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C’est avec la formation de la Direction de la sécurité au Quartier général des Forces canadiennes, en octobre 1964, qu’a lieu la première fusion de tous les éléments de sécurité et de maintien de l’ordre des FC. Au moment de l’entrée en vigueur de la structure de commandement fonctionnel des FC, en avril 1966, le personnel de sécurité et les GP qui travaillaient alors au sein des organisations des commandements singuliers existantes ont vu leur poste aboli, des officiers de commandement et de la sûreté de la base ont été nommés au QG nouvellement constitué, et les divers éléments d’enquête des services ont été fusionnés en une organisation unique nommée Unité des enquêtes spéciales (UES). Afin d’adopter une approche commune dans l’ensemble des FC, on a groupé les fonctions de sécurité et de maintien de l’ordre sous trois catégories principales : (1) sécurité du personnel, (2) police et garde, et (3) sécurité de l’information et du matériel. On créa une seule spécialité de Police militaire, laquelle remplaçait les cinq spécialités qui existaient auparavant et fournissaient les normes inhérentes à la formation requise pour tous les militaires du rang exerçant leurs fonctions dans les domaines de la sécurité et du maintien de l’ordre. En juin 1966, on confia au Major-général Turcot le mandat d’examiner le rôle, l’organisation et la responsabilité des services de sécurité dans les FC, et de formuler des recommandations en vue d’apporter des ajustements. Au moment de la préparation du rapport TURCOT, il existait deux théories au sein des organisations de sécurité, de renseignement et de maintien de l’ordre. Le Directeur général – Renseignements (DG Rens) notait une distinction entre force policière et sécurité, ainsi qu’un lien plus étroit entre sécurité et renseignement. Pour sa part, le Chef du personnel était d’avis que les fonctions de maintien de l’ordre et de sécurité se complétaient.
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