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Enfin il ne faut pas oublier qu’au moment de la signature d’Arusha, un consensus existait dans la communauté internationale et régionale sur la nécessité d’appliquer une grande partie des mesures contenues dans l’accord. Se résigner à laisser l’application de l’accord en déshérence, otage du cessez-le-feu, est la plus sûre manière de condamner la paix au Burundi. Ce n’est que par la démonstration d’une vision politique de réconciliation et par des réformes concrètes que les raisons de la guerre disparaîtront pour la rébellion. Ces réformes doivent être soutenues, politiquement et financièrement par une communauté internationale vigilante.
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