|
Malgré ces perspectives favorables, le reformage de l'essence doit encore vaincre plusieurs obstacles. Parmi ceux-ci figurent des températures de fonctionnement qui sont encore relativement élevées (plus de 800 degrés Celsius) et qui déterminent les caractéristiques de qualité des matériaux employés. Par ailleurs, pour pouvoir être reformée, l'essence devrait voir baisser sa teneur en soufre. C'est plus vrai encore pour le diesel, lui aussi approprié au reformage, mais qui contient un pourcentage de soufre encore plus élevé que l'essence. Une solution simplifiée sur le plan technique consisterait à faire appel à de l'essence synthétique exempte de soufre qui, comme le méthanol, est produite à partir de gaz naturel. Ici encore, toutefois, on rencontre le même inconvénient que pour le méthanol : un processus de production énergivore.
|