zero growth – -Translation – Keybot Dictionary

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7. A second false alternative is the zero growth theory – which has met with some success recently among anti-globalization movements. We should refer rather to theories (plural) of zero growth, as they include a great variety in terms of content and quality.
7. Une deuxième fausse alternative est la thèse de la décroissance – qui a remporté quelque succès au sein des mouvances dites « altermondialistes » ces derniers temps. Nous devrions plutôt parler des thèses de la décroissance, tant l’hétérogénéité de ces travaux – et de leur qualité – est extrême, au point de pouvoir souvent rallier sur telle ou telle suggestion pertinente (comme la maîtrise des passions consuméristes, par exemple) l’approbation de militants pour un monde meilleur. Les critiques qui peuvent être adressées à ces thèses doivent l’être en tenant compte du fait que beaucoup de leurs partisans sont progressistes, qu’il s’agit de rassembler plutôt que de diviser. Mais une partie d’entre eux se perdent dans des confusions qui nuisent à la crédibilité du projet qu’elles entendent impulser. Tel est le cas lorsque l’on confond « croissance », indicateur quantitatif (et contestable), et « développement », concept ayant une dimension multiple, qualitative et stratégique3. Les tenants de la décroissance dérapent aussi souvent de la critique de l’économisme, justifiée, à celle de l’économie, et donc aussi de la politique économique –soit l’un des instruments de tout projet de transformation sociale. Compte tenu des asymétries et des inégalités caractérisant le système mondial capitaliste, « décroître » risque fort d’accentuer les problèmes actuels aux plans social (chômage, démantèlement de la protection sociale) et même environnemental (pollution encore aggravée). Plus grave est la substitution du terme « capitalisme » – tabou – par ceux de « progrès » ou « modernité ». Dès lors que l’altermondialisme de la décroissance évacue les questions de propriété du capital et de participation populaire aux décisions économiques, il se condamne à n’être qu’un « autre » capitalisme – ce qui est une illusion. Et l’« éloge de la pauvreté » suggéré par certains est sans doute difficilement audible pour le milliard d’habitants des bidonvilles des mégalopoles du monde ! Tant que ne seront pas envisagées de réelles solutions aux problèmes globaux qui sont ceux du système mondial, impliquant une alternative véritable permettant le passage de l’usage d’énergies fossiles à des ressources renouvelables propres et une réduction équitable des consommations d’énergie, mais aussi la mise en œuvre d’un projet d’émancipation social et de souveraineté populaire, les bonnes intentions d’une écologie fondamentaliste et/ou a-politique – reposant sur des croyances, non sur les scie
7. Una segunda falsa alternativa es la tesis del decrecimiento –que ha obtenido cierto éxito en estos últimos tiempos en el seno de los movimientos llamados “altermundialistas”. Deberíamos más bien hablar de las tesis de decrecimiento, dada la extrema heterogeneidad de estos trabajos – y de su calidad –, hasta el punto de que con frecuencia se puede lograr sobre tal o tal sugestión pertinente (como el control de las pasiones consumistas, por ejemplo) la aprobación de militantes para un mundo mejor. Las críticas que pueden hacerse a estas tesis deben tener en cuenta el hecho de que muchos de sus partidarios son progresistas, que más bien se trata de reunir que de dividir. Pero una parte de ellos se pierde en confusiones que empañan la credibilidad del proyecto que tratan de impulsar. Tal es el caso en que se confunden “crecimiento”, indicador cuantitativo (discutible), y “desarrollo”, concepto de dimensión múltiple, cualitativa y estratégica3. Con frecuencia, los partidarios de la disminución pasan de la crítica del economismo, justificada, a la de la economía, y también, por ello, de la política económica –o sea, uno de los instrumentos de todo proyecto de transformación social. Habida cuenta de las asimetrías y desigualdades que caracterizan el sistema capitalista mundial, “disminuir” corre el grave riesgo de acentuar los problemas actuales en los planos social (desempleo, desmantelamiento de la protección social) e incluso medioambiental (mayor contaminación). Más grave aún es la substitución del término “capitalismo” – tabú – por “progreso” o “modernidad”. Por supuesto, el altermundialismo del decrecimiento elude las cuestiones de propiedad del capital y de participación popular en las decisiones económicas, condenándose a no ser más que “otro” capitalismo –lo cual no es más que una ilusión. Y el “elogio de la pobreza”, sugerido por algunos, es sin duda difícilmente audible para los millones de habitantes de los bidonvilles de las megalópolis del mundo. Las buenas intenciones de una ecología fundamentalista y/o apolítica – fundamentada en creencias, no en la ciencia – continuarán siendo piadosos deseos, y dando lugar al aplazamiento sine die de una auténtica reducción de la contaminación, mientras no se apliquen a los problemas globales, propios del sistema mundial, soluciones reales que constituyan una alternativa verdadera que permita el paso del uso de energías fósiles al de energías renovables no contaminantes y una reducción equitativa del consumo
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7. A second false alternative is the zero growth theory – which has met with some success recently among anti-globalization movements. We should refer rather to theories (plural) of zero growth, as they include a great variety in terms of content and quality.
7. Une deuxième fausse alternative est la thèse de la décroissance – qui a remporté quelque succès au sein des mouvances dites « altermondialistes » ces derniers temps. Nous devrions plutôt parler des thèses de la décroissance, tant l’hétérogénéité de ces travaux – et de leur qualité – est extrême, au point de pouvoir souvent rallier sur telle ou telle suggestion pertinente (comme la maîtrise des passions consuméristes, par exemple) l’approbation de militants pour un monde meilleur. Les critiques qui peuvent être adressées à ces thèses doivent l’être en tenant compte du fait que beaucoup de leurs partisans sont progressistes, qu’il s’agit de rassembler plutôt que de diviser. Mais une partie d’entre eux se perdent dans des confusions qui nuisent à la crédibilité du projet qu’elles entendent impulser. Tel est le cas lorsque l’on confond « croissance », indicateur quantitatif (et contestable), et « développement », concept ayant une dimension multiple, qualitative et stratégique3. Les tenants de la décroissance dérapent aussi souvent de la critique de l’économisme, justifiée, à celle de l’économie, et donc aussi de la politique économique –soit l’un des instruments de tout projet de transformation sociale. Compte tenu des asymétries et des inégalités caractérisant le système mondial capitaliste, « décroître » risque fort d’accentuer les problèmes actuels aux plans social (chômage, démantèlement de la protection sociale) et même environnemental (pollution encore aggravée). Plus grave est la substitution du terme « capitalisme » – tabou – par ceux de « progrès » ou « modernité ». Dès lors que l’altermondialisme de la décroissance évacue les questions de propriété du capital et de participation populaire aux décisions économiques, il se condamne à n’être qu’un « autre » capitalisme – ce qui est une illusion. Et l’« éloge de la pauvreté » suggéré par certains est sans doute difficilement audible pour le milliard d’habitants des bidonvilles des mégalopoles du monde ! Tant que ne seront pas envisagées de réelles solutions aux problèmes globaux qui sont ceux du système mondial, impliquant une alternative véritable permettant le passage de l’usage d’énergies fossiles à des ressources renouvelables propres et une réduction équitable des consommations d’énergie, mais aussi la mise en œuvre d’un projet d’émancipation social et de souveraineté populaire, les bonnes intentions d’une écologie fondamentaliste et/ou a-politique – reposant sur des croyances, non sur les scie
7. Una segunda falsa alternativa es la tesis del decrecimiento –que ha obtenido cierto éxito en estos últimos tiempos en el seno de los movimientos llamados “altermundialistas”. Deberíamos más bien hablar de las tesis de decrecimiento, dada la extrema heterogeneidad de estos trabajos – y de su calidad –, hasta el punto de que con frecuencia se puede lograr sobre tal o tal sugestión pertinente (como el control de las pasiones consumistas, por ejemplo) la aprobación de militantes para un mundo mejor. Las críticas que pueden hacerse a estas tesis deben tener en cuenta el hecho de que muchos de sus partidarios son progresistas, que más bien se trata de reunir que de dividir. Pero una parte de ellos se pierde en confusiones que empañan la credibilidad del proyecto que tratan de impulsar. Tal es el caso en que se confunden “crecimiento”, indicador cuantitativo (discutible), y “desarrollo”, concepto de dimensión múltiple, cualitativa y estratégica3. Con frecuencia, los partidarios de la disminución pasan de la crítica del economismo, justificada, a la de la economía, y también, por ello, de la política económica –o sea, uno de los instrumentos de todo proyecto de transformación social. Habida cuenta de las asimetrías y desigualdades que caracterizan el sistema capitalista mundial, “disminuir” corre el grave riesgo de acentuar los problemas actuales en los planos social (desempleo, desmantelamiento de la protección social) e incluso medioambiental (mayor contaminación). Más grave aún es la substitución del término “capitalismo” – tabú – por “progreso” o “modernidad”. Por supuesto, el altermundialismo del decrecimiento elude las cuestiones de propiedad del capital y de participación popular en las decisiones económicas, condenándose a no ser más que “otro” capitalismo –lo cual no es más que una ilusión. Y el “elogio de la pobreza”, sugerido por algunos, es sin duda difícilmente audible para los millones de habitantes de los bidonvilles de las megalópolis del mundo. Las buenas intenciones de una ecología fundamentalista y/o apolítica – fundamentada en creencias, no en la ciencia – continuarán siendo piadosos deseos, y dando lugar al aplazamiento sine die de una auténtica reducción de la contaminación, mientras no se apliquen a los problemas globales, propios del sistema mundial, soluciones reales que constituyan una alternativa verdadera que permita el paso del uso de energías fósiles al de energías renovables no contaminantes y una reducción equitativa del consumo
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7. Une deuxième fausse alternative est la thèse de la décroissance – qui a remporté quelque succès au sein des mouvances dites « altermondialistes » ces derniers temps. Nous devrions plutôt parler des thèses de la décroissance, tant l’hétérogénéité de ces travaux – et de leur qualité – est extrême, au point de pouvoir souvent rallier sur telle ou telle suggestion pertinente (comme la maîtrise des passions consuméristes, par exemple) l’approbation de militants pour un monde meilleur. Les critiques qui peuvent être adressées à ces thèses doivent l’être en tenant compte du fait que beaucoup de leurs partisans sont progressistes, qu’il s’agit de rassembler plutôt que de diviser. Mais une partie d’entre eux se perdent dans des confusions qui nuisent à la crédibilité du projet qu’elles entendent impulser. Tel est le cas lorsque l’on confond « croissance », indicateur quantitatif (et contestable), et « développement », concept ayant une dimension multiple, qualitative et stratégique3. Les tenants de la décroissance dérapent aussi souvent de la critique de l’économisme, justifiée, à celle de l’économie, et donc aussi de la politique économique –soit l’un des instruments de tout projet de transformation sociale. Compte tenu des asymétries et des inégalités caractérisant le système mondial capitaliste, « décroître » risque fort d’accentuer les problèmes actuels aux plans social (chômage, démantèlement de la protection sociale) et même environnemental (pollution encore aggravée). Plus grave est la substitution du terme « capitalisme » – tabou – par ceux de « progrès » ou « modernité ». Dès lors que l’altermondialisme de la décroissance évacue les questions de propriété du capital et de participation populaire aux décisions économiques, il se condamne à n’être qu’un « autre » capitalisme – ce qui est une illusion. Et l’« éloge de la pauvreté » suggéré par certains est sans doute difficilement audible pour le milliard d’habitants des bidonvilles des mégalopoles du monde ! Tant que ne seront pas envisagées de réelles solutions aux problèmes globaux qui sont ceux du système mondial, impliquant une alternative véritable permettant le passage de l’usage d’énergies fossiles à des ressources renouvelables propres et une réduction équitable des consommations d’énergie, mais aussi la mise en œuvre d’un projet d’émancipation social et de souveraineté populaire, les bonnes intentions d’une écologie fondamentaliste et/ou a-politique – reposant sur des croyances, non sur les scie
7. Una segunda falsa alternativa es la tesis del decrecimiento –que ha obtenido cierto éxito en estos últimos tiempos en el seno de los movimientos llamados “altermundialistas”. Deberíamos más bien hablar de las tesis de decrecimiento, dada la extrema heterogeneidad de estos trabajos – y de su calidad –, hasta el punto de que con frecuencia se puede lograr sobre tal o tal sugestión pertinente (como el control de las pasiones consumistas, por ejemplo) la aprobación de militantes para un mundo mejor. Las críticas que pueden hacerse a estas tesis deben tener en cuenta el hecho de que muchos de sus partidarios son progresistas, que más bien se trata de reunir que de dividir. Pero una parte de ellos se pierde en confusiones que empañan la credibilidad del proyecto que tratan de impulsar. Tal es el caso en que se confunden “crecimiento”, indicador cuantitativo (discutible), y “desarrollo”, concepto de dimensión múltiple, cualitativa y estratégica3. Con frecuencia, los partidarios de la disminución pasan de la crítica del economismo, justificada, a la de la economía, y también, por ello, de la política económica –o sea, uno de los instrumentos de todo proyecto de transformación social. Habida cuenta de las asimetrías y desigualdades que caracterizan el sistema capitalista mundial, “disminuir” corre el grave riesgo de acentuar los problemas actuales en los planos social (desempleo, desmantelamiento de la protección social) e incluso medioambiental (mayor contaminación). Más grave aún es la substitución del término “capitalismo” – tabú – por “progreso” o “modernidad”. Por supuesto, el altermundialismo del decrecimiento elude las cuestiones de propiedad del capital y de participación popular en las decisiones económicas, condenándose a no ser más que “otro” capitalismo –lo cual no es más que una ilusión. Y el “elogio de la pobreza”, sugerido por algunos, es sin duda difícilmente audible para los millones de habitantes de los bidonvilles de las megalópolis del mundo. Las buenas intenciones de una ecología fundamentalista y/o apolítica – fundamentada en creencias, no en la ciencia – continuarán siendo piadosos deseos, y dando lugar al aplazamiento sine die de una auténtica reducción de la contaminación, mientras no se apliquen a los problemas globales, propios del sistema mundial, soluciones reales que constituyan una alternativa verdadera que permita el paso del uso de energías fósiles al de energías renovables no contaminantes y una reducción equitativa del consumo
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7. Une deuxième fausse alternative est la thèse de la décroissance – qui a remporté quelque succès au sein des mouvances dites « altermondialistes » ces derniers temps. Nous devrions plutôt parler des thèses de la décroissance, tant l’hétérogénéité de ces travaux – et de leur qualité – est extrême, au point de pouvoir souvent rallier sur telle ou telle suggestion pertinente (comme la maîtrise des passions consuméristes, par exemple) l’approbation de militants pour un monde meilleur. Les critiques qui peuvent être adressées à ces thèses doivent l’être en tenant compte du fait que beaucoup de leurs partisans sont progressistes, qu’il s’agit de rassembler plutôt que de diviser. Mais une partie d’entre eux se perdent dans des confusions qui nuisent à la crédibilité du projet qu’elles entendent impulser. Tel est le cas lorsque l’on confond « croissance », indicateur quantitatif (et contestable), et « développement », concept ayant une dimension multiple, qualitative et stratégique3. Les tenants de la décroissance dérapent aussi souvent de la critique de l’économisme, justifiée, à celle de l’économie, et donc aussi de la politique économique –soit l’un des instruments de tout projet de transformation sociale. Compte tenu des asymétries et des inégalités caractérisant le système mondial capitaliste, « décroître » risque fort d’accentuer les problèmes actuels aux plans social (chômage, démantèlement de la protection sociale) et même environnemental (pollution encore aggravée). Plus grave est la substitution du terme « capitalisme » – tabou – par ceux de « progrès » ou « modernité ». Dès lors que l’altermondialisme de la décroissance évacue les questions de propriété du capital et de participation populaire aux décisions économiques, il se condamne à n’être qu’un « autre » capitalisme – ce qui est une illusion. Et l’« éloge de la pauvreté » suggéré par certains est sans doute difficilement audible pour le milliard d’habitants des bidonvilles des mégalopoles du monde ! Tant que ne seront pas envisagées de réelles solutions aux problèmes globaux qui sont ceux du système mondial, impliquant une alternative véritable permettant le passage de l’usage d’énergies fossiles à des ressources renouvelables propres et une réduction équitable des consommations d’énergie, mais aussi la mise en œuvre d’un projet d’émancipation social et de souveraineté populaire, les bonnes intentions d’une écologie fondamentaliste et/ou a-politique – reposant sur des croyances, non sur les scie
7. Una segunda falsa alternativa es la tesis del decrecimiento –que ha obtenido cierto éxito en estos últimos tiempos en el seno de los movimientos llamados “altermundialistas”. Deberíamos más bien hablar de las tesis de decrecimiento, dada la extrema heterogeneidad de estos trabajos – y de su calidad –, hasta el punto de que con frecuencia se puede lograr sobre tal o tal sugestión pertinente (como el control de las pasiones consumistas, por ejemplo) la aprobación de militantes para un mundo mejor. Las críticas que pueden hacerse a estas tesis deben tener en cuenta el hecho de que muchos de sus partidarios son progresistas, que más bien se trata de reunir que de dividir. Pero una parte de ellos se pierde en confusiones que empañan la credibilidad del proyecto que tratan de impulsar. Tal es el caso en que se confunden “crecimiento”, indicador cuantitativo (discutible), y “desarrollo”, concepto de dimensión múltiple, cualitativa y estratégica3. Con frecuencia, los partidarios de la disminución pasan de la crítica del economismo, justificada, a la de la economía, y también, por ello, de la política económica –o sea, uno de los instrumentos de todo proyecto de transformación social. Habida cuenta de las asimetrías y desigualdades que caracterizan el sistema capitalista mundial, “disminuir” corre el grave riesgo de acentuar los problemas actuales en los planos social (desempleo, desmantelamiento de la protección social) e incluso medioambiental (mayor contaminación). Más grave aún es la substitución del término “capitalismo” – tabú – por “progreso” o “modernidad”. Por supuesto, el altermundialismo del decrecimiento elude las cuestiones de propiedad del capital y de participación popular en las decisiones económicas, condenándose a no ser más que “otro” capitalismo –lo cual no es más que una ilusión. Y el “elogio de la pobreza”, sugerido por algunos, es sin duda difícilmente audible para los millones de habitantes de los bidonvilles de las megalópolis del mundo. Las buenas intenciones de una ecología fundamentalista y/o apolítica – fundamentada en creencias, no en la ciencia – continuarán siendo piadosos deseos, y dando lugar al aplazamiento sine die de una auténtica reducción de la contaminación, mientras no se apliquen a los problemas globales, propios del sistema mundial, soluciones reales que constituyan una alternativa verdadera que permita el paso del uso de energías fósiles al de energías renovables no contaminantes y una reducción equitativa del consumo
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7. A second false alternative is the zero growth theory – which has met with some success recently among anti-globalization movements. We should refer rather to theories (plural) of zero growth, as they include a great variety in terms of content and quality.
7. Une deuxième fausse alternative est la thèse de la décroissance – qui a remporté quelque succès au sein des mouvances dites « altermondialistes » ces derniers temps. Nous devrions plutôt parler des thèses de la décroissance, tant l’hétérogénéité de ces travaux – et de leur qualité – est extrême, au point de pouvoir souvent rallier sur telle ou telle suggestion pertinente (comme la maîtrise des passions consuméristes, par exemple) l’approbation de militants pour un monde meilleur. Les critiques qui peuvent être adressées à ces thèses doivent l’être en tenant compte du fait que beaucoup de leurs partisans sont progressistes, qu’il s’agit de rassembler plutôt que de diviser. Mais une partie d’entre eux se perdent dans des confusions qui nuisent à la crédibilité du projet qu’elles entendent impulser. Tel est le cas lorsque l’on confond « croissance », indicateur quantitatif (et contestable), et « développement », concept ayant une dimension multiple, qualitative et stratégique3. Les tenants de la décroissance dérapent aussi souvent de la critique de l’économisme, justifiée, à celle de l’économie, et donc aussi de la politique économique –soit l’un des instruments de tout projet de transformation sociale. Compte tenu des asymétries et des inégalités caractérisant le système mondial capitaliste, « décroître » risque fort d’accentuer les problèmes actuels aux plans social (chômage, démantèlement de la protection sociale) et même environnemental (pollution encore aggravée). Plus grave est la substitution du terme « capitalisme » – tabou – par ceux de « progrès » ou « modernité ». Dès lors que l’altermondialisme de la décroissance évacue les questions de propriété du capital et de participation populaire aux décisions économiques, il se condamne à n’être qu’un « autre » capitalisme – ce qui est une illusion. Et l’« éloge de la pauvreté » suggéré par certains est sans doute difficilement audible pour le milliard d’habitants des bidonvilles des mégalopoles du monde ! Tant que ne seront pas envisagées de réelles solutions aux problèmes globaux qui sont ceux du système mondial, impliquant une alternative véritable permettant le passage de l’usage d’énergies fossiles à des ressources renouvelables propres et une réduction équitable des consommations d’énergie, mais aussi la mise en œuvre d’un projet d’émancipation social et de souveraineté populaire, les bonnes intentions d’une écologie fondamentaliste et/ou a-politique – reposant sur des croyances, non sur les scie
7. Una segunda falsa alternativa es la tesis del decrecimiento –que ha obtenido cierto éxito en estos últimos tiempos en el seno de los movimientos llamados “altermundialistas”. Deberíamos más bien hablar de las tesis de decrecimiento, dada la extrema heterogeneidad de estos trabajos – y de su calidad –, hasta el punto de que con frecuencia se puede lograr sobre tal o tal sugestión pertinente (como el control de las pasiones consumistas, por ejemplo) la aprobación de militantes para un mundo mejor. Las críticas que pueden hacerse a estas tesis deben tener en cuenta el hecho de que muchos de sus partidarios son progresistas, que más bien se trata de reunir que de dividir. Pero una parte de ellos se pierde en confusiones que empañan la credibilidad del proyecto que tratan de impulsar. Tal es el caso en que se confunden “crecimiento”, indicador cuantitativo (discutible), y “desarrollo”, concepto de dimensión múltiple, cualitativa y estratégica3. Con frecuencia, los partidarios de la disminución pasan de la crítica del economismo, justificada, a la de la economía, y también, por ello, de la política económica –o sea, uno de los instrumentos de todo proyecto de transformación social. Habida cuenta de las asimetrías y desigualdades que caracterizan el sistema capitalista mundial, “disminuir” corre el grave riesgo de acentuar los problemas actuales en los planos social (desempleo, desmantelamiento de la protección social) e incluso medioambiental (mayor contaminación). Más grave aún es la substitución del término “capitalismo” – tabú – por “progreso” o “modernidad”. Por supuesto, el altermundialismo del decrecimiento elude las cuestiones de propiedad del capital y de participación popular en las decisiones económicas, condenándose a no ser más que “otro” capitalismo –lo cual no es más que una ilusión. Y el “elogio de la pobreza”, sugerido por algunos, es sin duda difícilmente audible para los millones de habitantes de los bidonvilles de las megalópolis del mundo. Las buenas intenciones de una ecología fundamentalista y/o apolítica – fundamentada en creencias, no en la ciencia – continuarán siendo piadosos deseos, y dando lugar al aplazamiento sine die de una auténtica reducción de la contaminación, mientras no se apliquen a los problemas globales, propios del sistema mundial, soluciones reales que constituyan una alternativa verdadera que permita el paso del uso de energías fósiles al de energías renovables no contaminantes y una reducción equitativa del consumo