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  ARTSask - Caroline Dukes  
Following this life-changing experience things improved and Dukes was able to complete high school. But in 1948, Stalin and his Soviet regime took power in Hungary and once again conditions deteriorated. Dukes’ life, however, flourished within these difficult times. By 1954 she had married, spent a year studying sculptureA three-dimensional work of art, or the art of making it. Such works may be carved, modeled, constructed, or cast. Sculptures can also be described as assemblage, in the round, and relief, and made in a huge variety of media. A sculptor is one who creates sculptures. (artlex.com) at the Academy of Fine Arts in Budapest, and had given birth to two sons. In 1956-57 the Hungarian Revolution against Soviet rule allowed Dukes’ family the chance to escape the deplorable conditions in their native country. They emigrated to Toronto, Canada, and their third son was born there. In 1967, they moved to Winnipeg, Manitoba and lived there for over thirty-five years.
À la suite de ces expériences traumatisantes, les choses s’améliorent et Dukes arrive à finir l’école secondaire. Mais, en 1948, Staline et son régime soviétique prennent le pouvoir en Hongrie et, une fois de plus, les conditions se détériorent. Malgré tout, pendant cette période difficile, la vie de Dukes s’épanouit. En 1954, elle est mariée, a fait des études de sculpture pendant un an à la Academy of Fine Arts de Budapest et a donné naissance à deux fils. En 1956-57 la révolution hongroise contre le régime soviétique permet à Dukes et sa famille de fuir les terribles conditions de leur pays natal. Ils immigrent à Toronto, au Canada et c’est là qu’elle donne naissance à son troisième fils. En 1967, les Dukes s’installent à Winnipeg au Manitoba où ils vivront plus de trente-cinq ans.
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And I think of them as being two quite different things. As an art maker I make images that go out there in the world. As a culture maker, as a woman who lives here, I think I spend a lot of my creative energy making sure that other women learn to celebrate and love and are proud of the things that they do with their hands and with their fabric, and that they’re part of a long and honourable tradition there.
À un moment, alors que je cherchais à donner un nom à mes croyances spirituelles, à les définir…j’ai considéré de nombreuses religions et j’ai considéré beaucoup de cultures et de croyances spirituelles différentes. Certainement les mandalas ont une base bouddhiste. La pièce qui se trouve au mur derrière moi a une origine amérindienne, la tortue étant la mère…la tortue porte la Terre sur son dos – cette pièce a pour titre Hommage à la Terre mère. Les serpents qui se trouvent sur les côtés étaient symboles de régénération à l’époque néolithique, préchrétienne. Aujourd’hui, bien sûr, ils sont devenus symboles du diable et de la tentation dans la foi chrétienne, mais ce n’était pas leur sens premier – ils symbolisaient la régénération parce qu’ils perdent leur peau en phase de croissance. Et bien sûr, les spirales sont toujours un symbole d’énergie et souvent d’énergie féminine.
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But I’d say that’s a kind of thread through a number of the pieces as responding to something mundane and then a kind of process of transformation to make that into art, whether it’s…the breaking was the process there, but making into art was actually doing the installation in the gallery and making it on a new scale, making kind of architecture in the wall out of a different material, an unexpected material. So there is something that shifts there in the final presentation that does shift it into the art world.
Je dois dire qu’une des choses qui m’intéresse, et je le constate dans toutes mes œuvres, c’est de me servir de choses usuelles ou de choses qui font partie de ma vie quotidienne et de les laisser influencer mes œuvres d’art. C’est une sorte d’art du quotidien ou encore une réponse à des objets ou à des choses usuelles, ce qui fait qu’il n’y a pas ce sentiment de séparation entre l’art et la vie quotidienne. Alors, que ce soit des objets domestiques ou des procédés comme la couture, avec laquelle j’ai grandi sans jamais penser que c’était de l’art, je les fais entrer dans mon art. Ou bien, je pourrais trouver une tasse ou un pot ou autre chose et le changer en objet d’art. Dans ce cas-ci, c’est le milieu naturel qui m’a semblé très nouveau et différent lorsque je suis venue vivre dans les prairies et aussi le plaisir que je ressentais à être à l’extérieur et à travailler dans ce genre d’espace. Je dirais que c’est un fil conducteur qu’on retrouve dans plusieurs de mes œuvres; c’est comme une réaction à quelque chose d’ordinaire et puis un travail de transformation qui le change en art, que ce soit… dans ce cas-ci, c’était le fait de casser les brindilles qui était le processus alors que la transformation en œuvre d’art, c’était de monter l’installation dans le musée et de refaire le travail à une échelle différente, créer une sorte d’architecture sur le mur en me servant d’un matériau différent, un matériau inattendu. Il y a donc quelque chose qui change dans la présentation finale et qui fait basculer dans le monde de l’art. Oui, le musée fait cela à lui seul mais je pense que certaines stratégies dans la façon d’exposer l’œuvre y contribuent aussi.
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In high school, my high school art teacher was Wilf Perreault and he came across, not just as an artist, but also just a regular guy, he was our coach at basketball, and just thought, "Hey I could be a regular like that too and enjoy art." And so went on from there in university, tried actually Business Admin, found it wasn’t my thing, and started taking some art and some education classes as well.
Ce programme a vu le jour en 1971. Il a donc 37 ans maintenant. Il a commencé en fait avec les bénévoles de la MacKenzie Gallery. Dans les années 1960, des groupes locaux leur avaient demandé s’ils pouvaient montrer des œuvres d’art hors du musée. Fondamentalement, ce que les bénévoles ont commencé par faire, c’était de transporter dans leurs propres autos les œuvres qu’on allait montrer. La demande n’ayant cessé de croître, en 1971 le musée a décidé de mettre sur pied un véritable programme car cela devenait trop grand à gérer et c’était très populaire. Et depuis, le musée offre des programmes à travers toute la Saskatchewan. Je visite des communautés rurales dans toute la province, de La Ronge ou Pine House Lake dans le nord à Maple Creek ou Coronach, dans le sud et partout entre les deux. Chaque semaine, je suis dans une communauté différente. Nous essayons de fournir le même type de programme sur les expositions d’œuvres d’art aux gens qui normalement n’ont pas l’occasion de visiter un musée. Donc, à part mon emploi à mi-temps de camionneur et d’agent des installations, comme ici nous élaborons des programmes pour accompagner les expositions, une fois que je suis sur place, je monte l’exposition. La communauté établit un horaire. Nous faisons venir tout le monde par l’intermédiaire de l’école. Les adultes peuvent venir dans la soirée. Ce que nous voulons faire, c’est vraiment reproduire la même expérience qu’ils auraient ici : un peu de temps pour voir l’exposition, beaucoup de temps pour en discuter et avec un peu chance, l’occasion de faire quelque chose.
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To take a year out after high school I think is very important. High school and university are and should be quite different from each other, I think, and I think the real-world wake-up call in some respects is a good one for an individual at that age. A young man or woman I think has a lot to gain from testing the world a little bit on their own terms. And inevitably if you’re interested in university, it’s very rare I would say that you wouldn’t go back, not just university, technical school, whatever the case may be. But also to get out and really appreciate the community at large I think is important before you go back into…when I say an artificial environment which is a university or design college or technical institution, I don’t mean it in a negative way. It’s a very positive sense. But I think being out in the world is very important, just to find out who you are in part before you really take up formal studies. What I ended up doing is I finished high school and I hitch-hiked out of town and I went right out to the coast and bummed around in interior BC and Vancouver Island, ended up in Edmonton, had a good time. I had an aunt and uncle who were very generous in putting me up for a period of time, and got work there, in Edmonton. And again, it was just wanting to know more about what the country had to offer, and spent the better part of a year in Edmonton before again crossing the continent back down to Mount Allison in New Brunswick and taking up formal studies there.
Prendre une année après la fin des études secondaires est, à mon avis, très important. Selon moi, l’école secondaire et l’université sont, et devraient être, très différentes l’une de l’autre. Je pense que, sous certains aspects, la secousse que la vraie vie donne à un individu de cet âge-là, c’est une bonne chose. Un jeune homme ou une jeune femme a beaucoup à gagner en faisant un peu l’expérience du monde par ses propres moyens. Et inévitablement, si l’université vous attire, il est très rare qu’on n’y revienne pas. Pas juste l’université d’ailleurs, ça peut être l’école technique, peu importe. Sortir, apprécier la communauté dans son ensemble, je pense que c’est important avant de retourner…quand je parle d’un environnement artificiel comme l’université ou le collège de design ou l’institution technique, ce n’est pas un commentaire négatif. C’est très positif. Mais aller dans le monde c’est, selon moi, très important ne serait-ce que pour découvrir qui vous êtes avant d’entreprendre des études formelles. Ce que j’ai fait quand j’ai eu fini l’école secondaire, c’est que j’ai fait du pouce jusqu’à la côte et j’ai vadrouillé à l’intérieur de la Colombie-Britannique et dans l’Île de Vancouver pour finir à Edmonton. Je me suis bien amusé. Là, j’avais un oncle et une tante généreux qui ont bien voulu m’accueillir pendant un certain temps. J’ai trouvé du travail à Edmonton. Encore une fois, je voulais en savoir plus sur ce que le pays avait à offrir. Je suis resté à Edmonton presque un an avant de retraverser le continent pour me rendre à Mount Allison au Nouveau-Brunswick et y commencer des études.
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So I started off taking a couple art history classes, a couple studio classes and whatever else they had out there. I got into sculpture. I took classes from a guy named Bill Epp. Bill was a terrific teacher he was a wonderful person and did some nice work and I always liked Bill when I was there. In my second year of university, I started taking ceramics. I took a clay class, because I thought it was related to sculpture, that was from a guy named Jim Thornsbury. He was an American guy that came in from Washington, and he was actually involved in a movement called the Funk movement from the west coast, of funny ceramics. And this guy was totally turning our department on its head because his attitude towards art was totally different, which I really liked. So I began focusing on clay. The first time I took a painting class was in my last year…summer school intersession. I took a painting class from a guy named Stan Day who just let me do what I want. He didn’t ask me to do anything. He just says go ahead and paint away and do what you want, which is really nice. And then after that, after I finished school, I didn’t do any art for two maybe three years after that. I worked and just got away from the whole thing. In 1979 I moved to Regina, and when I moved to Regina I moved into an apartment and of course it didn’t have any place to do ceramics because you need a place you can get dirty…you need all these physical requirements which you don’t have in an apartment. So I went and I had some paints left over from that painting class, so I decided I would just try my hand at painting, and that’s when I started doing it.
En fait, j’ai décidé d’aller en arts immédiatement en sortant de l’école secondaire. Nous n’avions pas de cours d’art à l’école secondaire où j’allais à Saskatoon, mais ils avaient un programme de bac en beaux-arts à l’université, sur lequel j’avais lu un article dans le journal. J’allais entrer en histoire de l’art parce que j’aimais l’histoire. Alors je m’y suis rendu, j’ai parlé à des gens, qui m’ont demandé combien de langues je parlais. J’ai répondu « l’anglais». Et ils ont rétorqué qu’ils aimeraient que j’en connaisse au moins deux langues sinon 3. Alors un type m’a suggéré de suivre des cours d’art en atelier. Et comment ça me convenait, c’est ainsi que j’ai commencé à suivre des cours d’art. Alors j’ai commencé par suivre quelques cours d’histoire de l’art, quelques cours en atelier et puis ce qu’ils offraient à ce moment. J’ai fait de la sculpture. J’ai étudié sous la direction d’un type qui s’appelait Bill Epp. C’était un prof génial. C’était une personne merveilleuse, il faisait de l’art intéressant. J’ai toujours aimé Bill. En seconde année d’université, j’ai commencé à suivre des cours de céramique. J’ai pris un cours en argile car je croyais que c’était lié à la sculpture, et le cours était donné par un type nommé Jim Thornsbury. C’était un Américain de Washington qui faisait partie d’un mouvement appelé le funk, qui arrivait de la côte ouest, de la céramique rigolotte. Et ce type a mis notre département sans dessus dessous parce que son attitude envers l’art était entièrement différente, chose que j’aimais beaucoup. Alors j’ai commencé à me concentrer sur l’argile. Ce n’était qu’en troisième année que j’ai suivi pour la première fois un cours de peinture…un cours d’été entre deux semestres. J’ai pris un cours de peinture d’un dénommé Stan Day, qui me laissait faire ce que je voulais. Il ne me demandait rien. Il me disait : «Vas-y, peins, fais ce que tu veux», ce qui était vraiment sympa. Puis, lorsque j’ai fini l’université, je n’ai pas fait d’art pendant deux ou trois ans. J’ai travaillé et je me suis éloigné de tout cela. En 1979, j’ai déménagé à Regina, dans un appartement. Bien sûr, il n’y avait aucun endroit pour faire de la céramique, pas d’endroit où on puisse se salir; il y a toutes ces exigences d’ordre physique qui ne sont pas remplies dans un appartement. Il me restait de la peinture de ma classe de peinture, alors je me suis dis que je m’essaierais, et c’est à ce moment que j’ai commencé à en faire.