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If you asked the average Canadian, "Have our police served in Sierra Leone, Ivory Coast, Guatemala, Iraq, Western Sahara, the Congo, South Sudan and Kyrgyzstan?" they'd say, "What? I thought they were just in Haiti."
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Justement, personne ne la racontait. À peu près personne ne savait ce que nos policiers faisaient dans tous ces pays. Le Canadien moyen à qui l'on mentionne que nos policiers ont travaillé en Sierra Leone, en Côte d'Ivoire, au Guatemala, en Iraq, au Sahara-Occidental, au Congo, au Soudan du Sud et au Kirghizistan répondra : « Quoi? Pas juste en Haïti? » S'il y a une chose qui me brise le cœur dans cette ignorance des exploits réalisés par nos policiers civils en sol étranger ces 25 dernières années, c'est l'accueil qu'ils reçoivent à leur retour. Bien sûr, leurs familles les attendent à l'aéroport, mais il n'y a aucun monument, aucune autoroute des héros, aucun jour de commémoration en leur honneur. Ils représentent l'un des derniers vestiges de notre passé de casques bleus et ils sont salués dans les pays où ils forment la police, mais presque inconnus chez nous. Je voudrais juste que les Canadiens sachent que, depuis 1989, des milliers de leurs policiers ont tâché de bâtir un monde meilleur pour des dizaines de millions de personnes dans des pays en état de crise. Beaucoup reviennent blessés ou traumatisés et retournent simplement au travail, à peu près sans reconnaissance publique du travail qu'ils ont accompli en zone de guerre à titre de formateurs policiers non combattants.
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