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Lors d’un séminaire organisé par l’Institut interuniversitaire pour la recherche avancée sur les sciences et les universités (INAECU), Rafael van Grieken, Directeur de l’Agence espagnole d’évaluation de la qualité et d’accréditation (ANECA), a parlé de l’évaluation des activités de recherche en milieu universitaire. Selon lui, le modèle d’accréditation et d’évaluation de la recherche universitaire est beaucoup trop quantitatif et ne tient pas compte de certains aspects (les activités professionnelles et le transfert de connaissances, par exemple). « Ce modèle tente d’évaluer la qualité, mais finit par être trop quantitatif en raison du cadre réglementaire, de la nature secondaire ou indirecte, de la structuration des connaissances et de l’obligation de l’exprimer en points », a expliqué van Grieken, notant que le transfert des connaissances n’est pas suffisamment apprécié dans certains domaines, alors que dans d’autres, il est peut-être trop valorisé. Selon lui, il est nécessaire d’élaborer des indicateurs qualitatifs solides afin d’évaluer les activités au sein des universités ainsi que leur impact. Ce séminaire avait pour but « d’aider à améliorer la recherche scientifique en Espagne et à la rendre plus compétitive, sur la base des propositions d’évaluation et des dispositifs d’incitation en faveur des activités de recherche ».(Universidad Carlos III de Madrid, 07/05/2014)
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