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Six doses différentes de dioxyde de chlore (0,1, 1, 5, 10, 18 et 24 mg/L), d'ion chlorite (0,01, 0,1, 0,5, 1,0, 1,8 et 2,4 mg/L) et d'ion chlorate (0,01, 0,1, 0,5, 1,0, 1,8 et 2,4 mg/L) incorporées à l'eau potable ont été administrées à 10 hommes volontaires (Lubbers et al., 1981). Chacun d'eux a ingéré 1000 mL d'eau répartis en deux portions. Cette étude comportait six séquences de trois jours. Un suivi des paramètres chimiques du sérum, de la numération globulaire et de l'analyse d'urine a été effectué. Une variation liée au traitement a été observée en ce qui concerne la valeur moyenne du taux sérique d'acide urique du groupe exposé au dioxyde de chlore, mais selon les auteurs, elle n'a pas eu d'effet physiologique nocif. La dose de dioxyde de chlore la plus élevée à avoir été testée, soit 24 mg/L (environ 0,34 mg/kg p.c. par jour), peut être définie comme la dose sans effet nocif observé (NOAEL). Chez les sujets exposés au chlorite, on a noté un changement des taux sériques moyens d'azote uréique, de créatinine et du rapport azote uréique/créatinine. Chez les sujets exposés au chlorate, on a observé de très légers changements des taux moyens de bilirubine sérique, de fer et de méthémoglobine. Dans les deux cas, les auteurs ont conclu que les variations n'avaient pas d'effets physiologiques néfastes. On a établi la NOAEL à 2,4 mg/L (0,034 mg/kg p.c. par jour) pour l'ion chlorite et l'ion chlorate (Lubbers et coll., 1981).
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