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L'Europe continentale est restée épargnée à ce jour, mais le danger est réel, car la fièvre aphteuse se propage très facilement par le biais des personnes, des aliments pour animaux, des denrées alimentaires, des ustensiles ou des outils, voire par le vent. Aussitôt le premier foyer connu, l'Angleterre a gelé toutes ses exportations d'animaux à onglons, de produits à base de viande et d'autres produits d'origine animale, si bien qu'une propagation de l'épizootie par le biais du commerce régulier n'est pas à craindre. En Suisse, le dernier foyer de fièvre aphteuse remonte à 1980, année depuis laquelle notre pays est considéré comme indemne. Vu le risque d'introduction de l'épizootie en Suisse, l'Office vétérinaire fédéral et le centre national de surveillance des épizooties (IVI) sont actuellement en état d'alerte renforcée. L'office fédéral appelle la population à prêter son concours pour éviter que l'épizootie ne soit introduite dans notre pays. En particulier les voyageurs qui se trouvent ou qui se rendent en Angleterre devraient éviter tout contact avec du bétail et des fermes britanniques. Toute personne qui a eu de tels contacts ces derniers temps, doit éviter, à son retour en Suisse, tout contact avec du bétail indigène et des fermes suisses durant une semaine au moins. Il est interdit également d'emporter des sandwiches ou d'autres produits d'origine animale en provenance d'Angleterre. Par ailleurs, les agriculteurs sont exhortés à éviter strictement l'affouragement de déchets non chauffés à des porcs. Enfin, les agriculteurs et les vétérinaires sont appelés à redoubler d'attention dans les étables. Si le bétail présente des symptômes suspects, telles une salivation anormale ou des petites vésicules sur la langue, il faut immédiatement alerter le vétérinaire du troupeau et, si la suspicion se renforce, informer les organes officiels de lutte contre les épizooties. Office vétérinaire fédéral Service de presse et d'information
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