailleurs pris le parti de l'Irak contre l'Iran pendant la première guerre du Golfe.
  ARCHIVED: Commentary No...  
It always aspired to establish an alternative network of Islamic states which could truly represent and defend Islam in its confrontations with non-Muslims. By the end of 1992, it is widely agreed that Sudan now also supports the Islamist cause.
Il a été question d'extrémisme religieux au Conseil des ministres de l'Intérieur de la Ligue arabe, en janvier 1993. Dans le communiqué publié à la fin de la rencontre, l'accent était mis sur l'importance de la coordination interarabe pour affronter l'«infiltration étrangère» et «le terrorisme, la violence et le sabotage». Des représentants de l'armée et de la sécurité de l'Égypte, de l'Algérie et de la Tunisie coopèrent déjà pour lutter contre ce qu'ils considèrent comme une menace commune pour leurs régimes. Les gouvernements de l'Égypte, de l'Algérie et de la Tunisie reprochent à l'Iran de fomenter des troubles sur leurs territoires. Même si la plupart de ces pays avaient leurs propres mouvements d'opposition islamistes bien avant la prise du pouvoir en Iran par un gouvernement islamique, il est commode, et peut-être en partie justifiable, de reprocher à l'Iran d'encourager et d'exacerber leurs problèmes internes.
  ARCHIVED: Commentary No...  
He has served as a special advisor in the Office of the Deputy President of South Africa, and was appointed by the Minister of Foreign Affairs to head Canada's Fact-finding and Assessment Mission to Sudan.
Note du rédacteur : John Harker, un spécialiste du rétablissement de la paix et de la résolution des conflits, fournit des avis aux gouvernements et à la société en la matière, tout spécialement en ce qui touche l'Afrique et les Balkans. Il a été conseiller spécial auprès du Cabinet du Vice-Président d'Afrique du Sud, et a été nommé par le ministre des Affaires étrangères chef de la mission canadienne d'enquête et d'évaluation au Soudan. Il a eu le plaisir d'agir comme chercheur principal au sein du Centre d'études en politique étrangère, de l'université Dalhousie.
  ARCHIVED: Commentary No...  
Their plan was to provoke intervention in Algeria against what they considered to be an illegitimate government. They were counting on the intervention of established Islamist governments in Iran, Afghanistan, Saudi Arabia and Sudan.
Pendant toute cette période de conflit extraordinaire, le FIS et ses collaborateurs radicaux ont cherché sans relâche à internationaliser le problème intérieur algérien. Ils voulaient provoquer une intervention contre ce qu'ils jugeaient un gouvernement illégitime. Ils comptaient sur les gouvernements islamistes d'Iran, d'Afghanistan, d'Arabie saoudite et du Soudan. Ils ont en même temps cherché à obtenir l'appui de la France, de la Communauté européenne, des États-Unis et de tout autre pays prêt à aider le gouvernement de Dieu dont la victoire électorale était légitime.
  ARCHIVED: Commentary No...  
When the First Gulf War ended in July 1988, Iran held thousands of Arab prisoners, including troops from Egypt, Jordan, Sudan and other Arab states. Egypt's main concern was to win the release of its own nationals, but as long as Ayatollah Khomeini lived, no special effort was made to release them, nor to restore diplomatic relations.
Lorsque la première guerre du Golfe a pris fin en juillet 1988, il y avait en Iran des milliers de prisonniers arabes, dont des soldats originaires d'Égypte, de Jordanie, du Soudan et d'autres États arabes, et le principal souci de l'Égypte a été d'obtenir la libération de ses ressortissants. Cependant, tant que l'ayatollah Khomeini a vécu, aucun effort spécial n'a été fait pour libérer les prisonniers égyptiens et rétablir les relations diplomatiques. Suite à la mort de l'ayatollah en juin 1989, l'Iran s'est engagé dans une nouvelle politique de rapprochement et de compromis avec ses voisins arabes et proche-orientaux.
  Canadian Security Intel...  
Additionally, due to the sprawling, cascading effect of failures in the interconnected geopolitics, geoeconomics and geophysics of the global food system, as seen with the Russian example above, fires in Russia can end up contributing to increased Chinese involvement in Sudan, and a whole new set of concerns for the west.
L’Occident se croit souvent à l’abri des troubles liés au prix des aliments comme ceux que l’on observe ailleurs. Pourtant, dans des pays riches comme le Canada, le recours aux banques alimentaires augmente et la nourriture devient un enjeu politique. De plus, comme on l’a vu dans le cas de la Russie, en raison de l’étendue et de l’effet domino des incidents sur les aspects géopolitiques, géoéconomiques et géophysiques du système alimentaire mondial – tous étroitement liés –, des incendies en Russie peuvent mener à un engagement accru de la Chine au Soudan et à toute une série de nouvelles préoccupations pour l’Occident.
  Canadian Security Intel...  
The uprising itself may weaken Egypt's position with its neighbours, leaving an opening for other nations along the Nile river system, including Sudan, to push for greater access to those critical waters, if only for their own domestic food security reasons.
Le soulèvement de ses habitants peut affaiblir la position de l’Égypte face à ses voisins, ce qui ouvre la porte aux autres États du réseau hydrographique du Nil, dont le Soudan, pour exiger un accès accru à cette eau vitale, ne serait-ce que pour leur propre sécurité alimentaire. Déjà, le Soudan a conclu un partenariat avec la Chine pour la construction de barrages qui risquent de faire éclater des conflits, ce qui pourrait avoir un effet considérable sur la stabilité dans la région et au delà.
  Canadian Security Intel...  
The uprising itself may weaken Egypt's position with its neighbours, leaving an opening for other nations along the Nile river system, including Sudan, to push for greater access to those critical waters, if only for their own domestic food security reasons.
Le soulèvement de ses habitants peut affaiblir la position de l’Égypte face à ses voisins, ce qui ouvre la porte aux autres États du réseau hydrographique du Nil, dont le Soudan, pour exiger un accès accru à cette eau vitale, ne serait-ce que pour leur propre sécurité alimentaire. Déjà, le Soudan a conclu un partenariat avec la Chine pour la construction de barrages qui risquent de faire éclater des conflits, ce qui pourrait avoir un effet considérable sur la stabilité dans la région et au delà.
  ARCHIVED: Commentary No...  
But there is no denying a sudden and apparently very real convergence of interest between Sudan and the Islamic Republic. Since Egypt and Sudan have traditionally been very closely associated, any sudden intrusion of an Iranian presence in Sudan would be regarded as a potential threat to Egyptian interests in its southern exposure.
D'autres événements survenus récemment dans la région ont exacerbé les tensions et la division entre les deux pays. Au début de décembre 1991, le président iranien Hashemi Rafsanjani s'est rendu en visite officielle au Soudan, à son retour d'une conférence islamique tenue à Dakar. Il était accompagné par de nombreux fonctionnaires, dont le commandant des Gardiens de la Révolution et le chef de la sécurité d'État. L'accueil que leur ont réservé les représentants officiels et le peuple soudanais était sans précédent dans l'histoire récente de ce pays. La foule se pressait dans les rues pavoisées de portraits de l'ayatollah Khomeini et des dirigeants actuels du régime. Il est probable qu'il s'agissait non seulement d'une manifestation d'enthousiasme pour la République islamique et ses revendications révolutionnaires, mais aussi d'une protestation véhémente contre les mesures punitives prises par l'Arabie Saoudite et par d'autres membres de la Coalition à l'encontre du Soudan qui avait nettement soutenu l'Irak pendant la deuxième guerre du Golfe. Le Soudan avait d'ailleurs pris le parti de l'Irak contre l'Iran pendant la première guerre du Golfe.