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À Charlottetown, on nous a dit que, dans le secteur pharmaceutique et celui de la biotechnologie, les ingrédients actifs doivent être classés par catégorie en produits chimiques et en entités biologiques, puis inscrits sur la Liste intérieure des substances du gouvernement. Au début des années 1980, lors de la mise à jour des règlements, on a entrepris d'établir une liste exhaustive des matières existantes afin de simplifier la conformité. Depuis, lorsqu'une nouvelle matière est introduite, une demande doit être déposée afin que la substance soit inscrite sur cette liste. Or, le problème vient du fait que les substances biologiques semblent, en grande partie, avoir été omises de la Liste intérieure des substances, qui comprenait, semble-t-il, 30 000 produits chimiques, mais seulement 30 organismes biologiques. Par conséquent, chaque fois qu'une entreprise utilise un nouveau produit biologique à des fins de fermentation, elle doit entreprendre, a-t-on expliqué, de longues démarches pour préparer la documentation exigée et déposer une demande auprès de l'organisme de réglementation. Le respect de ce processus suscite beaucoup de frustrations, car on dit que les produits biologiques sont la plus récente technologie de choix pour l'industrie, et parce que les entreprises doivent dépenser leurs propres ressources pour mener à bonne fin le dépôt de ces demandes.
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